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Dans le désert chilien, des migrants restent bloqués à la frontière avec le Pérou

Sous un soleil de plomb, des dizaines de personnes sans papiers cherchant à fuir le Chili et la menace d’expulsions massives s’entassent devant la frontière désertique avec le Pérou, qui leur ferme le passage.Le compte à rebours est lancé avant le second tour de l’élection présidentielle chilienne, prévu le 14 décembre, où le candidat d’extrême …

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Les Suisses rejettent un service civique obligatoire et une taxe climatique sur les riches

Les Suisses ont massivement rejeté dimanche le remplacement du service militaire par un service civique obligatoire pour tous, sans distinction de sexe, ainsi que l’instauration d’une taxe climatique sur l’héritage des plus riches, selon les premières projections d’une votation.Les Suisses ont très majoritairement dit “non” à ces propositions, à 84% pour la première et plus …

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Au Kirghizstan, fin des législatives anticipées sans réelle opposition

Le Kirghizstan a voté dimanche lors de législatives anticipées dans cette ex-république soviétique d’Asie centrale, dont la vie politique était la plus démocratique et turbulente de la région jusqu’à l’arrivée au pouvoir en 2020 du président Sadyr Japarov, qui a marginalisé ses opposants.Les bureaux de vote ont fermé à 14H00 GMT, a constaté l’AFP à …

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Présidentielle au Honduras : l’ombre de Trump sur un scrutin indécis

Les électeurs du Honduras sont appelés dimanche à choisir entre la continuité d’un gouvernement de gauche ou le retour de la droite, dont un candidat à la présidence est soutenu par Donald Trump, qui s’est immiscé dans le scrutin.Trois candidats sur les cinq en lice sont au coude-à-coude dans les sondages, rendant incertain le scrutin à un tour et l’acceptation des résultats en cas de score serré.Les bureaux de vote ont ouvert à 07H00 locales (13H00 GMT) et fermeront à 23H00 GMT. Le conseil national électoral prévoit de dévoiler des résultats préliminaires dans la soirée.Le parti Liberté et Refondation (Libre) de la gauche au pouvoir a déjà annoncé qu’il ne les reconnaîtrait pas, acceptant seulement le décompte total qui pourrait prendre des jours.Quelque 6,5 millions de Honduriens doivent élire le successeur de la présidente Xiomara Castro, ainsi que 128 députés et des centaines de maires pour les quatre prochaines années.”Je vote pour qui me plaît, pas pour ce que Trump a dit, car la vérité, c’est que je vis de mon travail, pas des politiciens”, a déclaré à l’AFP Esmeralda Rodríguez, 56 ans, qui vend des fruits sur un marché de Tegucigalpa.L’avocate Rixi Moncada, 60 ans, candidate de Libre, affronte deux candidats de droite : la star du petit écran Salvador Nasralla, 72 ans, du Parti libéral (PL), qui se présente pour la troisième fois, et l’entrepreneur Nasry Asfura, 67 ans, du Parti national (PN), qui a reçu le soutien inattendu de Donald Trump. – “Narco-communistes”-Non content de le qualifier de “seul vrai ami de la liberté”, le président américain a assuré qu’il “ne pourrait pas travailler” avec Rixi Moncada “et les communistes” et qu’il ne faisait “pas confiance” à Salvador Nasralla.”Tito (ndlr: Nasry Asfura) et moi pouvons travailler ensemble pour lutter contre les +narco-communistes+ et apporter au peuple du Honduras l’aide dont il a besoin”, a encore écrit M. Trump.M. Asfura, entrepreneur de BTP et ancien maire de Tegucigalpa, concourt sous la bannière du parti de l’ancien président Juan Orlando Hernández (2014-2022), qui purge aux Etats-Unis une peine de 45 ans de prison pour trafic de drogue.Donald Trump a annoncé vendredi qu’il allait accorder à ce dernier “une grâce totale et absolue”.Mme Moncada a dénoncé samedi l’ingérence de M. Trump: “Il n’y a aucun doute qu’il y a deux actions concrètes, à trois jours des élections, qui sont totalement interventionnistes.””Chacun répond pour ses actes”, a balayé M. Asfura, dont le nom a été cité dans des affaires de corruption et dans des dossiers d’évasion fiscale au Panama.”J’allais voter pour Tito Asfura, mais maintenant non, je ne veux pas qu’ils ruinent davantage le pays. Nous ne voulons pas de narcotrafiquants”, a indiqué à l’AFP Julio Sevilla, 74 ans, à son bureau de vote.- Fortes tensions politiques -Le président américain a adopté une posture résolument interventionniste en Amérique latine, n’hésitant pas à conditionner l’aide américaine à la bonne volonté des gouvernements et à ses affinités avec leurs dirigeants.Ainsi, il a assuré que “s’il (Asfura) ne remporte pas les élections, les Etats-Unis ne gaspilleront pas leur argent”.M. Asfura mène sa seconde campagne présidentielle après avoir échoué en 2021 face à Xiomara Castro. Il a également reçu le soutien du président argentin et allié de Trump, Javier Milei.Le scrutin se tient dans un contexte de fortes tensions politiques.Rixi Moncada reproche à ses rivaux de droite d’être les “marionnettes de l’oligarchie putschiste”. MM. Nasralla et Asfura, qui ont tous les deux des parents d’origine palestinienne, la qualifient de “communiste” alliée du Venezuela et de Cuba.La droite et la gauche s’accusent mutuellement de préparer une fraude, dans un pays dépourvu d’arbitre électoral indépendant, et même si l’Organisation des Etat américains (OEA) et l’UE ont dépêché des observateurs.- Pauvreté et violence -Les candidats ont à peine abordé les préoccupations des Honduriens, la pauvreté et la violence.Nasry Asfura a promis d’attirer des investissements, M. Nasralla de soutenir l’industrie et l’agriculture, et Mme Moncada de taxer les élites économiques.Près des deux tiers des 11 millions de Honduriens vivent dans la pauvreté, et 27% du PIB du pays est abondé par les envois de fonds des Honduriens vivant aux Etats-Unis, soit 10 milliards de dollars.Mais l’administration Trump a expulsé cette année environ 27.000 Honduriens et révoqué le statut de protection temporaire de 51.000 ressortissants.Érika Reyes, commerçante de 33 ans, espère pour sa part que le soutien de Trump à Asfura aidera les migrants : “Qu’il cesse de les poursuivre, leur donne du travail et leur ouvre les portes”.Le Honduras est l’un des pays les plus violents de la région, avec 26,8 homicides pour 100.000 habitants, malgré une baisse due à l’instauration d’un état d’urgence par la présidente Castro.La corruption et les liens avec le narcotrafic sont un autre défi de taille. Les trois partis favoris du scrutin ont été éclaboussés par des accusations. 

Évasion de Dijon: un complice interpellé à Besançon, le dernier fugitif toujours en fuite

Un complice présumé de l’évadé encore en fuite, après la double évasion de la prison de Dijon jeudi, a été interpellé dimanche à Besançon lors d’une vaste opération policière qui n’a cependant pas permis de retrouver le dernier fugitif, a indiqué le parquet.Une opération de police, menée ce dimanche matin à Besançon, a mobilisé “plus d’une trentaine de fonctionnaires spécialisés dans l’intervention et dans l’investigation”, a indiqué dans un communiqué le procureur de la République à Dijon, Olivier Caracotch.Elle visait le dernier fugitif, le plus dangereux, encore en cavale après s’être évadé de la maison d’arrêt, mais “elle n’a pas permis” de l’appréhender, regrette le procureur, qui “déplore que les surveillances menées sur place depuis la veille par les services d’enquête aient été rendues publiques avant le déclenchement de l’opération de police”. Interrogé sur BFM, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez, a dit “ne pas douter un instant” que ce dernier fugitif sera retrouvé.Cet évadé, considéré comme “dangereux”, n’est âgé que de 19 ans mais il a déjà été condamné à une dizaine de reprises pour des violences aggravées et enlèvement notamment. Il se situe “dans le registre de la criminalité organisée”, a récemment indiqué le parquet de Montbéliard (Doubs), qui instruit l’affaire contre lui.Il était en détention provisoire à Dijon après avoir été mis en examen pour tentative d’assassinat et association de malfaiteurs.En revanche, l’opération menée à Besançon a permis l’interpellation d’un Bisontin âgé de 19 ans, un des proches du dernier fugitif et par ailleurs ex-codétenu. Il a été placé en garde à vue pour complicité d’évasion en bande organisée et association de malfaiteurs, a ajouté le procureur. L’autre évadé de la prison de Dijon, âgé de 32 ans et qui était en détention provisoire pour violences conjugales, a été repris 24 heures seulement après sa cavale. Il était dimanche en cours de présentation à un juge en vue de sa mise en examen pour “évasion en bande organisée et association de malfaiteurs”. Une complice présumée de 25 ans a elle aussi été présentée et mise en examen pour “complicité d’évasion en bande organisée” et “association de malfaiteurs”. Elle a été placée en détention provisoire.La jeune femme a affirmé que “l’homme l’ayant appelée lui avait déclaré qu’il avait été libéré légalement de détention et qu’il était accompagné d’un ami”. Lors d’une perquisition à son domicile, des drones ont été découverts mais la mise en cause conteste qu’ils aient pu servir à des livraisons illicites en prison. Jeudi tôt dans la matinée, les deux détenus s’étaient évadés de la maison d’arrêt de Dijon, un établissement vétuste, en sciant les barreaux de leur cellule avec une simple lame de scie à métaux, vraisemblablement livrée par drone.

Les inondations en Indonésie, Thaïlande et Sri Lanka dépassent les 900 morts

Le bilan des inondations catastrophiques qui ont frappé ces derniers jours de vastes territoires d’Indonésie, de Thaïlande, de Malaisie et du Sri Lanka s’est encore alourdi dimanche, avec un total d’au moins 940 morts et plusieurs centaines de disparus. Les autorités de ces pays asiatiques s’activaient pour dégager les routes et les débris et tenter de retrouver des personnes portées disparues après des pluies diluviennes, des crues subites et des glissements de terrain.En Asie du Sud-Est, l’Indonésie, pays de loin le plus touché, déplore au moins 442 morts tandis que 402 personnes sont toujours portées disparues, selon un dernier bilan de l’agence de gestion des catastrophes.En Thaïlande, où au moins 162 habitants ont péri dans l’une des pires inondations de la décennie, les autorités continuaient de distribuer de l’aide à des dizaines de milliers de sinistrés.En Malaisie, les inondations qui ont submergé de larges zones de l’Etat septentrional de Perlis ont fait deux morts.En Asie du Sud, le Centre de gestion des catastrophes (DMC) du Sri Lanka a indiqué dimanche qu’au moins 334 personnes avaient perdu la vie après une semaine de fortes pluies provoquées par le cyclone Ditwah, tandis que 400 étaient toujours portées disparues. – Navires de guerre -En Indonésie, au moins deux villes de l’île de Sumatra, la plus touchée du pays, étaient encore inaccessibles dimanche, et les autorités ont annoncé avoir déployé deux navires de guerre depuis Jakarta pour livrer de l’aide. “Deux villes nécessitent une attention particulière en raison de leur isolement, à savoir Tapanuli Central et Sibolga”, a déclaré Suharyanto, chef de l’agence nationale de gestion des catastrophes, ajoutant que les navires de guerre étaient attendus à Sibolga lundi.Dans le village de Sungai Nyalo, à environ 100 km de la capitale de Sumatra Ouest, Padang, les eaux de crue avaient en grande partie reflué dimanche, laissant des maisons, des véhicules et des cultures recouverts d’une épaisse boue grise. “La plupart des villageois ont choisi de rester; ils ne voulaient pas abandonner leurs maisons”, a déclaré Idris, 55 ans, qui, comme beaucoup d’Indonésiens, ne porte qu’un seul nom.En Thaïlande, les autorités continuaient de chercher les nombreux disparus et le gouvernement a mis en place des mesures de secours pour les personnes touchées par les inondations, y compris une compensation pouvant aller jusqu’à deux millions de bahts (53.000 euros) pour les foyers ayant perdu des membres de leur famille. Cependant, les critiques envers la réponse de la Thaïlande aux inondations se sont accrues, et deux responsables locaux ont été suspendus de leurs fonctions.- “La plus grande catastrophe de notre histoire” – Au Sri Lanka, alors que Ditwah s’est déplacé samedi vers l’Inde, des zones entières du nord de la capitale du Sri Lanka, Colombo, étaient inondées dimanche, avec plus d’un million de personnes touchées.”Bien que le cyclone nous ait quittés, de fortes pluies en amont inondent maintenant les zones basses le long des rives de la rivière Kelani”, a déclaré un responsable du DMC.Le président Anura Kumara Dissanayake a déclaré samedi l’état d’urgence, qui lui confère des pouvoirs étendus pour gérer la crise. L’armée a été déployée pour soutenir les secours.”Nous faisons face à la plus grande et la plus difficile catastrophe naturelle de notre histoire”, a déclaré dimanche le président, dans une adresse à la nation. “Nous construirons une nation meilleure que celle qui existait auparavant”.Les pertes et les dégâts sont les pires depuis le tsunami dévastateur en Asie de 2004 qui a tué environ 31 000 personnes et laissé plus d’un million de sans-abri.”Ma maison est totalement inondée, je ne sais pas où aller, mais j’espère trouver un abri sûr où emmener ma famille”, dit à l’AFP Selvi, une habitante de la banlieue de Colombo de 46 ans, qui transporte quatre sacs d’affaires.Le Sri Lanka a lancé un appel à l’aide internationale pour les quelque 833.000 déplacés, auxquels s’ajoutent 122.000 personnes prises en charge dans des refuges temporaires.Selon les autorités, environ un tiers de la population est toujours privé d’électricité et d’eau courante.Le changement climatique a affecté les régimes de tempêtes, y compris la durée et l’intensité de des pluies, plus abondantes, avec des crues soudaines et des rafales de vent plus fortes.

Sous fortes pressions militaire et politique, l’Ukraine négocie aux Etats-Unis

Les négociations entre la délégation ukrainienne et de hauts responsables des Etats-Unis ont débuté dimanche en Floride, pour discuter du plan américain visant à trouver une issue à la guerre avec la Russie, Kiev étant sous fortes pressions militaire et politique.Les négociateurs ukrainiens dirigés par Roustem Oumerov et le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio accompagné par l’envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff ainsi que le gendre du président américain, Jared Kushner, ont débuté la réunion aux environs de 10H10 locales (15H10 GMT).”Il ne s’agit pas simplement de mettre fin à la guerre (…). Il s’agit d’ouvrir une voie pour permettre à l’Ukraine de rester souveraine, indépendante et prospère”, a déclaré le chef de la diplomatie américaine au début de la réunion.Le chef de la délégation ukrainienne, Roustem Oumerov, a affirmé de son côté qu’il voulait discuter avec les Américains de la sécurité de l’Ukraine et la reconstruction du pays. Dans un message sur X, il a ajouté que sa délégation avait pour mission de “garantir les intérêts de l’Ukraine”.Ces discussions se déroulent dans un contexte militaire tendu. Alors que l’armée russe progresse dans l’est du pays, une attaque de drones a fait au moins un mort et 11 blessés dans la nuit de samedi à dimanche près de Kiev. Les pourparlers dimanche devraient reprendre sur la base d’amendements du plan américain négociés il y a une semaine à Genève entre Américains, Ukrainiens et Européens, a indiqué M. Zelensky.- “Mettre fin à la guerre dans la dignité” -Les Etats-Unis ont présenté il y a dix jours un projet en 28 points censé mettre fin au conflit déclenché par l’offensive russe contre l’Ukraine en février 2022. Accusé d’être très favorable à Moscou, ce plan a été amendé et doit être finalisé avec l’approbation des belligérants et des Européens, même si Kiev craint de devoir faire d’importantes concessions.”La partie américaine est constructive et dans les jours à venir, il sera possible de préciser les étapes à suivre pour déterminer comment mettre fin à la guerre dans la dignité”, a réaffirmé samedi le président ukrainien.Son homologue français Emmanuel Macron le recevra de nouveau lundi à Paris, quelques jours après le limogeage de son bras droit extrêmement influent Andrïi Iermak, à la suite d’une vaste enquête anticorruption dans le secteur de l’énergie.Samedi, des drones navals ont été lancés contre un terminal pétrolier majeur dans le port russe de Novorossiïsk.Ce terminal permet d’exporter le pétrole acheminé par l’un des oléoducs les plus importants au monde, qui part de champs pétrolifères du Kazakhstan au bord de la mer Caspienne et traverse la Russie vers la mer Noire. Le Caspian Pipeline Consortium, qui exploite cet oléoduc, a affirmé qu’une “attaque terroriste” de drones navals avait mis hors d’usage l’une des trois bouées d’amarrage du terminal permettant le chargement en mer des pétroliers.- Pétroliers attaqués -Kiev n’a pas commenté cette attaque.Elle a en revanche revendiqué samedi l’attaque de deux pétroliers en mer Noire au large de la Turquie, disant avoir frappé avec des drones navals des navires de la flotte fantôme russe utilisée par Moscou pour contourner les sanctions occidentales.Une source au sein des services de sécurité ukrainiens (SBU) a affirmé à l’AFP que ces pétroliers, le Kairos et le Virat, avaient été la cible de drones “Sea Baby” lors d’une opération conjointe entre le SBU et la marine ukrainienne.Selon cette source, ils étaient vides au moment de l’attaque et se rendaient au port russe de Novorossiïsk pour être réalimentés en hydrocarbures.Ces derniers mois, l’armée ukrainienne vise régulièrement des sites pétroliers et des raffineries en Russie pour tenter de perturber la rente des hydrocarbures permettant à Moscou de financer son effort de guerre. De son côté, Moscou poursuit ses attaques nocturnes massives sur l’Ukraine.burx-eml/thm

Cinq morts, dont deux adolescents, dans un incendie en Meurthe-et-Moselle

Cinq personnes, dont deux adolescents, sont mortes dimanche dans un incendie à Neuves-Maisons (Meurthe-et-Moselle), une commune située au sud-ouest de Nancy, et un jeune homme a pu en réchapper en se réfugiant sur le toit.L’incendie est survenu vers 03H20 dimanche au domicile d’une famille de quatre personnes, a précisé le procureur de la République François Capin-Dulhoste dans un communiqué. “Les deux parents, âgés de 59 et 60 ans, un de leurs fils, âgé de 16 ans, ainsi que deux amis de leurs enfants, âgés de 16 et 20 ans, sont décédés”, a énuméré le procureur. “L’autre fils de cette famille, âgé de 22 ans, également présent, a été blessé légèrement”, a ajouté M. Capin-Dulhoste. Seul rescapé, “Il s’en est sorti miraculeusement en s’échappant par les toits”, a déclaré à l’AFP Pascal Schneider, le maire de Neuves-Maisons, qui connaissait la famille de vue.C’est ce jeune homme qui a pu “donner l’alerte”, a expliqué dimanche matin sur les lieux du drame le préfet de Meurthe-et-Moselle, Yves Séguy. L’origine du feu est pour l’instant inconnue.”Les investigations qui commencent ne permettent pas d’établir à ce stade les circonstances de l’incendie. Par conséquent, le cadre juridique retenu pour le moment est celui d’une enquête en flagrance du chef d’homicides involontaires”, a précisé le procureur.- “Du mal à y croire” -Sur le réseau social X, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a évoqué “un dramatique incendie” transmettant ses “sincères pensées” aux victimes et à leurs proches”.Le ministre a salué “la mobilisation des sapeurs-pompiers qui ont combattu l’incendie avec courage et celle des gendarmes engagés sur les lieux”.Au total, 70 pompiers sont intervenus avec une trentaine de véhicules pour éteindre l’incendie survenu rue du Capitaine Caillon dans le centre de Neuves-Maisons, une commune de 7.000 habitants.Ils ont indiqué être parvenus à maitriser le feu “assez rapidement”.Une vingtaine de gendarmes, dont des membres de la brigade de recherches et du PSIG (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) se sont aussi rendus sur place, a précisé la préfecture à l’AFP.Le sinistre a touché un bâtiment de trois niveaux comprenant un magasin au rez-de-chaussée. “La famille semblait occuper le dernier étage de cet immeuble et a été victime notamment des fumées”, a déclaré le préfet Yves Séguy.L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Nancy, sous la direction du parquet de Nancy.Elle devra “établir dans quelles conditions cet incendie a pu se développer aussi vite et produire autant de dégâts”, a indiqué M. Séguy.Les pompiers sont intervenus “en moins d’un quart d’heure, 12 minutes”, selon le préfet, “ce qui est peu mais malheureusement ce qui était insuffisant pour arriver à sauver toutes les victimes”.- “De bonnes personnes” -“On a du mal à y croire”, a confié à l’AFP le maire de Neuves-Maisons. “C’est affreux, que cinq personnes puissent décéder accidentellement dans un incendie aussi violent”.”C’était des bons vivants, c’était des bonnes personnes”, a déclaré un homme à des journalistes après avoir déposé des roses blanches sur place en hommage aux victimes.L’incendie ne s’est pas propagé aux bâtiments voisins.La mairie a ouvert une cellule d’urgence médico-psychologique destinée en particulier à accueillir et à écouter les proches des victimes.