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Turquie: l’incendie d’un hôtel d’altitude a fait 78 morts, selon un bilan définitif

L’incendie qui a pris au piège en pleine nuit mardi les résidents d’un hôtel dans une station de ski du centre de la Turquie a fait 78 morts, a indiqué jeudi le ministère de la Justice, annonçant la fin du travail d’identification des victimes.Un précédent bilan communiqué mercredi soir par le parquet de Bolu, le chef-lieu de la province où la catastrophe s’est produite, faisait état de 79 morts.Des familles entières ont péri dans l’incendie de l’hôtel Grand Kartal de Kartalkaya, qui a éclaté mardi peu avant 03H30 du matin (00H30 GMT), selon les autorités.Les accusations de négligence se sont multipliées depuis. Des rescapés et experts ont notamment souligné que le système d’alarme incendie de l’hôtel de douze étages n’avait pas fonctionné.La présidente de la Chambre d’architecture d’Ankara, Derya Basyilmaz, venue sur place, a également affirmé à l’AFP que l’établissement ne comptait qu’un seul escalier servant d’issue de secours et que celui-ci n’était pas “conforme aux normes”.Onze personnes, dont un adjoint au maire de Bolu, le chef des pompiers de la ville, le propriétaire du Grand Kartal, son directeur général et son chef-électricien ont été arrêtées depuis mardi dans le cadre d’une enquête des autorités.

Turquie: l’incendie d’un hôtel d’altitude a fait 78 morts, selon un bilan définitif

L’incendie qui a pris au piège en pleine nuit mardi les résidents d’un hôtel dans une station de ski du centre de la Turquie a fait 78 morts, a indiqué jeudi le ministère de la Justice, annonçant la fin du travail d’identification des victimes.Un précédent bilan communiqué mercredi soir par le parquet de Bolu, le …

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Vers un retour à un régime civil au Gabon: présidentielle le 12 avril

L’élection présidentielle au Gabon se tiendra le 12 avril, a annoncé jeudi le porte-parole du gouvernement, étape décisive vers le retour à un régime civil promis par la junte militaire au pouvoir depuis le coup d’Etat de 2023 qui a chassé la dynastie Bongo. “Le collège électoral est convoqué le samedi 12 avril 2025” a annoncé …

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Vers un retour à un régime civil au Gabon: présidentielle le 12 avril

L’élection présidentielle au Gabon se tiendra le 12 avril, a annoncé jeudi le porte-parole du gouvernement, étape décisive vers le retour à un régime civil promis par la junte militaire au pouvoir depuis le coup d’Etat de 2023 qui a chassé la dynastie Bongo. “Le collège électoral est convoqué le samedi 12 avril 2025” a annoncé Séraphin Akuré Davain, porte-parole du gouvernement de transition dans la nuit de mercredi à jeudi à l’issu d’un conseil des ministres.Porté au pouvoir par la junte qui a renversé le président Ali Bongo en août 2023, le général Brice Oligui Nguema a promis de rendre le pouvoir aux civils au terme de deux ans de transition, mais ne cache pas ses ambitions présidentielles, selon les médias locaux.Le 30 août 2023, une heure après l’annonce officielle de l’élection d’Ali Bongo Ondimba pour un troisième mandat depuis 2009, la junte militaire baptisée “Comité pour la transition et la restauration des institutions” (CTRI) avait proclamé la “fin du régime Bongo” en dénonçant un scrutin frauduleux. Les militaires ont dissout les institutions avant de nommer 98 députés et 70 sénateurs d’un parlement de transition, membres de partis politiques ou de la société civile issus de l’ex-opposition au régime Bongo mais aussi de sa majorité.- Calendrier anticipé -Jusqu’à présent, le calendrier de la transition a été rigoureusement suivi voire anticipé. Le régime militaire a annoncé procéder à la révision des listes électorales du 2 au 31 janvier, soit trois mois plus tôt que le calendrier initial. Lundi, un nouveau code électoral a été adopté autorisant notamment les magistrats et militaires à se présenter sous conditions aux élections.Une disposition vivement critiquée par certains opposants, qui craignent qu’elle ne permettre à ces professions de s’ingérer dans le processus politique via les armes ou des décisions judiciaires.Ils dénoncent également une disposition taillée sur mesure pour permettre au général Oligui de se maintenir au pouvoir après la transition. Une nouvelle Constitution, approuvée en septembre dernier par le Parlement de transition avait été votée par référendum avec 91,64% de “oui” en novembre.Les 173 articles de la nouvelle loi fondamentale, fruit de contributions récoltées au printemps lors d’un dialogue national, consacrent entre autres un mandat de sept ans renouvelable une seule fois, avec un régime présidentiel doté d’un pouvoir exécutif fort, sans Premier ministre et l’impossibilité d’une transmission dynastique du pouvoir.Son deuxième article grave dans le marbre l’accession au pouvoir de la junte menée par le général Oligui le 30 août 2023, avec l’instauration d’une “fête de la libération”.L’article 170 exonère de poursuites et de condamnation “les acteurs des événements allant du 29 août 2023 à l’investiture du président de la transition”, le 4 septembre.  Plusieurs dispositions ne pourront faire l’objet d’aucune révision future. Parmi elles: la limite de deux mandats présidentiels successifs, le mode d’élection au suffrage universel direct ou encore le mariage réservé à deux individus de sexes opposés.

Vote sans suspense au Sénat pour le budget de Bayrou, toujours sous pression

Plus de trois mois après son dépôt au Parlement, le projet de budget de l’Etat pour 2025 est enfin soumis dans son ensemble au vote du Sénat, jeudi, un scrutin sans suspense pour un gouvernement qui cherche encore à négocier sa survie avec les socialistes.Initié par Michel Barnier au mois d’octobre, rejeté par l’Assemblée nationale en première lecture, suspendu après la censure de l’ex-Premier ministre et finalement repris par François Bayrou, ce projet de loi de finances (PLF) a connu un parcours chaotique au Parlement…Même si c’est un autre texte budgétaire, le budget de la Sécurité sociale, qui a précipité la chute du gouvernement Barnier, rien n’assure que les oppositions laisseront passer ce projet de loi de finances (PLF) sans sourciller, bien au contraire.Crucial pour de l’Etat qui tourne actuellement au ralenti sous le régime exceptionnel d’une loi spéciale votée en fin d’année, ce budget représente une équation quasi-insoluble pour l’exécutif, privé de majorité absolue à l’Assemblée nationale mais sommé par Bruxelles de redresser les finances publiques.”C’est un exercice extrêmement difficile, très exigeant, mais qui est obligatoire. Une France sans budget, c’est une France à l’arrêt et qui creuse en plus son déficit”, a martelé mercredi la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, jugeant “impératif” que le texte puisse être promulgué avant la fin février.Bercy vise un effort de 32 milliards d’économies et 21 milliards de recettes pour ramener le déficit public à 5,4% du PIB en 2025, contre un niveau de 6,1% attendu pour 2024.- Redressement -Pour arriver à ses fins, le gouvernement peut compter sur un Sénat globalement bienveillant. Dominée par une alliance droite-centristes qui le soutient et privilégie elle aussi une logique de réduction des dépenses, la chambre haute devrait adopter le projet de budget très largement.”Ce budget entame l’effort de redressement des comptes. Nous sommes dans une situation d’extrême urgence et il est temps d’en prendre conscience, sans sacrifier nos convictions ni aligner nos lignes rouges”, résume le rapporteur général du budget Jean-François Husson (LR), qui pilote les débats budgétaires au palais du Luxembourg.Pour le gouvernement, la donne risque de se compliquer par la suite, avec la convocation le 30 janvier d’une commission mixte paritaire (CMP), réunion de sept sénateurs et sept députés chargés d’aboutir à un texte de compromis.S’ils y parviennent, la version commune devra passer le filtre de l’Assemblée nationale dans la semaine du 3 février pour un ultime vote, ou un possible retour du 49.3, sans doute suivi d’une nouvelle motion de censure.Après avoir convaincu les socialistes de ne pas le censurer sur sa déclaration de politique générale, François Bayrou espère prolonger cet ébauche d’accord sur son budget, avec des renoncements comme sur la suppression de 4.000 postes d’enseignants et le passage à trois jours de carence dans la fonction publique, ainsi que la renégociation de la réforme des retraites de 2023.Mais le compte n’y est toujours pas pour les socialistes, qui voteront contre le budget jeudi comme toute la gauche. – “Faire bouger les lignes” -“La CMP sera le juge de paix. D’ici au 30 janvier, il y a la possibilité de faire bouger les lignes. Le budget ne sera pas bon, on le sait, mais on souhaite qu’il soit le moins mauvais possible”, assume auprès de l’AFP le président des sénateurs PS Patrick Kanner, qui réclame d’autres avancées.Censure ou non-censure ? Au sein du Nouveau Front populaire, les Insoumis ont haussé le ton face aux socialistes mercredi: s’ils rééditaient leur choix de ne pas censurer, les députés PS “rompraient définitivement” avec le NFP, selon LFI.Encore faudrait-il que les accords Bayrou-PS figurent dans le budget… Et la droite ne les laissera pas passer si facilement: dans la nuit, les LR ont fait rejeter la plupart des concessions faites aux socialistes, refusant le rétablissement des 4.000 postes d’enseignants, de 500 postes pour France Travail,et la création de 924 postes pour le ministère de la Justice. Cela pourrait néanmoins être réintégré en CMP.Autre signe de tension sur la dernière ligne droite de l’examen budgétaire, la présentation par le gouvernement de multiples “coups de rabot” supplémentaires proposées à la dernière minute sur la quasi-totalité des ministères.Quelque 800 millions d’euros sur l’aide au développement, plus d’un milliard sur le logement et sur l’écologie, 600 millions sur la recherche et l’enseignement supérieur et une réduction hautement symbolique sur le budget du sport en année post-JO… Autant d’économies qui ont ulcéré le PS.

Le chef de la diplomatie américaine promet un “soutien inébranlable” à Israël

Le nouveau chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a promis un “soutien inébranlable” à Israël sur fond de fragile cessez-le-feu à Gaza et d’intervention de l’armée israélienne à Jénine en Cisjordanie occupée.Alors que cette ville se trouvait visée par des tirs nourris, le secrétaire d’Etat s’est entretenu mercredi avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour “souligner que le maintien du soutien inébranlable des Etats-Unis à Israël est une priorité absolue pour le président Donald Trump”, a affirmé la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce, dans un communiqué.M. Rubio a également “félicité le Premier ministre pour les succès remportés par Israël contre le Hamas et le Hezbollah et s’est engagé à travailler sans relâche pour aider à libérer tous les otages encore détenus à Gaza”, a-t-elle souligné.Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas ont commencé à mettre en Å“uvre dimanche dernier un cessez-le-feu dans la guerre qui les oppose depuis 15 mois dans la bande de Gaza et qui prévoit un échange d’otages et de prisonniers.Cet accord en plusieurs temps avait été esquissé en mai par Joe Biden, le prédécesseur démocrate de Donald Trump, puis finalement conclu grâce aux efforts conjoints des équipes diplomatiques de l’un et de l’autre.Le nouveau président américain a cependant révélé lundi, quelques heures après son investiture, qu’il n’était “pas sûr” que la trêve à Gaza tienne.- Bulldozers israéliens -Dans l’une de ses premières décisions, le président Trump a par ailleurs mis fin aux sanctions imposées par Joe Biden à des colons israéliens extrémistes de Cisjordanie, occupée depuis 1967, en raison de leurs attaques contre les Palestiniens.En 2020, lors de son premier mandat, le républicain avait proposé un “deal du siècle” pour le conflit israélo-palestinien qui prévoyait l’annexion par Israël de pans de la Cisjordanie, mais n’avait jamais abouti. Son retour a donc ravivé en Israël le débat sur cette question ultrasensible.Dans ce contexte, dès le lendemain de son investiture et deux jours après l’entrée en vigueur de la trêve à Gaza, l’armée israélienne a “lancé une opération antiterroriste” à Jénine, ville du nord de la Cisjordanie.”La situation est très difficile. L’armée d’occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp de Jénine et à l’hôpital”, a déclaré à l’AFP le gouverneur de la ville, Kamal Abu Rub.”Il y a des tirs et des explosions. Un avion survole la zone”, a-t-il ajouté, évoquant de nombreuses arrestations.L’armée israélienne a indiqué de son côté avoir “frappé plus de dix terroristes” au cours de l’opération.- Arrestations -Le dernier bilan des combats de l’opération “Mur de Fer”, qui remonte à mardi soir, faisait état de dix morts et 35 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé.Jénine, notamment son camp de réfugiés, est régulièrement la cible d’opérations militaires israéliennes contre les groupes armés, dont le Hamas, le Jihad islamique et d’autres mouvements plus ou moins en lien avec eux.Ces derniers mois, les opérations se sont succédé, laissant des quartiers coupés les uns des autres, notamment parce que l’asphalte de certaines routes a été éventré par des bulldozers israéliens. L’armée dit avoir recours à ces engins pour se prémunir de dispositifs explosifs.Un journaliste de l’AFP a constaté qu’un dispositif vidéo avait été installé sur une artère de Jénine, devant lequel passaient des dizaines d’habitants. Certains d’entre eux étaient interpellés par les forces israéliennes.La chaîne qatarie Al Jazeera a indiqué que son journaliste Mohammed Al-Atrash avait été arrêté à son domicile par les forces palestiniennes “pour l’empêcher de couvrir l’opération israélienne”.Le ministre de la Défense, Israël Katz, a justifié l’opération dans le camp de réfugiés de Jénine par “un changement dans l’approche de sécurité” de l’armée en Cisjordanie: “Nous frapperons de manière décisive les tentacules de la pieuvre jusqu’à ce qu’ils soient sectionnés”. Benjamin Netanyahu a placé l’opération dans le cadre d’une stratégie plus large visant l’Iran, “quel que soit l’endroit où elle envoie ses armes – à Gaza, au Liban, en Syrie, au Yémen” et en Cisjordanie. La France a exprimé mercredi “ses vives préoccupations concernant l’accroissement des tensions sécuritaires” en Cisjordanie et appelé “les autorités israéliennes à faire preuve de retenue”, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.Les violences en Cisjordanie ont explosé depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sud d’Israël, et qui fait l’objet d’une trêve fragile depuis dimanche.Depuis, au moins 848 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par l’armée israélienne ou par des colons, selon le ministère palestinien de la Santé.Dans le même temps, au moins 29 Israéliens, dont des soldats, y ont péri dans des attaques palestiniennes ou dans des opérations militaires, selon Israël.

Le chef de la diplomatie américaine promet un “soutien inébranlable” à Israël

Le nouveau chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a promis un “soutien inébranlable” à Israël sur fond de fragile cessez-le-feu à Gaza et d’intervention de l’armée israélienne à Jénine en Cisjordanie occupée.Alors que cette ville se trouvait visée par des tirs nourris, le secrétaire d’Etat s’est entretenu mercredi avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour “souligner que le maintien du soutien inébranlable des Etats-Unis à Israël est une priorité absolue pour le président Donald Trump”, a affirmé la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce, dans un communiqué.M. Rubio a également “félicité le Premier ministre pour les succès remportés par Israël contre le Hamas et le Hezbollah et s’est engagé à travailler sans relâche pour aider à libérer tous les otages encore détenus à Gaza”, a-t-elle souligné.Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas ont commencé à mettre en Å“uvre dimanche dernier un cessez-le-feu dans la guerre qui les oppose depuis 15 mois dans la bande de Gaza et qui prévoit un échange d’otages et de prisonniers.Cet accord en plusieurs temps avait été esquissé en mai par Joe Biden, le prédécesseur démocrate de Donald Trump, puis finalement conclu grâce aux efforts conjoints des équipes diplomatiques de l’un et de l’autre.Le nouveau président américain a cependant révélé lundi, quelques heures après son investiture, qu’il n’était “pas sûr” que la trêve à Gaza tienne.- Bulldozers israéliens -Dans l’une de ses premières décisions, le président Trump a par ailleurs mis fin aux sanctions imposées par Joe Biden à des colons israéliens extrémistes de Cisjordanie, occupée depuis 1967, en raison de leurs attaques contre les Palestiniens.En 2020, lors de son premier mandat, le républicain avait proposé un “deal du siècle” pour le conflit israélo-palestinien qui prévoyait l’annexion par Israël de pans de la Cisjordanie, mais n’avait jamais abouti. Son retour a donc ravivé en Israël le débat sur cette question ultrasensible.Dans ce contexte, dès le lendemain de son investiture et deux jours après l’entrée en vigueur de la trêve à Gaza, l’armée israélienne a “lancé une opération antiterroriste” à Jénine, ville du nord de la Cisjordanie.”La situation est très difficile. L’armée d’occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp de Jénine et à l’hôpital”, a déclaré à l’AFP le gouverneur de la ville, Kamal Abu Rub.”Il y a des tirs et des explosions. Un avion survole la zone”, a-t-il ajouté, évoquant de nombreuses arrestations.L’armée israélienne a indiqué de son côté avoir “frappé plus de dix terroristes” au cours de l’opération.- Arrestations -Le dernier bilan des combats de l’opération “Mur de Fer”, qui remonte à mardi soir, faisait état de dix morts et 35 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé.Jénine, notamment son camp de réfugiés, est régulièrement la cible d’opérations militaires israéliennes contre les groupes armés, dont le Hamas, le Jihad islamique et d’autres mouvements plus ou moins en lien avec eux.Ces derniers mois, les opérations se sont succédé, laissant des quartiers coupés les uns des autres, notamment parce que l’asphalte de certaines routes a été éventré par des bulldozers israéliens. L’armée dit avoir recours à ces engins pour se prémunir de dispositifs explosifs.Un journaliste de l’AFP a constaté qu’un dispositif vidéo avait été installé sur une artère de Jénine, devant lequel passaient des dizaines d’habitants. Certains d’entre eux étaient interpellés par les forces israéliennes.La chaîne qatarie Al Jazeera a indiqué que son journaliste Mohammed Al-Atrash avait été arrêté à son domicile par les forces palestiniennes “pour l’empêcher de couvrir l’opération israélienne”.Le ministre de la Défense, Israël Katz, a justifié l’opération dans le camp de réfugiés de Jénine par “un changement dans l’approche de sécurité” de l’armée en Cisjordanie: “Nous frapperons de manière décisive les tentacules de la pieuvre jusqu’à ce qu’ils soient sectionnés”. Benjamin Netanyahu a placé l’opération dans le cadre d’une stratégie plus large visant l’Iran, “quel que soit l’endroit où elle envoie ses armes – à Gaza, au Liban, en Syrie, au Yémen” et en Cisjordanie. La France a exprimé mercredi “ses vives préoccupations concernant l’accroissement des tensions sécuritaires” en Cisjordanie et appelé “les autorités israéliennes à faire preuve de retenue”, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.Les violences en Cisjordanie ont explosé depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sud d’Israël, et qui fait l’objet d’une trêve fragile depuis dimanche.Depuis, au moins 848 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par l’armée israélienne ou par des colons, selon le ministère palestinien de la Santé.Dans le même temps, au moins 29 Israéliens, dont des soldats, y ont péri dans des attaques palestiniennes ou dans des opérations militaires, selon Israël.

Le chef de la diplomatie américaine promet un “soutien inébranlable” à Israël

Le nouveau chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a promis un “soutien inébranlable” à Israël sur fond de fragile cessez-le-feu à Gaza et d’intervention de l’armée israélienne à Jénine en Cisjordanie occupée.Alors que cette ville se trouvait visée par des tirs nourris, le secrétaire d’Etat s’est entretenu mercredi avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu …

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