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Le dossier TikTok s’éternise, Trump va encore reporter l’échéance

La vente de TikTok, imposée par le Congrès américain, tarde à se matérialiser, au point que Donald Trump va, une nouvelle fois, renvoyer la date butoir, fixée jeudi, faute de feu vert de la Chine.Après avoir déjà reporté l’échéance à deux reprises de 75 jours, le président américain va prendre un nouveau décret pour surseoir de 90 jours, cette fois, a annoncé mardi la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.Le président américain “ne veut pas voir TikTok disparaître”, a-t-elle déclaré.Le réseau social reste, en effet, sous le coup d’une interdiction aux Etats-Unis, en vertu d’une loi votée au Congrès en 2024, si sa maison mère ByteDance n’en abandonne pas le contrôle.Selon plusieurs médias américains, un protocole avait bien été trouvé début avril. Il prévoyait la séparation de TikTok US du groupe ByteDance, avec une recomposition du capital.Les parts détenues par des investisseurs non chinois passaient de 60 à 80%, ByteDance conservant les 20% qu’elle possède actuellement.Le groupe informatique Oracle, qui héberge déjà les données de TikTok US sur ses serveurs américains, devait être à la manoeuvre, accompagné, notamment, par le gestionnaire d’actifs Blackstone ou l’entrepreneur Michael Dell.Mais l’annonce de droits de douane imposés par Donald Trump à ses partenaires commerciaux, avec une note particulièrement salée pour la Chine, à 54% (plus tard relevés jusqu’à 145%), a bloqué la transaction côté chinois.”Il nous faudra probablement l’accord de la Chine” d’ici mi-septembre, nouvelle date limite, a reconnu, mardi, Donald Trump. “Je pense que le président Xi finira par donner son feu vert.””TikTok n’est plus simplement un réseau social”, estime Shweta Singh, professeure à l’université britannique de Warwick. “C’est devenu un symbole de la rivalité technologique entre les Etats-Unis et la Chine.”- Toujours populaire -Si les deux pays se sont entendus, début juin, sur un “cadre général” pour normaliser leurs relations commerciales, le dossier TikTok reste en souffrance. La plateforme n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP.Mais loin de pâtir de cette crise géopolitique, le réseau revendique toujours 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis, dont 7,5 millions de comptes d’entreprises, des grands groupes aux PME.”A moins de prendre Trump à rebrousse-poil, ils vont probablement continuer à bien se porter”, anticipe Rob Enderle, analyste du cabinet Enderle Group. “Je ne vois pas de raison pour (le président) de s’en prendre à TikTok maintenant.”Selon le site spécialisé Appfigures, le réseau social est la deuxième application la plus téléchargée aux Etats-Unis derrière ChatGPT sur les téléphones Android.La mansuétude affichée par le milliardaire, qui a redit à la chaîne NBC avoir “un petit faible pour TikTok”, a sensiblement dilué l’urgence de la situation. Sur la plateforme, seuls quelques messages évoquent, sans passion, la date du 19 juin, leurs auteurs convaincus d’un nouveau délai à venir.Le contraste est marqué avec le début d’année, qui avait vu beaucoup d’influenceurs préparer leur migration vers d’autres cieux, en particulier Instagram ou YouTube.Début mai, sur NBC, Donald Trump affirmait encore pouvoir intégrer le volet TikTok aux négociations plus larges avec la Chine sur le commerce, pour en faire une sorte de bonus, mais les deux sujets semblent aujourd’hui bien dissociés.D’autres candidats à un rachat de la plateforme s’étaient positionnés en début d’année, en particulier le “Project Liberty” de l’entrepreneur Frank McCourt et la start-up d’intelligence artificielle (IA) générative Perplexity AI, chacun voulant intégrer l’application à un modèle plus large.Le premier n’a pas répondu à une demande de l’AFP, tandis que le second s’est refusé à tout commentaire.Le mystère demeure sur le fameux algorithme de recommandation de TikTok, dont la sophistication explique, en grande partie, le succès de la plateforme.Pour l’instant, ByteDance n’a encore jamais accepté le principe d’une cession de ce bijou technologique, réclamée par le Congrès, qui s’inquiète de l’utilisation de données par la Chine ou d’une tentative d’influence de l’opinion américaine.Mais à l’approche de la limite de jeudi, les élus du Congrès, pourtant très remontés il y a quelques mois, ont semblé se désintéresser désormais du dossier.

Trump exige une “capitulation sans conditions” de l’Iran

Donald Trump a appelé mardi à la reddition de l’Iran et assuré que les Etats-Unis pouvaient aisément tuer le guide suprême iranien, au cinquième jour de la confrontation militaire entre Israël et Téhéran.  Le président américain a réuni son conseil de sécurité, au moment où les spéculations s’intensifient sur une éventuelle participation directe des Etats-Unis au conflit, malgré le fait qu’il ait dit privilégier une solution diplomatique.Cette réunion, qui a eu lieu dans la salle de crise de la Maison Blanche, a duré environ une heure et 20 minutes, selon un responsable de la Maison Blanche qui a requis l’anonymat.Mardi soir, l’armée iranienne a appelé les habitants des grandes villes israéliennes Haïfa et Tel-Aviv à évacuer, avertissant d’attaques “punitives” imminentes.Et aux premières heures de mercredi, l’armée israélienne a annoncé, puis levé, une nouvelle alerte aérienne dans plusieurs endroits du pays après avoir détecté des missiles iraniens se dirigeant vers le territoire israélien.”Environ 10 missiles balistiques ont été lancés depuis l’Iran en direction d’Israël lors du dernier barrage. La plupart d’entre eux ont été interceptés”, a déclaré un responsable militaire.Une alerte rouge a été brièvement déclenchée mardi dans la zone de Dimona, abritant une centrale nucléaire dans le sud d’Israël, après des tirs de missiles iraniens, a indiqué l’armée.En Iran, des détonations ont été entendues par des journalistes de l’AFP à Téhéran, dont plusieurs en soirée, et un média local a fait état de déflagrations à Ispahan (centre).   “Capitulation sans conditions”, a écrit Donald Trump dans un message en deux mots sur sa plateforme Truth Social. Les Etats-Unis “savent exactement où se cache le soi-disant +guide suprême+” iranien, l’ayatollah Khamenei mais ne comptent pas “l’éliminer (le tuer!), du moins pour le moment”, a-t-il ajouté.- “Chaos” -La veille, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait assuré que tuer l’ayatollah Khamenei “mettra fin au conflit”, appelant aussi les Iraniens à se soulever.Le président français, Emmanuel Macron, a lui estimé qu’un “changement de régime” en Iran serait synonyme de “chaos”.L’armée israélienne a dit avoir pilonné mardi “des dizaines d’infrastructures de stockage et lancement” de missiles sol-sol et sol-air, et “des sites de stockage de drones”. L’Iran a menacé Israël “d’attaques massives de drones”, et affirmé avoir frappé dans la nuit de lundi à mardi des “cibles stratégiques” à Tel-Aviv – dont le Mossad, le service de renseignement extérieur israélien – et Haïfa, la grande ville du nord d’Israël. Les Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique, ont dit avoir attaqué les bases aériennes israéliennes d’où, selon eux, ont décollé des bombardiers. – “Le sale boulot” -L’Iran a juré de bombarder Israël sans relâche pour mettre fin à l’attaque israélienne d’une ampleur sans précédent lancée le 13 juin, avec l’objectif affiché de l’empêcher de se doter de la bombe atomique.Les Occidentaux soupçonnent l’Iran de poursuivre ce but, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil. Depuis vendredi, l’aviation israélienne a visé des centaines de sites militaires et nucléaires, tué les principaux hauts gradés iraniens et des scientifiques du nucléaire. Mardi, l’armée a annoncé avoir encore tué un important commandant militaire iranien, Ali Shadmani, à Téhéran.Israël a eu “le courage” de faire “le sale boulot” face au “terrorisme du régime” iranien, a salué le chancelier allemand, Friedrich Merz, jugeant le pouvoir iranien “considérablement affaibli”. Les bombardements ont aussi tué des civils des deux côtés dans des zones urbaines,: 224 en Iran, selon le dernier bilan officiel de dimanche, et 24 jusque là en Israël, selon le gouvernement. Après le lancement de l’attaque israélienne, les Etats-Unis ont dit renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient, et y envoyer leur porte-avions Nimitz. Ils ont annoncé mardi la mise en place d’une “task force” pour aider les ressortissants américains dans la région.Donald Trump est rentré à la Maison Blanche écourtant sa présence au sommet du G7 au Canada. Il avait d’abord affirmé souhaiter “une fin réelle” du conflit et “pas un cessez-le-feu”, mais dit n’être “pas spécialement d’humeur à négocier” avec l’Iran, avec qui les Etats-Unis avaient relancé en avril des pourparlers sur le nucléaire.- 700 étrangers évacués – Lundi, Donald Trump avait conseillé aux habitants de Téhéran d’évacuer “immédiatement”. Mardi, de longues files d’attente s’étiraient devant les boulangeries et stations-service de la capitale iranienne, où les magasins de proximité restent ouverts, mais pas le Grand Bazar, le principal marché.”Je voulais quitter la ville, mais j’ai plusieurs chats et ne peux pas les abandonner”, confie à l’AFP Mina, une informaticienne de 37 ans habitant l’ouest de Téhéran. Plus de 700 ressortissants étrangers d’une quinzaine de pays ont été évacués d’Iran vers l’Azerbaïdjan et l’Arménie depuis le 13 juin, ont indiqué Bakou et Erevan.Une cyberattaque a paralysé mardi la banque Sepah, l’une des principales d’Iran, selon l’agence de presse Fars. Les médias iraniens ont ensuite fait état d’une perturbation généralisée d’internet, sans en préciser l’origine. Israël a affirmé avoir détruit “la principale installation” du site d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre de l’Iran. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait état mardi d'”éléments montrant des impacts directs sur les salles souterraines” du site.  

Trump exige une “capitulation sans conditions” de l’Iran

Donald Trump a appelé mardi à la reddition de l’Iran et assuré que les Etats-Unis pouvaient aisément tuer le guide suprême iranien, au cinquième jour de la confrontation militaire entre Israël et Téhéran.  Le président américain a réuni son conseil de sécurité, au moment où les spéculations s’intensifient sur une éventuelle participation directe des Etats-Unis au conflit, malgré le fait qu’il ait dit privilégier une solution diplomatique.Cette réunion, qui a eu lieu dans la salle de crise de la Maison Blanche, a duré environ une heure et 20 minutes, selon un responsable de la Maison Blanche qui a requis l’anonymat.Mardi soir, l’armée iranienne a appelé les habitants des grandes villes israéliennes Haïfa et Tel-Aviv à évacuer, avertissant d’attaques “punitives” imminentes.Et aux premières heures de mercredi, l’armée israélienne a annoncé, puis levé, une nouvelle alerte aérienne dans plusieurs endroits du pays après avoir détecté des missiles iraniens se dirigeant vers le territoire israélien.”Environ 10 missiles balistiques ont été lancés depuis l’Iran en direction d’Israël lors du dernier barrage. La plupart d’entre eux ont été interceptés”, a déclaré un responsable militaire.Une alerte rouge a été brièvement déclenchée mardi dans la zone de Dimona, abritant une centrale nucléaire dans le sud d’Israël, après des tirs de missiles iraniens, a indiqué l’armée.En Iran, des détonations ont été entendues par des journalistes de l’AFP à Téhéran, dont plusieurs en soirée, et un média local a fait état de déflagrations à Ispahan (centre).   “Capitulation sans conditions”, a écrit Donald Trump dans un message en deux mots sur sa plateforme Truth Social. Les Etats-Unis “savent exactement où se cache le soi-disant +guide suprême+” iranien, l’ayatollah Khamenei mais ne comptent pas “l’éliminer (le tuer!), du moins pour le moment”, a-t-il ajouté.- “Chaos” -La veille, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait assuré que tuer l’ayatollah Khamenei “mettra fin au conflit”, appelant aussi les Iraniens à se soulever.Le président français, Emmanuel Macron, a lui estimé qu’un “changement de régime” en Iran serait synonyme de “chaos”.L’armée israélienne a dit avoir pilonné mardi “des dizaines d’infrastructures de stockage et lancement” de missiles sol-sol et sol-air, et “des sites de stockage de drones”. L’Iran a menacé Israël “d’attaques massives de drones”, et affirmé avoir frappé dans la nuit de lundi à mardi des “cibles stratégiques” à Tel-Aviv – dont le Mossad, le service de renseignement extérieur israélien – et Haïfa, la grande ville du nord d’Israël. Les Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique, ont dit avoir attaqué les bases aériennes israéliennes d’où, selon eux, ont décollé des bombardiers. – “Le sale boulot” -L’Iran a juré de bombarder Israël sans relâche pour mettre fin à l’attaque israélienne d’une ampleur sans précédent lancée le 13 juin, avec l’objectif affiché de l’empêcher de se doter de la bombe atomique.Les Occidentaux soupçonnent l’Iran de poursuivre ce but, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil. Depuis vendredi, l’aviation israélienne a visé des centaines de sites militaires et nucléaires, tué les principaux hauts gradés iraniens et des scientifiques du nucléaire. Mardi, l’armée a annoncé avoir encore tué un important commandant militaire iranien, Ali Shadmani, à Téhéran.Israël a eu “le courage” de faire “le sale boulot” face au “terrorisme du régime” iranien, a salué le chancelier allemand, Friedrich Merz, jugeant le pouvoir iranien “considérablement affaibli”. Les bombardements ont aussi tué des civils des deux côtés dans des zones urbaines,: 224 en Iran, selon le dernier bilan officiel de dimanche, et 24 jusque là en Israël, selon le gouvernement. Après le lancement de l’attaque israélienne, les Etats-Unis ont dit renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient, et y envoyer leur porte-avions Nimitz. Ils ont annoncé mardi la mise en place d’une “task force” pour aider les ressortissants américains dans la région.Donald Trump est rentré à la Maison Blanche écourtant sa présence au sommet du G7 au Canada. Il avait d’abord affirmé souhaiter “une fin réelle” du conflit et “pas un cessez-le-feu”, mais dit n’être “pas spécialement d’humeur à négocier” avec l’Iran, avec qui les Etats-Unis avaient relancé en avril des pourparlers sur le nucléaire.- 700 étrangers évacués – Lundi, Donald Trump avait conseillé aux habitants de Téhéran d’évacuer “immédiatement”. Mardi, de longues files d’attente s’étiraient devant les boulangeries et stations-service de la capitale iranienne, où les magasins de proximité restent ouverts, mais pas le Grand Bazar, le principal marché.”Je voulais quitter la ville, mais j’ai plusieurs chats et ne peux pas les abandonner”, confie à l’AFP Mina, une informaticienne de 37 ans habitant l’ouest de Téhéran. Plus de 700 ressortissants étrangers d’une quinzaine de pays ont été évacués d’Iran vers l’Azerbaïdjan et l’Arménie depuis le 13 juin, ont indiqué Bakou et Erevan.Une cyberattaque a paralysé mardi la banque Sepah, l’une des principales d’Iran, selon l’agence de presse Fars. Les médias iraniens ont ensuite fait état d’une perturbation généralisée d’internet, sans en préciser l’origine. Israël a affirmé avoir détruit “la principale installation” du site d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre de l’Iran. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait état mardi d'”éléments montrant des impacts directs sur les salles souterraines” du site.  

Le G7 se déchire sur le soutien à l’Ukraine

Les Etats-Unis de Donald Trump se sont opposés à une déclaration “forte” sur l’Ukraine qui condamnerait la Russie, lors du sommet du G7 au Canada chamboulé par le départ anticipé du président américain.Il n’y aura “pas de déclaration séparée” sur l’Ukraine, “parce que les Américains voulaient l’édulcorer”, a expliqué mardi une source gouvernementale canadienne.Les six …

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Le G7 se déchire sur le soutien à l’Ukraine

Les Etats-Unis de Donald Trump se sont opposés à une déclaration “forte” sur l’Ukraine qui condamnerait la Russie, lors du sommet du G7 au Canada chamboulé par le départ anticipé du président américain.Il n’y aura “pas de déclaration séparée” sur l’Ukraine, “parce que les Américains voulaient l’édulcorer”, a expliqué mardi une source gouvernementale canadienne.Les six autres membres du G7 se sont mis d’accord sur un “langage fort”, mais une déclaration conjointe aurait nécessité l’accord des États-Unis.Ces derniers ont argué qu’ils voulaient préserver leur capacité à négocier, a ajouté cette source.Le conflit en Ukraine était pourtant l’un des axes majeurs de ce sommet dans les Rocheuses canadiennes auquel participait le président ukrainien venu pour plaider sa cause, notamment auprès de Donald Trump.Mais Volodymyr Zelensky n’a pas eu la possibilité de croiser le président américain, avec lequel il a des relations houleuses, puisque ce dernier a quitté le sommet de façon anticipée pour se consacrer à un autre conflit, celui entre Israël et l’Iran.M. Zelensky a rencontré les autres dirigeants de ce club des grandes démocraties industrialisées, quelques heures après une attaque meurtrière sur Kiev.”Il est important pour nos soldats d’être forts sur le champ de bataille, de rester forts jusqu’à ce que la Russie soit prête pour les négociations de paix”, a déclaré Volodymyr Zelensky. “Nous sommes prêts pour les négociations de paix, pour un cessez-le-feu inconditionnel. Pour cela, nous avons besoin de pression”.Dans la foulée, le Premier ministre canadien Mark Carney, hôte du sommet, a annoncé que son pays allait fournir une nouvelle aide militaire à l’Ukraine pour 1,27 milliard d’euros, notamment pour des drones et des véhicules blindés.Il a redit “l’importance d’être solidaire de l’Ukraine” et “d’exercer une pression maximale sur la Russie, qui a refusé de venir à la table des négociations”.- “Machine de guerre russe” -Ottawa a également rejoint Londres pour renforcer les sanctions contre la “flotte fantôme” russe de navires utilisés pour contourner les sanctions internationales sur ses ventes de pétrole.”Ces sanctions frappent directement au cœur de la machine de guerre de Poutine, pour étouffer sa capacité à poursuivre sa guerre barbare en Ukraine”, a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer.Mais Donald Trump, qui vante à chaque occasion sa relation privilégiée avec le président russe Vladimir Poutine, n’a pas caché lundi son scepticisme face à d’éventuelles nouvelles mesures contre Moscou.”Les sanctions, ce n’est pas si simple”, a-t-il lancé, soulignant que toute nouvelle mesure aurait un coût “colossal” également pour les Etats-Unis.”Évidemment, avec Trump absent, les discussions pourraient être un peu plus fluides, mais elles ont également moins d’impact avec la nation la plus puissante absente”, a reconnu un diplomate d’une nation du G7 sous condition d’anonymat.- “Ils paieront” -De nombreux dirigeants présents espéraient pouvoir désamorcer l’offensive commerciale de Donald Trump, qui a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d’augmenter encore le niveau des taxes, déstabilisant le monde.Ses propos sur le chemin du retour ont douché une partie des espoirs, même les échanges sont restés très courtois pendant le sommet. Comme à son habitude, Donald Trump ne s’est pas privé pour décocher, dans l’avion du retour, plusieurs piques à l’adresse des dirigeants qu’il venait de quitter.Il a notamment regretté que les Européens “ne proposent pas un accord juste pour le moment” pour apaiser la guerre commerciale avec les Etats-Unis, alors que la pause annoncée se termine le 9 juillet.”Soit nous trouvons un bon accord, soit ils paieront ce que nous leur dirons de payer”, a ajouté le président américain.Il a aussi étrillé Emmanuel Macron, un “chic type” mais qui “ne comprend jamais rien”, visiblement agacé de voir ce dernier parler pour lui de ses projets de règlement du conflit entre Israël et l’Iran. Mardi de retour à Washington, Donald Trump a semblé de nouveau durci le ton sur ce dossier appelant à une “capitulation sans conditions” de l’Iran.  Emmanuel Macron a averti que toute tentative de “changement de régime” en Iran par la guerre entraînerait le “chaos” dans le pays.

Trump exige une “capitulation sans conditions” de l’Iran

Donald Trump a appelé mardi à la reddition de l’Iran et assuré que les Etats-Unis pouvaient aisément tuer le guide suprême iranien, au cinquième jour de la confrontation militaire entre Israël et Téhéran.  Le président américain a réuni son conseil de sécurité, au moment où les spéculations s’intensifient sur une éventuelle participation directe des Etats-Unis …

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Ukraine: au moins 14 morts à Kiev, Zelensky dénonce “l’une des pires attaques” russes

Au moins 14 personnes, dont un Américain, ont péri à Kiev dans la nuit de lundi à mardi, dans “l’une des pires attaques” russes contre la capitale ukrainienne selon le président Volodymyr Zelensky, au moment où les pourparlers entre l’Ukraine et la Russie sont dans l’impasse.Dans un précédent bilan, les autorités municipales avaient évoqué au moins 16 morts, revu à la baisse, après des opérations d’identification.En fin de journée, les secours ukrainiens ont affirmé qu’un corps supplémentaire avait été retrouvé dans les décombres, établissant un nouveau bilan à Kiev de 14 morts et 117 blessés et précisant que les recherches se poursuivaient.Cette nouvelle salve de l’armée russe, qui bombarde quotidiennement le territoire ukrainien depuis le déclenchement de son invasion en 2022, intervient en plein sommet du G7 au Canada, où cette guerre est éclipsée par les hostilités entre Israël et l’Iran.”Kiev a subi l’une des pires attaques” russes avec “plus de 440 drones et 32 missiles”, a dénoncé M. Zelensky sur X, affirmant que plusieurs autres régions avaient été visées.Dans la capitale ukrainienne, “ce fut probablement la nuit la plus infernale dont je me souvienne dans notre quartier”, raconte à l’AFP Alina Chtompel, une étudiante de vingt ans.Selon le ministre ukrainien de l’Intérieur Igor Klymenko, “27 sites” ont été pris pour cible à Kiev.Au cours d’une frappe nocturne sur le grand port d’Odessa, deux autres personnes ont été tuées et 17 blessées, a ajouté M. Klymenko.Deux autres personnes sont mortes dans des attaques russes dans les régions de Soumy et de Kherson, selon les autorités ukrainiennes.- Américain tué -Des journalistes de l’AFP ont vu au cours de la nuit plusieurs dizaines d’habitants de la capitale se réfugier dans une station de métro du centre-ville servant d’abri. Certains ont dormi sur des matelas, parfois avec leur animal de compagnie.”Dans l’arrondissement de Solomianski, un citoyen américain de 62 ans est mort dans une maison située en face de l’endroit où les médecins portaient assistance aux blessés”, a annoncé, pour sa part, le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur Telegram.Confirmant ce décès, la porte-parole du département d’Etat américain, Tammy Bruce, a condamné mardi ces frappes et présenté “ses sincères condoléances aux victimes”.Des photos de la capitale ukrainienne au petit matin diffusées par l’AFP montraient des pans d’immeubles détruits, des secouristes en train de rechercher des victimes au milieu des décombres et des pompiers combattant des incendies.De son côté, l’armée russe, qui a fait état de près de 200 drones ukrainiens interceptés dans la nuit, a affirmé, comme après chaque attaque d’envergure, avoir uniquement frappé des infrastructures militaires, dans la région de Kiev et à Zaporijjia (centre-est).Trois civils dans la région russe de Koursk, et un autre dans celle de Belgorod, ont par ailleurs été tués mardi dans des frappes ukrainiennes, selon les autorités locales.- “Cynisme” de Poutine -Le président Zelensky a dénoncé un “pur terrorisme” après ces nouveaux bombardements meurtriers. Vladimir Poutine “veut que la guerre continue”, a-t-il affirmé, après que le président russe eut refusé à plusieurs reprises la demande de Kiev – appuyée par les Etats-Unis et les Européens – de cessez-le-feu inconditionnel en préalable à des discussions de paix.Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a accusé M. Poutine d'”agir ainsi délibérément, en plein G7″, avec un “objectif très simple : faire passer les dirigeants du Groupe des sept pour des faibles”.Berlin a promis, de son côté, d'”accroître la pression” sur Moscou après ces attaques meurtrières, considérant que le chef de l’Etat russe voulait la “capitulation” de l’Ukraine.Pour sa part, le président français Emmanuel Macron a dénoncé le “cynisme” de Vladimir Poutine après ces frappes.- Pourparlers bloqués -Les récents pourparlers de paix entre les deux belligérants sont bloqués, ceux-ci campant sur leurs positions, très éloignées. La Russie a rejeté la trêve “inconditionnelle” voulue par l’Ukraine qui a pour sa part qualifié d'”ultimatums” les exigences russes.Si Volodymyr Zelensky souhaitait parler avec Donald Trump de l’achat de matériel militaire à Washington, en marge du G7 au Canada, la rencontre n’aura pas lieu.Le président américain a prématurément quitté lundi le sommet afin de se consacrer au conflit entre Israël et l’Iran, selon la Maison Blanche.Selon une source gouvernementale du Canada, pays hôte du sommet, les Etats-Unis se sont opposés à une déclaration “forte” sur l’Ukraine qui condamnerait Moscou. Il n’y aura “pas de déclaration séparée” sur l’Ukraine, “parce que les Américains voulaient l’édulcorer”, a ajouté cette source. 

Ukraine: au moins 14 morts à Kiev, Zelensky dénonce “l’une des pires attaques” russes

Au moins 14 personnes, dont un Américain, ont péri à Kiev dans la nuit de lundi à mardi, dans “l’une des pires attaques” russes contre la capitale ukrainienne selon le président Volodymyr Zelensky, au moment où les pourparlers entre l’Ukraine et la Russie sont dans l’impasse.Dans un précédent bilan, les autorités municipales avaient évoqué au moins 16 morts, revu à la baisse, après des opérations d’identification.En fin de journée, les secours ukrainiens ont affirmé qu’un corps supplémentaire avait été retrouvé dans les décombres, établissant un nouveau bilan à Kiev de 14 morts et 117 blessés et précisant que les recherches se poursuivaient.Cette nouvelle salve de l’armée russe, qui bombarde quotidiennement le territoire ukrainien depuis le déclenchement de son invasion en 2022, intervient en plein sommet du G7 au Canada, où cette guerre est éclipsée par les hostilités entre Israël et l’Iran.”Kiev a subi l’une des pires attaques” russes avec “plus de 440 drones et 32 missiles”, a dénoncé M. Zelensky sur X, affirmant que plusieurs autres régions avaient été visées.Dans la capitale ukrainienne, “ce fut probablement la nuit la plus infernale dont je me souvienne dans notre quartier”, raconte à l’AFP Alina Chtompel, une étudiante de vingt ans.Selon le ministre ukrainien de l’Intérieur Igor Klymenko, “27 sites” ont été pris pour cible à Kiev.Au cours d’une frappe nocturne sur le grand port d’Odessa, deux autres personnes ont été tuées et 17 blessées, a ajouté M. Klymenko.Deux autres personnes sont mortes dans des attaques russes dans les régions de Soumy et de Kherson, selon les autorités ukrainiennes.- Américain tué -Des journalistes de l’AFP ont vu au cours de la nuit plusieurs dizaines d’habitants de la capitale se réfugier dans une station de métro du centre-ville servant d’abri. Certains ont dormi sur des matelas, parfois avec leur animal de compagnie.”Dans l’arrondissement de Solomianski, un citoyen américain de 62 ans est mort dans une maison située en face de l’endroit où les médecins portaient assistance aux blessés”, a annoncé, pour sa part, le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur Telegram.Confirmant ce décès, la porte-parole du département d’Etat américain, Tammy Bruce, a condamné mardi ces frappes et présenté “ses sincères condoléances aux victimes”.Des photos de la capitale ukrainienne au petit matin diffusées par l’AFP montraient des pans d’immeubles détruits, des secouristes en train de rechercher des victimes au milieu des décombres et des pompiers combattant des incendies.De son côté, l’armée russe, qui a fait état de près de 200 drones ukrainiens interceptés dans la nuit, a affirmé, comme après chaque attaque d’envergure, avoir uniquement frappé des infrastructures militaires, dans la région de Kiev et à Zaporijjia (centre-est).Trois civils dans la région russe de Koursk, et un autre dans celle de Belgorod, ont par ailleurs été tués mardi dans des frappes ukrainiennes, selon les autorités locales.- “Cynisme” de Poutine -Le président Zelensky a dénoncé un “pur terrorisme” après ces nouveaux bombardements meurtriers. Vladimir Poutine “veut que la guerre continue”, a-t-il affirmé, après que le président russe eut refusé à plusieurs reprises la demande de Kiev – appuyée par les Etats-Unis et les Européens – de cessez-le-feu inconditionnel en préalable à des discussions de paix.Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a accusé M. Poutine d'”agir ainsi délibérément, en plein G7″, avec un “objectif très simple : faire passer les dirigeants du Groupe des sept pour des faibles”.Berlin a promis, de son côté, d'”accroître la pression” sur Moscou après ces attaques meurtrières, considérant que le chef de l’Etat russe voulait la “capitulation” de l’Ukraine.Pour sa part, le président français Emmanuel Macron a dénoncé le “cynisme” de Vladimir Poutine après ces frappes.- Pourparlers bloqués -Les récents pourparlers de paix entre les deux belligérants sont bloqués, ceux-ci campant sur leurs positions, très éloignées. La Russie a rejeté la trêve “inconditionnelle” voulue par l’Ukraine qui a pour sa part qualifié d'”ultimatums” les exigences russes.Si Volodymyr Zelensky souhaitait parler avec Donald Trump de l’achat de matériel militaire à Washington, en marge du G7 au Canada, la rencontre n’aura pas lieu.Le président américain a prématurément quitté lundi le sommet afin de se consacrer au conflit entre Israël et l’Iran, selon la Maison Blanche.Selon une source gouvernementale du Canada, pays hôte du sommet, les Etats-Unis se sont opposés à une déclaration “forte” sur l’Ukraine qui condamnerait Moscou. Il n’y aura “pas de déclaration séparée” sur l’Ukraine, “parce que les Américains voulaient l’édulcorer”, a ajouté cette source.