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De premières libérations d’otages à Gaza attendues dimanche
Le cabinet de sécurité israélien s’est réuni vendredi pour approuver l’accord de cessez-le-feu à Gaza, qui doit entrer en vigueur dimanche entre Israël et le Hamas avec de premières libérations d’otages attendues le jour même.Malgré l’annonce d’un accord devant mettre fin à 15 mois de guerre, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes aériennes sur le territoire palestinien, qui ont fait plus de cent morts depuis mercredi, selon les secours. L’armée avait annoncé jeudi avoir visé environ “50 cibles” en 24 heures.L’accord annoncé par le Qatar et les Etats-Unis prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, en échange de centaines de prisonniers palestiniens détenus par Israël.La fin définitive de la guerre sera négociée durant cette première phase.La réunion du cabinet de sécurité israélien, qui a débuté vendredi et sera suivie d’un conseil des ministres dans la journée ou samedi, fait suite aux garanties obtenues sur la libération des otages, selon le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.De premières libérations devraient avoir lieu dimanche, a précisé le gouvernement, alors que les familles des otages ont été informées et que des préparatifs étaient en cours pour les accueillir.”Sous réserve de l’approbation (de l’accord) par le cabinet de sécurité et le gouvernement, et de la mise en oeuvre de l’accord, la libération des otages pourra avoir lieu selon le plan prévu, les (premiers) otages devant être libérés dès dimanche”, a indiqué le bureau de M. Netanyahu.Le Premier ministre est assuré d’obtenir une majorité en faveur de l’accord malgré l’opposition de ministres d’extrême droite.Israël avait affirmé jeudi que le Hamas était revenu “sur certains points” de l’accord pour “extorquer des concessions de dernière minute”, ce qu’un haut dirigeant du mouvement islamiste, Sami Abou Zouhri, a démenti.- “Embrasser ma terre” -Avant même le début de la trêve, des déplacés palestiniens chassés de chez eux par la guerre se préparaient à regagner leur maison.”J’attends dimanche matin, lorsqu’ils annonceront le cessez-le-feu”, a témoigné Nasr al-Gharabli, qui a fui sa maison de Gaza-ville, dans le nord, pour s’abriter dans un camp plus au sud.”Je vais aller embrasser ma terre, et je regrette déjà de l’avoir quittée. Si j’étais mort sur ma terre, cela aurait été mieux que d’être déplacé ici”, a-t-il ajouté.La guerre, qui a provoqué à Gaza un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”, selon l’ONU, avait été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien. Cette attaque a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.788 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- Accord en trois phases -L’annonce de l’accord a suivi une accélération des négociations, qui piétinaient depuis plus d’un an, à l’approche du retour lundi de Donald Trump à la Maison Blanche.Ce dernier a assuré jeudi que l’accord n’aurait jamais été conclu sans la pression exercée par lui et sa future administration. “Nous avons changé le cours des choses, et nous l’avons changé rapidement”, a-t-il déclaré.La première phase de l’accord comprend “un cessez-le-feu total”, selon le président américain, Joe Biden, la libération de 33 otages, parmi lesquels des femmes, des enfants et des personnes âgées, un retrait israélien des zones densément peuplées et une augmentation de l’aide humanitaire.Israël de son côté “libèrera des centaines de prisonniers palestiniens”, a indiqué mercredi M. Biden.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages, a-t-il ajouté.La troisième et dernière étape doit être consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième phase, à savoir “une fin définitive de la guerre”, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la quasi-totalité de ses 2,4 millions d’habitants ont été déplacés. Le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique de Gaza, où le Hamas s’est emparé du pouvoir en 2007. Pilonné pendant 15 mois par l’armée israélienne, le mouvement islamiste apparaît très diminué mais encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé Benjamin Netanyahu, selon des experts.
De premières libérations d’otages à Gaza attendues dimanche
Le cabinet de sécurité israélien s’est réuni vendredi pour approuver l’accord de cessez-le-feu à Gaza, qui doit entrer en vigueur dimanche entre Israël et le Hamas avec de premières libérations d’otages attendues le jour même.Malgré l’annonce d’un accord devant mettre fin à 15 mois de guerre, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes aériennes sur le territoire palestinien, qui ont fait plus de cent morts depuis mercredi, selon les secours. L’armée avait annoncé jeudi avoir visé environ “50 cibles” en 24 heures.L’accord annoncé par le Qatar et les Etats-Unis prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, en échange de centaines de prisonniers palestiniens détenus par Israël.La fin définitive de la guerre sera négociée durant cette première phase.La réunion du cabinet de sécurité israélien, qui a débuté vendredi et sera suivie d’un conseil des ministres dans la journée ou samedi, fait suite aux garanties obtenues sur la libération des otages, selon le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.De premières libérations devraient avoir lieu dimanche, a précisé le gouvernement, alors que les familles des otages ont été informées et que des préparatifs étaient en cours pour les accueillir.”Sous réserve de l’approbation (de l’accord) par le cabinet de sécurité et le gouvernement, et de la mise en oeuvre de l’accord, la libération des otages pourra avoir lieu selon le plan prévu, les (premiers) otages devant être libérés dès dimanche”, a indiqué le bureau de M. Netanyahu.Le Premier ministre est assuré d’obtenir une majorité en faveur de l’accord malgré l’opposition de ministres d’extrême droite.Israël avait affirmé jeudi que le Hamas était revenu “sur certains points” de l’accord pour “extorquer des concessions de dernière minute”, ce qu’un haut dirigeant du mouvement islamiste, Sami Abou Zouhri, a démenti.- “Embrasser ma terre” -Avant même le début de la trêve, des déplacés palestiniens chassés de chez eux par la guerre se préparaient à regagner leur maison.”J’attends dimanche matin, lorsqu’ils annonceront le cessez-le-feu”, a témoigné Nasr al-Gharabli, qui a fui sa maison de Gaza-ville, dans le nord, pour s’abriter dans un camp plus au sud.”Je vais aller embrasser ma terre, et je regrette déjà de l’avoir quittée. Si j’étais mort sur ma terre, cela aurait été mieux que d’être déplacé ici”, a-t-il ajouté.La guerre, qui a provoqué à Gaza un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”, selon l’ONU, avait été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien. Cette attaque a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.788 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- Accord en trois phases -L’annonce de l’accord a suivi une accélération des négociations, qui piétinaient depuis plus d’un an, à l’approche du retour lundi de Donald Trump à la Maison Blanche.Ce dernier a assuré jeudi que l’accord n’aurait jamais été conclu sans la pression exercée par lui et sa future administration. “Nous avons changé le cours des choses, et nous l’avons changé rapidement”, a-t-il déclaré.La première phase de l’accord comprend “un cessez-le-feu total”, selon le président américain, Joe Biden, la libération de 33 otages, parmi lesquels des femmes, des enfants et des personnes âgées, un retrait israélien des zones densément peuplées et une augmentation de l’aide humanitaire.Israël de son côté “libèrera des centaines de prisonniers palestiniens”, a indiqué mercredi M. Biden.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages, a-t-il ajouté.La troisième et dernière étape doit être consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième phase, à savoir “une fin définitive de la guerre”, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la quasi-totalité de ses 2,4 millions d’habitants ont été déplacés. Le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique de Gaza, où le Hamas s’est emparé du pouvoir en 2007. Pilonné pendant 15 mois par l’armée israélienne, le mouvement islamiste apparaît très diminué mais encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé Benjamin Netanyahu, selon des experts.
Open d’Australie: Zverev et Gauff filent en huitièmes, Osaka jette l’éponge
Le N.2 mondial Alexander Zverev et l’Américaine Coco Gauff (3e) ont foncé vendredi vers les huitièmes de finale de l’Open d’Australie, Aryna Sabalenka (N.1) s’y hissant plus péniblement tandis que Naomi Osaka (51e) a été contrainte à l’abandon.- Gauff pressée, Sabalenka breakée, Osaka blessée -Et de huit: Coco Gauff a signé vendredi sa huitième victoire de rang pour gagner sa place en huitièmes de finale de l’Open d’Australie.L’Américaine de 20 ans, lauréate de l’US Open 2023, n’a eu aucune pitié pour la Canadienne Leylah Fernandez (29e), balayée 6-4, 6-2.Invaincue depuis le début de la saison, Coco Gauff a rendez-vous en huitièmes de finale avec la Suissesse Belinda Bencic (294e), championne olympique en 2021 et ex-4e mondiale.Double tenante du titre à Melbourne, Aryna Sabalenka a elle assuré l’essentiel en écartant la Danoise Clara Tauson (42e) sur le score de 7-6 (7/5), 6-4, vendredi au 3e tour. Mais elle a aussi montré une fébrilité surprenante sur ses jeux de service.La Bélarusse, qui doit atteindre les demi-finales pour espérer conserver son trône de N.1 mondiale face aux assauts de sa dauphine Iga Swiatek (2e), s’est fait prendre quatre fois sa mise en jeu dans le premier set et cinq fois au total.”Le premier set a été très difficile”, a souligné Sabalenka. “Le remporter m’a donné un peu plus de force mentale” et de confiance quant au fait de “gagner ce match sans servir au mieux”. Sabalenka sera opposée en huitièmes à la jeune Russe Mirra Andreeva (15e mondiale à 17 ans), qui a battu en trois sets la Polonaise Magdalena Frech (26e).L’Espagnole Paula Badosa (12e) verra elle aussi les huitièmes, après sa victoire 6-4, 4-6, 6-3 contre l’Ukrainienne Marta Kostyuk (18e).Double lauréate de l’Open d’Australie, Naomi Osaka (51e) a en revanche dû abandonner après avoir perdu le premier set contre Belinda Bencic, handicapée par une blessure abdominale qui l’avait déjà forcée à l’abandon début janvier en finale à Auckland.”J’ai des antécédents depuis mon adolescence. Au moins une fois par an, j’ai des douleurs abdominales”, a-t-elle expliqué, attribuant ce problème à son service “assez explosif”.- Zverev et Alcaraz attendent Djokovic -L’Espagnol Carlos Alcaraz, en quête en Australie du seul titre majeur qui manque à son palmarès, a gagné au 3e tour mais laissé échapper son premier set du tournoi contre le Portugais Nuno Borges (33e), battu 6-2, 6-4, 6-7 (3/7), 6-2.”Ca aurait pu mieux se passer, j’ai fait beaucoup de fautes évitables”, a regretté “Carlitos” en conférence de presse. “J’ai des choses à améliorer en vue de mon prochain match.”Alcaraz affrontera en huitièmes le Britannique Jack Draper (18e) ou l’Australien Aleksandar Vukic (68e) pour tenter d’égaler son quart de finale de 2024, le meilleur parcours de sa carrière en Australie.En cas de titre, Alcaraz (21 ans) deviendrait le plus jeune joueur à avoir remporté les quatre tournois du Grand Chelem.L’Espagnol s’est mis le public local dans la poche en promettant de se faire tatouer un kangourou s’il gagne l’Open d’Australie: “Il ne me reste plus qu’à soulever le trophée”.Rival direct de la terreur espagnole pour le titre, qui serait le cas échéant son premier trophée en Grand Chelem, l’Allemand Alexander Zverev (2e) a aligné une troisième victoire en trois sets d’affilée, contre le Britannique Jacob Fearnley (92e).Champion olympique en 2021, Zverev a gagné 6-3, 6-4, 6-4 et disputera contre un Français sa place en quarts de finale. Le N.1 tricolore Ugo Humbert (14e) et son dauphin Arthur Fils (21e) se disputent le redoutable privilège de l’affronter et vers 20H45 (09H45 GMT), chacun d’entre eux avait remporté un set.Le décuple vainqueur de l’Open d’Australie Novak Djokovic était également sur le court et menait deux sets à rien face au Tchèque Tomas Machac (25e).Troisième des cinq Français présents au 3e tour de l’Open d’Australie, Benjamin Bonzi était lui mené deux sets à zéro contre le Tchèque Jiri Lehecka (29e). Les matchs de Gaël Monfils (41e) et Corentin Moutet (69e) sont eux programmés samedi.
Le cabinet israélien se réunit pour approuver l’accord de trêve à Gaza
Le cabinet de sécurité israélien se réunit vendredi pour approuver l’accord de cessez-le-feu à Gaza, qui doit entrer en vigueur dimanche entre Israël et le Hamas et reste fragile après des bombardements israéliens meurtriers sur le territoire palestinien.Des frappes israéliennes sur la bande de Gaza ont fait plus de cent morts, selon les secours, depuis …
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Pakistan: Imran Khan condamné à 14 ans de prison dans une nouvelle affaire
L’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan, incarcéré et cité dans 200 affaires, a été condamné vendredi à 14 ans de prison pour corruption, un revers important pour le chef de l’opposition.Alors que ses lieutenants ont repris langue avec l’armée, faiseuse de roi dans le cinquième pays le plus peuplé du monde mais qui nie interférer en politique, et que les experts attendaient un possible accord entre l’ex-star du cricket et le pouvoir, M. Khan a juré qu’il n’accepterait aucun compromis.”Je ne passerai pas d’accord ni ne chercherai à alléger (ma peine)”, a-t-il lancé vendredi à la presse dans la salle d’audience installée dans le complexe d’Adiala, la prison où il est incarcéré. A ses côtés, sa troisième épouse, Bushra Bibi qui comparaissait libre, a été condamnée à sept ans de prison dans la même affaire portant sur des détournements de fonds de leur fondation Al-Qadir Trust, a annoncé le juge Nasir Javed Rana.Naeem Panjotha, l’un des avocats du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), le parti de M. Khan, a affirmé à l’AFP qu’il interjetterait appel.”Nous allons porter ce verdict en appel. Cette décision ne tiendra pas”, a-t-il assuré.Mashal Youssefzai, une représentante de Mme Bibi, a affirmé à l’AFP que cette dernière avait été “arrêtée dans l’enceinte du tribunal”.Celle qui fut la conseillère spirituelle de l’ancienne star du cricket mondial avant de l’épouser avait été libérée fin octobre de prison. Elle avait notamment mené en novembre une démonstration de force du PTI aux portes du quartier gouvernemental d’Islamabad.- Pas de compromis -“Nous allons contester le verdict d’ici lundi et il sera suspendu dans les deux semaines”, a assuré le sénateur PTI Ali Zafar à la presse. “Bushra Bibi sera bientôt libre puisque le verdict va être suspendu”, a-t-il ajouté.Le verdict finalement prononcé vendredi avait été plusieurs fois reporté en janvier. Les experts y voient un moyen de pression de l’armée qui veut pousser M. Khan à se retirer de la vie politique après avoir précipité sa chute en 2022 après quatre années à la tête du gouvernement.Jeudi, M. Khan assurait sur ses réseaux sociaux qu’on lui avait “proposé un accord” sur ses affaires judiciaires.”Je n’ai jamais détourné de fonds, donc pourquoi devrais-je accepter des compromis? Je ne me résignerai à aucun marché jusqu’à mon dernier souffle”, écrivait-il.Depuis qu’il a été évincé du pouvoir, M. Khan est en campagne contre l’armée, une institution pourtant intouchable depuis l’indépendance au Pakistan.Le PTI, principale force d’opposition et premier groupe au Parlement mais évincé de la coalition gouvernementale, organise régulièrement des démonstrations de force pour réclamer sa libération.Jusqu’ici, les quatre condamnations prononcées contre lui ont été annulées en appel ou suspendues par des juges. Mais il reste incarcéré en attente des autres jugements. En juillet, un panel d’experts de l’ONU avait dénoncé sa détention comme étant “arbitraire”, et réclamé sa libération “immédiate”.Â
Pakistan: Imran Khan condamné à 14 ans de prison dans une nouvelle affaire
L’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan, incarcéré et cité dans 200 affaires, a été condamné vendredi à 14 ans de prison pour corruption, un revers important pour le chef de l’opposition.Alors que ses lieutenants ont repris langue avec l’armée, faiseuse de roi dans le cinquième pays le plus peuplé du monde mais qui nie interférer en …
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Pakistan: Imran Khan condamné à 14 ans de prison dans une nouvelle affaire
L’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan, incarcéré et cité dans 200 affaires, a été condamné vendredi à 14 ans de prison pour corruption, un revers important pour le chef de l’opposition.Alors que ses lieutenants ont repris langue avec l’armée, faiseuse de roi dans le cinquième pays le plus peuplé du monde mais qui nie interférer en politique, et que les experts attendaient un possible accord entre l’ex-star du cricket et le pouvoir, M. Khan a juré qu’il n’accepterait aucun compromis.”Je ne passerai pas d’accord ni ne chercherai à alléger (ma peine)”, a-t-il lancé vendredi à la presse dans la salle d’audience installée dans le complexe d’Adiala, la prison où il est incarcéré. A ses côtés, sa troisième épouse, Bushra Bibi qui comparaissait libre, a été condamnée à sept ans de prison dans la même affaire portant sur des détournements de fonds de leur fondation Al-Qadir Trust, a annoncé le juge Nasir Javed Rana.Naeem Panjotha, l’un des avocats du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), le parti de M. Khan, a affirmé à l’AFP qu’il interjetterait appel.”Nous allons porter ce verdict en appel. Cette décision ne tiendra pas”, a-t-il assuré.Mashal Youssefzai, une représentante de Mme Bibi, a affirmé à l’AFP que cette dernière avait été “arrêtée dans l’enceinte du tribunal”.Celle qui fut la conseillère spirituelle de l’ancienne star du cricket mondial avant de l’épouser avait été libérée fin octobre de prison. Elle avait notamment mené en novembre une démonstration de force du PTI aux portes du quartier gouvernemental d’Islamabad.- Pas de compromis -“Nous allons contester le verdict d’ici lundi et il sera suspendu dans les deux semaines”, a assuré le sénateur PTI Ali Zafar à la presse. “Bushra Bibi sera bientôt libre puisque le verdict va être suspendu”, a-t-il ajouté.Le verdict finalement prononcé vendredi avait été plusieurs fois reporté en janvier. Les experts y voient un moyen de pression de l’armée qui veut pousser M. Khan à se retirer de la vie politique après avoir précipité sa chute en 2022 après quatre années à la tête du gouvernement.Jeudi, M. Khan assurait sur ses réseaux sociaux qu’on lui avait “proposé un accord” sur ses affaires judiciaires.”Je n’ai jamais détourné de fonds, donc pourquoi devrais-je accepter des compromis? Je ne me résignerai à aucun marché jusqu’à mon dernier souffle”, écrivait-il.Depuis qu’il a été évincé du pouvoir, M. Khan est en campagne contre l’armée, une institution pourtant intouchable depuis l’indépendance au Pakistan.Le PTI, principale force d’opposition et premier groupe au Parlement mais évincé de la coalition gouvernementale, organise régulièrement des démonstrations de force pour réclamer sa libération.Jusqu’ici, les quatre condamnations prononcées contre lui ont été annulées en appel ou suspendues par des juges. Mais il reste incarcéré en attente des autres jugements. En juillet, un panel d’experts de l’ONU avait dénoncé sa détention comme étant “arbitraire”, et réclamé sa libération “immédiate”.Â
Signature attendue d’un “partenariat stratégique” entre la Russie et l’Iran
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue iranien Massoud Pezeshkian doivent signer vendredi en Russie un “partenariat stratégique global”, présenté comme une nouvelle étape de l’alliance grandissante entre les deux pays.Soumis à des sanctions internationales qui restreignent leurs échanges, la Russie et l’Iran sont devenus ces dernières années des alliés proches à mesure que grandissait leur confrontation avec les Etats-Unis et les Européens.Téhéran et Moscou se veulent des contrepoids, avec Pékin, à l’influence américaine. Ils ont tissé des liens étroits dans divers secteurs et se soutiennent dans de nombreux dossiers internationaux, allant du Moyen-Orient au conflit en Ukraine.En début de semaine, le Kremlin a confirmé que les deux pays allaient renforcer cette union avec la signature vendredi d’un “accord de partenariat stratégique global” par Vladimir Poutine et Massoud Pezeshkian, en visite officielle en Russie.Selon la présidence russe, les deux dirigeants s’adresseront à la presse après la signature.Leur rencontre aura lieu quelques jours avant le retour au pouvoir à Washington de Donald Trump, artisan d’une politique dite de “pression maximale” envers l’Iran durant son premier mandat (2017-2021).L’accord de vendredi portera sur “la coopération économique et commerciale dans les domaines de l’énergie, de l’environnement et les questions liées à la défense et la sécurité”, a indiqué l’ambassade iranienne en Russie, la semaine dernière.”C’est un pas vers la création d’un monde plus juste et équilibré. L’Iran et la Russie, conscients de leur responsabilité historique, construisent un nouvel ordre”, a écrit Abbas Araghchi, le chef de la diplomatie iranienne, dans un article publié par l’agence de presse russe Ria Novosti.Il a affirmé qu’il s’agissait de remplacer “l’hégémonie” – sous-entendue occidentale – par la “coopération”.- “Développer les capacités” -Son homologue russe, Sergueï Lavrov, a lui déclaré mardi que ce traité avait pour objectif de “développer les capacités” des deux pays, notamment pour “assurer une capacité de défense fiable”.Il a soutenu que le texte n’était “dirigé contre personne” et que les Occidentaux cherchaient “constamment” à montrer que “la Russie, l’Iran, la Chine et la Corée du Nord préparent quelque chose contre quelqu’un”.Si les contours de ce nouveau traité sont encore flous, Moscou en a conclu un portant le même nom avec la Corée du Nord, l’an dernier. Un article de ce texte prévoit “une aide militaire immédiate” en cas d’agression armée d’un pays tiers. Mais le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, cité par des médias russes, a affirmé cette semaine que le traité avec Téhéran ne visait pas à “créer une alliance militaire” similaire à celle scellée entre Moscou et Pyongyang.La Corée du Nord est accusée par Kiev et les Occidentaux d’avoir envoyé combattre des soldats avec l’armée russe contre les forces ukrainiennes. Moscou et Pyongyang n’ont ni confirmé, ni démenti.Téhéran est pour sa part accusé par les Occidentaux de fournir des drones explosifs et des missiles de courte portée à la Russie, aidant ainsi l’armée russe en Ukraine. Des accusations rejetées par l’Iran.La dernière rencontre entre MM. Pezeshkian et Poutine remonte à octobre lors du sommet des BRICS à Kazan, en Russie. Vladimir Poutine avait alors appelé à consolider la “dynamique positive” concernant leur coopération économique.La Russie souhaite notamment développer un projet de corridor logistique – rail et maritime – entre Moscou, Bakou et Téhéran, sur un axe nord-sud.L’Iran et la Russie ont aussi en commun d’être des alliés du président déchu syrien Bachar al-Assad, renversé le 8 décembre par une offensive d’une coalition de rebelles dominée par des islamistes.
Signature attendue d’un “partenariat stratégique” entre la Russie et l’Iran
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue iranien Massoud Pezeshkian doivent signer vendredi en Russie un “partenariat stratégique global”, présenté comme une nouvelle étape de l’alliance grandissante entre les deux pays.Soumis à des sanctions internationales qui restreignent leurs échanges, la Russie et l’Iran sont devenus ces dernières années des alliés proches à mesure que grandissait leur confrontation avec les Etats-Unis et les Européens.Téhéran et Moscou se veulent des contrepoids, avec Pékin, à l’influence américaine. Ils ont tissé des liens étroits dans divers secteurs et se soutiennent dans de nombreux dossiers internationaux, allant du Moyen-Orient au conflit en Ukraine.En début de semaine, le Kremlin a confirmé que les deux pays allaient renforcer cette union avec la signature vendredi d’un “accord de partenariat stratégique global” par Vladimir Poutine et Massoud Pezeshkian, en visite officielle en Russie.Selon la présidence russe, les deux dirigeants s’adresseront à la presse après la signature.Leur rencontre aura lieu quelques jours avant le retour au pouvoir à Washington de Donald Trump, artisan d’une politique dite de “pression maximale” envers l’Iran durant son premier mandat (2017-2021).L’accord de vendredi portera sur “la coopération économique et commerciale dans les domaines de l’énergie, de l’environnement et les questions liées à la défense et la sécurité”, a indiqué l’ambassade iranienne en Russie, la semaine dernière.”C’est un pas vers la création d’un monde plus juste et équilibré. L’Iran et la Russie, conscients de leur responsabilité historique, construisent un nouvel ordre”, a écrit Abbas Araghchi, le chef de la diplomatie iranienne, dans un article publié par l’agence de presse russe Ria Novosti.Il a affirmé qu’il s’agissait de remplacer “l’hégémonie” – sous-entendue occidentale – par la “coopération”.- “Développer les capacités” -Son homologue russe, Sergueï Lavrov, a lui déclaré mardi que ce traité avait pour objectif de “développer les capacités” des deux pays, notamment pour “assurer une capacité de défense fiable”.Il a soutenu que le texte n’était “dirigé contre personne” et que les Occidentaux cherchaient “constamment” à montrer que “la Russie, l’Iran, la Chine et la Corée du Nord préparent quelque chose contre quelqu’un”.Si les contours de ce nouveau traité sont encore flous, Moscou en a conclu un portant le même nom avec la Corée du Nord, l’an dernier. Un article de ce texte prévoit “une aide militaire immédiate” en cas d’agression armée d’un pays tiers. Mais le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, cité par des médias russes, a affirmé cette semaine que le traité avec Téhéran ne visait pas à “créer une alliance militaire” similaire à celle scellée entre Moscou et Pyongyang.La Corée du Nord est accusée par Kiev et les Occidentaux d’avoir envoyé combattre des soldats avec l’armée russe contre les forces ukrainiennes. Moscou et Pyongyang n’ont ni confirmé, ni démenti.Téhéran est pour sa part accusé par les Occidentaux de fournir des drones explosifs et des missiles de courte portée à la Russie, aidant ainsi l’armée russe en Ukraine. Des accusations rejetées par l’Iran.La dernière rencontre entre MM. Pezeshkian et Poutine remonte à octobre lors du sommet des BRICS à Kazan, en Russie. Vladimir Poutine avait alors appelé à consolider la “dynamique positive” concernant leur coopération économique.La Russie souhaite notamment développer un projet de corridor logistique – rail et maritime – entre Moscou, Bakou et Téhéran, sur un axe nord-sud.L’Iran et la Russie ont aussi en commun d’être des alliés du président déchu syrien Bachar al-Assad, renversé le 8 décembre par une offensive d’une coalition de rebelles dominée par des islamistes.