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La Russie “n’a aucune chance” si les pays de l’Otan restent unis, selon Kallas

La Russie est une “menace” pour la sécurité mondiale mais elle n’a “aucune chance” si les pays membres de l’Otan restent unis, a estimé mercredi la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne Kaja Kallas.”Pendant la Guerre froide, les Etats-Unis et leurs alliés ont largement surpassé l’Union soviétique (…) Aujourd’hui, face à l’Otan et l’UE, …

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La Russie “n’a aucune chance” si les pays de l’Otan restent unis, selon Kallas

La Russie est une “menace” pour la sécurité mondiale mais elle n’a “aucune chance” si les pays membres de l’Otan restent unis, a estimé mercredi la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne Kaja Kallas.”Pendant la Guerre froide, les Etats-Unis et leurs alliés ont largement surpassé l’Union soviétique (…) Aujourd’hui, face à l’Otan et l’UE, la Russie n’a aucune chance. Mais nous devons rester unis”, a-t-elle déclaré depuis le Parlement européen à Strasbourg à quelques jours d’un sommet de l’Alliance atlantique à La Haye.L’Otan compte 32 pays, dont 23 sont aussi membres de l’UE.Les déclarations du président américain Donald Trump vis-à-vis de la Russie seront scrutées avec attention lors du sommet des 24 et 25 juin aux Pays-Bas.A l’issue du sommet du G7 au Canada, marqué par le départ anticipé du locataire de la Maison Blanche, les grandes démocraties industrialisées n’ont pas publié de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine, contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.Pour Kaja Kallas, il est indispensable que l’ensemble des membres de l’Otan démontrent qu’ils sont sur la même ligne.”La Russie est déjà une menace directe pour l’Union européenne”, a-t-elle affirmé.”Ceux qui partagent une frontière avec la Russie ont toujours ressenti plus fortement ses provocations. Ceux d’entre nous qui ont subi l’impérialisme soviétique le ressentent le plus”, a souligné l’ancienne Première ministre de l’Estonie, Etat balte voisin de la Russie. “Mais la menace de la Russie pour la sécurité transatlantique est un problème pour nous tous”, a-t-elle martelé.

La Russie “n’a aucune chance” si les pays de l’Otan restent unis, selon Kallas

La Russie est une “menace” pour la sécurité mondiale mais elle n’a “aucune chance” si les pays membres de l’Otan restent unis, a estimé mercredi la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne Kaja Kallas.”Pendant la Guerre froide, les Etats-Unis et leurs alliés ont largement surpassé l’Union soviétique (…) Aujourd’hui, face à l’Otan et l’UE, la Russie n’a aucune chance. Mais nous devons rester unis”, a-t-elle déclaré depuis le Parlement européen à Strasbourg à quelques jours d’un sommet de l’Alliance atlantique à La Haye.L’Otan compte 32 pays, dont 23 sont aussi membres de l’UE.Les déclarations du président américain Donald Trump vis-à-vis de la Russie seront scrutées avec attention lors du sommet des 24 et 25 juin aux Pays-Bas.A l’issue du sommet du G7 au Canada, marqué par le départ anticipé du locataire de la Maison Blanche, les grandes démocraties industrialisées n’ont pas publié de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine, contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.Pour Kaja Kallas, il est indispensable que l’ensemble des membres de l’Otan démontrent qu’ils sont sur la même ligne.”La Russie est déjà une menace directe pour l’Union européenne”, a-t-elle affirmé.”Ceux qui partagent une frontière avec la Russie ont toujours ressenti plus fortement ses provocations. Ceux d’entre nous qui ont subi l’impérialisme soviétique le ressentent le plus”, a souligné l’ancienne Première ministre de l’Estonie, Etat balte voisin de la Russie. “Mais la menace de la Russie pour la sécurité transatlantique est un problème pour nous tous”, a-t-elle martelé.

Ultime opération sauvetage pour le “conclave” des retraites

Pour éviter l’échec après presque quatre mois de concertation, le “conclave” des retraites initié par François Bayrou se donne une journée de plus, le 23 juin, mais les partenaires sociaux doutent de l’intérêt de jouer les prolongations. L’opposition de gauche demande des comptes au Premier ministre. La fin de partie a-t-elle déjà été sifflée? La ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet a redit mercredi sur Franceinfo sa “confiance” dans la capacité des participants à trouver “les compromis nécessaires”. Mais le patron du Medef Patrick Martin s’est dit plus tôt sur France 2 “très réservé” sur la présence de l’organisation patronale à l’ultime réunion du “conclave”, même s’il doit encore “consulter ses instances”.”Nous n’étions pas demandeurs que cette réforme soit réexaminée. A bas bruit, certains sont en train de la détricoter. Or, notre pays a besoin de travailler plus”, a-t-il estimé s’opposant à des propositions syndicales qui vont “dans le sens d’une altération du financement de nos retraites”.”Si le patronat ne vient pas le 23, on saura qui a mis fin aux négociations et ce ne sera pas nous!”, a commenté auprès de l’AFP Cyril Chabanier, patron de la CFTC, qui assène encore: “quand Patrick Martin dit ce matin +on ne bougera pas+, c’est sûr qu’une dernière réunion ne servira à rien”.La CFE-CGC va également “rester jusqu’au bout”, selon son président François Hommeril sur BFM Business mercredi, car dans le “format” du “conclave”, ce n’est pas “le Medef qui tient la plume et le Medef couine un peu parce qu’il n’a pas l’habitude”. Mais Christelle Thieffinne, négociatrice de ce syndicat, est “pessimiste” pour un accord.- “Lignes écarlates” – La CPME (patronat des petites et moyennes entreprises) devrait revenir lundi à la table des négociations, mais avec des “lignes rouges, voire écarlates”, a prévenu Eric Chevée, son représentant, à l’issue de la longue journée de mardi, date-butoir initiale, conclue dans la nuit sans accord.”Dans la dernière ligne droite, tout ce qui a été impossible dans la journée – nous avons flirté avec l’échec – a été en partie ouvert”, grâce à Jean-Jacques Marette, médiateur expérimenté dans les négociations entre patronat et syndicat, a résumé Yvan Ricordeau, négociateur de la CFDT.Parmi toutes les propositions retenues par Jean-Jacques Marette pour dégager un accord, les mesures en faveur des femmes semblent les plus consensuelles, selon les participants.Les femmes qui ont eu des enfants verraient leur retraite calculée sur les 24 meilleures années (1 enfant), ou 23 meilleures années (2 enfants), d’après les indications fournies par les participants. Sur la pénibilité, les termes de l’accord semblent plus confus. Pour répondre à une demande insistante de la CFDT, le patronat accepterait l’instauration d’un compte pénibilité — prenant en considération les manutentions manuelles de charge, les postures pénibles et les vibrations mécaniques — qui pourrait ouvrir, dans certains cas, à un départ anticipé en retraite.  Sur l’âge de départ sans décote, l’accord se ferait autour d’un âge abaissé à 66 ans et demi contre 67 ans. L’âge de départ sans décote est l’âge auquel il est possible de partir sans pénalité, même si l’on n’a pas cotisé le nombre de trimestres exigés (172). Il semble acquis que le dispositif des carrières longues soit alors restreint et ne puisse plus bénéficier aux personnes ayant travaillé avant l’âge de 21 ans.- CSG, retraités -Pour parvenir à l’équilibre financier en 2030, la CSG serait augmentée pour les retraités aux revenus moyens ou supérieurs, et les retraites pourraient être sous-indexées de 0,8 point par rapport à l’inflation en 2026, et 0,4 point en 2027.La prime seniors, évoquée en début de semaine par François Bayrou, serait elle enterrée.La réussite ou non de ce “conclave” est un instant de vérité pour M. Bayrou, qui avait lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement.”A partir du moment où ce conclave n’aboutit pas sur l’abrogation de la réforme des retraites, nous déposerons une motion de censure”, a promis Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise, mercredi sur RTL même si LFI aura besoin de l’appui d’autres groupes à gauche pour pouvoir techniquement la déposer.”Il faut qu’on mette cette question des retraites derrière, ça fait depuis deux ans qu’on ne parle que de ça”, a plaidé Astrid Panosyan-Bouvet.  L’idée de ce conclave était principalement de rendre moins impopulaire la réforme des retraites Borne de 2023, qui porte progressivement de 62 à 64 ans le départ à la retraite. Tout en visant l’équilibre financier, alors que le déficit du système est annoncé à 6,6 milliards d’euros en 2030.pgr-lby-grd-bat/alu/clc

Bali: une trentaine de vols annulés après l’éruption d’un volcan

Au moins une trentaine de vols à destination et au départ de Bali, en Indonésie, ont été annulés après l’éruption d’un volcan situé à quelques centaines de kilomètres plus à l’est, ont annoncé mercredi l’aéroport international de l’île et les autorités.Selon le ministère indonésien des transports, quelque 14.000 passagers ont été affectés par les annulations de vols ou les retards, sans donner plus de précisions.Le mont Lewotobi Laki-Laki, un volcan à deux sommets situé sur l’île touristique de Florès, a projeté mardi une énorme colonne de cendres dans le ciel, selon les autorités, qui ont élevé le niveau d’alerte à son maximum.Les compagnies aériennes Jetstar et Virgin Australia ont annulé leurs vols à destination de villes australiennes. Air India, Air New Zealand, TigerAir (Singapour) et Juneyao Airlines (Chine) ont également suspendu des liaisons “en raison du volcan”, peut-on lire sur le site internet de l’aéroport international de Bali.”En raison de l’activité volcanique du Lewotobi Laki-Laki (…) plusieurs vols à l’aéroport I Gusti Ngurah Rai sont annulés”, a déclaré dans un communiqué transmis à l’AFP Angkasa Pura Indonesia, l’exploitant de l’aéroport de Bali.Au total, 32 vols intérieurs ou internationaux, à destination ou au départ de Bali, ont été annulés, a précisé l’aéroport.La compagnie Jetstar a confirmé les annulations à destination et en provenance de Bali dans un communiqué sur son site internet, ajoutant que certains vols de l’après-midi seraient retardés jusqu’à ce que les cendres soient dissipées.”Selon les prévisions, le nuage de cendres devrait se dissiper plus tard dans la soirée (mercredi, NDLR). Par conséquent, les vols prévus cet après-midi seront reportés plus tard dans la soirée”, a indiqué la compagnie australienne à bas coût, filiale de Qantas et basée à Singapour.L’aéroport de Bali “fonctionne toujours normalement”, mais “cela dépend de l’itinéraire et de la compagnie aérienne”, a déclaré à l’AFP un agent du service clientèle, qui ne souhaitait pas donner son identité.Plusieurs vols intérieurs de la compagnie AirAsia à destination de l’aéroport de Labuan Bajo, sur l’île de Florès, ont également été annulés.L’aéroport Fransiskus Xaverius Seda, un aéroport plus petit situé à Maumere sur l’île de Florès, plus proche du volcan, a lui été fermé jusqu’à jeudi matin, ont déclaré les autorités locales sur les réseaux sociaux. Deux autres aéroports locaux situés sur la même île de Florès ont également été fermés temporairement mercredi, a annoncé le ministère indonésien des Transports.- Nouvelles secousses et éruptions -Mardi, il n’a été fait état d’aucun dégât ni aucune victime.Le porte-parole de l’Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB), Abdul Muhari, a néanmoins indiqué dans un communiqué mardi soir qu’au moins un village a dû être évacué et que des pluies de cendres ont été signalées dans plusieurs villages hors de la zone d’exclusion.M. Muhari a annoncé mercredi que des secousses et des éruptions étaient toujours détectées mercredi matin.”Au moins 450 familles des villages touchés (…) se sont installées dans des logements temporaires équipés d’électricité et d’eau potable”, a-t-il ajouté.L’agence géologique indonésienne a recommandé aux habitants et aux touristes d’éviter toute activité dans un rayon d’au moins sept kilomètres autour du cratère du volcan pour éviter des pluies de cendre.En novembre, le Lewotobi Laki-Laki était entré en éruption à plusieurs reprises, faisant neuf morts, forçant des milliers de personnes à évacuer et provoquant l’annulation de nombreux vols internationaux vers Bali.Laki-Laki, qui signifie “homme” en indonésien et haut de 1.584 mètres, est accolé à un autre volcan plus calme mais plus grand, de 1.703 mètres, le Perempuan, ce qui signifie “femme”.L’Indonésie, un vaste archipel, connaît une activité sismique et volcanique fréquente en raison de sa position sur le “Cercle de feu” du Pacifique.

Bali: une trentaine de vols annulés après l’éruption d’un volcan

Au moins une trentaine de vols à destination et au départ de Bali, en Indonésie, ont été annulés après l’éruption d’un volcan situé à quelques centaines de kilomètres plus à l’est, ont annoncé mercredi l’aéroport international de l’île et les autorités.Selon le ministère indonésien des transports, quelque 14.000 passagers ont été affectés par les annulations …

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Bali: une trentaine de vols annulés après l’éruption d’un volcan

Au moins une trentaine de vols à destination et au départ de Bali, en Indonésie, ont été annulés après l’éruption d’un volcan situé à quelques centaines de kilomètres plus à l’est, ont annoncé mercredi l’aéroport international de l’île et les autorités.Selon le ministère indonésien des transports, quelque 14.000 passagers ont été affectés par les annulations de vols ou les retards, sans donner plus de précisions.Le mont Lewotobi Laki-Laki, un volcan à deux sommets situé sur l’île touristique de Florès, a projeté mardi une énorme colonne de cendres dans le ciel, selon les autorités, qui ont élevé le niveau d’alerte à son maximum.Les compagnies aériennes Jetstar et Virgin Australia ont annulé leurs vols à destination de villes australiennes. Air India, Air New Zealand, TigerAir (Singapour) et Juneyao Airlines (Chine) ont également suspendu des liaisons “en raison du volcan”, peut-on lire sur le site internet de l’aéroport international de Bali.”En raison de l’activité volcanique du Lewotobi Laki-Laki (…) plusieurs vols à l’aéroport I Gusti Ngurah Rai sont annulés”, a déclaré dans un communiqué transmis à l’AFP Angkasa Pura Indonesia, l’exploitant de l’aéroport de Bali.Au total, 32 vols intérieurs ou internationaux, à destination ou au départ de Bali, ont été annulés, a précisé l’aéroport.La compagnie Jetstar a confirmé les annulations à destination et en provenance de Bali dans un communiqué sur son site internet, ajoutant que certains vols de l’après-midi seraient retardés jusqu’à ce que les cendres soient dissipées.”Selon les prévisions, le nuage de cendres devrait se dissiper plus tard dans la soirée (mercredi, NDLR). Par conséquent, les vols prévus cet après-midi seront reportés plus tard dans la soirée”, a indiqué la compagnie australienne à bas coût, filiale de Qantas et basée à Singapour.L’aéroport de Bali “fonctionne toujours normalement”, mais “cela dépend de l’itinéraire et de la compagnie aérienne”, a déclaré à l’AFP un agent du service clientèle, qui ne souhaitait pas donner son identité.Plusieurs vols intérieurs de la compagnie AirAsia à destination de l’aéroport de Labuan Bajo, sur l’île de Florès, ont également été annulés.L’aéroport Fransiskus Xaverius Seda, un aéroport plus petit situé à Maumere sur l’île de Florès, plus proche du volcan, a lui été fermé jusqu’à jeudi matin, ont déclaré les autorités locales sur les réseaux sociaux. Deux autres aéroports locaux situés sur la même île de Florès ont également été fermés temporairement mercredi, a annoncé le ministère indonésien des Transports.- Nouvelles secousses et éruptions -Mardi, il n’a été fait état d’aucun dégât ni aucune victime.Le porte-parole de l’Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB), Abdul Muhari, a néanmoins indiqué dans un communiqué mardi soir qu’au moins un village a dû être évacué et que des pluies de cendres ont été signalées dans plusieurs villages hors de la zone d’exclusion.M. Muhari a annoncé mercredi que des secousses et des éruptions étaient toujours détectées mercredi matin.”Au moins 450 familles des villages touchés (…) se sont installées dans des logements temporaires équipés d’électricité et d’eau potable”, a-t-il ajouté.L’agence géologique indonésienne a recommandé aux habitants et aux touristes d’éviter toute activité dans un rayon d’au moins sept kilomètres autour du cratère du volcan pour éviter des pluies de cendre.En novembre, le Lewotobi Laki-Laki était entré en éruption à plusieurs reprises, faisant neuf morts, forçant des milliers de personnes à évacuer et provoquant l’annulation de nombreux vols internationaux vers Bali.Laki-Laki, qui signifie “homme” en indonésien et haut de 1.584 mètres, est accolé à un autre volcan plus calme mais plus grand, de 1.703 mètres, le Perempuan, ce qui signifie “femme”.L’Indonésie, un vaste archipel, connaît une activité sismique et volcanique fréquente en raison de sa position sur le “Cercle de feu” du Pacifique.

Scandale de corruption en Espagne: pas de financement illégal du Parti socialiste, assure le Premier ministre

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a assuré mercredi que le Parti socialiste n’avait pas reçu de financement illégal provenant du scandale de corruption impliquant deux anciens proches, lors d’une session au congrès des députés marquée par de bruyants appels à la démission de l’opposition. “Il n’y a aucun document, aucun indice qui incrimine le Parti socialiste en ce qui concerne un quelconque financement illégal”, s’est défendu Pedro Sánchez lors de la première séance de contrôle du gouvernement au Congrès depuis la démission du numéro 3 de son parti, Santos Cerdán, éclaboussé par des soupçons de corruption.Le leader socialiste a défendu l’action de son gouvernement à l’ouverture d’une session houleuse, où ses interventions étaient ponctuées de “Démission, démission” émanant des bancs de l’opposition, obligeant la présidente du Congrès à rappeler les députés à l’ordre à plusieurs reprises.Santos Cerdán, jusqu’alors secrétaire de l’organisation du PSOE et proche de Sánchez, a été mis en cause après la publication la semaine dernière d’un rapport de police laissant penser qu’il était au coeur d’un réseau de corruption et avait touché des pots-de-vin en échange de contrats publics, Au coeur de cette même enquête se trouvent également l’ancien ministre et ex-bras droit du Premier ministre, José Luis Ábalos, ainsi que son proche conseiller, Koldo García.Ces révélations ont suscité un scandale qui a poussé Pedro Sánchez lui-même à demander “pardon” à plusieurs reprises, assurant qu’il ignorait tout de l’affaire. “Le Parti socialiste a assumé sa responsabilité et a agi avec fermeté face à un coup dur, douloureux sur le plan politique, et je vous le dis aussi: sur le plan personnel pour moi”, a-t-il répété ce mercredi.Santos Cerdán a démissionné vendredi en tant que secrétaire de l’organisation du PSOE  et lundi en tant que député, et José Luis Ábalos a été définitivement expulsé du parti lundi.Face aux députés, Sánchez a de nouveau exclu de démissionner et de convoquer des élections – comme l’exige la droite et l’extrême droite -, et a une nouvelle fois tendu la main aux formations qui soutiennent son gouvernement, minoritaire au Parlement.”Nous sommes, bien sûr, disposés à écouter les autres groupes parlementaires afin que ma personne et le gouvernement regagnions la confiance perdue auprès des citoyens dans cette affaire”, a-t-il déclaré aux députés, en l’absence notable de la numéro trois du gouvernement, Yolanda Díaz, ainsi que d’autres membres de sa coalition d’extrême gauche Sumar. Pedro Sánchez, qui affronte la pire crise politique depuis son arrivée au pouvoir en 2018, a entamé cette semaine une série de rencontres avec ses alliés politiques pour leur fournir les explications qu’ils exigent.

Israël a détruit deux sites de centrifugeuses en Iran selon l’AIEA, Khamenei va s’exprimer

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait état mercredi de la destruction par Israël de deux bâtiments de production de centrifugeuses en Iran, où le guide suprême Ali Khamenei va s’exprimer à la télévision après les menaces de Donald Trump.”Nous devons riposter avec force au régime terroriste sioniste. Nous ne ferons preuve d’aucune pitié envers le (pouvoir) sioniste”, a lancé sur X l’ayatollah Khamenei sur un ton de défi quelques heures après un appel mardi du président américain à “capituler”.Depuis le début du conflit entre les deux pays ennemis le 13 juin, déclenché par une attaque sans précédent d’Israël contre l’Iran, 224 personnes ont été tuées en Iran, selon le dernier bilan du ministère de la Santé, et 24 en Israël, d’après le gouvernement. Affirmant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a frappé des centaines de sites militaires et nucléaires en Iran et tué les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques du nucléaire en Iran.L’Iran, qui dément fabriquer l’arme nucléaire, a proclamé son intention de riposter à la “guerre” lancée par Israël, qu’il a accusé d’avoir cherché à torpiller les négociations sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.Mercredi avant l’aube, “plus de 50 avions” de combat israéliens ont bombardé “une installation de production de centrifugeuses à Téhéran” et “plusieurs sites de fabrication d’armes dont des installations de production de matières premières et de composants utilisés pour assembler des missiles sol-sol”, a indiqué l’armée israélienne.Les centrifugeuses sont des machines utilisées pour enrichir la matière nucléaire à des niveaux proches du seuil militaire.Selon l’AIEA, les frappes ont “détruit” deux bâtiments situés à Karaj, près de Téhéran, où “étaient fabriqués des composants de centrifugeuses”. Un édifice du Centre de recherche de Téhéran, produisant également des pièces de ces machines, a aussi été touché.- Un drone israélien abattu -Pour la première fois depuis le début du conflit, l’armée israélienne a annoncé  qu’un de ses drones avait été abattu au dessus du territoire iranien par  un tir de missile sol-air.L’agence de presse de la radio-télévision d’Etat iranienne (IRIB) a annoncé de son côté que la défense antiaérienne avait abattu “un drone de pointe Hermès” dans le ciel d’Ispahan (centre).Après que l’Iran a appelé les habitants à évacuer les grandes villes israéliennes de Haïfa (nord) et de Tel-Aviv (centre), les forces israéliennes ont déclenché brièvement aux premières heures de mercredi une alerte aérienne. Environ 10 missiles balistiques, dont la plupart été interceptés, ont été lancés d’Iran, a déclaré un responsable militaire.L’armée israélienne a aussi annoncé avoir aussi intercepté plusieurs drones iraniens. Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont dit avoir tiré des missiles balistiques hypersoniques de portée intermédiaire sur Israël, d’après la télévision d’Etat.- “Nous savons où il est” -Alors que les spéculations s’intensifient sur une éventuelle participation directe des Etats-Unis, alliés d’Israël, au conflit, le président américain Donald Trump a dit mardi que son pays pouvait tuer Ali Khamenei.Les Etats-Unis “savent exactement où se cache le soi-disant +guide suprême+” mais ne comptent pas “l’éliminer (le tuer!), du moins pour le moment”, a-t-il affirmé sur son réseau Truth Social, se prévalant du contrôle total de l’espace aérien iranien.”Capitulation sans conditions”, a-t-il encore écrit dans un message sur Truth Social, avant de réunir son conseil de sécurité.Selon des responsables américains, M. Trump n’a pas encore pris de décision et garde toutes les options sur la table.Avant M. Trump, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait affirmé que tuer l’ayatollah Khamenei mettrait “fin au conflit”, et appelé les Iraniens à se soulever.- La GBU-57 -Les Etats-Unis ont dit renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient, et y envoyer leur porte-avions Nimitz.Ils ont annoncé mardi la fermeture de leur ambassade  située à Jérusalem jusqu’à vendredi, et demandé aux employés du gouvernement américain de se mettre à l’abri.Les Occidentaux et Israël soupçonnent l’Iran de chercher à se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). Si Donald Trump choisissait d’engager son pays dans le conflit, une puissante bombe anti-bunker américaine, la GBU-57, la seule à même de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, pourrait constituer une arme stratégique de choix.En Iran, les autorités iraniennes ont en outre reporté le concours officiel d’entrée dans les universités. Les médias iraniens ont fait état d’une perturbation généralisée d’internet, sans en préciser l’origine.