AFP World

Faste royal au premier jour de la visite d’Etat de Macron au Royaume-Uni

Le président français Emmanuel Macron a été accueilli mardi avec faste par le roi Charles III au premier jour de sa visite d’Etat au Royaume-Uni, et a annoncé le prêt de la tapisserie de Bayeux au British Museum.C’est “un moment important pour nos nations” et “c’est aussi un moment important pour notre Europe”, a déclaré sur X à son arrivée Emmanuel Macron, premier dirigeant d’un pays de l’Union européenne à effectuer une visite d’Etat au Royaume-Uni depuis le Brexit.L’Europe et le Royaume-Uni doivent “ouvrir de nouvelles voies de coopération” face aux “grands défis” mondiaux, a-t-il ajouté.Comme un symbole du lien entre les deux pays, il a annoncé aux quotidiens Ouest-France et Paris Normandie que la France allait prêter au Royaume-Uni la célèbre tapisserie de Bayeux. Elle sera exposée au British Museum entre septembre 2026 et juin 2027. En échange, le musée britannique, où Emmanuel Macron doit se rendre mercredi, va prêter à la France des pièces issues notamment du trésor de Sutton Hoo, un des joyaux de sa collection.Le couple Macron a d’abord été accueilli dans la matinée par le prince héritier William et son épouse Kate, habillée en Dior, sur le tarmac de la base militaire de Northolt, à l’ouest de Londres.Le couple présidentiel a été conduit au château de Windsor (ouest de Londres) où il a rejoint le roi Charles III et la reine Camilla, près de deux ans après la visite d’Etat du couple royal en France.Après avoir écouté la Marseillaise, tous ont pris place dans des calèches royales, qui ont remonté la rue principale de Windsor pavoisée de drapeaux britanniques et français, jusqu’au château, où doit résider le couple présidentiel. Emmanuel Macron et le roi ont passé ensemble en revue des troupes lors d’une cérémonie dans la cour du château, avant d’aller déjeuner en compagnie de leurs épouses, de William et Kate et d’autres convives.- Affronter les menaces “ensemble” -Après le froid qui a caractérisé les relations bilatérales franco-britanniques depuis la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne en 2020, la visite d’Etat du président français a lieu dans un climat qui s’est réchauffé entre les deux pays, avec l’arrivée du travailliste Keir Starmer à Downing Street il y a un an.La guerre en Ukraine, qui a remis les enjeux de défense et de sécurité au centre des préoccupations en Europe, a encore rapproché les deux alliés, principales puissances militaires du continent et détentrices de l’arme nucléaire.”Nos deux pays sont confrontés à une multitude de menaces complexes, provenant de multiples directions. En tant qu’amis et alliés, nous les affrontons ensemble”, doit ainsi affirmer le roi lors de son discours avant le dîner d’Etat prévu mardi soir. “Ces défis ne connaissent pas de frontières”, doit-il ajouter.Cette visite d’Etat a été qualifiée d'”historique” par Downing Street, tandis que côté français, on veut y voir le signe d’une “reconvergence” autour d'”intérêts partagés”, dans le sillage de la relance des relations voulue par le Premier ministre Keir Starmer avec l’UE.- Parade militaire -Emmanuel Macron, premier président français en visite d’Etat au Royaume-Uni depuis Nicolas Sarkozy en 2008, doit prononcer dans l’après-midi un discours au Parlement de Westminster, devant les membres de la chambre des Lords et des Communes réunis dans la Galerie Royale. Sur le front économique, l’Elysée a annoncé mardi que l’énergéticien public EDF allait prendre une participation de 12,5% dans la future centrale nucléaire britannique de Sizewell C, dans l’est de l’Angleterre. Mercredi, Emmanuel Macron verra Keir Starmer à Downing Street, participera à un évènement sur l’intelligence artificielle et à un dîner à la City de Londres. Sur le volet politique, un sommet bilatéral jeudi devrait acter un renforcement de la coopération en matière de défense et de lutte contre l’immigration illégale. Il s’agit d’adapter aux nouveaux enjeux de sécurité, en particulier à la menace russe, les accords de Lancaster House, signés en 2010 et colonne vertébrale de la coopération militaire bilatérale.- Immigration: traversées record -Attachés à peser sur le dossier ukrainien, Keir Starmer et Emmanuel Macron coprésideront jeudi une réunion en visioconférence des pays de la “coalition des volontaires”, mise sur pied pour garantir la sécurité de l’Ukraine dans la perspective d’un futur cessez-le-feu.Mais cette initiative reste tributaire des négociations entamées sous l’égide de l’administration Trump.Côté britannique, les attentes sont fortes en matière de lutte contre l’immigration illégale, après un nombre record d’arrivées par la Manche depuis janvier (plus de 21.000).Londres pousse depuis des mois pour que les forces de l’ordre françaises interviennent dans l’eau au départ afin de retenir les petites embarcations. Actuellement, conformément au droit de la mer, une fois ces bateaux à l’eau, les autorités françaises n’interviennent que pour du sauvetage mais Paris reconnaît travailler à une nouvelle doctrine.Sur ce sujet, Londres et Paris discutent aussi d’un échange de migrants, dans lequel le Royaume-Uni accepterait certains migrants et en renverrait autant en France. Le projet inquiète toutefois certains pays européens.

Faste royal au premier jour de la visite d’Etat de Macron au Royaume-Uni

Le président français Emmanuel Macron a été accueilli mardi avec faste par le roi Charles III au premier jour de sa visite d’Etat au Royaume-Uni, et a annoncé le prêt de la tapisserie de Bayeux au British Museum.C’est “un moment important pour nos nations” et “c’est aussi un moment important pour notre Europe”, a déclaré sur X à son arrivée Emmanuel Macron, premier dirigeant d’un pays de l’Union européenne à effectuer une visite d’Etat au Royaume-Uni depuis le Brexit.L’Europe et le Royaume-Uni doivent “ouvrir de nouvelles voies de coopération” face aux “grands défis” mondiaux, a-t-il ajouté.Comme un symbole du lien entre les deux pays, il a annoncé aux quotidiens Ouest-France et Paris Normandie que la France allait prêter au Royaume-Uni la célèbre tapisserie de Bayeux. Elle sera exposée au British Museum entre septembre 2026 et juin 2027. En échange, le musée britannique, où Emmanuel Macron doit se rendre mercredi, va prêter à la France des pièces issues notamment du trésor de Sutton Hoo, un des joyaux de sa collection.Le couple Macron a d’abord été accueilli dans la matinée par le prince héritier William et son épouse Kate, habillée en Dior, sur le tarmac de la base militaire de Northolt, à l’ouest de Londres.Le couple présidentiel a été conduit au château de Windsor (ouest de Londres) où il a rejoint le roi Charles III et la reine Camilla, près de deux ans après la visite d’Etat du couple royal en France.Après avoir écouté la Marseillaise, tous ont pris place dans des calèches royales, qui ont remonté la rue principale de Windsor pavoisée de drapeaux britanniques et français, jusqu’au château, où doit résider le couple présidentiel. Emmanuel Macron et le roi ont passé ensemble en revue des troupes lors d’une cérémonie dans la cour du château, avant d’aller déjeuner en compagnie de leurs épouses, de William et Kate et d’autres convives.- Affronter les menaces “ensemble” -Après le froid qui a caractérisé les relations bilatérales franco-britanniques depuis la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne en 2020, la visite d’Etat du président français a lieu dans un climat qui s’est réchauffé entre les deux pays, avec l’arrivée du travailliste Keir Starmer à Downing Street il y a un an.La guerre en Ukraine, qui a remis les enjeux de défense et de sécurité au centre des préoccupations en Europe, a encore rapproché les deux alliés, principales puissances militaires du continent et détentrices de l’arme nucléaire.”Nos deux pays sont confrontés à une multitude de menaces complexes, provenant de multiples directions. En tant qu’amis et alliés, nous les affrontons ensemble”, doit ainsi affirmer le roi lors de son discours avant le dîner d’Etat prévu mardi soir. “Ces défis ne connaissent pas de frontières”, doit-il ajouter.Cette visite d’Etat a été qualifiée d'”historique” par Downing Street, tandis que côté français, on veut y voir le signe d’une “reconvergence” autour d'”intérêts partagés”, dans le sillage de la relance des relations voulue par le Premier ministre Keir Starmer avec l’UE.- Parade militaire -Emmanuel Macron, premier président français en visite d’Etat au Royaume-Uni depuis Nicolas Sarkozy en 2008, doit prononcer dans l’après-midi un discours au Parlement de Westminster, devant les membres de la chambre des Lords et des Communes réunis dans la Galerie Royale. Sur le front économique, l’Elysée a annoncé mardi que l’énergéticien public EDF allait prendre une participation de 12,5% dans la future centrale nucléaire britannique de Sizewell C, dans l’est de l’Angleterre. Mercredi, Emmanuel Macron verra Keir Starmer à Downing Street, participera à un évènement sur l’intelligence artificielle et à un dîner à la City de Londres. Sur le volet politique, un sommet bilatéral jeudi devrait acter un renforcement de la coopération en matière de défense et de lutte contre l’immigration illégale. Il s’agit d’adapter aux nouveaux enjeux de sécurité, en particulier à la menace russe, les accords de Lancaster House, signés en 2010 et colonne vertébrale de la coopération militaire bilatérale.- Immigration: traversées record -Attachés à peser sur le dossier ukrainien, Keir Starmer et Emmanuel Macron coprésideront jeudi une réunion en visioconférence des pays de la “coalition des volontaires”, mise sur pied pour garantir la sécurité de l’Ukraine dans la perspective d’un futur cessez-le-feu.Mais cette initiative reste tributaire des négociations entamées sous l’égide de l’administration Trump.Côté britannique, les attentes sont fortes en matière de lutte contre l’immigration illégale, après un nombre record d’arrivées par la Manche depuis janvier (plus de 21.000).Londres pousse depuis des mois pour que les forces de l’ordre françaises interviennent dans l’eau au départ afin de retenir les petites embarcations. Actuellement, conformément au droit de la mer, une fois ces bateaux à l’eau, les autorités françaises n’interviennent que pour du sauvetage mais Paris reconnaît travailler à une nouvelle doctrine.Sur ce sujet, Londres et Paris discutent aussi d’un échange de migrants, dans lequel le Royaume-Uni accepterait certains migrants et en renverrait autant en France. Le projet inquiète toutefois certains pays européens.

Faste royal au premier jour de la visite d’Etat de Macron au Royaume-Uni

Le président français Emmanuel Macron a été accueilli mardi avec faste par le roi Charles III au premier jour de sa visite d’Etat au Royaume-Uni, et a annoncé le prêt de la tapisserie de Bayeux au British Museum.C’est “un moment important pour nos nations” et “c’est aussi un moment important pour notre Europe”, a déclaré sur …

Faste royal au premier jour de la visite d’Etat de Macron au Royaume-Uni Read More »

Tour de France: Tadej Pogacar remporte la 4e étape à Rouen, la 100e victoire de sa carrière

Tadej Pogacar a remporté la 100e victoire de sa carrière, sa 18e au Tour de France, en remportant la quatrième étape, mardi à Rouen, devant Mathieu van der Poel qui reste in extremis en jaune.Le Slovène de 26 ans a réglé son grand rival des classiques lors d’un sprint en légère montée au sein d’un petit groupe comprenant les principaux favoris, sauf Primoz Roglic.Le Danois Jonas Vingegaard a terminé troisième pour compléter un podium de rêve, le même dans le désordre que celui de la deuxième étape, à Boulogne-sur-Mer, où Van der Poel s’était imposé devant Pogacar et Vingegaard.Au classement général, l’ogre slovène est dans le même temps que Van der Poel mais ce dernier conserve sa tunique de leader à l’addition des places obtenues depuis le départ du Tour, samedi à Lille.Jonas Vingegaard est troisième, à huit secondes à peine.”Arriver à cent victoires, c’est juste fabuleux. Gagner sur le Tour de France est incroyable, encore plus avec ce maillot” arc-en-ciel de champion de monde, a déclaré Pogacar à l’issue d’un final couru comme une classique au milieu des habitations dans les montées très raides de Rouen.”Il y avait beaucoup d’adrénaline, c’était de la course à l’état pur, j’adore ça”, a ajouté le Slovène qui dit souvent préférer l’intensité des courses d’un jour à la longueur des grands Tours.Mardi, il a eu droit au meilleur des deux mondes pour décrocher cette centième victoire, plus qu’aucun autre coureur en activité, à seulement 26 ans.Sur le Tour, il en est à 18 à une distance respectable du record de 35 victoires d’étape de Mark Cavendish.Le leader d’UAE a attaqué dans la rampe de Saint-Hilaire (800 m à 10,6%), placée à cinq bornes de l’arrivée, suivi seulement par Vingegaard qui a réussi à s’accrocher, malgré un léger fléchissement sur la fin.Les deux favoris du Tour ont ensuite temporisé pour être repris dans le final par un petit groupe parmi lesquels figuraient Remco Evenepoel, Matteo Jorgenson, Romain Grégoire, Oscar Onley et Joao Almeida, le lieutenant de Pogacar qui l’a parfaitement emmené jusqu’à la ligne.Sur ses terres normandes, Kevin Vauquelin a fini à dix secondes du vainqueur, défendant son maillot blanc de meilleur jeune.

Incendie au nord de Marseille: le feu a gagné la ville

L’incendie parti en fin de matinée mardi des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), commune limitrophe au nord de Marseille, a atteint dans l’après-midi la deuxième ville de France, dont une partie des habitants ont été appelés à se confiner, selon un message d’alerte à 16h00 du préfet des Bouches-du-Rhône.”Feu de forêt à Marseille. Quittez le massif forestier immédiatement. Confinez-vous dans un bâtiment en dur. Fermez volets et portes”, indique le message diffusé sur les portables bornant à proximité de la zone de l’incendie, dont celui d’une journaliste de l’AFP.Selon les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône, l’incendie, déclenché en fin de matinée par un feu de véhicule, avait parcouru 350 hectares vers 16h00, essentiellement sur la commune des Pennes-Mirabeau.Plus de 560 pompiers, dont des marins-pompiers de Marseille et trois colonnes de renforts d’autres départements, ont été déployés pour contenir les flammes. “Je demande à tous les Marseillais d’être extrêmement vigilants et de limiter au maximum leurs déplacements pour laisser place aux secours, notamment au Nord de la ville”, a indiqué le maire de Marseille, Benoît Payan, sur le réseau social X, confirmant que les “Marseillais du 16e arrondissement sont invités à rester confinés”.Outre les habitants de cet arrondissement du nord de Marseille, le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur avait auparavant demandé aux populations des secteurs “Jas de Rhodes, Pierrefeu et Bouroumettes”, sur la commune des Pennes-Mirabeau d’où est parti l’incendie en fin de matinée, de rester confinés.Si aucune évacuation n’a encore été ordonnée à Marseille, trois gymnases se préparent toutefois à accueillir les habitants en cas de nécessité.Aux Pennes-Mirabeau, deux lotissements, Littoral 1 et 2, ont été évacués dans le quartier du Jas de Rhodes face à l’avancée des flammes, avait souligné le maire de la commune auprès de l’AFP.L’aéroport de Marseille-Provence, le quatrième de France après Roissy, Orly et Nice, avait été fermé peu après midi, entraînant le déroutage et l’annulation de nombreux vols. La circulation routière et ferroviaire était également fortement perturbée en raison de l’incendie: plusieurs lignes de bus et de cars étaient interrompues et les autoroutes A55 et A50 fermées “à partir de l’échangeur Florian” dans le sens Aubagne-Marseille, selon un message de la métropole Aix-Marseille-Provence sur X, qui précise que plusieurs tunnels routiers de Marseille sont également fermés.De même, “la circulation des trains est interrompue au départ et à l’arrivée de Marseille en direction du nord et de l’ouest”, l’incendie ayant atteint “les abords des voies vers l’Estaque”, a pour sa part communiqué la SNCF.”Les conditions sont défavorables sur le terrain, la vitesse de propagation du feu est très rapide”, avaient indiqué plus tôt les pompiers des Bouches-du-Rhône, précisant que “sous l’effet du mistral” le feu se dirigeait vers les quartiers Nord de Marseille, qui ont donc été atteints en milieu d’après-midi.Or “le vent ne faiblira pas avant 22/23h00 au plus tôt” et ce “avec des rafales jusqu’à 80/85km/h”, ont prévenu les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône, citant leur expert météo.

A Windsor, accueil chaleureux du roi Charles pour la visite d’Etat de Macron

Baise-mains, accolades et sourires, le couple Macron a retrouvé mardi avec un plaisir visible le roi Charles III et son épouse Camilla pour la première visite d’Etat au Royaume-Uni d’un président français en 17 ans.Invité au château de Windsor, le président français a été reçu avec tous les honneurs de la pompe royale, pour la première étape de sa visite, qui prendra ensuite un tour plus politique.Lui et le roi Charles se sont déjà vus à plusieurs reprises ces dernières années et leur relation est chaleureuse. Ils l’ont encore démontré mardi, avec des échanges naturels et conviviaux malgré un protocole réglé au millimètre.A leurs côtés, leurs épouses – Brigitte, vêtue d’une robe blanche, et la reine Camilla dans une tenue vert vif – ont semblé très à l’aise et se sont fait une bise peu protocolaire, dans ce qui semble être devenue une habitude pour les deux femmes que lie un même amour pour la littérature.Vers midi, après avoir écouté la Marseillaise, les deux couples ont pris place dans des calèches royales: le roi et Emmanuel Macron dans une première, leurs épouses dans une deuxième.Derrière eux, le prince William et la princesse Kate en tenue Dior suivent en compagnie de la ministre française de la Culture Rachida Dati et du ministre de la Défense Sébastien Lecornu.La scène avait un air de déjà vu pour la ministre, visiblement ravie, qui avait aussi accompagné Nicolas Sarkozy et Carla Bruni en 2008.Une foule nombreuse, habitants de Windsor et touristes, est massée sur leur passage, derrière les barrières de sécurité. – “ils s’entendent bien” -“C’est bien mieux qu’à Londres. C’est un bel endroit pour avoir une visite d’Etat”, déclare à l’AFP Suzanne Gardener, retraitée de 64 ans venue avec son mari voir le cortège passer.La ville, située à une trentaine de km à l’ouest de Londres, et son château, où la défunte reine Elizabeth II est inhumée, ont été préférés au palais de Buckingham à Londres, en plein travaux de rénovation.”J’espère que (le président Macron) a aimé et sa femme aussi” et “je crois qu’ils s’entendent bien” avec le roi et la reine, ajoute Suzanne Gardener.Arrivés dans la cour du château, une Marseillaise, suivie d’un God Save The King retentissent, joués par un régiment des Scots Guards, aux célèbres bonnets en poil d’ours.Puis le roi, la reine, les Macron, le prince William et la princesse Kate descendent de leurs calèches. Charles III, Camilla et les  Macron prennent position sous la tente d’honneur, le prince et la princesse tout à côté.Après un salut royal, le président français et le roi passent en revue les troupes, tandis que les avions survolent bruyamment le château, situé non loin de l’aéroport de Heathrow.- oeil rouge -Le roi ne peut masquer un oeil rougi par l’éclatement d’un vaisseau sanguin la veille, selon le palais de Buckingham.Au moment où les deux dirigeants s’apprêtent à rejoindre leurs épouses, le président français évite de justesse un accroc au protocole, en manquant de peu de saisir le roi par l’épaule.Pendant ce temps, Brigitte et Camilla bavardent en souriant, visiblement à l’aise.Les trois couples ont ensuite déjeuné à Windsor, avant un banquet d’Etat dans la soirée, avec environ 150 invités.La présence de Kate, qui se remet d’un cancer, n’a pas été officiellement confirmée par le palais au dîner.Vêtue d’un ensemble veste et robe Dior couleur rose des sables, et d’un chapeau assorti, la princesse accompagnait mardi matin le prince William pour accueillir le couple Macron à sa descente d’avion.