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Le chat du Premier ministre belge se fait un nom, comme Larry à Downing Street

Après Larry, place à Maximus: l’immense succès du chat de Downing Street sur les réseaux sociaux a fait des émules en Belgique, où le Premier ministre Bart De Wever a transformé son propre félin en arme de communication politique.A l’image du célèbre chat de la résidence du chef de gouvernement britannique, Maximus — adopté par …

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La prix Nobel Narges Mohammadi arrêtée en Iran

Les forces de sécurité iraniennes ont arrêté “violemment” vendredi la lauréate du prix Nobel de la paix 2023, Narges Mohammadi, lors d’une cérémonie en mémoire d’un avocat décédé, ont annoncé vendredi son comité de soutien et sa famille.Le comité Nobel norvégien a condamné une arrestation “brutale”, appelant à sa libération.Selon un message publié sur X …

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Le Bénin émet un mandat d’arrêt international contre l’influenceur panafricaniste Kemi Seba

Le Bénin a émis vendredi un mandat d’arrêt international contre l’influenceur panafricaniste et anti-occidental Kemi Seba, accusé d’avoir soutenu la tentative de coup d’Etat de dimanche, finalement déjouée. Dimanche matin, au moment où des mutins affirmaient à la télévision avoir renversé le président béninois Patrice Talon, Kemi Seba avait salué dans une vidéo “le jour de …

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L’Ukraine dans l’UE en 2027? Une perspective improbable

La proposition américaine de faire entrer l’Ukraine dans l’UE en 2027 a été accueillie avec un profond scepticisme vendredi à Bruxelles, les Européens appelant à ne pas précipiter un processus aux ramifications immenses, du respect de l’Etat de droit à l’agriculture.”2027? C’est après-demain!”, a immédiatement réagi une source au sein de l’exécutif européen.Ce calendrier est …

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Mondial de hand: les Bleues de nouveau stoppées aux portes de la finale

L’équipe de France féminine a abandonné vendredi à Rotterdam son titre de championne du monde de handball, battue par l’Allemagne (29-23), sa deuxième défaite en demi-finales en compétition de suite.Éliminées par le Danemark aux portes de la finale de l’Euro il y a un an (24-22), les Bleues devront encore se contenter de la petite finale, dimanche contre la Norvège ou les Pays-Bas, pour la deuxième compétition de Sébastien Gardillou au poste de sélectionneur.L’Allemagne retrouve elle la finale d’une compétition pour la première fois depuis… 1994, un an après son seul titre, le Mondial 1993.Son inexpérience dans le dernier carré, qu’elle retrouvait pour la première fois depuis 2008, ne s’est pas fait sentir, pas plus que sa découverte de l’Ahoy Arena de Rotterdam après sept matches remportés chez elle (elle coorganise le Mondial avec le Pays-bas).Sept, comme le nombre de demi-finales mondiales remportées par les Françaises… sur sept jouées. Elles ont donc subi vendredi leur premier échec, et le premier contre les Allemandes depuis exactement 20 ans, un an et demi après les avoir éliminées en quarts de finale des Jeux olympiques (26-23).Et quatre jours après avoir, déjà, cédé contre les Néerlandaises en conclusion du tour principal (26-23).Comme lundi, elles ont perdu de façon logique, après avoir connu une panne d’efficacité offensive, notamment en seconde période (un seul but entre la 38e et la 48e minute). “Je pense qu’on n’est pas dans la même catégorie aujourd’hui”, a lancé Gardillou.- Changements vains -Comme un signe annonciateur des difficultés à venir, les Bleues ont lancé leur demi-finale par un tir manqué de Clarisse Mairot, qui les avait placées sur les rails de la victoire contre les Danoises en quarts de finale (31-26) en réussissant ses quatre premiers tirs.Deux jours plus tard, elles ont été moins en réussite au tir (Foppa un mètre au-dessus, 15e), en échec notamment face à l’ancienne gardienne de Brest Katharina Filter (11 arrêts sur 34 tirs), qui a par exemple détourné un pénalty de Sarah Bouktit sur une balle d’égalisation dans un temps fort français (6-10, 16e, à 11-12, 24e).Derrière, la France n’a plus inscrit un seul but avant la mi-temps (12-15), handicapée notamment par une suspension de deux minutes pour un mauvais changement…Hormis l’entrée (16e) de Floriane André (4/16) dans le but à la place d’Hatadou Sako (5/22), pas grand-chose n’a vraiment fonctionné, dont le passage à une défense en “1-5” avec Orlane Kanor puis Méline Nocandy avancée pour endiguer le jeu léché allemand, le lancement de Kanor comme arrière gauche ou celui de Marie-Hélène Sajka à droite. Deux joueuses qui n’ont eu que des miettes à se mettre sous la dent depuis deux matches. Gardillou a également sorti la boîte à outils en seconde période, prenant un temps mort dès la 36e minute, relançant Sako dans le but, plaçant comme face aux Danoises Pauletta Foppa (habituelle pivot) au poste d’arrière droite, où lui a succédé Mairot…- “Enormément impactées en défense” -En vain. L’équipe de France a sans cesse couru après le score, trop friable et en retard en défense (rouge pour Oriane Ondono, 45e), pilonnée par la base arrière (5/11 pour Viola Leuchter et 5/9 pour Emily Vogel), approximative en attaque (passe interceptée de Léna Grandveau, 38e, en touche de Tamara Horacek, 42e). “On s’est énormément fait impacter en défense (…) On en a pris pas mal derrière la tête, on a résisté dans la mesure du possible” à “un handball de percussion” et non “d’évitement”, a estimé Gardillou.Léna Grandveau a elle relevé une “agressivité énorme” des Allemandes, à la limite, sans pour autant constituer le coeur du “problème”: “Quand on prend des tartes à toutes les attaques, je pense qu’il y a quand même des choses à avoir (plus d’exclusions temporaires, NDLR)”, a-t-elle dit. “C’est difficile de défendre, défendre, défendre, de repartir au charbon quand on ne marque pas de but”, a résumé Tamara Horacek.La capitaine et ses partenaires devont se remobiliser pour aller chercher dimanche leur première médaille sous les ordres de Gardillou.

Biathlon: Lou Jeanmonnot, entre victoire et ambiance lourde

Victorieuse pour la première fois de la saison lors du sprint de Hochfilzen (Autriche), Lou Jeanmonnot a alterné vendredi entre la satisfaction d’un succès et l’amertume en raison de l’ambiance lourde au sein de l’équipe de France avec l’affaire Julia Simon.Côté pile, il y a la manière avec laquelle Lou Jeanmonnot est allée chercher sa victoire sous le soleil sur Tyrol autrichien. Un premier sans-faute sur le pas de tir cet hiver et une très bonne glisse sous les skis.”La course n’est pas parfaite, dans le sens où le tir n’est pas rapide. Mais je suis fière d’avoir réussi à régler ce tir debout, parce que c’était nécessaire”, a expliqué à l’AFP après la course Lou Jeanmonnot.”J’avais un peu peur de ce tir de manière générale sur les dernières semaines. Valider avec ce plein, ça fait du bien”, a souligné la Franc-Comtoise de 27 ans.”Ça veut dire qu’elle était vraiment présente, elle a su s’adapter, patienter. Elle n’est pas restée stéréotypée. Ca montre un caractère”, a apprécié l’entraîneur des Bleues au tir, Jean-Paul Giachino, après la course.Côté face, il y a toutefois l’amertume d’évoluer depuis plusieurs années dans une ambiance rendue difficile au sein du groupe par l’affaire des cartes de crédit dans laquelle Julia Simon a été récemment condamnée.- “C’est lourd” -Visée par deux plaintes pour avoir utilisé à plusieurs reprises à partir de 2021 les cartes bancaires de sa coéquipière Justine Braisaz-Bouchet et de la kinésithérapeute de l’équipe, Julia Simon, décuple championne du monde et lauréate de la Coupe du monde en 2023, a reconnu les faits devant le Tribunal correctionnel d’Albertville le 24 octobre.Elle a été condamnée à trois mois de prison avec sursis et 15.000 euros d’amende, et a fini de purger le 7 décembre son mois de suspension ferme, sanction disciplinaire infligée par la commission de discipline de la Fédération française de ski (FFS). A Hochfilzen, elle effectue son retour dans le groupe et en compétition après avoir purgé un mois de suspension. Elle a décroché une 19e place sur le sprint.”C’est lourd, ce n’est pas comme ça que j’aurais voulu vivre ma carrière en équipe de France A. J’aurais aimé que ce soit comme quand j’étais cadette, que j’aille à l’entraînement avec des copines, et heureuse d’y aller. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Mais on a appris à faire avec”, a commenté Jeanmonnot au micro de la chaîne L’Equipe.Une prise de position forte de la part de celle qui est devenue la leader de l’équipe de France féminine au cours des deux dernières saisons, prenant la 2e place de la Coupe du monde en 2023/24 et en 2024/25.”Là où je suis déçue, c’est pour Justine, parce qu’elle paie beaucoup trop cher des choses dont elle a été victime à un moment donné”, a poursuivi Jeanmonnot au micro de L’Equipe, évoquant des menaces de mort sur les réseaux sociaux contre la fille de Justine Braisaz-Bouchet.- Perrot monte en puissance -A deux mois des Jeux olympiques de Milan Cortina sur le site d’Anterselva, l’ambiance est donc pesante au sein de l’équipe féminine française, qui avait réussi les deux saisons précédentes à passer outre sur la piste.”Les jeunes filles ont été suffisamment intelligentes pour mettre leurs problèmes privés de côté sur tous les stages et tous les entraînements et de s’entraîner, et de faire en sorte que sportivement parlant, ça se passe très bien et c’est ce qui s’est passé”, avait estimé le patron du biathlon français, Stéphane Bouthiaux début octobre.Malgré cette affaire, les Françaises ont en effet remporté les deux derniers titres mondiaux en relais, effectuant une vraie razzia en 2024 et 2025. La saison passée, cinq Françaises s’étaient placées aux huit premières places du général.Samedi pour le relais (4×6 km), le staff de l’équipe de France a sélectionné les quatre premières Bleues du sprint (Camille Bened, Jeanne Richard, Justine Braisaz-Bouchet et Lou Jeanmonnot) et n’ont pas retenu  Julia Simon.A côté de cette ambiance pesante, la valeur montante de l’équipe de France masculine, Eric Perrot est montée en puissance.Auteur d’un 10/10 au tir, il a pris la deuxième place à quatre secondes de l’Italien Tommaso Giacomel, effaçant immédiatement la frustration d’un premier podium manqué la semaine dernière sur la poursuite à Ostersund.