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L’Ukraine et le Royaume Uni concluent un partenariat sécuritaire “historique” sur 100 ans

Le président Volodymyr Zelensky et le Premier ministre britannique Keir Starmer, dont le pays est un soutien clé de l’Ukraine face à l’invasion russe, ont signé jeudi un accord “historique” sur un partenariat “sur 100 ans” entre Kiev et Londres, peu avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.”Nous avons signé ensemble un accord historique, le tout premier du genre, un nouveau partenariat entre le Royaume-Uni et l’Ukraine qui reflète l’énorme affection existant entre nos deux nations”, a déclaré M. Starmer aux médias après la signature à Kiev.Le document prévoit un renforcement de la coopération en matière de défense et de sécurité maritime, mais aussi “des partenariats scientifiques et technologiques” dans la santé, l’agro-technologie, l’espace et les drones, selon le texte publié par Kiev. Le président Volodymyr Zelensky s’est félicité de relations “plus étroites que jamais” entre Londres et Kiev, alors que des explosions se faisaient entendre dans le centre de Kiev, et qu’un drone a survolé le quartier gouvernemental.- Renforcer la défense antiaérienne -“Nos discussions se sont déroulées au son des opérations de la défense antiaérienne ici à Kiev”, d’où “la tâche numéro un – accroître la coopération pour que le bouclier antiaérien ukrainien, notre armée, nos forces maritimes ukrainiennes, la cybersécurité soient suffisamment forts pour résister” à la Russie, a déclaré M. Zelensky.Keir Starmer, le dirigeant travailliste était pour la première fois en Ukraine depuis son élection en juillet et à quelques jours du retour à la Maison Blanche de Donald Trump.L’Ukraine, dont l’armée est épuisée et recule sur le front après près de trois ans d’invasion russe, et ses alliés européens craignent un éventuel désengagement américain, Donald Trump ayant déclaré à plusieurs reprises qu’il voulait mettre un terme à cette guerre rapidement.L’objectif “principal” est “de s’assurer que l’Ukraine est dans la position la plus forte possible au cours de l’année 2025”, a souligné M. Starmer devant les médias britanniques, en rendant visite à des soldats ukrainiens blessés dans un hôpital.Les deux responsables ont discuté de la possibilité de stationner des troupes occidentales en Ukraine pour superviser un éventuel accord de cessez-le-feu, une proposition initialement avancée par le président français Emmanuel Macron.M. Starmer ne s’est pas engagé à envoyer des troupes, mais il a jeudi soir déclaré à Sky News qu’il discuterait de la possibilité d’un tel déploiement avec d’autres pays. “Nous en discuterons avec un certain nombre d’alliés, dont bien sûr le président Macron et le président Zelensky ici présent, et nous jouerons pleinement notre rôle”.”Il est trop tôt pour en discuter des détails”, a dit M. Zelensky selon lequel un tel contingent ne pourrait constituer qu'”un segment des garanties de sécurité” pour son pays dont la configuration globale pourrait être déterminée après des pourparlers avec l’administration de Donald Trump.- Garanties de sécurité -“Nous n’envisageons pas de garanties de sécurité pour l’Ukraine sans les États-Unis”, a souligné le président ukrainien. “Nous n’avons pas encore eu de conversation de fond sur les garanties de sécurité avec la nouvelle administration”. Keir Starmer a de son côté promis de travailler avec Kiev et les alliés pour mettre fin à la guerre et “garantir la sécurité de l’Ukraine, garantir toute paix possible et dissuader toute agression future”.Donald Trump, qui doit être investi lundi 20 janvier, a affirmé qu’il était en train de préparer une rencontre avec Vladimir Poutine pour “en finir” avec le conflit en Ukraine.Le milliardaire républicain a clairement affiché son scepticisme sur les milliards d’aide dépensés par Washington pour soutenir Kiev face à la Russie.Lors de son audition mercredi, Marco Rubio, le secrétaire d’Etat désigné par Donald Trump, a appelé à une “diplomatie audacieuse” des Etats-Unis pour mettre un terme à la guerre. Le principal problème de l’Ukraine, a-t-il affirmé, n’est pas qu’elle se trouve “à court d’argent, mais plutôt qu’elle soit à court d’Ukrainiens”.Le Royaume-Uni est l’un des principaux soutiens militaires de Kiev depuis le début de la guerre. Il fournit notamment à l’armée ukrainienne des missiles Storm Shadow, utilisés par Kiev pour frapper des cibles militaires et énergétiques en sol russe, une ligne rouge pour Moscou.Londres a promis 12,8 milliards de livres (15,2 milliards d’euros) d’aide militaire et civile à l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe, et a formé plus de 50.000 soldats ukrainiens sur le sol britannique, d’après des chiffres officiels. La visite de M. Starmer à Kiev intervient alors que l’armée ukrainienne est en difficulté depuis plusieurs mois dans divers secteurs du front, face à une armée russe plus nombreuse et mieux armée.Elle a cependant annoncé jeudi avoir capturé 27 soldats russes dans la région russe de Koursk, dont elle occupe une petite partie depuis une offensive surprise l’été dernier.Keir Starmer est attendu à Varsovie vendredi pour entamer des discussions sur la mise au point d’un nouvel accord de défense et de sécurité.

L’Ukraine et le Royaume Uni concluent un partenariat sécuritaire “historique” sur 100 ans

Le président Volodymyr Zelensky et le Premier ministre britannique Keir Starmer, dont le pays est un soutien clé de l’Ukraine face à l’invasion russe, ont signé jeudi un accord “historique” sur un partenariat “sur 100 ans” entre Kiev et Londres, peu avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.”Nous avons signé ensemble un accord historique, le tout premier du genre, un nouveau partenariat entre le Royaume-Uni et l’Ukraine qui reflète l’énorme affection existant entre nos deux nations”, a déclaré M. Starmer aux médias après la signature à Kiev.Le document prévoit un renforcement de la coopération en matière de défense et de sécurité maritime, mais aussi “des partenariats scientifiques et technologiques” dans la santé, l’agro-technologie, l’espace et les drones, selon le texte publié par Kiev. Le président Volodymyr Zelensky s’est félicité de relations “plus étroites que jamais” entre Londres et Kiev, alors que des explosions se faisaient entendre dans le centre de Kiev, et qu’un drone a survolé le quartier gouvernemental.- Renforcer la défense antiaérienne -“Nos discussions se sont déroulées au son des opérations de la défense antiaérienne ici à Kiev”, d’où “la tâche numéro un – accroître la coopération pour que le bouclier antiaérien ukrainien, notre armée, nos forces maritimes ukrainiennes, la cybersécurité soient suffisamment forts pour résister” à la Russie, a déclaré M. Zelensky.Keir Starmer, le dirigeant travailliste était pour la première fois en Ukraine depuis son élection en juillet et à quelques jours du retour à la Maison Blanche de Donald Trump.L’Ukraine, dont l’armée est épuisée et recule sur le front après près de trois ans d’invasion russe, et ses alliés européens craignent un éventuel désengagement américain, Donald Trump ayant déclaré à plusieurs reprises qu’il voulait mettre un terme à cette guerre rapidement.L’objectif “principal” est “de s’assurer que l’Ukraine est dans la position la plus forte possible au cours de l’année 2025”, a souligné M. Starmer devant les médias britanniques, en rendant visite à des soldats ukrainiens blessés dans un hôpital.Les deux responsables ont discuté de la possibilité de stationner des troupes occidentales en Ukraine pour superviser un éventuel accord de cessez-le-feu, une proposition initialement avancée par le président français Emmanuel Macron.M. Starmer ne s’est pas engagé à envoyer des troupes, mais il a jeudi soir déclaré à Sky News qu’il discuterait de la possibilité d’un tel déploiement avec d’autres pays. “Nous en discuterons avec un certain nombre d’alliés, dont bien sûr le président Macron et le président Zelensky ici présent, et nous jouerons pleinement notre rôle”.”Il est trop tôt pour en discuter des détails”, a dit M. Zelensky selon lequel un tel contingent ne pourrait constituer qu'”un segment des garanties de sécurité” pour son pays dont la configuration globale pourrait être déterminée après des pourparlers avec l’administration de Donald Trump.- Garanties de sécurité -“Nous n’envisageons pas de garanties de sécurité pour l’Ukraine sans les États-Unis”, a souligné le président ukrainien. “Nous n’avons pas encore eu de conversation de fond sur les garanties de sécurité avec la nouvelle administration”. Keir Starmer a de son côté promis de travailler avec Kiev et les alliés pour mettre fin à la guerre et “garantir la sécurité de l’Ukraine, garantir toute paix possible et dissuader toute agression future”.Donald Trump, qui doit être investi lundi 20 janvier, a affirmé qu’il était en train de préparer une rencontre avec Vladimir Poutine pour “en finir” avec le conflit en Ukraine.Le milliardaire républicain a clairement affiché son scepticisme sur les milliards d’aide dépensés par Washington pour soutenir Kiev face à la Russie.Lors de son audition mercredi, Marco Rubio, le secrétaire d’Etat désigné par Donald Trump, a appelé à une “diplomatie audacieuse” des Etats-Unis pour mettre un terme à la guerre. Le principal problème de l’Ukraine, a-t-il affirmé, n’est pas qu’elle se trouve “à court d’argent, mais plutôt qu’elle soit à court d’Ukrainiens”.Le Royaume-Uni est l’un des principaux soutiens militaires de Kiev depuis le début de la guerre. Il fournit notamment à l’armée ukrainienne des missiles Storm Shadow, utilisés par Kiev pour frapper des cibles militaires et énergétiques en sol russe, une ligne rouge pour Moscou.Londres a promis 12,8 milliards de livres (15,2 milliards d’euros) d’aide militaire et civile à l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe, et a formé plus de 50.000 soldats ukrainiens sur le sol britannique, d’après des chiffres officiels. La visite de M. Starmer à Kiev intervient alors que l’armée ukrainienne est en difficulté depuis plusieurs mois dans divers secteurs du front, face à une armée russe plus nombreuse et mieux armée.Elle a cependant annoncé jeudi avoir capturé 27 soldats russes dans la région russe de Koursk, dont elle occupe une petite partie depuis une offensive surprise l’été dernier.Keir Starmer est attendu à Varsovie vendredi pour entamer des discussions sur la mise au point d’un nouvel accord de défense et de sécurité.

L’Ukraine et le Royaume Uni concluent un partenariat sécuritaire “historique” sur 100 ans

Le président Volodymyr Zelensky et le Premier ministre britannique Keir Starmer, dont le pays est un soutien clé de l’Ukraine face à l’invasion russe, ont signé jeudi un accord “historique” sur un partenariat “sur 100 ans” entre Kiev et Londres, peu avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.”Nous avons signé ensemble un …

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David Lynch, géant du cinéma américain, est mort à 78 ans

Géant du cinéma américain à l’influence immense, David Lynch, réalisateur d'”Elephant Man”, “Mulholland Drive” et de la série culte “Twin Peaks”, est mort à 78 ans, a annoncé jeudi sa famille.”C’est avec un très grand regret que nous, sa famille, annonçons le décès de l’homme et de l’artiste, David Lynch”, a indiqué la famille dans un communiqué diffusé sur la page Facebook du cinéaste. Le réalisateur, auteur de dix longs métrages sortis entre 1977 et 2006, avait envoûté une cohorte d’admirateurs fascinés par l’inquiétante étrangeté de ses films et décroché une Palme d’Or à Cannes en 1990 pour “Sailor et Lula”.”Il y a un grand vide dans le monde maintenant qu’il n’est plus avec nous. Mais comme il le disait: +gardez les yeux sur le donut, pas sur le trou+”, ajoute sa famille, allusion à l’un des traits d’humour de l’artiste.La famille n’a pas révélé de cause du décès. L’été dernier, l’homme à l’allure mince et houpette blonde, qui résidait justement à Mulholland Drive, près d’Hollywood, avait révélé sur X qu’il souffrait d’un emphysème pulmonaire, “le prix à payer” pour des “années de cigarettes”.Né en 1946 dans le Montana (nord-ouest), David Lynch est considéré comme un maître du cinéma qui a révolutionné l’image et marqué son art avec l’ambiance inquiétante, énigmatique et obsédante de ces films.De l’histoire de zombie en noir et blanc “Eraserhead” (1977), son premier long-métrage financé par des petits boulots, à “Mulholland Drive” (2001), la plupart de ses oeuvres sont devenues culte.- Oscar d’honneur -“Une voix aussi originale et unique va manquer. Ses films ont déjà résisté à l’épreuve du temps et ils y résisteront pour toujours”, lui a rendu hommage le monstre du cinéma Steven Spielberg, qui a loué un “rêveur visionnaire” dans Variety.”Ses films semblent passer directement de son inconscient au vôtre. C’est difficile de trouver un artiste qui était à la fois si radical et a eu un impact si important sur la culture”, a ajouté à l’AFP le directeur artistique du Festival du film de New York, Dennis Lim, auteur d’un livre sur Lynch (“David Lynch: The Man from Another Place”, non traduit).L’un de ses chefs d’oeuvre reste “Elephant Man” (1980), film émouvant, et l’un de ses plus accessibles pour le grand public, sur l’histoire vraie de Joseph Merrick, un homme touché par la difformité et exposé comme une bête de foire pendant l’époque de l’Angleterre victorienne. Avec John Hurt et Anthony Hopkins comme têtes d’affiche, il reçoit huit nominations aux Oscars et remporte en France le César du meilleur film étranger (1982).En 1990, il crée “Twin Peaks”, série mythique qui révolutionne le genre et transforme en détectives des millions de téléspectateurs hantés par les mystères qu’il trousse sur deux saisons. Un quart de siècle plus tard, il récidive avec “Twin Peaks: The Return” (2017).Nommé plusieurs fois aux Oscars, David Lynch a finalement reçu une statuette d’honneur en 2019 pour l’ensemble de sa filmographie.En France, il avait obtenu un autre César du meilleur film étranger pour “Mulholland Drive”, un thriller angoissant, énigmatique et plein d’hallucinations, qui joue avec les faux-semblants d’Hollywood et ses producteurs véreux. Naomi Watts y campe le rôle d’une actrice rencontrant une mystérieuse femme souffrant d’amnésie, avant que tout ne s’inverse dans un rebondissement dont les fans débattent encore aujourd’hui.Son dernier long-métrage, “Inland Empire” (2006), avait moins marqué et David Lynch s’était consacré ensuite à la méditation transcendantale et à d’autres formes d’expression artistique, comme la peinture, la musique et les courts métrages.”Les choses ont beaucoup changé en 11 ans, notamment la façon dont les gens envisagent les films de cinéma”, avait-il confié lors d’un entretien à l’AFP en 2017, à l’occasion du retour de “Twin Peaks”. “Et les choses qui ont du succès au box-office ne sont pas celles que je voulais faire”, avait-il ajouté.”C’est une belle journée avec un soleil d’or et un grand ciel bleu”, a conclu la famille du cinéaste dans son message sur Facebook.Marié quatre fois, et père de quatre enfants, il avait aussi été en couple avec l’actrice Isabella Rossellini, qui avait joué dans “Blue Velvet” (1986), une autre oeuvre marquante de sa filmographie.

Venezuela: libération d’une figure de la défense de la liberté d’expression

Carlos Correa, directeur d’une ONG réputée de défense des droits humains et de la liberté d’expression au Venezuela, a été remis en liberté jeudi après neuf jours en détention inexpliqués.”Aux premières heures de ce 16 janvier, notre directeur Carlos Correa a été remis en liberté”, a indiqué l’ONG Espacio Publico sur le réseau social X. “Nous remercions toutes les personnes, organisations, gouvernements et collectifs qui se sont associés aux appels pour sa libération. Nous poursuivons le travail pour la défense et la dignité humaine”, a ajouté cette organisation.Professeur d’université et figure respectée, faisant autorité en matière de liberté d’expression et de la presse au Venezuela, M. Correa faisait partie des personnes arrêtées le 7 janvier, trois jours avant l’investiture du président Nicolas Maduro pour un troisième mandat de six ans malgré les accusations de fraudes électorales de l’opposition.L’ancien candidat à la présidentielle Enrique Marquez ou le gendre d’Edmundo Gonzalez Urrutia, le candidat de l’opposition revendiquant la victoire à la présidentielle, ont également été arrêtés et sont toujours détenus.Correa, qui n’a jamais pu communiquer avec sa famille, n’a pas eu accès à son dossier. Comme souvent au Venezuela, il n’a pas pu choisir son avocat et s’est vu imposer un avocat désigné par les autorités, a-t-on appris auprès de son entourage. Il ne sait pas de quoi il est accusé mais son dossier est entre les mains d’un tribunal spécialisé en terrorisme. Ce qui est fréquent également pour les opposants ou activistes. Carlos Correa “a été détenu neuf jours mais n’aurait jamais dû l’être car c’est un militant et un homme intègre”, a dénoncé le syndicat de la presse vénézuélienne SNTP.Gustavo Petro, le premier président de gauche de la Colombie voisine, s’est félicité de sa libération et a appelé sur X à la libération de toutes “les personnes détenues dans le cadre des élections et post-élections”. Nicolas Maduro a été proclamé vainqueur de la présidentielle de juillet avec 52% des voix par le Conseil national électoral (CNE), qui n’a cependant pas publié les procès-verbaux des bureaux de vote, se disant victime d’un piratage informatique. Une explication jugée peu crédible par de nombreux observateurs.L’opposition, qui a publié les procès-verbaux fournis par ses scrutateurs, assure que son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia a obtenu plus de 67% des voix lors du scrutin du 28 juillet.La répression des manifestations après l’annonce de la victoire de M. Maduro a fait 28 morts et environ 200 blessés, et plus de 2.400 personnes ont été arrêtées. Un peu moins de 1.500 ont été libérées dans les mois qui ont suivi mais des détentions d’opposants et de militants se sont poursuivies. Selon un décompte de l’ONG Foro Penal, 83 personnes ont été arrêtées pour des raisons “politiques” entre le 1er et le 12 janvier.La victoire de Nicolas Maduro au scrutin de juillet n’a pas été reconnue par une grande partie de la communauté internationale.Quatorze pays de l’Organisation des États américains (OEA), dont les États-Unis, ont publié jeudi une déclaration conjointe dans laquelle ils “rejettent l’investiture présidentielle de Nicolas Maduro le 10 janvier, faute de légitimité démocratique”.Â