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Cuba: des prisonniers libérés après le retrait de l’île de la liste noire américaine

Un premier groupe d’une vingtaine de prisonniers a été remis en liberté mercredi à Cuba, ont indiqué à l’AFP des proches et des ONG, au lendemain du retrait par Washington de l’île de sa liste des pays soutenant le terrorisme. A la suite de l’annonce de l’allègement des sanctions américaines mardi, Cuba avait annoncé dans la foulée que 553 prisonniers allaient être libérés.Le gouvernement n’a cependant pas précisé la date de ces libérations, ni fourni de liste des prisonniers concernés par cette annonce. Aucune information officielle n’a été communiquée mercredi sur le début du processus de libération.”Nous avons reçu hier soir un appel” des autorités “pour nous rendre aujourd’hui (mercredi) à la prison”, a déclaré à l’AFP Rosabel Loreto, qui a indiqué qu’à 07H30 du matin, sa belle-mère Donaida Perez Paseiro, 53 ans, “a été libérée” dans la province de Villa Clara (centre). Cette dernière, déclarée “prisonnière d’opinion” par Amnesty international pour sa participation aux manifestations antigouvernementales de juillet 2021, a pris ensuite la parole dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. “Afin que Cuba soit retirée de la liste des pays terroristes, nous avons été (la) monnaie d’échange” du gouvernement, a-t-elle dénoncé. “J’espère avoir bientôt mon mari et mes frères de lutte dans la rue. Nous sommes ici, nous continuerons à nous battre pour la liberté de Cuba”.Une mère de famille a indiqué à l’AFP, sous condition d’anonymat, avoir reçu un “appel de la sécurité de l’Etat” et que sa fille, condamnée à dix ans de prison pour avoir manifesté en 2021, avait été remise en liberté mercredi matin à La Havane. Son mari, condamné à neuf ans de prison pour les mêmes motifs, est toujours emprisonné, a-t-elle précisé. L’information sur de premières remises en liberté a commencé à circuler dans la matinée lorsque des proches ont publié les noms de prisonniers libérés sur les réseaux sociaux. L’ONG Cubalex, basée à Miami, a indiqué en début de soirée avoir confirmé la remise en liberté de 20 personnes, toutes emprisonnées pour avoir participé aux manifestations des 11 et 12 juillet 2021, les plus importantes depuis l’avènement de la révolution castriste en 1959.L’ONG Justicia 11J, basée à l’extérieur de l’île, avait confirmé à la mi-journée la libération d’une dizaine de personnes. Il “ne s’agit pas d’une amnistie”, mais de remises “en liberté conditionnelle”, a insisté auprès de l’AFP Leonardo Fernandez, membre de l’ONG. – “Démoli” -Mardi, le président américain Joe Biden a annoncé le retrait surprise de l’île communiste de la liste noire des Etats soutenant le terrorisme, où figurent aussi la Corée du Nord, l’Iran et la Syrie, et la Havane s’est engagée à libérer des prisonniers dans le cadre d’un accord négocié avec l’aide de l’église catholique.”La nouvelle de la libération progressive annoncée de 553 prisonniers cubains est un signe de grande espérance” a réagi mercredi le Cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, auprès de Vatican news.La décision du président américain intervient avant la prestation de serment lundi de Donald Trump, dont le parti soutient une ligne dure contre Cuba. Mercredi, le secrétaire d’État désigné par Donald Trump, Marco Rubio, a estimé que Cuba méritait d’être désigné comme un État soutenant le terrorisme, laissant entendre que l’administration Trump pourrait révoquer la décision de son prédécesseur.”Je n’ai aucun doute dans mon esprit” sur le fait que Cuba “remplit toutes les qualifications pour être un État soutenant le terrorisme”, a-t-il déclaré lors de son audition au Sénat.Quelques jours avant de céder le pouvoir à Joe Biden en janvier 2021, Donald Trump avait en effet pris la décision exactement inverse à celle du président démocrate, en replaçant Cuba sur la liste noire.Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a répliqué que les successives inscriptions et retraits de Cuba de la liste au cours des vingt dernières années avaient “démoli” cette mesure.”Elle n’existe plus. Personne ne pourra plus y croire, car c’est une confirmation absolue, tangible, que cette liste n’a pas pour but de lutter contre le fléau du terrorisme, mais qu’elle est simplement un (…) vulgaire instrument de coercition politique”, a-t-il accusé devant la presse.Selon des chiffres officiels, quelque 500 personnes ont été condamnées à des peines allant jusqu’à 25 ans de prison pour leur participation aux manifestations de 2021.Des ONG et l’ambassade des Etats-Unis à Cuba comptabilisent au total un millier de “prisonniers politiques” sur l’île. La Havane nie l’existence de prisonniers politiques et accuse les opposants d’être des “mercenaires” à la solde de Washington.

Le Qatar et les Etats-Unis annoncent un accord sur une trêve à Gaza

Le Qatar et les Etats-Unis ont annoncé la conclusion mercredi d’un accord sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la libération d’otages, après plus de 15 mois d’une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé mercredi soir la mort de 20 personnes dans des frappes israéliennes survenues après l’annonce de cette trêve devant entrer en vigueur dimanche entre le Hamas et Israël.Dix-huit personnes ont été tuées dans trois frappes distinctes sur la ville de Gaza, a indiqué à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cet organisme chargé des opérations de secours. Deux autres personnes ont été tuées dans un raid aérien sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a-t-il ajouté.A mesure que les négociations progressaient, Israël a multiplié les frappes meurtrières sur la bande de Gaza, où au total 47 personnes ont péri mercredi, selon les secours locaux.Les “derniers détails” de l’accord de trêve et d’échange d’otages à Gaza sont encore en cours de finalisation, selon un communiqué du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu publié à minuit (22H00 GMT) dans la nuit de mercredi à jeudi.A l’annonce de l’accord salué par plusieurs capitales et organisations internationales, des milliers de Palestiniens ont néanmoins exulté à travers la bande de Gaza assiégée et dévastée par la guerre déclenchée par une attaque d’une ampleur sans précédent du mouvement islamiste Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.”Je n’arrive pas à croire que ce cauchemar qui dure depuis plus d’un an commence à toucher à sa fin”, s’exclame Randa Samih, une déplacée palestinienne de 45 ans à Nousseirat, dans le centre de Gaza. “Nous avons perdu tant de monde, nous avons tout perdu”. “D’un côté, bien sûr, je suis très heureuse, mais je suis aussi inquiète car je veux voir l’accord se poursuivre jusqu’à ce que le dernier otage soit de retour chez lui, qu’il soit vivant ou mort”, affirme de son côté Ornit Barak, 59 ans, présente à un rassemblement à Tel-Aviv. Le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, dont le pays est l’un des médiateurs entre Israël et le Hamas, a annoncé l’entrée en vigueur dimanche de l’accord dont la première phase verra une libération de 33 otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre et encore retenus à Gaza.”L’accord entrera en vigueur le dimanche 19 janvier (…) La première phase durera 42 jours et comprendra un cessez-le-feu ainsi que le retrait des forces israéliennes vers l’est, loin des zones peuplées. Ces forces seront positionnées le long de la frontière de Gaza”, a-t-il dit à Doha.- Accord en trois phases -Selon lui, “le Hamas libérera 33 otages israéliens, dont des femmes civiles, ainsi que des enfants, des personnes âgées, des malades civils et des blessés, en échange de plusieurs prisonniers détenus” par Israël.”Un mécanisme de suivi pour surveiller l’application de l’accord sera mis en place au Caire et sera géré par l’Egypte, le Qatar et les Etats-Unis”, a-t-il ajouté.Le président américain Joe Biden a lui annoncé que l’accord se traduirait, dans sa première phase, par un cessez-le-feu “entier et total”, en précisant avoir travaillé “en équipe” avec le président élu américain Donald Trump sur ce texte.M. Biden a confirmé que la première phase durerait six semaines avec un cessez-le-feu, accompagné d’un retrait israélien des zones densément peuplées et de la libération de certains otages dont “les femmes, les personnes âgées et les blessés”. Israël remettra en liberté “des centaines” de prisonniers palestiniens selon lui.L’aide humanitaire doit augmenter pendant la première phase, qui doit permettre des négociations en vue d’arriver à la deuxième phase, à savoir “une fin définitive de la guerre”, a-t-il ajouté.La deuxième phase doit aussi permettre la libération des derniers otages et un retrait complet israélien de Gaza, a encore détaillé M. Biden. La troisième et dernière phase doit être consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages tués durant leur captivité.- “L’enfer” -“Nous avons un accord sur les otages au Moyen-Orient. Ils seront libérés bientôt”, s’est félicité M. Trump, qui a récemment promis “l’enfer” à la région si les otages n’étaient pas libérés avant son retour à la maison Blanche le 20 janvier.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a remercié Donald Trump et Joe Biden pour leur aide dans l’accord pour “la libération des otages”, selon un communiqué de son bureau.Si l’accord a été qualifié de “bon choix” par le président israélien Isaac Herzog dont le rôle est surtout protocolaire, le ministre des Finances Bezalel Smotrich (extrême droite) a dénoncé un accord “dangereux” et précisé que les ministres de son parti voteraient contre l’accord.Après plus d’un an de blocage et une seule trêve d’une semaine observée fin novembre 2023, les négociations indirectes sur une trêve se sont accélérées ces derniers jours.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes enlevées le jour de l’attaque, 94 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza qui a aussi provoqué un désastre humanitaire, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.- Aide humanitaire -Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la grande majorité de ses 2,4 millions d’habitants ont été déplacés et vivent dans des conditions particulièrement dures.Pour le patron de l’ONU Antonio Guterres, “il est impératif que ce cessez-le-feu lève les importants obstacles sécuritaires et politiques à l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza”.Le président français Emmanuel Macron a affirmé mercredi soir que l’accord trouvé entre Israël et le Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza devait être “respecté” et qu’une “solution politique” devait “advenir”.S’il fait taire les armes, le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique du territoire où le Hamas, à présent très affaibli, a pris le pouvoir en 2007. 

Le Qatar et les Etats-Unis annoncent un accord sur une trêve à Gaza

Le Qatar et les Etats-Unis ont annoncé la conclusion mercredi d’un accord sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la libération d’otages, après plus de 15 mois d’une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé mercredi soir la mort de 20 personnes dans des frappes israéliennes survenues après l’annonce de cette trêve devant entrer en vigueur dimanche entre le Hamas et Israël.Dix-huit personnes ont été tuées dans trois frappes distinctes sur la ville de Gaza, a indiqué à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cet organisme chargé des opérations de secours. Deux autres personnes ont été tuées dans un raid aérien sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a-t-il ajouté.A mesure que les négociations progressaient, Israël a multiplié les frappes meurtrières sur la bande de Gaza, où au total 47 personnes ont péri mercredi, selon les secours locaux.Les “derniers détails” de l’accord de trêve et d’échange d’otages à Gaza sont encore en cours de finalisation, selon un communiqué du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu publié à minuit (22H00 GMT) dans la nuit de mercredi à jeudi.A l’annonce de l’accord salué par plusieurs capitales et organisations internationales, des milliers de Palestiniens ont néanmoins exulté à travers la bande de Gaza assiégée et dévastée par la guerre déclenchée par une attaque d’une ampleur sans précédent du mouvement islamiste Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.”Je n’arrive pas à croire que ce cauchemar qui dure depuis plus d’un an commence à toucher à sa fin”, s’exclame Randa Samih, une déplacée palestinienne de 45 ans à Nousseirat, dans le centre de Gaza. “Nous avons perdu tant de monde, nous avons tout perdu”. “D’un côté, bien sûr, je suis très heureuse, mais je suis aussi inquiète car je veux voir l’accord se poursuivre jusqu’à ce que le dernier otage soit de retour chez lui, qu’il soit vivant ou mort”, affirme de son côté Ornit Barak, 59 ans, présente à un rassemblement à Tel-Aviv. Le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, dont le pays est l’un des médiateurs entre Israël et le Hamas, a annoncé l’entrée en vigueur dimanche de l’accord dont la première phase verra une libération de 33 otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre et encore retenus à Gaza.”L’accord entrera en vigueur le dimanche 19 janvier (…) La première phase durera 42 jours et comprendra un cessez-le-feu ainsi que le retrait des forces israéliennes vers l’est, loin des zones peuplées. Ces forces seront positionnées le long de la frontière de Gaza”, a-t-il dit à Doha.- Accord en trois phases -Selon lui, “le Hamas libérera 33 otages israéliens, dont des femmes civiles, ainsi que des enfants, des personnes âgées, des malades civils et des blessés, en échange de plusieurs prisonniers détenus” par Israël.”Un mécanisme de suivi pour surveiller l’application de l’accord sera mis en place au Caire et sera géré par l’Egypte, le Qatar et les Etats-Unis”, a-t-il ajouté.Le président américain Joe Biden a lui annoncé que l’accord se traduirait, dans sa première phase, par un cessez-le-feu “entier et total”, en précisant avoir travaillé “en équipe” avec le président élu américain Donald Trump sur ce texte.M. Biden a confirmé que la première phase durerait six semaines avec un cessez-le-feu, accompagné d’un retrait israélien des zones densément peuplées et de la libération de certains otages dont “les femmes, les personnes âgées et les blessés”. Israël remettra en liberté “des centaines” de prisonniers palestiniens selon lui.L’aide humanitaire doit augmenter pendant la première phase, qui doit permettre des négociations en vue d’arriver à la deuxième phase, à savoir “une fin définitive de la guerre”, a-t-il ajouté.La deuxième phase doit aussi permettre la libération des derniers otages et un retrait complet israélien de Gaza, a encore détaillé M. Biden. La troisième et dernière phase doit être consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages tués durant leur captivité.- “L’enfer” -“Nous avons un accord sur les otages au Moyen-Orient. Ils seront libérés bientôt”, s’est félicité M. Trump, qui a récemment promis “l’enfer” à la région si les otages n’étaient pas libérés avant son retour à la maison Blanche le 20 janvier.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a remercié Donald Trump et Joe Biden pour leur aide dans l’accord pour “la libération des otages”, selon un communiqué de son bureau.Si l’accord a été qualifié de “bon choix” par le président israélien Isaac Herzog dont le rôle est surtout protocolaire, le ministre des Finances Bezalel Smotrich (extrême droite) a dénoncé un accord “dangereux” et précisé que les ministres de son parti voteraient contre l’accord.Après plus d’un an de blocage et une seule trêve d’une semaine observée fin novembre 2023, les négociations indirectes sur une trêve se sont accélérées ces derniers jours.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes enlevées le jour de l’attaque, 94 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza qui a aussi provoqué un désastre humanitaire, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.- Aide humanitaire -Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la grande majorité de ses 2,4 millions d’habitants ont été déplacés et vivent dans des conditions particulièrement dures.Pour le patron de l’ONU Antonio Guterres, “il est impératif que ce cessez-le-feu lève les importants obstacles sécuritaires et politiques à l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza”.Le président français Emmanuel Macron a affirmé mercredi soir que l’accord trouvé entre Israël et le Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza devait être “respecté” et qu’une “solution politique” devait “advenir”.S’il fait taire les armes, le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique du territoire où le Hamas, à présent très affaibli, a pris le pouvoir en 2007. 

Ukraine : nouvelle attaque “massive” russe contre le réseau énergétique

La Russie a lancé mercredi près de 120 missiles et drones contre le réseau énergétique ukrainien, une nouvelle attaque “massive”, pendant la visite du président Volodymyr Zelensky en Pologne.Ces frappes interviennent au lendemain de la revendication par l’Ukraine de “l’attaque la plus massive” sur le sol russe depuis le début de la guerre, qui a …

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Ukraine : nouvelle attaque “massive” russe contre le réseau énergétique

La Russie a lancé mercredi près de 120 missiles et drones contre le réseau énergétique ukrainien, une nouvelle attaque “massive”, pendant la visite du président Volodymyr Zelensky en Pologne.Ces frappes interviennent au lendemain de la revendication par l’Ukraine de “l’attaque la plus massive” sur le sol russe depuis le début de la guerre, qui a visé, selon elle, des sites industriels et militaires dans plusieurs régions.”En plein hiver, la cible des Russes reste inchangée : notre secteur énergétique. Parmi les cibles se trouvent des infrastructures gazières et des installations énergétiques qui assurent une vie normale à la population”, a dénoncé M. Zelensky sur les réseaux sociaux.La Russie s’en prend régulièrement au réseau électrique de l’Ukraine depuis le début il y a trois ans de l’invasion de ce pays, y provoquant d’importantes coupures de courant.L’armée russe a indiqué dans un communiqué avoir attaqué “des infrastructures essentielles pour le gaz et l’énergie qui soutiennent le complexe militaro-industriel ukrainien”.Le ministère de la Défense russe affirmé qu’une des “cibles frappées avec succès” était “les structures au sol de la plus grande installation souterraine de stockage de gaz à Stryi, dans la région de Lviv”, dans l’ouest de l’Ukraine.La Russie a tiré 43 missiles balistiques et de croisière et envoyé 74 drones de combat, dont respectivement 30 et 47 ont été abattus, selon l’armée de l’air ukrainienne. Les frappes ont notamment visé les régions de Kharkiv (nord-est), de Lviv et d’Ivano-Frankivsk (ouest). – Actifs russes pour armer l’Ukraine – Plusieurs heures après cette attaque, M. Zelensky est arrivé en Pologne, une alliée de premier plan de l’Ukraine, qui vient de prendre la présidence tournante de l’Union européenne. Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a assuré que Varsovie contribuerait à “accélérer” l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. Plus tard dans la journée, M. Zelensky a exhorté ses alliés occidentaux à dépenser 250 milliards de dollars (242 milliards d’euros) d’actifs russes gelés afin d’acheter des armes pour son pays et l’aider à combattre les forces russes. “L’Ukraine prendra cet argent, en affectera une grande partie à la production nationale et à l’importation de ces types d’armes que l’Ukraine ne possède pas”, a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse dans la capitale polonaise. Au total, quelque 300 milliards de dollars d’avoirs russes ont été gelés après le début de l’invasion de l’Ukraine. Les pays du G7 s’étaient mis d’accord en 2024 pour un prêt global de 50 milliards de dollars à Kiev, financé par les intérêts que produisent ces capitaux russes. La semaine dernière, l’UE a versé à l’Ukraine les trois premiers milliards d’euros correspondants. L’appui de la Pologne, une force motrice au sein de l’UE, est très important pour Kiev, notamment dans le contexte du retour lundi à la Maison Blanche du républicain Donald Trump et des doutes sur la pérennité de l’engagement américain vis-à-vis de l’Ukraine. Le sénateur Marco Rubio, désigné secrétaire d’Etat par Donald Trump, a appelé mercredi à une “diplomatie audacieuse” des Etats-Unis pour mettre un terme à la guerre en Ukraine.Lors de son audition de confirmation au Sénat américain, il a jugé que la Russie ne pouvait pas conquérir “l’ensemble de l’Ukraine”, mais que cette dernière ne parviendrait pas non plus à “repousser ces gens jusqu’à l’endroit où ils se trouvaient la veille de l’invasion” lancée en février 2022.L’armée russe qui avance depuis plus d’un an dans l’est de l’Ukraine, a par ailleurs annoncé mercredi la prise de la petite localité d’Oukraïnka, au sud-est de la ville de Pokrovsk, sa principale cible dans la région de Donetsk.- Vaste attaque aérienne de Kiev -Comme c’est souvent le cas, l’armée polonaise a fait décoller ses avions de chasse pendant les frappes russes de mercredi qui ont en particulier atteint la région de Lviv, frontalière de la Pologne. Dans ce territoire, “deux sites d’infrastructures essentielles ont été touchés”, a dit son gouverneur, Maksym Kozytsky. La compagnie nationale d’électricité Ukrenergo a annoncé dans la foulée des coupures d’électricité d’urgence plusieurs heures durant dans sept régions.Les bombardements russes sont survenus au lendemain d’une attaque aérienne revendiquée par l’Ukraine comme ayant été “la plus importante” sur le territoire russe depuis le début de la guerre.Avaient été visés des raffineries de pétrole et des dépôts de carburant, ainsi que des usines de produits chimiques fabriquant, selon Kiev, des composants pour le secteur militaire russe.Selon le ministère russe de la Défense, six missiles américains ATACMS et six missiles britanniques Storm Shadow ont été utilisés. La Russie a promis de systématiquement répliquer à toute frappe de missiles occidentaux sur son sol.Mercredi soir, un incendie s’est déclaré suite à la chute de “plusieurs drones” dans un dépôt pétrolier de la région russe de Voronej, dans l’ouest du pays, a déclaré sur Telegram son gouverneur Alexandre Goussev.Aucune victime n’est pour l’heure à déclarer, a-t-il indiqué. Des vidéos, publiées par des médias russes et sur les réseaux sociaux, montrent un important brasier.bur-ant-pop-led/ial/phs

Ukraine : nouvelle attaque “massive” russe contre le réseau énergétique

La Russie a lancé mercredi près de 120 missiles et drones contre le réseau énergétique ukrainien, une nouvelle attaque “massive”, pendant la visite du président Volodymyr Zelensky en Pologne.Ces frappes interviennent au lendemain de la revendication par l’Ukraine de “l’attaque la plus massive” sur le sol russe depuis le début de la guerre, qui a visé, selon elle, des sites industriels et militaires dans plusieurs régions.”En plein hiver, la cible des Russes reste inchangée : notre secteur énergétique. Parmi les cibles se trouvent des infrastructures gazières et des installations énergétiques qui assurent une vie normale à la population”, a dénoncé M. Zelensky sur les réseaux sociaux.La Russie s’en prend régulièrement au réseau électrique de l’Ukraine depuis le début il y a trois ans de l’invasion de ce pays, y provoquant d’importantes coupures de courant.L’armée russe a indiqué dans un communiqué avoir attaqué “des infrastructures essentielles pour le gaz et l’énergie qui soutiennent le complexe militaro-industriel ukrainien”.Le ministère de la Défense russe affirmé qu’une des “cibles frappées avec succès” était “les structures au sol de la plus grande installation souterraine de stockage de gaz à Stryi, dans la région de Lviv”, dans l’ouest de l’Ukraine.La Russie a tiré 43 missiles balistiques et de croisière et envoyé 74 drones de combat, dont respectivement 30 et 47 ont été abattus, selon l’armée de l’air ukrainienne. Les frappes ont notamment visé les régions de Kharkiv (nord-est), de Lviv et d’Ivano-Frankivsk (ouest). – Actifs russes pour armer l’Ukraine – Plusieurs heures après cette attaque, M. Zelensky est arrivé en Pologne, une alliée de premier plan de l’Ukraine, qui vient de prendre la présidence tournante de l’Union européenne. Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a assuré que Varsovie contribuerait à “accélérer” l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. Plus tard dans la journée, M. Zelensky a exhorté ses alliés occidentaux à dépenser 250 milliards de dollars (242 milliards d’euros) d’actifs russes gelés afin d’acheter des armes pour son pays et l’aider à combattre les forces russes. “L’Ukraine prendra cet argent, en affectera une grande partie à la production nationale et à l’importation de ces types d’armes que l’Ukraine ne possède pas”, a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse dans la capitale polonaise. Au total, quelque 300 milliards de dollars d’avoirs russes ont été gelés après le début de l’invasion de l’Ukraine. Les pays du G7 s’étaient mis d’accord en 2024 pour un prêt global de 50 milliards de dollars à Kiev, financé par les intérêts que produisent ces capitaux russes. La semaine dernière, l’UE a versé à l’Ukraine les trois premiers milliards d’euros correspondants. L’appui de la Pologne, une force motrice au sein de l’UE, est très important pour Kiev, notamment dans le contexte du retour lundi à la Maison Blanche du républicain Donald Trump et des doutes sur la pérennité de l’engagement américain vis-à-vis de l’Ukraine. Le sénateur Marco Rubio, désigné secrétaire d’Etat par Donald Trump, a appelé mercredi à une “diplomatie audacieuse” des Etats-Unis pour mettre un terme à la guerre en Ukraine.Lors de son audition de confirmation au Sénat américain, il a jugé que la Russie ne pouvait pas conquérir “l’ensemble de l’Ukraine”, mais que cette dernière ne parviendrait pas non plus à “repousser ces gens jusqu’à l’endroit où ils se trouvaient la veille de l’invasion” lancée en février 2022.L’armée russe qui avance depuis plus d’un an dans l’est de l’Ukraine, a par ailleurs annoncé mercredi la prise de la petite localité d’Oukraïnka, au sud-est de la ville de Pokrovsk, sa principale cible dans la région de Donetsk.- Vaste attaque aérienne de Kiev -Comme c’est souvent le cas, l’armée polonaise a fait décoller ses avions de chasse pendant les frappes russes de mercredi qui ont en particulier atteint la région de Lviv, frontalière de la Pologne. Dans ce territoire, “deux sites d’infrastructures essentielles ont été touchés”, a dit son gouverneur, Maksym Kozytsky. La compagnie nationale d’électricité Ukrenergo a annoncé dans la foulée des coupures d’électricité d’urgence plusieurs heures durant dans sept régions.Les bombardements russes sont survenus au lendemain d’une attaque aérienne revendiquée par l’Ukraine comme ayant été “la plus importante” sur le territoire russe depuis le début de la guerre.Avaient été visés des raffineries de pétrole et des dépôts de carburant, ainsi que des usines de produits chimiques fabriquant, selon Kiev, des composants pour le secteur militaire russe.Selon le ministère russe de la Défense, six missiles américains ATACMS et six missiles britanniques Storm Shadow ont été utilisés. La Russie a promis de systématiquement répliquer à toute frappe de missiles occidentaux sur son sol.Mercredi soir, un incendie s’est déclaré suite à la chute de “plusieurs drones” dans un dépôt pétrolier de la région russe de Voronej, dans l’ouest du pays, a déclaré sur Telegram son gouverneur Alexandre Goussev.Aucune victime n’est pour l’heure à déclarer, a-t-il indiqué. Des vidéos, publiées par des médias russes et sur les réseaux sociaux, montrent un important brasier.bur-ant-pop-led/ial/phs

Coupe de France: Lyon éliminé par Bourgoin-Jallieu (N3), le PSG s’en sort

Sale temps pour les gros: Lyon a été éliminé aux tirs au but par Bourgoin-Jallieu, pensionnaire de National 3, (2-2, 4 tab à 2), Rennes par Troyes (Ligue 2) et le PSG s’est fait peur avant de prendre le dessus sur Espaly (4-2) mercredi en 16e de finale de Coupe de France.Après avoir subi l’ouverture du score, Lyon pensait avoir fait le plus dur en menant 2-1, mais Mehdi Moujetzky a signé son deuxième but de la soirée, ironiquement à la 69e minute, pour obliger les Rhodaniens à une périlleuse séance de tirs aux buts.Les Lyonnais l’ont débutée de manière catastrophique avec les ratés des tauliers Alexandre Lacazette et Corentin Tolisso. L’échec de Moujetzky n’aura pas été suffisant pour les remettre en selle. Immense désillusion pour les hommes de Pierre Sage contre une équipe qui joue quatre divisions plus bas.”Il va falloir assumer la honte face à nos proches, aux gens qui aiment le club, nos dirigeants. C’est presque une tragédie”, a résumé l’entraîneur de l’OL, Pierre Sage.Le PSG a failli connaître le même scénario fou contre une autre équipe de National 3, Espaly, qui a surpris le club de la capitale dès la 3e minute puis l’a rejoint en seconde mi-temps. Après l’égalisation d’Espaly à la 71e minute (2-2), tout le stade Michelin de Clermont-Ferrand s’est pris à rêver d’une séance de tirs aux buts. Mais les amateurs ont fini par craquer et prendre deux autres buts, de Barcola (88e) et Ramos (90e+2 sur pénalty).Le Rennes de Jorge Sampaoli, renforcé en ce mercato hivernal par les arrivées de Brice Samba et Seko Fofana, a connu lui aussi une déconvenue (défaite 1-0) contre Troyes, pensionnaire de Ligue 2. Rafiki Saïd s’est même payé le luxe de rater un pénalty avant de marquer le seul but du match.Cannes (N2) a aussi réalisé un gros coup en éliminant le leader de la Ligue, 2 Lorient (2-1).Toulouse a en revanche fait respecter son statut en disposant 2-1 de Laval (L2). Strasbourg aussi, mais le club alsacien s’est compliqué la tâche en passant par une séance de tirs aux buts (2-2, 5 tirs au but à 3) à l’issue d’un match en plein brouillard à Thaon (N3), où des supporters ont même épaissi l’atmosphère avec des fumigènes.Dans le duel des équipes de Ligue 1, c’est Brest qui a prévalu sur Nantes (2-1). L’équipe d’Antoine Kombouaré a pourtant cru pouvoir se relancer en réduisant le score en fin de match.Avec le succès d’Angers face à Quevilly-Rouen et les qualifications la veille de Nice, Lille et Reims, il n’y aura que huit clubs de l’élite à l’appel des huitièmes de finale, dont le tirage au sort aura lieu jeudi.