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Retraitée, étudiante: parmi les Britanniques arrêtés pour leur soutien à Palestine Action

Marji Mansfield, retraitée britannique de 68 ans, n’aurait jamais imaginé être soupçonnée de soutenir le “terrorisme”. Cette grand-mère a été arrêtée début juillet pour avoir manifesté contre l’interdiction de l’organisation Palestine Action.Cette dernière a été ajoutée début juillet à la liste des organisations considérées comme “terroristes” au Royaume-Uni, après des actes de vandalisme perpétrés par ses militants.Depuis, le groupe Defend Our Juries organise des manifestations dans le pays pour protester contre l’interdiction gouvernementale, qui a été jugée “disproportionnée” par l’ONU. “C’est un choc terrible d’être accusée d’être potentiellement une terroriste”, confie Marji Mansfield, “fière grand-mère de sept petit-enfants”. Elle a été arrêtée par la police lors d’une manifestation à Londres le 5 juillet.A ce jour, plus de 200 personnes ont été interpellées, selon Tim Crosland, un représentant de Defend Our Juries. Trois personnes ont été inculpées en vertu de la loi antiterroriste jeudi pour avoir exprimé leur soutien au mouvement lors de la même manifestation que celle à laquelle a participé Mme Mansfield. Une infraction passible de jusqu’à 6 mois de prison. L’appartenance à un groupe interdit ou l’incitation à le soutenir peut elle valoir jusqu’à 14 ans de prison. Un nouveau rassemblement est prévu samedi à Londres, où les organisateurs attendent plus de 500 personnes. La police a mis en garde les participants contre les “potentielles conséquences pénales de leurs actes”.- “Terrifiée” -Le gouvernement britannique affirme que les sympathisants “ne connaissent pas la vraie nature” de Palestine Action. “Ce n’est pas une organisation non violente”, a assuré la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper, disant disposer d'”informations inquiétantes” sur ses projets.La mesure d’interdiction fait l’objet d’une action en justice, lancée par Huda Ammori, cofondatrice en 2020 de ce groupe qui se présentait comme un “réseau d’action directe” visant à dénoncer “la complicité britannique” avec l’État d’Israël, en particulier sur la question des ventes d’armes. Une audience doit se tenir en novembre.La cause palestinienne, Marji Mansfield y est sensible depuis des années. Mais surtout depuis la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée après l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 qui a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes. Les représailles israéliennes ont depuis fait au moins 61.258 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l’ONU.L’interdiction de Palestine Action a poussé la retraitée à se mobiliser. Mais la veille de la manifestation, “j’étais terrifiée”, se remémore cette ex-consultante en banque. Des images diffusées par les médias la montrent en train d’être soulevée par plusieurs policiers, après avoir refusé de se lever. A ses côtés, une femme de 83 ans.La suite ? “12 ou 13 heures de garde à vue” et un contrôle judiciaire strict. “Je ne peux plus emmener mes petits-enfants au Musée d’histoire naturelle”, déplore-t-elle. “Nous sommes juste des gens ordinaires, de milieux différents (…) pas des terroristes !” – “Libertés publiques” -Malgré tout, elle ne regrette rien. Même tonalité pour Alice Clack, 49 ans, médecin obstétricienne arrêtée à Londres le 19 juillet.”Personne ne veut se faire arrêter. Je ressens simplement qu’il y a une responsabilité (…) pour ceux d’entre nous qui le peuvent” de manifester, explique-telle, dénonçant une interdiction qui “porte atteinte à nos libertés publiques”.Et elle, qui a travaillé pour l’ONG Médecins sans frontières (MSF), de raconter à l’AFP le “dégoût” et “l’horreur” qui l’étreignent à la vue des images d’enfants palestiniens émaciés. Une “famine généralisée” menace la bande de Gaza, totalement dépendante de l’aide humanitaire, selon l’ONU. Les manifestants brandissent régulièrement des pancartes sur lesquelles est inscrit: “Je m’oppose au génocide. Je soutiens Palestine Action”. Israël rejette de son côté les accusations de génocide à Gaza, qui se multiplient à travers le monde.”Il y a eu des moments où j’étais au bord des larmes mais me rappeler pourquoi je le faisais m’a aidée à rester calme”, confie Alice Clack sur ses 12 heures de garde à vue.Zahra Ali, 18 ans, étudiante en première année d’histoire, a aussi été arrêtée le 19 juillet, puis libérée sous contrôle judiciaire.”On est arrivé à un point où la famine à Gaza est dégoûtante. Et notre gouvernement ne fait rien”, s’indigne-t-elle. S’imaginer en prison, à 18 ans, “c’est un gros truc” mais “si des gens de 80 ans peuvent le faire, alors moi aussi”, dit la jeune femme. Elle ne se considère pas comme une militante mais comme “une personne normale (…) qui estime que ce que fait notre gouvernement est injuste”.

Une rencontre Trump-Poutine prévue “dans les prochains jours”, selon le Kremlin

Le Kremlin a annoncé jeudi qu’une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump était prévue “dans les prochains jours”, tout en écartant pour l’heure un sommet à trois avec le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky, qui insiste pour négocier directement avec le président russe.M. Poutine a estimé que les “conditions” n’étaient pas réunies pour un tête-à-tête avec M. Zelensky. Moscou avait précédemment indiqué qu’une telle rencontre n’avait de sens qu’en phase finale des négociations de paix.Le président américain Donald Trump avait lui aussi évoqué mercredi une possible rencontre “très bientôt” avec son homologue Vladimir Poutine, ce qui constituerait une première depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.M. Trump avait repris le contact avec M. Poutine dans l’espoir de mettre fin rapidement à l’offensive russe en Ukraine lancée en 2022, mais s’est montré de plus en plus frustré ces dernières semaines. Il a lancé à la Russie un ultimatum qui expire vendredi, lui sommant de trouver un accord avec l’Ukraine sous peine de sanctions sévères.”A la suggestion de la partie américaine, un accord de principe a été conclu pour organiser un sommet bilatéral dans les prochains jours”, a annoncé jeudi le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.Selon lui, cette rencontre pourrait se tenir “la semaine prochaine” et M. Poutine a précisé que les Emirats arabes unis étaient l’un des endroits envisagés pour l’accueillir.”Nous avons beaucoup d’amis qui sont prêts à nous aider à organiser ce type d’événements. L’un d’entre eux est le président des Emirats arabes unis”, a déclaré M. Poutine aux côtés du président émirati, Mohammed ben Zayed, qu’il recevait au Kremlin.- Pas de rencontre avec Zelensky -M. Ouchakov a en revanche indiqué que Moscou n’envisageait pas pour l’heure de rencontre à trois entre Donald Trump, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, un format qui a été proposé par Washington.Et concernant un sommet Poutine-Zelensky, le dirigeant russe a dit “n’avoir rien contre” à condition que “certaines conditions” soient réunies. “Or, malheureusement, nous sommes encore loin de ces conditions”, a-t-il affirmé.M. Zelensky avait encore insisté jeudi matin pour qu’une telle réunion soit organisée, la qualifiant de “priorité claire” pour l’Ukraine.Cette soudaine accélération diplomatique intervient à la suite de la visite à Moscou mercredi de l’émissaire spécial du président américain, Steve Witkoff, qui s’est entretenu avec Vladimir Poutine.Le président ukrainien s’est de son côté entretenu mercredi soir au téléphone avec Donald Trump, une conversation à laquelle ont aussi participé plusieurs dirigeants européens.M. Zelensky a insisté pour que les Européens soient inclus dans les négociations de paix sur l’Ukraine, desquelles ils ont jusqu’à présent été tenus à l’écart malgré les tentatives de Paris, Berlin et Londres de les influencer.”L’Europe doit donc participer au processus”, a plaidé M. Zelensky jeudi.Le dirigeant ukrainien et le chancelier allemand Friedrich Merz ont néanmoins “loué” lors d’une conversation téléphonique “les efforts de médiation” de Donald Trump, selon Berlin.M. Zelensky a aussi indiqué avoir informé jeudi le président français Emmanuel Macron des derniers développements lors d’un appel téléphonique. “Nous coordonnons nos positions et nous estimons également nécessaire que l’Europe adopte une position commune”, a-t-il dit.- Menace de sanctions -La dernière rencontre en chair et en os entre le dirigeant américain et Vladimir Poutine avait eu lieu en 2019 en marge d’un sommet du G20 au Japon, mais c’est surtout leur sommet de juillet 2018 à Helsinki qui est resté dans les mémoires.Ce regain d’activité diplomatique intervient à la veille de l’expiration d’un ultimatum des États-Unis à la Russie, sommée de mettre fin au conflit. Dans l’immédiat, il n’est pas clair si cet ultimatum est encore d’actualité.Les pays qui commercent avec la Russie sont visés, comme l’Inde et la Chine. M. Trump a déjà annoncé jeudi porter à 50% au lieu de 25% les droits de douane sur les importations venues d’Inde, en raison des achats indiens de pétrole russe.Malgré les efforts diplomatiques américains, rien n’indique que la Russie a abandonné ses conditions pour mettre fin à son assaut.Elle réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (celles de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev.Moscou a indiqué à plusieurs reprises vouloir discuter plus largement avec Washington de l’architecture de la sécurité en Europe, et notamment de l’expansion de l’Otan aux frontières russes.

Une rencontre Trump-Poutine prévue “dans les prochains jours”, selon le Kremlin

Le Kremlin a annoncé jeudi qu’une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump était prévue “dans les prochains jours”, tout en écartant pour l’heure un sommet à trois avec le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky, qui insiste pour négocier directement avec le président russe.M. Poutine a estimé que les “conditions” n’étaient pas réunies pour un tête-à-tête avec M. Zelensky. Moscou avait précédemment indiqué qu’une telle rencontre n’avait de sens qu’en phase finale des négociations de paix.Le président américain Donald Trump avait lui aussi évoqué mercredi une possible rencontre “très bientôt” avec son homologue Vladimir Poutine, ce qui constituerait une première depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.M. Trump avait repris le contact avec M. Poutine dans l’espoir de mettre fin rapidement à l’offensive russe en Ukraine lancée en 2022, mais s’est montré de plus en plus frustré ces dernières semaines. Il a lancé à la Russie un ultimatum qui expire vendredi, lui sommant de trouver un accord avec l’Ukraine sous peine de sanctions sévères.”A la suggestion de la partie américaine, un accord de principe a été conclu pour organiser un sommet bilatéral dans les prochains jours”, a annoncé jeudi le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.Selon lui, cette rencontre pourrait se tenir “la semaine prochaine” et M. Poutine a précisé que les Emirats arabes unis étaient l’un des endroits envisagés pour l’accueillir.”Nous avons beaucoup d’amis qui sont prêts à nous aider à organiser ce type d’événements. L’un d’entre eux est le président des Emirats arabes unis”, a déclaré M. Poutine aux côtés du président émirati, Mohammed ben Zayed, qu’il recevait au Kremlin.- Pas de rencontre avec Zelensky -M. Ouchakov a en revanche indiqué que Moscou n’envisageait pas pour l’heure de rencontre à trois entre Donald Trump, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, un format qui a été proposé par Washington.Et concernant un sommet Poutine-Zelensky, le dirigeant russe a dit “n’avoir rien contre” à condition que “certaines conditions” soient réunies. “Or, malheureusement, nous sommes encore loin de ces conditions”, a-t-il affirmé.M. Zelensky avait encore insisté jeudi matin pour qu’une telle réunion soit organisée, la qualifiant de “priorité claire” pour l’Ukraine.Cette soudaine accélération diplomatique intervient à la suite de la visite à Moscou mercredi de l’émissaire spécial du président américain, Steve Witkoff, qui s’est entretenu avec Vladimir Poutine.Le président ukrainien s’est de son côté entretenu mercredi soir au téléphone avec Donald Trump, une conversation à laquelle ont aussi participé plusieurs dirigeants européens.M. Zelensky a insisté pour que les Européens soient inclus dans les négociations de paix sur l’Ukraine, desquelles ils ont jusqu’à présent été tenus à l’écart malgré les tentatives de Paris, Berlin et Londres de les influencer.”L’Europe doit donc participer au processus”, a plaidé M. Zelensky jeudi.Le dirigeant ukrainien et le chancelier allemand Friedrich Merz ont néanmoins “loué” lors d’une conversation téléphonique “les efforts de médiation” de Donald Trump, selon Berlin.M. Zelensky a aussi indiqué avoir informé jeudi le président français Emmanuel Macron des derniers développements lors d’un appel téléphonique. “Nous coordonnons nos positions et nous estimons également nécessaire que l’Europe adopte une position commune”, a-t-il dit.- Menace de sanctions -La dernière rencontre en chair et en os entre le dirigeant américain et Vladimir Poutine avait eu lieu en 2019 en marge d’un sommet du G20 au Japon, mais c’est surtout leur sommet de juillet 2018 à Helsinki qui est resté dans les mémoires.Ce regain d’activité diplomatique intervient à la veille de l’expiration d’un ultimatum des États-Unis à la Russie, sommée de mettre fin au conflit. Dans l’immédiat, il n’est pas clair si cet ultimatum est encore d’actualité.Les pays qui commercent avec la Russie sont visés, comme l’Inde et la Chine. M. Trump a déjà annoncé jeudi porter à 50% au lieu de 25% les droits de douane sur les importations venues d’Inde, en raison des achats indiens de pétrole russe.Malgré les efforts diplomatiques américains, rien n’indique que la Russie a abandonné ses conditions pour mettre fin à son assaut.Elle réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (celles de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev.Moscou a indiqué à plusieurs reprises vouloir discuter plus largement avec Washington de l’architecture de la sécurité en Europe, et notamment de l’expansion de l’Otan aux frontières russes.

Londres annonce avoir arrêté les premiers migrants sous le coup du traité franco-britannique

Le Royaume-Uni a annoncé jeudi avoir placé en détention les premiers migrants arrivés sur des petits bateaux et ayant vocation à être renvoyés “dans les prochaines semaines” en France dans le cadre du traité franco-britannique entré en vigueur mercredi.Ce nouveau traité, annoncé lors de la visite d’Etat du président français Emmanuel Macron au Royaume-Uni en …

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Londres annonce avoir arrêté les premiers migrants sous le coup du traité franco-britannique

Le Royaume-Uni a annoncé jeudi avoir placé en détention les premiers migrants arrivés sur des petits bateaux et ayant vocation à être renvoyés “dans les prochaines semaines” en France dans le cadre du traité franco-britannique entré en vigueur mercredi.Ce nouveau traité, annoncé lors de la visite d’Etat du président français Emmanuel Macron au Royaume-Uni en juillet, vise à dissuader les personnes souhaitant traverser la Manche sur des embarcations précaires et bondées, organisées par des réseaux de passeurs.”Les personnes arrivées au Royaume-Uni sur un bateau hier midi ont été placées en détention. Elles seront placées dans des centres de rétention administrative en attendant leur expulsion”, a indiqué jeudi le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.Il ne précise pas combien de migrants ont été arrêtés, ni combien il entend renvoyer de migrants en France dans le cadre de ce dispositif critiqué par des ONG et qui laisse sceptique l’opposition au gouvernement travailliste.Selon Londres, les premières expulsions devraient avoir lieu “dans les prochaines semaines”.Le Royaume-Uni va transmettre dans un délai de trois jours à la France les noms des migrants arrêtés qu’elle souhaite expulser, et les autorités françaises auront 14 jours pour répondre, détaille le Home Office.”Quand j’ai promis que je ne reculerai devant rien pour sécuriser nos frontières, j’étais sérieux”, s’est félicité sur X le Premier ministre Keir Starmer, qui est sous pression pour endiguer ces arrivées de migrants.Le dispositif est un projet pilote valable jusqu’en juin 2026.Soucieux de montrer qu’il agit pour endiguer le phénomène des arrivées de migrants par la Manche, le gouvernement travailliste a multiplié les initiatives depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2024.Il a signé plusieurs accords de coopération avec d’autres pays (Allemagne, Irak, etc.), renforcé les moyens de la police aux frontières pour lutter contre les réseaux de passeurs, ou encore approfondi la coopération de longue date instaurée avec la France.Keir Starmer, qui a abandonné le projet des conservateurs d’expulser des demandeurs d’asile vers le Rwanda, est sous pression du parti anti-immigration Reform UK, à la popularité croissante.- “Etape importante” -Un nombre record de plus de 25.400 personnes sont arrivées au Royaume-Uni à bord de “small boats” depuis le début de l’année, en hausse de 49% sur un an.Et 18 personnes sont mortes depuis janvier en tentant ces dangereuses traversées de la Manche, selon des données du ministère de l’Intérieur français.Reconnaissant qu’il “faudra du temps” pour démanteler les réseaux de passeurs, “ces détentions sont une étape importante pour saper leur modèle économique et leurs fausses promesses”, a déclaré la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper, citée dans le communiqué.Le traité est basé sur un principe d'”un pour un”. La France reprendra des migrants arrivés au Royaume-Uni par “small boat” et dont la demande d’asile n’est pas jugée admissible parce qu’ils sont passés auparavant par un pays considéré comme “sûr”, selon le Home Office.Les mineurs non accompagnés ne pourront pas être renvoyés vers la France.Dans l’autre sens, Londres acceptera des personnes se trouvant en France et ayant fait une demande sur une plateforme en ligne, en donnant la priorité à celles ayant des liens avec le Royaume-Uni.Cette plateforme est opérationnelle depuis ce jeudi sur le site internet du gouvernement britannique.Londres et Paris ont insisté sur le fait que les nouveaux arrivants seront soumis de part et d’autre de la Manche à un examen sécuritaire complet.