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Israël mène des raids intenses à Téhéran, cible les Gardiens et la prison d’Evine

Israël a appelé lundi les habitants de Téhéran à s’éloigner des bases militaires, après d’intenses frappes sur la capitale iranienne ciblant des centres des Gardiens de la Révolution et la prison d’Evine, au 11e jour de la guerre entre les deux pays. Au lendemain des frappes américaines qui ont, selon le Pentagone, “dévasté le programme nucléaire iranien”, la Maison Blanche a pour sa part pressé le pouvoir iranien de reprendre les négociations nucléaires, s’il voulait se maintenir à la tête du pays. Téhéran a menacé les Etats-Unis d’une “action ferme” après ces bombardements du site souterrain d’enrichissement d’uranium à Fordo et d’installations nucléaires à Ispahan et Natanz (centre).  Le directeur de de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a jugé impossible à ce stade d’évaluer l’étendue des dégâts et réclamé lundi un accès aux sites nucléaires iraniens. Israël a pour sa part annoncé avoir mené “des frappes d’une puissance sans précédent contre des cibles du régime et des organes de répression” à Téhéran, dont “la prison d’Evine, le quartier général de la sécurité intérieure des Gardiens de la révolution (armée idéologique de l’Iran, NDLR) et le quartier général du Bassidj”, une milice de volontaires islamistes. La justice iranienne a fait état de dégâts dans certaines parties de la prison d’Evine, où sont détenus des Occidentaux, prisonniers politiques et opposants.Les deux Français, Cécile Kohler et Jacques Paris, qui y sont détenus depuis plus de trois ans, “n’auraient pas été touchés” a affirmé le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, dénonçant une frappe “inacceptable”.L’armée israélienne a ensuite appelé les habitants de Téhéran à s’éloigner des infrastructures militaires et sécuritaires annonçant la poursuite de ses bombardements “dans les prochains jours”. Selon l’agence iranienne Fars, des explosions ont été entendues en fin d’après-midi près d’Ahvaz, dans le sud-ouest iranien. Israël a aussi indiqué avoir mené des frappes pour “bloquer les voies d’accès” au site de Fordo enfoui sous une montagne, au sud de Téhéran. – Les “boums” – A plus de 1.500 km de là, en Israël, les sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs régions après des salves de missiles iraniens. “Ici, on entend moins les +boums+”, confie à l’AFP Muriel Azria, professionnelle du tourisme, qui comme de nombreux habitants de Tel-Aviv a pris l’habitude de se réfugier dans le métro et les parkings de la ville. Des dégâts “près d’une installation stratégique” électrique ont perturbé la distribution de courant dans le sud, a indiqué la compagnie publique, sans en préciser la cause. Les règles de la censure militaire en Israël interdisent de publier certains détails concernant les dommages. En Iran, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, d’après les autorités.Affirmant que l’Iran était sur le point de se doter de la bombe atomique, Israël l’a attaqué le 13 juin, bombardant des centaines de sites militaires et nucléaires et tuant les plus hauts gradés du pays ainsi que des scientifiques du nucléaire.L’Iran, qui riposte avec des tirs de missiles et de drones vers Israël, dément vouloir fabriquer l’arme atomique mais défend son droit à un programme nucléaire civil.- L’Iran menace les Etats-Unis -Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, Abdolrahim Mousavi, a encore promis lundi une “action ferme” après l'”erreur américaine”. Téhéran avait menacé la veille d’actions contre les bases militaires américaines au Moyen-Orient.Les Etats-Unis ont indiqué surveiller “activement la situation dans le détroit d’Ormuz”, auquel “le régime iranien serait stupide” de s’en prendre. Washington avait appelé dimanche Pékin à dissuader Téhéran de riposter à l’attaque américaine en fermant cette zone de transit maritime du cinquième du pétrole mondial. La télévision d’Etat iranienne a par ailleurs annoncé l’arrestation d’un “ressortissant européen” soupçonné d’être un “espion” au service d’Israël, sans plus de précision. Invoquant la “situation sécuritaire” dans la région, des compagnies pétrolières étrangères dans le sud de l’Irak ont “évacué” une partie de leur personnel étranger. Des compagnies aériennes européennes, américaines et asiatiques ont suspendu ou réduit leurs dessertes du Moyen-Orient. – Evaluation des dégâts -Le président américain, Donald Trump, s’est prévalu dimanche de “dommages monumentaux” infligés aux sites nucléaires iraniens. Mais des experts estiment que l’Iran pourrait avoir évacué le matériel nucléaire des sites visés. Un haut responsable iranien, Ali Shamkhani, a affirmé que le pays possédait toujours des stocks d’uranium enrichi.L’Iran a enrichi de l’uranium au niveau de 60%, selon l’AIEA, proche du seuil de 90% requis pour fabriquer une bombe atomique. Mais l’agence dit n’avoir décelé jusque-là aucun indice d’un “programme systématique” iranien de production d’une arme nucléaire.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). – “Changement de régime”? -Donald Trump, qui avait relancé les négociations avec Téhéran pour encadrer son programme nucléaire – lancées en avril sous médiation d’Oman – est “toujours intéressé” par un règlement diplomatique, a affirmé lundi la porte-parole de la Maison Blanche. Mais “si le régime iranien refuse de s’impliquer dans une solution diplomatique (…) pourquoi le peuple iranien ne retire pas le pouvoir à ce régime incroyablement violent qui le réprime”, a-t-elle interrogé.  “Si le régime iranien actuel est incapable de RENDRE A L’IRAN SA GRANDEUR, pourquoi n’y aurait-il pas un changement de régime ???” avait écrit la veille M. Trump sur son réseau Truth social.Un changement de régime “serait un résultat bienvenu — même si ce n’est pas un objectif militaire de l’État d’Israël”, a pour sa part réaffirmé lundi un porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer. 

Israël mène des raids intenses à Téhéran, cible les Gardiens et la prison d’Evine

Israël a appelé lundi les habitants de Téhéran à s’éloigner des bases militaires, après d’intenses frappes sur la capitale iranienne ciblant des centres des Gardiens de la Révolution et la prison d’Evine, au 11e jour de la guerre entre les deux pays. Au lendemain des frappes américaines qui ont, selon le Pentagone, “dévasté le programme nucléaire iranien”, la Maison Blanche a pour sa part pressé le pouvoir iranien de reprendre les négociations nucléaires, s’il voulait se maintenir à la tête du pays. Téhéran a menacé les Etats-Unis d’une “action ferme” après ces bombardements du site souterrain d’enrichissement d’uranium à Fordo et d’installations nucléaires à Ispahan et Natanz (centre).  Le directeur de de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a jugé impossible à ce stade d’évaluer l’étendue des dégâts et réclamé lundi un accès aux sites nucléaires iraniens. Israël a pour sa part annoncé avoir mené “des frappes d’une puissance sans précédent contre des cibles du régime et des organes de répression” à Téhéran, dont “la prison d’Evine, le quartier général de la sécurité intérieure des Gardiens de la révolution (armée idéologique de l’Iran, NDLR) et le quartier général du Bassidj”, une milice de volontaires islamistes. La justice iranienne a fait état de dégâts dans certaines parties de la prison d’Evine, où sont détenus des Occidentaux, prisonniers politiques et opposants.Les deux Français, Cécile Kohler et Jacques Paris, qui y sont détenus depuis plus de trois ans, “n’auraient pas été touchés” a affirmé le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, dénonçant une frappe “inacceptable”.L’armée israélienne a ensuite appelé les habitants de Téhéran à s’éloigner des infrastructures militaires et sécuritaires annonçant la poursuite de ses bombardements “dans les prochains jours”. Selon l’agence iranienne Fars, des explosions ont été entendues en fin d’après-midi près d’Ahvaz, dans le sud-ouest iranien. Israël a aussi indiqué avoir mené des frappes pour “bloquer les voies d’accès” au site de Fordo enfoui sous une montagne, au sud de Téhéran. – Les “boums” – A plus de 1.500 km de là, en Israël, les sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs régions après des salves de missiles iraniens. “Ici, on entend moins les +boums+”, confie à l’AFP Muriel Azria, professionnelle du tourisme, qui comme de nombreux habitants de Tel-Aviv a pris l’habitude de se réfugier dans le métro et les parkings de la ville. Des dégâts “près d’une installation stratégique” électrique ont perturbé la distribution de courant dans le sud, a indiqué la compagnie publique, sans en préciser la cause. Les règles de la censure militaire en Israël interdisent de publier certains détails concernant les dommages. En Iran, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, d’après les autorités.Affirmant que l’Iran était sur le point de se doter de la bombe atomique, Israël l’a attaqué le 13 juin, bombardant des centaines de sites militaires et nucléaires et tuant les plus hauts gradés du pays ainsi que des scientifiques du nucléaire.L’Iran, qui riposte avec des tirs de missiles et de drones vers Israël, dément vouloir fabriquer l’arme atomique mais défend son droit à un programme nucléaire civil.- L’Iran menace les Etats-Unis -Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, Abdolrahim Mousavi, a encore promis lundi une “action ferme” après l'”erreur américaine”. Téhéran avait menacé la veille d’actions contre les bases militaires américaines au Moyen-Orient.Les Etats-Unis ont indiqué surveiller “activement la situation dans le détroit d’Ormuz”, auquel “le régime iranien serait stupide” de s’en prendre. Washington avait appelé dimanche Pékin à dissuader Téhéran de riposter à l’attaque américaine en fermant cette zone de transit maritime du cinquième du pétrole mondial. La télévision d’Etat iranienne a par ailleurs annoncé l’arrestation d’un “ressortissant européen” soupçonné d’être un “espion” au service d’Israël, sans plus de précision. Invoquant la “situation sécuritaire” dans la région, des compagnies pétrolières étrangères dans le sud de l’Irak ont “évacué” une partie de leur personnel étranger. Des compagnies aériennes européennes, américaines et asiatiques ont suspendu ou réduit leurs dessertes du Moyen-Orient. – Evaluation des dégâts -Le président américain, Donald Trump, s’est prévalu dimanche de “dommages monumentaux” infligés aux sites nucléaires iraniens. Mais des experts estiment que l’Iran pourrait avoir évacué le matériel nucléaire des sites visés. Un haut responsable iranien, Ali Shamkhani, a affirmé que le pays possédait toujours des stocks d’uranium enrichi.L’Iran a enrichi de l’uranium au niveau de 60%, selon l’AIEA, proche du seuil de 90% requis pour fabriquer une bombe atomique. Mais l’agence dit n’avoir décelé jusque-là aucun indice d’un “programme systématique” iranien de production d’une arme nucléaire.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). – “Changement de régime”? -Donald Trump, qui avait relancé les négociations avec Téhéran pour encadrer son programme nucléaire – lancées en avril sous médiation d’Oman – est “toujours intéressé” par un règlement diplomatique, a affirmé lundi la porte-parole de la Maison Blanche. Mais “si le régime iranien refuse de s’impliquer dans une solution diplomatique (…) pourquoi le peuple iranien ne retire pas le pouvoir à ce régime incroyablement violent qui le réprime”, a-t-elle interrogé.  “Si le régime iranien actuel est incapable de RENDRE A L’IRAN SA GRANDEUR, pourquoi n’y aurait-il pas un changement de régime ???” avait écrit la veille M. Trump sur son réseau Truth social.Un changement de régime “serait un résultat bienvenu — même si ce n’est pas un objectif militaire de l’État d’Israël”, a pour sa part réaffirmé lundi un porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer. 

Le détroit d’Ormuz, passage stratégique sous haute tension

Le détroit d’Ormuz est un point de passage clé pour le commerce mondial de pétrole, que l’Iran a souvent menacé de bloquer dans les situations de crise. Des députés iraniens ont à nouveau brandi cette menace après les frappes américaines sur des installations nucléaires en Iran, mais la décision reste aux mains du Conseil national de sécurité, la plus haute instance de sécurité du pays.  Voici quatre choses à savoir sur cette zone stratégique.  –  Porte d’entrée du Golfe -Le détroit d’Ormuz, qui relie le Golfe au golfe d’Oman, est situé entre l’Iran et le sultanat d’Oman. Il est particulièrement vulnérable en raison de sa faible largeur, 50 kilomètres environ, et de sa profondeur, qui n’excède pas 60 mètres.Il est parsemé d’îles désertiques ou peu habitées, mais d’une grande importance stratégique: les îles iraniennes d’Ormuz, et celles de Qeshm et de Larak, face à la rive iranienne de Bandar Abbas.La rive omanaise, la péninsule du Musandam, forme un index pointant vers l’Iran, séparé du reste du sultanat par des terres appartenant aux Emirats.Au large des Emirats, les trois “îles stratégiques” -la Grande Tomb, la Petite Tomb et Abou Moussa- constituent un poste d’observation sur toutes les côtes des pays du Golfe: Emirats, Qatar, Bahreïn, Arabie saoudite, Koweït, Irak, Iran et Oman.Elles sont occupées par l’Iran depuis 1971, après le départ des forces britanniques de la région.- Crucial pour le pétrole -Le détroit d’Ormuz constitue de loin la principale la voie de navigation connectant les riches pays pétroliers du Moyen-Orient au reste du monde. En 2024, environ 20 millions de barils de brut y circulaient quotidiennement, l’équivalent de près de 20% de la consommation mondiale de pétrole liquide, selon l’Agence américaine de l’Energie (EIA). Environ un cinquième du commerce mondial de gaz naturel liquéfié y transitait aussi, principalement en provenance du Qatar.Plus de 80% du pétrole et gaz y transitant était destiné aux marchés asiatiques, selon l’AIE. Seuls l’Arabie saoudite et les Emirats disposent d’un réseau d’oléoducs, pouvant transporter un maximum de 2,6 million barils par jour, leur permettant de contourner le détroit d’Ormuz, souligne l’EIA. En fermant le détroit, l’Iran “saperait ce qui reste de ses alliances” que ce soit avec les pays du Golfe et l’Irak ou avec ses principaux clients, notamment la Chine, a écrit l’économiste et spécialiste du Golfe, Justin Alexander sur Linkedin. “Cela bloquerait aussi ses propres exportations de pétrole, alors que son économie est déjà à la peine”, a souligné pour sa part le professeur de l’Université d’Ottawa Thomas Juneau, sur X. – Tensions -L’Iran, qui se considère comme le gardien du Golfe, dénonce régulièrement la présence de forces étrangères, notamment la Ve Flotte américaine stationnée à Bahreïn.Il a menacé à plusieurs reprises de bloquer le détroit d’Ormuz en cas d’action militaire des Etats-Unis dans la zone.Ce sont les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique iranienne, qui contrôlent les opérations navales dans le Golfe, et sont chargés d’assurer la sécurité du détroit.Une des perturbations majeures du transport pétrolier remonte à 1984, en plein conflit Iran-Irak (1980-1988), durant la “guerre des pétroliers”. Plus de 500 navires avaient été détruits ou endommagés.Téhéran avait alors miné des zones de passage dans le détroit d’Ormuz. Le 14 avril 1988, la frégate USS Samuel B. Roberts avait heurté une mine et manqué de couler.En juillet de la même année, un Airbus A-300 d’Iran Air, assurant la liaison entre Bandar-Abbas et Dubaï, avait été abattu par deux missiles d’une frégate américaine patrouillant dans le détroit, faisait 290 morts. L’équipage de l’USS Vincennes avait affirmé avoir pris l’Airbus pour un chasseur iranien animé d’intentions hostiles.- Incidents -Outre les menaces, le détroit d’Ormuz est régulièrement le théâtre d’escarmouches, comme des arraisonnements ou attaques de bateaux. Les incidents se sont multipliés après le retrait des Etats-Unis, en 2018 de l’accord international visant à geler le programme nucléaire iranien.En 2019, des attaques mystérieuses contre des navires dans la région du Golfe, un drone abattu et des pétroliers saisis, avaient fait craindre une escalade entre Téhéran et Washington.Le 29 juillet 2021, une attaque en mer d’Oman contre un pétrolier géré par la société d’un milliardaire israélien avait fait deux morts, un Britannique et un Roumain. Israël, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Roumanie ont accusé Téhéran, qui a démenti toute implication.En avril 2024, les Gardiens de la Révolution avaient arraisonné le porte-conteneurs MSC Aries battant pavillon portugais, accusant son armateur d’être “lié à Israël”. 

Macron entame une visite en Norvège placée sous le signe de la défense

Emmanuel Macron a entamé lundi une visite de 24 heures en Norvège destinée à renforcer les liens de défense entre les deux pays et la sécurité dans l’Arctique, à la veille d’un sommet de l’Otan.Il s’agit de la première visite d’un président français en Norvège, pays membre de l’Otan mais pas de l’Union européenne, depuis celle effectuée par François Mitterrand en 1984, soit depuis 41 ans.Le chef de l’Etat et son épouse Brigitte, accompagnés des ministres des Armées Sébastien Lecornu, de l’Economie Eric Lombard et de l’Europe Benjamin Haddad, sont arrivés à la mi-journée à Oslo.  Emmanuel Macron a aussitôt rejoint le Premier ministre norgévien Jonas Gahr Støre pour des entretiens suivis d’une table ronde sur la décarbonation industrielle et d’une conférence de presse. Les deux pays vont signer à cette occasion un accord de partenariat stratégique et un autre sur la capture et la séquestration de carbone, a indiqué l’Elysée.Emmanuel et Brigitte Macron seront ensuite reçus en audience par le roi Harald et son épouse Sonja, qui donneront un dîner en leur honneur.L’accord de partenariat stratégique vise à “renforcer des coopérations déjà denses” en matière de défense, d’innovation et de transition énergétique et écologique, selon l’Elysée.- Frégates -Il portera notamment sur la coopération au sein de l’OTAN, le renforcement de l’interopérabilité entre les deux armées, les opérations conjointes dans le Grand Nord et le soutien à des projets industriels de défense.Le constructeur français Naval Group est candidat à la livraison de cinq frégates à la Norvège, plus une option pour une sixième.L’appel d’offres étant toujours en cours, aucune annonce n’interviendra durant la visite, a toutefois précisé l’Elysée. Une semaine après sa visite au Groenland, Emmanuel Macron soulignera aussi “l’engagement de la France dans la région nordique et arctique, notamment en matière de sécurité”, a ajouté la présidence française.Le 15 juin, le président français a critiqué la volonté de Donald Trump de mettre la main sur ce territoire autonome du Danemark, et appelé à renforcer la sécurité de l’Arctique face aux ambitions chinoises et russes concernant les nouvelles routes maritimes.Mardi matin, Emmanuel Macron participera à un brief opérationnel sur des opérations en cours des forces navales françaises dans la région à bord de la frégate multimissions Normandie dans le port d’Oslo.Le Proche-Orient, tout comme l’Ukraine, sera aussi au coeur des entretiens, au 11e jour de frappes israéliennes en Iran, doublées dimanche de bombardements américains sur les principaux sites nucléaires du pays.- Convergences -L’attaque américaine n’est pas conforme au droit international”, a déclaré lundi Jonas Gahr Støre à l’agence norvégienne NTB, là où le chancelier allemand ne voit “aucune raison de critiquer” ces frappes.Emmanuel Macron a estimé pour sa part dimanche qu'”aucune réponse strictement militaire” ne pouvait suffire à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, et a appelé à un “retour à la voie diplomatique”.La Norvège a par ailleurs reconnu l’Etat palestinien, mais la France, qui l’envisage, n’a pas encore franchi le pas. Emmanuel Macron a dû suspendre mi-juin son initiative diplomatique pour relancer une solution à deux Etats avec le début des frappes israéliennes en Iran mais voudrait faire avancer le projet.Le président français rencontrera mardi matin les dirigeants du Fonds souverain norvégien et rendra hommage aux soldats norvégiens qui ont participé au débarquement de Normandie avant de rejoindre le sommet de l’Otan à La Haye (Pays-Bas).Il rejoindra ensuite le sommet de l’Otan à La Haye (Pays-Bas). Les 32 pays de l’alliance vont se pencher mardi et mercredi, sous la pression de Donald Trump et de la menace russe, sur une augmentation de leurs dépenses militaires à hauteur de 5% de leur PIB.

Macron entame une visite en Norvège placée sous le signe de la défense

Emmanuel Macron a entamé lundi une visite de 24 heures en Norvège destinée à renforcer les liens de défense entre les deux pays et la sécurité dans l’Arctique, à la veille d’un sommet de l’Otan.Il s’agit de la première visite d’un président français en Norvège, pays membre de l’Otan mais pas de l’Union européenne, depuis celle effectuée par François Mitterrand en 1984, soit depuis 41 ans.Le chef de l’Etat et son épouse Brigitte, accompagnés des ministres des Armées Sébastien Lecornu, de l’Economie Eric Lombard et de l’Europe Benjamin Haddad, sont arrivés à la mi-journée à Oslo.  Emmanuel Macron a aussitôt rejoint le Premier ministre norgévien Jonas Gahr Støre pour des entretiens suivis d’une table ronde sur la décarbonation industrielle et d’une conférence de presse. Les deux pays vont signer à cette occasion un accord de partenariat stratégique et un autre sur la capture et la séquestration de carbone, a indiqué l’Elysée.Emmanuel et Brigitte Macron seront ensuite reçus en audience par le roi Harald et son épouse Sonja, qui donneront un dîner en leur honneur.L’accord de partenariat stratégique vise à “renforcer des coopérations déjà denses” en matière de défense, d’innovation et de transition énergétique et écologique, selon l’Elysée.- Frégates -Il portera notamment sur la coopération au sein de l’OTAN, le renforcement de l’interopérabilité entre les deux armées, les opérations conjointes dans le Grand Nord et le soutien à des projets industriels de défense.Le constructeur français Naval Group est candidat à la livraison de cinq frégates à la Norvège, plus une option pour une sixième.L’appel d’offres étant toujours en cours, aucune annonce n’interviendra durant la visite, a toutefois précisé l’Elysée. Une semaine après sa visite au Groenland, Emmanuel Macron soulignera aussi “l’engagement de la France dans la région nordique et arctique, notamment en matière de sécurité”, a ajouté la présidence française.Le 15 juin, le président français a critiqué la volonté de Donald Trump de mettre la main sur ce territoire autonome du Danemark, et appelé à renforcer la sécurité de l’Arctique face aux ambitions chinoises et russes concernant les nouvelles routes maritimes.Mardi matin, Emmanuel Macron participera à un brief opérationnel sur des opérations en cours des forces navales françaises dans la région à bord de la frégate multimissions Normandie dans le port d’Oslo.Le Proche-Orient, tout comme l’Ukraine, sera aussi au coeur des entretiens, au 11e jour de frappes israéliennes en Iran, doublées dimanche de bombardements américains sur les principaux sites nucléaires du pays.- Convergences -L’attaque américaine n’est pas conforme au droit international”, a déclaré lundi Jonas Gahr Støre à l’agence norvégienne NTB, là où le chancelier allemand ne voit “aucune raison de critiquer” ces frappes.Emmanuel Macron a estimé pour sa part dimanche qu'”aucune réponse strictement militaire” ne pouvait suffire à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, et a appelé à un “retour à la voie diplomatique”.La Norvège a par ailleurs reconnu l’Etat palestinien, mais la France, qui l’envisage, n’a pas encore franchi le pas. Emmanuel Macron a dû suspendre mi-juin son initiative diplomatique pour relancer une solution à deux Etats avec le début des frappes israéliennes en Iran mais voudrait faire avancer le projet.Le président français rencontrera mardi matin les dirigeants du Fonds souverain norvégien et rendra hommage aux soldats norvégiens qui ont participé au débarquement de Normandie avant de rejoindre le sommet de l’Otan à La Haye (Pays-Bas).Il rejoindra ensuite le sommet de l’Otan à La Haye (Pays-Bas). Les 32 pays de l’alliance vont se pencher mardi et mercredi, sous la pression de Donald Trump et de la menace russe, sur une augmentation de leurs dépenses militaires à hauteur de 5% de leur PIB.

Ukraine: une nouvelle attaque russe fait dix morts à Kiev et dans sa région

Une nouvelle attaque aérienne russe d’ampleur a tué au moins dix civils à Kiev et dans sa région, dont une fille de onze ans, selon les autorités ukrainiennes, à l’heure où les négociations pour mettre un terme à la guerre sont dans l’impasse.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a dénoncé une “attaque totalement cynique” de l’armée russe, est au Royaume-Uni lundi et a été reçu par le roi Charles III avant de s’entretenir avec le Premier ministre Keir Starmer en vue d'”approfondir la coopération en matière de défense”, selon son porte-parole. M. Zelensky est également attendu au sommet de l’Otan qui s’ouvre mardi à La Haye, où est attendu le président américain Donald Trump, qui pousse pour une fin des hostilités entre Moscou et Kiev.Les frappes russes ont commencé peu avant minuit dimanche et duré plus de quatre heures, d’abord avec des drones explosifs, puis des missiles balistiques et de croisière.   Des journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu des vrombissements de drones en vol et des séries de détonations dans la capitale.A Kiev, plusieurs quartiers ont été touchés et une section entière d’un immeuble résidentiel de plusieurs étages a notamment été détruite.Natalia Marchavska, qui était chez elle quand son immeuble a été touché, a raconté avoir entendu un engin survoler le bâtiment, puis une “explosion” qui l’a projetée vers une porte.”C’était l’horreur”, se lamente-elle. “Les fenêtres ont volé en éclats. Dans la pièce, c’était tout noir avec de la fumée”. Au moins neuf personnes, dont une fillette de 11 ans, ont été tuées, a indiqué le parquet général de Kiev, précisant que les recherches étaient toujours en cours dans les décombres de l’immeuble. Une trentaine de personnes ont par ailleurs été blessées, selon les services de secours. Au sud de la capitale, dans la ville de Bila Tserkva, une personne a été tuée et huit autres, dont deux secouristes, ont été blessées.- “Coalition de meurtriers” -La Russie a affirmé avoir visé des cibles militaires.”Cette nuit, les forces armées de la Fédération de Russie ont lancé une frappe groupée (…) contre des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien dans la région de Kiev”, a affirmé dans un communiqué le ministère russe de la Défense. Au total, Moscou a tiré dans la nuit “352 drones dont 159 Shaheds”, des drones explosifs de conception iranienne, “et 16 missiles” dont des projectiles balistiques produits par la Corée du Nord, a affirmé Volodymyr Zelensky.”Une grande partie des drones et des missiles ont été abattus”, a-t-il ajouté, qualifiant Moscou, Téhéran et Pyongyang de “coalition de meurtriers”. De nouvelles frappes russes, visant la région d’Odessa dans le sud de l’Ukraine, ont tué deux personnes lundi et blessé au moins une dizaine d’autres, selon les autorités locales.Une école a été touchée, selon le chef d’Etat ukrainien: “Malheureusement, certaines personnes pourraient toujours être coincées sous les décombres.”Les villes ukrainiennes sont ciblées chaque nuit par des frappes russes, tandis que les pourparlers entre Kiev et Moscou en vue d’un cessez-le-feu sont dans l’impasse, malgré la pression de Washington.Dans la capitale ukrainienne, au moins 28 personnes avaient été tuées lors d’une précédente frappe russe de grande ampleur en début de semaine dernière.  – “Ne pas rester en défense” -L’armée ukrainienne attaque aussi régulièrement le territoire russe. Dans la région de Rostov (sud), une attaque de drones ukrainiens lundi a “provoqué un incendie (sur le site d’une) entreprise industrielle”, a annoncé sur Telegram le gouverneur régional, Iouri Slioussar.Samedi, le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, avait assuré que Kiev allait intensifier ses frappes contre des cibles militaires en profondeur en Russie, trois semaines après une attaque spectaculaire contre des bases aériennes reculées dans ce pays.”Nous ne nous contenterons pas de rester en défense. Parce que cela n’apporte rien et conduit finalement au fait que nous reculons, perdons des hommes et des territoires”, a prévenu le général Syrsky.L’armée russe, elle, a dit poursuivre son offensive contre la région ukrainienne de Soumy (nord-est), le président Vladimir Poutine affirmant, la semaine dernière, ne pas exclure la prise de la ville du même nom. Mais Kiev assure avoir désormais stoppé son avancée dans cette zone.Moscou occupe environ un cinquième de l’Ukraine et a déjà revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes, qu’elle ne contrôle pas entièrement, en plus de la péninsule de Crimée, annexée en 2014.bur-lgo-ant-abo/bur/lpt

Ukraine: une nouvelle attaque russe fait dix morts à Kiev et dans sa région

Une nouvelle attaque aérienne russe d’ampleur a tué au moins dix civils à Kiev et dans sa région, dont une fille de onze ans, selon les autorités ukrainiennes, à l’heure où les négociations pour mettre un terme à la guerre sont dans l’impasse.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a dénoncé une “attaque totalement cynique” de l’armée …

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Ukraine: une nouvelle attaque russe fait dix morts à Kiev et dans sa région

Une nouvelle attaque aérienne russe d’ampleur a tué au moins dix civils à Kiev et dans sa région, dont une fille de onze ans, selon les autorités ukrainiennes, à l’heure où les négociations pour mettre un terme à la guerre sont dans l’impasse.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a dénoncé une “attaque totalement cynique” de l’armée russe, est au Royaume-Uni lundi et a été reçu par le roi Charles III avant de s’entretenir avec le Premier ministre Keir Starmer en vue d'”approfondir la coopération en matière de défense”, selon son porte-parole. M. Zelensky est également attendu au sommet de l’Otan qui s’ouvre mardi à La Haye, où est attendu le président américain Donald Trump, qui pousse pour une fin des hostilités entre Moscou et Kiev.Les frappes russes ont commencé peu avant minuit dimanche et duré plus de quatre heures, d’abord avec des drones explosifs, puis des missiles balistiques et de croisière.   Des journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu des vrombissements de drones en vol et des séries de détonations dans la capitale.A Kiev, plusieurs quartiers ont été touchés et une section entière d’un immeuble résidentiel de plusieurs étages a notamment été détruite.Natalia Marchavska, qui était chez elle quand son immeuble a été touché, a raconté avoir entendu un engin survoler le bâtiment, puis une “explosion” qui l’a projetée vers une porte.”C’était l’horreur”, se lamente-elle. “Les fenêtres ont volé en éclats. Dans la pièce, c’était tout noir avec de la fumée”. Au moins neuf personnes, dont une fillette de 11 ans, ont été tuées, a indiqué le parquet général de Kiev, précisant que les recherches étaient toujours en cours dans les décombres de l’immeuble. Une trentaine de personnes ont par ailleurs été blessées, selon les services de secours. Au sud de la capitale, dans la ville de Bila Tserkva, une personne a été tuée et huit autres, dont deux secouristes, ont été blessées.- “Coalition de meurtriers” -La Russie a affirmé avoir visé des cibles militaires.”Cette nuit, les forces armées de la Fédération de Russie ont lancé une frappe groupée (…) contre des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien dans la région de Kiev”, a affirmé dans un communiqué le ministère russe de la Défense. Au total, Moscou a tiré dans la nuit “352 drones dont 159 Shaheds”, des drones explosifs de conception iranienne, “et 16 missiles” dont des projectiles balistiques produits par la Corée du Nord, a affirmé Volodymyr Zelensky.”Une grande partie des drones et des missiles ont été abattus”, a-t-il ajouté, qualifiant Moscou, Téhéran et Pyongyang de “coalition de meurtriers”. De nouvelles frappes russes, visant la région d’Odessa dans le sud de l’Ukraine, ont tué deux personnes lundi et blessé au moins une dizaine d’autres, selon les autorités locales.Une école a été touchée, selon le chef d’Etat ukrainien: “Malheureusement, certaines personnes pourraient toujours être coincées sous les décombres.”Les villes ukrainiennes sont ciblées chaque nuit par des frappes russes, tandis que les pourparlers entre Kiev et Moscou en vue d’un cessez-le-feu sont dans l’impasse, malgré la pression de Washington.Dans la capitale ukrainienne, au moins 28 personnes avaient été tuées lors d’une précédente frappe russe de grande ampleur en début de semaine dernière.  – “Ne pas rester en défense” -L’armée ukrainienne attaque aussi régulièrement le territoire russe. Dans la région de Rostov (sud), une attaque de drones ukrainiens lundi a “provoqué un incendie (sur le site d’une) entreprise industrielle”, a annoncé sur Telegram le gouverneur régional, Iouri Slioussar.Samedi, le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, avait assuré que Kiev allait intensifier ses frappes contre des cibles militaires en profondeur en Russie, trois semaines après une attaque spectaculaire contre des bases aériennes reculées dans ce pays.”Nous ne nous contenterons pas de rester en défense. Parce que cela n’apporte rien et conduit finalement au fait que nous reculons, perdons des hommes et des territoires”, a prévenu le général Syrsky.L’armée russe, elle, a dit poursuivre son offensive contre la région ukrainienne de Soumy (nord-est), le président Vladimir Poutine affirmant, la semaine dernière, ne pas exclure la prise de la ville du même nom. Mais Kiev assure avoir désormais stoppé son avancée dans cette zone.Moscou occupe environ un cinquième de l’Ukraine et a déjà revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes, qu’elle ne contrôle pas entièrement, en plus de la péninsule de Crimée, annexée en 2014.bur-lgo-ant-abo/bur/lpt

Grèce: l’île de Chios, en proie à des incendies, placée en état d’urgence

L’île grecque de Chios, dans le nord-est de la mer Égée, a été placée en état d’urgence en raison d’importants incendies qui la ravagent depuis dimanche, a annoncé lundi le ministre de la Protection civile Yiannis Kefalogiannis. “L’état d’urgence a été déclaré sur l’île afin que la municipalité puisse immédiatement procéder aux actions nécessaires”, a souligné le ministre qui s’est rendu sur cette île, la 5e plus grande de Grèce. Le porte-parole du gouvernement, Pavlos Marinakis, a appelé lundi les habitants à la “plus grande prudence”, et à suivre les instructions des autorités.Quelque 190 pompiers, 38 véhicules, 13 hélicoptères et quatre bombardiers d’eau sont actuellement déployés à Chios qui fait face à cinq départs de feux différents, selon les pompiers. Lundi “170 pompiers et 30 véhicules sont attendus” en renfort, a aussi précisé M. Kefalogiannis. Avec des vents violents d’intensité six sur l’échelle de Beaufort, “la situation est très difficile”, a estimé le maire de Chios, Yiannis Malafis, interrogé par le site d’information grec iEidiseis. “Si le vent s’arrêtait un peu, nous pourrions maîtriser cet incendie. Mais le vent n’a absolument pas cessé” depuis dimanche, a-t-il aussi ajouté. Dimanche, une dizaine de localités et des centaines de demandeurs d’asile se trouvant dans un centre d’accueil avaient été évacués. Lundi, sept villages ont de nouveau dû être évacués.Les autorités locales craignaient lundi que le feu ne s’approche dangereusement des champs de pistachiers lentisques, des arbres dont la sève aromatique sert à produire le mastic, utilisé dans la fabrication de chewing-gums, d’alcool, de produits hygiéniques ou pharmaceutiques. Inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, la culture du mastic fait la richesse de l’île. D’ailleurs, seul à Chios peut être observé ce phénomène où une sève avec un goût et une texture particulières s’écoule des pistachiers lentisques. La Grèce, pays méditerranéen frappé par le changement climatique, est particulièrement vulnérable aux incendies chaque été, alimentés par des vents violents, la sécheresse et de hautes températures.Le pays s’attend à une vague de chaleur importante ces prochains jours avec des températures pouvant dépasser les 40°C localement, en particulier à Athènes, selon les prévisions météorologiques.

Fusillade mortelle à un mariage dans le Luberon: deux gardes à vue et des révélations sur le mari

L’enquête progressait rapidement lundi dans l’enquête sur la fusillade qui a fait deux morts, dont la mariée, dimanche à la fin d’un mariage dans le Luberon, dans le Vaucluse, avec les gardes à vue de deux tireurs présumés et des révélations sur le mari, impliqué notamment dans des affaires de stupéfiants.Selon une source proche du dossier, ces interpellations visant deux hommes âgés de 20 à 30 ans ont eu lieu dimanche matin, quelques heures à peine après les faits, qui se sont déroulés vers 04h30.De même source, un troisième assaillant serait toujours en fuite.Ces gardes à vue sont menées dans le cadre de l’enquête pour meurtre et tentative de meurtre en bande organisée ouverte par le parquet d’Avignon dimanche et transmise lundi au parquet de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille.Et cette enquête, confiée à section de recherche de la gendarmerie de Marseille, progresse vite, avec des informations sur le profil du mari qui pourraient éclairer le contexte autour de ce drame. De source proche du dossier, l’époux, blessé dans la fusillade, âgé de 25 ans et originaire de Cavaillon, est ainsi très connu des services de police, avec 26 mentions au fichier des traitements d’antécédents judiciaire (TAJ), notamment pour infractions à la législation sur les stupéfiants et criminalité organisée.Si aucune piste n’est pour l’instant officiellement privilégiée, l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue était envisagée dès dimanche, selon une autre source proche du dossier. Dans un bref communiqué publié dimanche, la procureure d’Avignon n’avait avancé aucune hypothèse. “Je pense que c’était ciblé”, avait avancé dès dimanche le maire de la commune, Didier Perello, “en colère, révolté et sous le choc”, lors d’un point presse improvisé sur place: “Nous sommes à proximité de communes malheureusement connues pour ce genre de faits”, comme Cavaillon, avait ajouté l’élu, à la tête de la commune depuis 2001.- En fuite à pied -Les faits se sont produits dimanche à l’aube, à Goult, petit village du Vaucluse d’un millier d’habitants juché sur un piton rocheux et surplombant les champs de lavande, alors que le mariage venait de se terminer. Arrivés dans un véhicule, des hommes cagoulés en possession de “plusieurs types d’armes” ont ouvert le feu sur les mariés alors que ceux-ci quittaient la fête en voiture, puis ont pris la fuite à pied.Les personnes décédées sont la mariée, âgée de 27 ans, et l’un des agresseurs, touché “dans l’échange”, a spécifié la procureure d’Avignon Florence Galtier dans son communiqué, laissant entendre que des tirs de riposte auraient pu être tirés depuis le véhicule ciblé par les agresseurs ou par des proches des mariés.Selon une source proche du dossier, l’agresseur tué aurait été percuté par la voiture du couple qui reculait en tentant de prendre la fuite.Les autopsies des corps des deux victimes, prévues en début de semaine, devraient permettre de déterminer comment est décédé l’homme mort sur les lieux, et notamment si la balle qui l’a touché a été tirée par l’un de ses complices, par le mari ou par des proches de la famille.Deux personnes ont également été grièvement blessées et hospitalisées, l’époux et un mineur de 13 ans qui se trouvait à bord de la voiture du couple. Une femme a été blessée plus légèrement dans les tirs.Un important dispositif avait été mobilisé dimanche: un poste de commandement de 12 personnes, entre Goult et Avignon ; une équipe de recherche mobilisant 65 personnes, dont un hélicoptère, l’antenne locale du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) et deux équipes cynophiles de piste;  et enfin un dispositif judiciaire, avec 30 enquêteurs, dont trois techniciens en identification criminelle et des personnels de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) de Pontoise, en région parisienne.