AFP World

Le métro de Tel-Aviv, refuge ultime loin des “boums” des missiles iraniens

“Ici, on entend moins les +boums+” confie une Israélienne, qui comme des centaines d’habitants se réfugie dans les stations de métro et les parkings de Tel-Aviv, pour échapper aux missiles iraniens s’abattant sur la ville côtière. Un petit garçon accroché à son père emprunte l’immense escalier roulant qui s’enfonce dans les profondeurs de la terre. Faute d’abris “sûrs” dans leurs environs immédiats, nombreux sont ceux à dormir dans les lieux publics souterrains depuis le début de la guerre contre l’Iran, le 13 juin.Quand une bombe est tombée “pas très loin de chez moi et que tout l’abri dans lequel j’étais a tremblé (…) j’ai eu très peur”, confie à l’AFP Muriel Azria, qui travaille dans le secteur du tourisme. “J’ai compris que ce n’est pas là-bas que je voulais passer les moments où il y aurait des sirènes” d’alerte.Alors chaque soir, elle débarque dans le métro avec une valise et sa chienne, et retrouve le matelas que lui a fourni la municipalité de Tel-Aviv. “A partir du moment où je rentre dans le métro, qui est magnifique, je m’apaise. Il y a des gens, tout le monde est en général très gentil”, dit-elle en caressant son animal. “Ce n’est pas un grand confort, mais au moins je n’ai pas peur, on entend beaucoup moins les boums”.Un peu plus loin, des matelas sont alignés en pagaille sur le sol du métro. Des personnes âgées discutent ou font des mots-fléchés; un groupe d’amis se lance dans une partie de cartes pour tuer le temps.  Plus de 60% des Israéliens ne disposent pas d’un abri sécurisé chez eux, selon l’ONG Latet, qui distribue kits d’urgence, colis alimentaires et jeux pour enfants aux familles les plus vulnérables.Yeoudit Kamara, retraitée de 86 ans, est ainsi obligée de faire des allers-retours dans le métro car son immeuble n’est pas équipé.”C’est trop, je n’ai plus la force de vivre cela. C’est vraiment difficile. Tous ces enfants ici, tout ce désordre…”, dit la vieille dame en étouffant un sanglot. “Il fait vraiment froid et ce n’est pas très confortable. Mais quel autre choix avons-nous ? Où irons-nous ?”.- “Rester forte” -La capitale économique d’Israël a été particulièrement ciblée par la riposte iranienne des derniers jours, qui a encore fait 23 blessés dimanche dans le pays. En témoignent les décombres qui jonchent les rues et les immeubles éventrés, là où ont eu lieu les frappes.Quand ce n’est pas le métro, certains choisissent des parkings souterrains pour s’abriter. Le sommeil est devenu un luxe quand les alertes sonnent à toute heure sous la lumière artificielle des néons, et l’épuisement se lit sur les visages cernés.”C’est terrible. J’ai dit à mes parents que (…) que je voulais rentrer à la maison, dans notre appartement tout près. Et puis ils me rappellent les dangers qu’il y a” à rester, soupire Maya Papirany, quatre étages sous terre.Avec sa mère et ses enfants, la jeune femme de 27 ans dort sur un matelas posé au sol, dans un parking envahi de tentes. Une fillette aux cheveux dorés semble dormir profondément à ses côtés.Les plus jeunes “n’ont pas peur des bombes. Je pense qu’ils sont trop jeunes pour comprendre ce qui se passe, la gravité de la situation, alors ils pensent que c’est un jeu amusant”, dit-elle sobrement.Dans leurs sacs de couchage, des voisins d’infortune gardent les yeux rivés sur leur écran de téléphone pour suivre l’évolution de la situation sécuritaire.”Je suis très nerveuse, mais je dois être forte pour mon enfant”, dit Erlenn Solomon, qui travaille dans une école maternelle. Une grosse peluche serrée dans les bras, elle regarde trois fillettes rire et jouer avec insouciance aux dominos. Et répète: “Une mère doit rester forte”.

Calme étrange à Téhéran, sous les frappes israéliennes

Loin de la frénésie habituelle, la grouillante ville de Téhéran était plongée lundi dans un calme étrange et inquiétant, seulement troublé par le fracas des frappes israéliennes au 11e jour de la guerre contre Israël.En cette fin d’après-midi chaude et ensoleillée, les véhicules n’ont aucun mal à remonter ou descendre l’immense avenue Vali-asr, qui coupe …

Calme étrange à Téhéran, sous les frappes israéliennes Read More »

Calme étrange à Téhéran, sous les frappes israéliennes

Loin de la frénésie habituelle, la grouillante ville de Téhéran était plongée lundi dans un calme étrange et inquiétant, seulement troublé par le fracas des frappes israéliennes au 11e jour de la guerre contre Israël.En cette fin d’après-midi chaude et ensoleillée, les véhicules n’ont aucun mal à remonter ou descendre l’immense avenue Vali-asr, qui coupe la ville du nord au sud sur 18 kilomètres. Habituellement, ils n’avancent pas, bloqués dans d’énormes embouteillages.Les piétons aussi sont rares. Tout comme les magasins ouverts, même si, dans le nord de la ville, l’activité avait un peu repris ces deux derniers jours.Près du parc Mellat, l’un des plus spacieux de l’agglomération, une boulangerie accueille quelques clients. Mais, l’électricité étant coupée, ils ne peuvent payer avec la carte bleue, comme il est d’usage en Iran.En milieu de matinée, le boulanger a eu “très peur” lorsqu’une frappe israélienne a visé un bâtiment proche du Croissant-rouge iranien.”Il y a eu un grand bruit. J’ai mis mes mains sur mon visage pour me protéger et je me suis accroupi derrière le comptoir”, raconte-t-il.”J’ai eu très peur aussi et j’ai crié”, ajoute un employé.Plusieurs heures après la frappe, une odeur de brûlé flottait toujours dans le quartier.Au lendemain de l’intervention américaine contre trois sites nucléaires, d’épais nuages de fumée ont obscurci le ciel bleu dans plusieurs quartiers du centre mais aussi de la périphérie.Israël a annoncé avoir mené des frappes aériennes d’une force “sans précédent” en ciblant des centres de commandement des Gardiens de la Révolution ainsi que la célèbre prison d’Evine, où sont détenus des opposants et des étrangers.- “Pas l’intention de partir” -Par crainte d’en être victimes, de nombreux Téhéranais ont pris la fuite, notamment vers le nord et les rivages de la mer Caspienne, une région touristique où les plus riches possèdent des villas.”Plusieurs collègues sont partis en province”, témoigne Mohsen, un employé des impôts de 37 ans. “Certains d’entre eux voulaient revenir aujourd’hui, mais je leur ai dit que Téhéran avait de nouveau été bombardée et qu’ils ne devaient pas y retourner”. “Ma femme et ma fille sont dans notre maison secondaire à Ardabil”, dans le nord-ouest, raconte aussi Mojtaba, un professeur de chimie. “Je reste à Téhéran et je n’ai pas l’intention de partir”, ajoute cet homme de 48 ans, qui se déclare “prêt” à se “battre si nécessaire” malgré son inexpérience du combat.”Avant, j’étais pro-occidental et même pro-israélien. Mais maintenant, je me sens vraiment en danger car je pense qu’ils veulent diviser l’Iran”, explique cet Iranien d’origine kurde.Sur un trottoir de l’avenue Fereshteh, une affiche affirme, en persan et en hébreu, qu'”ils (les Israéliens) “ne connaissent pas l’Iran et les Iraniens”, sur fond de drapeau vert, blanc et rouge.Dans les environs, les forces de sécurité sont davantage visibles que d’habitude. Des policiers à moto stationnent aux carrefours et des barrages ont été installés pour filtrer la circulation.Malgré cette atmosphère oppressante, certains Téhéranais veulent continuer à vivre. A l’image de ces femmes élégantes qui se retrouvent dans un café chic du nord de la ville, au pied des montagnes, qui a rouvert après quelques jours de fermeture. Elles sirotent un thé ou un jus de fruit au rythme de la pop de Kylie Minogue, dont le tube le plus célèbre s’appelle “Can’t Get You Out of My Head”.

Calme étrange à Téhéran, sous les frappes israéliennes

Loin de la frénésie habituelle, la grouillante ville de Téhéran était plongée lundi dans un calme étrange et inquiétant, seulement troublé par le fracas des frappes israéliennes au 11e jour de la guerre contre Israël.En cette fin d’après-midi chaude et ensoleillée, les véhicules n’ont aucun mal à remonter ou descendre l’immense avenue Vali-asr, qui coupe la ville du nord au sud sur 18 kilomètres. Habituellement, ils n’avancent pas, bloqués dans d’énormes embouteillages.Les piétons aussi sont rares. Tout comme les magasins ouverts, même si, dans le nord de la ville, l’activité avait un peu repris ces deux derniers jours.Près du parc Mellat, l’un des plus spacieux de l’agglomération, une boulangerie accueille quelques clients. Mais, l’électricité étant coupée, ils ne peuvent payer avec la carte bleue, comme il est d’usage en Iran.En milieu de matinée, le boulanger a eu “très peur” lorsqu’une frappe israélienne a visé un bâtiment proche du Croissant-rouge iranien.”Il y a eu un grand bruit. J’ai mis mes mains sur mon visage pour me protéger et je me suis accroupi derrière le comptoir”, raconte-t-il.”J’ai eu très peur aussi et j’ai crié”, ajoute un employé.Plusieurs heures après la frappe, une odeur de brûlé flottait toujours dans le quartier.Au lendemain de l’intervention américaine contre trois sites nucléaires, d’épais nuages de fumée ont obscurci le ciel bleu dans plusieurs quartiers du centre mais aussi de la périphérie.Israël a annoncé avoir mené des frappes aériennes d’une force “sans précédent” en ciblant des centres de commandement des Gardiens de la Révolution ainsi que la célèbre prison d’Evine, où sont détenus des opposants et des étrangers.- “Pas l’intention de partir” -Par crainte d’en être victimes, de nombreux Téhéranais ont pris la fuite, notamment vers le nord et les rivages de la mer Caspienne, une région touristique où les plus riches possèdent des villas.”Plusieurs collègues sont partis en province”, témoigne Mohsen, un employé des impôts de 37 ans. “Certains d’entre eux voulaient revenir aujourd’hui, mais je leur ai dit que Téhéran avait de nouveau été bombardée et qu’ils ne devaient pas y retourner”. “Ma femme et ma fille sont dans notre maison secondaire à Ardabil”, dans le nord-ouest, raconte aussi Mojtaba, un professeur de chimie. “Je reste à Téhéran et je n’ai pas l’intention de partir”, ajoute cet homme de 48 ans, qui se déclare “prêt” à se “battre si nécessaire” malgré son inexpérience du combat.”Avant, j’étais pro-occidental et même pro-israélien. Mais maintenant, je me sens vraiment en danger car je pense qu’ils veulent diviser l’Iran”, explique cet Iranien d’origine kurde.Sur un trottoir de l’avenue Fereshteh, une affiche affirme, en persan et en hébreu, qu'”ils (les Israéliens) “ne connaissent pas l’Iran et les Iraniens”, sur fond de drapeau vert, blanc et rouge.Dans les environs, les forces de sécurité sont davantage visibles que d’habitude. Des policiers à moto stationnent aux carrefours et des barrages ont été installés pour filtrer la circulation.Malgré cette atmosphère oppressante, certains Téhéranais veulent continuer à vivre. A l’image de ces femmes élégantes qui se retrouvent dans un café chic du nord de la ville, au pied des montagnes, qui a rouvert après quelques jours de fermeture. Elles sirotent un thé ou un jus de fruit au rythme de la pop de Kylie Minogue, dont le tube le plus célèbre s’appelle “Can’t Get You Out of My Head”.

Attentat à Damas: les autorités annoncent plusieurs arrestations

Les autorités syriennes ont annoncé lundi avoir arrêté six personnes “impliquées” dans l’attentat-suicide contre une église orthodoxe à Damas, qui a fait au moins 25 morts la veille.Deux autres personnes “impliquées” ont été tuées, selon cette même source.Cette annonce intervient quelques heures après que le président intérimaire syrien Ahmad al-Chareh a promis de traduire en justice les personnes liées à cet attentat “odieux”, condamné par les Nations unies et nombre de pays, dont les Etats-Unis et la France, et qui a ravivé les inquiétudes des minorités de ce pays.Le ministère de l’Intérieur a annoncé que “plusieurs criminels impliqués dans l’attaque contre l’église Saint-Elie (avaient) été arrêtés”. Des “ceintures d’explosifs, des mines prêtes à être déclenchées et une moto piégée” ont été saisies “dans une cache lors d’une opération de sécurité ciblant des cellules de l’organisation terroriste Daech (acronyme arabe de l’Etat islamique)” dans la région de Damas, selon le ministère.”Ces opérations ont donné lieu à des affrontements au cours desquels le chef de la cellule et cinq membres ont été arrêtés, tandis que deux autres ont été tués : l’un était le principal planificateur de l’entrée du kamikaze dans l’église, l’autre préparait également une attaque terroriste dans un quartier de la capitale”, a ajouté le ministère.D’après les autorités, un kamikaze du groupe jihadiste Etat islamique a fait irruption dimanche dans l’église Saint-Élie du quartier de Dwelaa, a tiré sur les fidèles, avant d’activer sa ceinture d’explosifs.Le groupe État islamique (EI) n’a pas revendiqué l’attentat contre l’église orthodoxe.- “Crime odieux” -“Nous travaillerons jour et nuit pour arrêter tous ceux qui ont participé ou planifié ce crime odieux, et les traduire en justice afin qu’ils reçoivent la peine qu’ils méritent”, avait martelé dans un communiqué le président Chareh.L’attentat visant “des innocents en sécurité dans leurs lieux de culte nous rappelle l’importance de la solidarité et de l’unité — gouvernement et peuple — face à tout ce qui menace la sécurité et la stabilité de notre patrie”, a-t-il ajouté.”Gloire au Christ”, “Le sang des chrétiens est précieux”, ont scandé dans la soirée des centaines de manifestants dans le quartier chrétien de Bab Touma à Damas, dénonçant l’attentat et réclamant justice, selon un correspondant de l’AFP.Le patriarche grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient, Youhanna X, a annoncé lundi, lors d’une visite à l’église Saint-Elie, qu’”une cérémonie funèbre collective aura lieu mardi après-midi pour plusieurs des victimes de l’attentat”.Cette attaque est la première du genre depuis la chute le 8 décembre du président d’alors Bachar al-Assad, renversé par une coalition de factions rebelles islamistes dirigée par M. Chareh.En mai, l’EI avait revendiqué sa première attaque contre les nouvelles forces gouvernementales syriennes, qui avaient ensuite arrêté des membres de cellules de l’EI à Alep dans le nord et près de Damas.La Syrie compte une minorité chrétienne dont le nombre est passé d’environ un million avant le début du conflit en 2011 à moins de 300.000, selon des experts, en raison de l’exode et de l’émigration.Durant les près de 14 ans de guerre civile, des églises ont été endommagées et des attaques ont eu lieu près de lieux de culte chrétiens mais aucun attentat suicide n’avait frappé à l’intérieur d’une église, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.La sécurité reste l’un des plus grands défis pour les autorités syriennes, appelées par la communauté internationale à protéger les minorités et à les inclure dans le processus de transition.

Attentat à Damas: les autorités annoncent plusieurs arrestations

Les autorités syriennes ont annoncé lundi avoir arrêté six personnes “impliquées” dans l’attentat-suicide contre une église orthodoxe à Damas, qui a fait au moins 25 morts la veille.Deux autres personnes “impliquées” ont été tuées, selon cette même source.Cette annonce intervient quelques heures après que le président intérimaire syrien Ahmad al-Chareh a promis de traduire en …

Attentat à Damas: les autorités annoncent plusieurs arrestations Read More »

Attentat à Damas: les autorités annoncent plusieurs arrestations

Les autorités syriennes ont annoncé lundi avoir arrêté six personnes “impliquées” dans l’attentat-suicide contre une église orthodoxe à Damas, qui a fait au moins 25 morts la veille.Deux autres personnes “impliquées” ont été tuées, selon cette même source.Cette annonce intervient quelques heures après que le président intérimaire syrien Ahmad al-Chareh a promis de traduire en justice les personnes liées à cet attentat “odieux”, condamné par les Nations unies et nombre de pays, dont les Etats-Unis et la France, et qui a ravivé les inquiétudes des minorités de ce pays.Le ministère de l’Intérieur a annoncé que “plusieurs criminels impliqués dans l’attaque contre l’église Saint-Elie (avaient) été arrêtés”. Des “ceintures d’explosifs, des mines prêtes à être déclenchées et une moto piégée” ont été saisies “dans une cache lors d’une opération de sécurité ciblant des cellules de l’organisation terroriste Daech (acronyme arabe de l’Etat islamique)” dans la région de Damas, selon le ministère.”Ces opérations ont donné lieu à des affrontements au cours desquels le chef de la cellule et cinq membres ont été arrêtés, tandis que deux autres ont été tués : l’un était le principal planificateur de l’entrée du kamikaze dans l’église, l’autre préparait également une attaque terroriste dans un quartier de la capitale”, a ajouté le ministère.D’après les autorités, un kamikaze du groupe jihadiste Etat islamique a fait irruption dimanche dans l’église Saint-Élie du quartier de Dwelaa, a tiré sur les fidèles, avant d’activer sa ceinture d’explosifs.Le groupe État islamique (EI) n’a pas revendiqué l’attentat contre l’église orthodoxe.- “Crime odieux” -“Nous travaillerons jour et nuit pour arrêter tous ceux qui ont participé ou planifié ce crime odieux, et les traduire en justice afin qu’ils reçoivent la peine qu’ils méritent”, avait martelé dans un communiqué le président Chareh.L’attentat visant “des innocents en sécurité dans leurs lieux de culte nous rappelle l’importance de la solidarité et de l’unité — gouvernement et peuple — face à tout ce qui menace la sécurité et la stabilité de notre patrie”, a-t-il ajouté.”Gloire au Christ”, “Le sang des chrétiens est précieux”, ont scandé dans la soirée des centaines de manifestants dans le quartier chrétien de Bab Touma à Damas, dénonçant l’attentat et réclamant justice, selon un correspondant de l’AFP.Le patriarche grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient, Youhanna X, a annoncé lundi, lors d’une visite à l’église Saint-Elie, qu’”une cérémonie funèbre collective aura lieu mardi après-midi pour plusieurs des victimes de l’attentat”.Cette attaque est la première du genre depuis la chute le 8 décembre du président d’alors Bachar al-Assad, renversé par une coalition de factions rebelles islamistes dirigée par M. Chareh.En mai, l’EI avait revendiqué sa première attaque contre les nouvelles forces gouvernementales syriennes, qui avaient ensuite arrêté des membres de cellules de l’EI à Alep dans le nord et près de Damas.La Syrie compte une minorité chrétienne dont le nombre est passé d’environ un million avant le début du conflit en 2011 à moins de 300.000, selon des experts, en raison de l’exode et de l’émigration.Durant les près de 14 ans de guerre civile, des églises ont été endommagées et des attaques ont eu lieu près de lieux de culte chrétiens mais aucun attentat suicide n’avait frappé à l’intérieur d’une église, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.La sécurité reste l’un des plus grands défis pour les autorités syriennes, appelées par la communauté internationale à protéger les minorités et à les inclure dans le processus de transition.