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Wall Street bascule dans le rouge à une heure de la clôture

La Bourse de New York a basculé dans le rouge mardi, à l’approche de l’heure de clôture, alors qu’elle avait ouvert en nette hausse après trois séances mouvementées, à cran face aux développements sur les droits de douane.Vers 19H15 GMT, le Dow Jones lâchait 0,73%, l’indice Nasdaq 2,13% et l’indice élargi S&P 500 reculait de 1,57%. Les principaux indices de la place américaine ont évolué en dents de scie mardi lors de la séance.

Wall Street bascule dans le rouge à une heure de la clôture

La Bourse de New York a basculé dans le rouge mardi, à l’approche de l’heure de clôture, alors qu’elle avait ouvert en nette hausse après trois séances mouvementées, à cran face aux développements sur les droits de douane.Vers 19H15 GMT, le Dow Jones lâchait 0,73%, l’indice Nasdaq 2,13% et l’indice élargi S&P 500 reculait de 1,57%. Les principaux indices de la place américaine ont évolué en dents de scie mardi lors de la séance.

Fin du procès libyen: Sarkozy attaque une dernière fois et fait allusion au jugement Le Pen

Une relaxe longuement plaidée pour Nicolas Sarkozy et des derniers mots à la tonalité politique: le procès libyen s’est achevé mardi à Paris après trois mois d’audiences, l’ex-président critiquant un “réquisitoire politique” mais aussi un “contexte détestable”, en référence à l’affaire Le Pen.La décision du tribunal correctionnel de Paris sera rendue le 25 septembre à 10H00.L’ancien chef de l’Etat est l’ultime prévenu à s’avancer à la barre pour prendre la parole une dernière fois. Ses avocats viennent de longuement plaider pour tenter de convaincre le tribunal d’oublier “l’idée folle” d’un pacte de corruption passé avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, pour qu’il finance son accession à l’Elysée en 2007.A-t-il quelque chose à dire avant que le tribunal ne parte délibérer ?”Non… pour deux raisons”, répond Nicolas Sarkozy, déclenchant des rires dans la salle d’audience.”D’abord parce que mes avocats ont parlé et bien parlé, deuxièmement parce que le contexte médiatique et politique est détestable”, lance-t-il en référence aux charges répétées du Rassemblement national contre la justice, après le jugement rendu contre Marine Le Pen le 31 mars dernier.”J’aurais eu envie de répondre à un réquisitoire politique et violent”, ajoute néanmoins Nicolas Sarkozy, contre qui le parquet national financier (PNF) a réclamé 7 ans de prison, 300.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité.”Je ne le ferai pas, parce que je veux la vérité et je ne veux rien dire devant votre tribunal” qui “puisse alimenter cette polémique”, dit-il à la présidente Nathalie Gavarino. “Je ne suis pas ici pour faire de la politique mais pour défendre mon honneur et que la vérité soit faite”, ajoute l’ancien président, qui ne s’est pourtant pas privé de critiquer certains magistrats et leur “combat politique” tout au long de ses nombreuses affaires judiciaires – il en est à son cinquième procès en cinq ans. Avant lui, les trois anciens ministres jugés à ses côtés Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth ont réitéré à la barre leur innocence. – “Indice mou” -“J’aurais souhaité me défendre plus vigoureusement”, déclare Claude Guéant, 80 ans, absent à de nombreuses audiences pour raisons de santé. “Jamais je n’ai eu connaissance d’un financement libyen” que “(je n’ai) a fortiori jamais sollicité ni réceptionné”, estime celui contre qui l’accusation a requis 6 ans de prison. “On a dit qu’il m’arrivait d’être naïf mais je suis quelqu’un de parfaitement honnête” et “j’affirme que je suis innocent”.Plus tôt, les avocats de Nicolas Sarkozy ont plaidé pendant cinq heures pour tenter de convaincre le tribunal que le “pacte de corruption n’existe pas”, en fustigeant les “reculades” et “failles béantes” du raisonnement du PNF.Les procureurs financiers ont voulu “salir” Nicolas Sarkozy en entretenant l’image d’un homme “malhonnête, cupide, voyou”, avait commencé par accuser l’un de ses conseils Jean-Michel Darrois. L’ex-président, 70 ans, les a écoutés sur les chaises dédiées aux prévenus, assis au côté de ses trois anciens ministres – une image identique à celle du premier jour de ce procès inédit trois mois plus tôt, le 6 janvier. Sur les bancs fournis du public, sa femme Carla Bruni et ses fils Jean et Pierre Sarkozy.En 2005, Nicolas Sarkozy est au sommet de sa “popularité” parmi les électeurs de droite, président de l’UMP, pour “quelle raison éprouve-t-il le besoin d’un autre mode de financement que celui que lui assure déjà l’UMP et le soutien incontesté de ses adhérents ?”, demande Me Christophe Ingrain.”L’accusation ne le dit pas”, poursuit-il. “Quel montant aurait-il demandé ? Comment cet argent serait-il arrivé en France ? Comment il aurait été utilisé dans la campagne ? L’accusation ne le dit pas, car ce financement n’existe pas”.”Les investigations n’ont pas trouvé l’argent du prétendu pacte de corruption. Pourtant, on ne parle pas ici de petites sommes” mais de millions d’euros, “ça ne peut pas disparaître comme ça !” plaide un autre conseil, Me Tristan Gautier, qui s’attaque à démonter sous les hochements de tête approbateurs de Nicolas Sarkozy les “prétendus” canaux de financement libyen.”L’accusation a inventé la preuve molle, l’indice mou”, ironise Me Ingrain, dénonçant le “quoi qu’il en coûte judiciaire” du PNF.Il finit par demander au tribunal d’avoir le “courage” de relaxer Nicolas Sarkozy au vu de preuves “réduites à peau de chagrin” et de reconnaître “que ces 13 années de procédure aboutissent à une impasse”. “Le dossier est à terre, ces excès, ces mensonges l’ont détruit”.

Commerce: tension maximale Chine-USA, mais les marchés remontent

Du simple au double: les Etats-Unis ont mis à exécution la dernière menace de Donald Trump en confirmant mardi une taxation supplémentaire des produits chinois de 104% au total, mais les marchés mondiaux ont repris leur souffle avec la perspective de négociations entre Washington et d’autres pays.Après leur plongeon de la semaine dernière dans la foulée des hausses de droits de douane annoncées par le président américain, les Bourses européennes ont terminé la séance en forte hausse, Paris prenant 2,50% et Londres +2,71%. L’Asie avait redressé la tête auparavant, Tokyo terminant en hausse de 6,02%. Mais la confirmation d’une hausse prohibitive des droits de douane américains sur les produits chinois a réduit les gains de Wall Street, où le Dow Jones ne gagnait plus que 0,55% vers 17h45 GMT, après avoir pris plus de 3% dans la matinée.Des milliers de milliards de dollars sont partis en fumée sur les marchés depuis mercredi dernier, jour de l’annonce par le président américain de droits de douane punitifs pour les importations de la plupart des pays dans le monde.Estimant que les Etats-Unis sont “pillés” par leurs partenaires commerciaux, Donald Trump impose depuis samedi un taux additionnel de 10% sur tous les produits importés aux États-Unis, avec quelques exceptions comme l’or et l’énergie.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’UE (à 20%) et le Vietnam (à 46%).- Négociations -L’administration américaine assure néanmoins rester ouverte à la négociation.Donald Trump a affirmé mardi sur sa plateforme Truth Social avoir eu une “très bonne conversation” avec le Premier ministre et président sud-coréen par intérim Han Duck-soo.Une délégation sud-coréenne est en route pour les Etats-Unis, a ajouté le milliardaire républicain, évoquant “un accord fantastique entre les deux pays”.Rien de tel en revanche en perspective dans les relations avec Pékin, même si Donald Trump a ajouté que “les Chinois veulent aussi arriver à un accord, désespérément”.”Ils ne savent pas par où commencer. Nous attendons leur appel. Ça finira par arriver”, veut croire le président américain.Mais pour l’heure, Pékin a fermé la porte de la négociation face aux menaces de Washington.La Chine refuse “la pression, les menaces et le chantage” américains, a dit un représentant du ministère des Affaires étrangères. “Si les États-Unis veulent vraiment dialoguer, alors ils devraient faire preuve d’une attitude basée sur l’égalité, le respect et la réciprocité”.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé à “éviter l’escalade”, lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre chinois Li Qiang. Elle a aussi plaidé pour “une résolution négociée”.- “Priorité aux alliés” -Washington semble jouer des divisions entre ses partenaires commerciaux.Le président Trump décidera “quand et si nous devons parler avec la Chine, mais pour l’instant, nous avons reçu l’instruction de donner la priorité à nos alliés et à nos partenaires commerciaux comme le Japon, la Corée et d’autres”, a commenté le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, sur Fox News.Le ministre américain des Finances Scott Bessent avait, lui, indiqué que “peut-être près de 70 pays” auraient déjà contacté l’administration américaine pour discuter.L’UE prépare sa propre réponse, qui devrait être présentée “en début de semaine prochaine”, d’après un porte-parole de la Commission européenne. Mais selon une liste consultée par l’AFP, le bourbon ne sera pas concerné par la surtaxe de 25% que Bruxelles propose d’imposer sur des produits américains.”L’objectif est d’arriver à une situation où le président Trump revienne sur sa décision”, a déclaré le président français Emmanuel Macron. “Si ça doit passer par un moment où l’on doit expliquer qu’on est prêt à répondre, il faudra assumer de le faire”.- Tensions internes -Les tensions commerciales se répercutent au sein de l’administration américaine: Elon Musk, qui mène pour le compte du président américain une mission de réduction drastique de la dépense publique, a traité, sur son réseau X, le conseiller au commerce Peter Navarro de “crétin (…) bête comme ses pieds”.M. Musk, qui s’est déjà prononcé en vain en faveur d’une suppression des droits de douane entre l’Europe et les Etats-Unis, a mal pris des propos de M. Navarro sur le manque de pièces américaines dans les automobiles Tesla, dont il est propriétaire.Alors que le yuan “offshore”, la monnaie chinoise circulant hors de Chine, est tombée à son plus bas niveau depuis 2010, la guerre commerciale pourrait saper l’économie mondiale, avec des risques d’inflation, de chômage et de baisse de croissance, avertissent des analystes.bur-fz-mjw-lem/bar/bpe

Commerce: tension maximale Chine-USA, mais les marchés remontent

Du simple au double: les Etats-Unis ont mis à exécution la dernière menace de Donald Trump en confirmant mardi une taxation supplémentaire des produits chinois de 104% au total, mais les marchés mondiaux ont repris leur souffle avec la perspective de négociations entre Washington et d’autres pays.Après leur plongeon de la semaine dernière dans la foulée des hausses de droits de douane annoncées par le président américain, les Bourses européennes ont terminé la séance en forte hausse, Paris prenant 2,50% et Londres +2,71%. L’Asie avait redressé la tête auparavant, Tokyo terminant en hausse de 6,02%. Mais la confirmation d’une hausse prohibitive des droits de douane américains sur les produits chinois a réduit les gains de Wall Street, où le Dow Jones ne gagnait plus que 0,55% vers 17h45 GMT, après avoir pris plus de 3% dans la matinée.Des milliers de milliards de dollars sont partis en fumée sur les marchés depuis mercredi dernier, jour de l’annonce par le président américain de droits de douane punitifs pour les importations de la plupart des pays dans le monde.Estimant que les Etats-Unis sont “pillés” par leurs partenaires commerciaux, Donald Trump impose depuis samedi un taux additionnel de 10% sur tous les produits importés aux États-Unis, avec quelques exceptions comme l’or et l’énergie.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’UE (à 20%) et le Vietnam (à 46%).- Négociations -L’administration américaine assure néanmoins rester ouverte à la négociation.Donald Trump a affirmé mardi sur sa plateforme Truth Social avoir eu une “très bonne conversation” avec le Premier ministre et président sud-coréen par intérim Han Duck-soo.Une délégation sud-coréenne est en route pour les Etats-Unis, a ajouté le milliardaire républicain, évoquant “un accord fantastique entre les deux pays”.Rien de tel en revanche en perspective dans les relations avec Pékin, même si Donald Trump a ajouté que “les Chinois veulent aussi arriver à un accord, désespérément”.”Ils ne savent pas par où commencer. Nous attendons leur appel. Ça finira par arriver”, veut croire le président américain.Mais pour l’heure, Pékin a fermé la porte de la négociation face aux menaces de Washington.La Chine refuse “la pression, les menaces et le chantage” américains, a dit un représentant du ministère des Affaires étrangères. “Si les États-Unis veulent vraiment dialoguer, alors ils devraient faire preuve d’une attitude basée sur l’égalité, le respect et la réciprocité”.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé à “éviter l’escalade”, lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre chinois Li Qiang. Elle a aussi plaidé pour “une résolution négociée”.- “Priorité aux alliés” -Washington semble jouer des divisions entre ses partenaires commerciaux.Le président Trump décidera “quand et si nous devons parler avec la Chine, mais pour l’instant, nous avons reçu l’instruction de donner la priorité à nos alliés et à nos partenaires commerciaux comme le Japon, la Corée et d’autres”, a commenté le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, sur Fox News.Le ministre américain des Finances Scott Bessent avait, lui, indiqué que “peut-être près de 70 pays” auraient déjà contacté l’administration américaine pour discuter.L’UE prépare sa propre réponse, qui devrait être présentée “en début de semaine prochaine”, d’après un porte-parole de la Commission européenne. Mais selon une liste consultée par l’AFP, le bourbon ne sera pas concerné par la surtaxe de 25% que Bruxelles propose d’imposer sur des produits américains.”L’objectif est d’arriver à une situation où le président Trump revienne sur sa décision”, a déclaré le président français Emmanuel Macron. “Si ça doit passer par un moment où l’on doit expliquer qu’on est prêt à répondre, il faudra assumer de le faire”.- Tensions internes -Les tensions commerciales se répercutent au sein de l’administration américaine: Elon Musk, qui mène pour le compte du président américain une mission de réduction drastique de la dépense publique, a traité, sur son réseau X, le conseiller au commerce Peter Navarro de “crétin (…) bête comme ses pieds”.M. Musk, qui s’est déjà prononcé en vain en faveur d’une suppression des droits de douane entre l’Europe et les Etats-Unis, a mal pris des propos de M. Navarro sur le manque de pièces américaines dans les automobiles Tesla, dont il est propriétaire.Alors que le yuan “offshore”, la monnaie chinoise circulant hors de Chine, est tombée à son plus bas niveau depuis 2010, la guerre commerciale pourrait saper l’économie mondiale, avec des risques d’inflation, de chômage et de baisse de croissance, avertissent des analystes.bur-fz-mjw-lem/bar/bpe