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Trump arrive en Corée du Sud avant une rencontre à forts enjeux avec Xi Jinping
Donald Trump est arrivé mercredi en Corée du Sud pour une visite qui devrait être dominée par sa rencontre le lendemain avec le président chinois Xi Jinping alors qu’une trêve est espérée dans la brutale guerre commerciale opposant les deux puissances.Le président américain, qui est parti de Tokyo après une visite de deux jours, est arrivé mercredi à Busan (est de la péninsule coréenne), avant de se rendre à Gyeongju où se tient le sommet de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (Apec) rassemblant 21 pays de la région.Cette étape est la troisième de sa tournée asiatique, après la Malaisie et une visite au Japon où il a rencontré mardi la nouvelle Première ministre Sanae Takaichi.A bord d’Air Force One, le président Trump a dit envisager “une excellente réunion (…) et que beaucoup de problèmes vont être résolus” lors de la rencontre jeudi avec le dirigeant chinois.Il prévoit une baisse des droits de douane qui avaient été imposés à la Chine en rétorsion à sa gestion de la crise du fentanyl aux Etats-Unis. Si les négociateurs de Pékin et Washington assurent s’être entendus sur un “cadre” d’accord, il reste à voir si Donald Trump et Xi Jinping, qui ne se sont pas rencontrés en tête à tête depuis 6 ans, finaliseront effectivement une trêve dans leur guerre commerciale qui a fait dévisser les marchés et bouleversé les chaînes de production.”Il semble y avoir un décalage entre les positions des deux pays”, commente William Yang, analyste à l’International Crisis Group.”Alors que les Etats-Unis sont impatients de conclure tout accord commercial que Trump pourrait qualifier de victoire, la Chine s’attache à renforcer la confiance, gérer les divergences de longue date et stabiliser les relations commerciales”, a-t-il averti.- “Situation complexe” -Auparavant, le président américain doit rencontrer mercredi à Gyeongju le président sud-coréen Lee Jae-myung, sa deuxième rencontre avec lui. Séoul souhaite, à l’instar de Tokyo, des assurances de son allié américain pour sa défense face à la menace de la Corée du Nord.Mais les discussions porteront également sur le commerce, alors que Séoul peine à conclure un compromis commercial avec Washington.En juillet, Donald Trump avait annoncé avoir accepté de réduire les taxes douanières sur les produits sud-coréens à 15% en échange de l’engagement de Séoul à investir 350 milliards de dollars aux Etats-Unis.Mais les surtaxes sur l’automobile persistent et les modalités de ces investissements restent âprement discutées. L’arrestation de centaines de travailleurs sud-coréens par la police de l’immigration américaine a aussi tendu les relations.Le ministre américain des Finances Scott Bessent a admis lundi qu’il restait “de nombreux détails à régler” pour résoudre une situation “complexe”. Donald Trump devrait recevoir en cadeau une réplique d’une couronne en or de l’ancien royaume coréen de Silla, ont indiqué les autorités sud-coréennes.- Une rencontre avec Kim Jong Un s’éloigne -La perspective d’une rencontre du président américain avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un à l’issue du sommet semble en revanche s’éloigner.Donald Trump avait déclaré qu’il serait “ravi de rencontrer” à nouveau Kim Jong Un mais Pyongyang n’a pas répondu publiquement à l’invitation.Au cours de son vol vers la Corée du Sud, le président américain a indiqué qu’il donnerait la priorité à sa rencontre avec Xi Jinping et qu’il rencontrerait le numéro un nord-coréen “dans un avenir pas trop lointain”. “A un moment donné, nous serons amenés à traiter avec la Corée du Nord. Je pense qu’ils le souhaitent, et je le souhaite”, a-t-il déclaré.La dernière rencontre des deux dirigeants remonte à juin 2019 dans la zone démilitarisée (DMZ), cette frontière de la guerre froide divisant la péninsule coréenne depuis des décennies.Mais les relations entre Pyongyang et Washington sont au point mort depuis l’échec de ce sommet, en raison de désaccords sur l’allègement des sanctions américaines et l’avancement du programme nucléaire de Pyongyang. “La balle est dans le camp de Kim Jong Un”, a indiqué Chad O’Carroll, fondateur du site spécialisé NK News, à l’AFP. Le dirigeant américain fait cependant face à un Kim Jong Un plus enhardi qu’en 2019, fort du soutien crucial de la Russie après l’envoi de soldats nord-coréens partis combattre en Ukraine aux côtés de Moscou. Pour montrer sa puissance, la Corée du Nord a d’ailleurs procédé mardi à un essai de missiles de croisière mer-sol au large de sa côte occidentale.”La Corée du Nord a le temps pour elle et n’est plus aussi isolée qu’avant”, indique à l’AFP Hong Min, analyste senior à l’Institut coréen pour l’unification nationale. bur-aue-oho-lgo-jug/may
Donald Trump affirme que le cessez-le-feu tiendra à Gaza malgré des frappes israéliennes
Donald Trump a assuré mercredi que les dernières frappes israéliennes dans la bande de Gaza ne compromettaient pas le cessez-le-feu et qu’Israël se devait de riposter à l’attaque d’un de ses soldats.Au moins 38 personnes sont mortes dans de nouvelles frappes israéliennes sur Gaza, ravagé par deux ans de guerre avant l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu fragile le 10 octobre, selon un porte-parole de la Défense civile, opérant sous l’autorité du Hamas.Dans le détail, 14 personnes sont décédées dans la ville de Gaza, 17 dans le centre de la bande de Gaza et 7 dans le sud du fait de ces frappes israéliennes, a détaillé mercredi la Défense civile à l’AFP. “Ils ont tué un soldat israélien. Donc les Israéliens ripostent. Et ils devraient riposter”, a déclaré le président américain à bord de son avion Air Force One, assurant aux journalistes que “rien” ne compromettra selon lui le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.”La paix du président (Donald Trump) va tenir” à Gaza, avait affirmé mardi le vice-président américain JD Vance, déclarant être au courant d’une attaque contre un soldat israélien par “le Hamas ou quelqu’un d’autre à Gaza”.Le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a démenti dans un communiqué avoir attaqué les troupes israéliennes, assurant qu’il “(réaffirmait) son engagement envers l’accord de cessez-le-feu”.Selon un bilan du ministère de la Santé du Hamas avant les nouvelles frappes, au moins 94 Palestiniens ont été tués dans des bombardements israéliens depuis le 10 octobre.- Accusations -Plus tôt, le Hamas avait accusé Israël de “violations” et annoncé le report de la remise, initialement prévue mardi soir, d’une nouvelle dépouille d’otage.En vertu de la première phase de l’accord de cessez-le-feu, le Hamas a libéré au 13 octobre l’ensemble des 20 otages vivants qu’il retenait à Gaza. Il devait aussi rendre à cette date les 28 corps des captifs mais il n’en a restitué que 15 jusque-là.Le mouvement assure que les localiser est “complexe et difficile” dans un territoire ravagé. Mardi, il a annoncé avoir retrouvé au total deux corps d’otages, selon un communiqué de sa branche armée sur Telegram, qui ne précise pas quand il va les rendre.Le même jour, le gouvernement israélien a également accusé le Hamas d’avoir mis en scène la découverte supposée d’un corps d’otage, diffusant des images pour étayer ses dires. L’AFP n’était pas en mesure d’en authentifier la date ni le lieu de tournage.Les corps d’otages sont retenus à Gaza depuis l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël, qui avait lancé en riposte une offensive dévastatrice dans le territoire palestinien.Le Forum des familles, principale association israélienne militant pour le retour des otages, a appelé le gouvernement de Benjamin Netanyahu à “agir de manière décisive” contre le Hamas pour ses “violations” de l’accord.Dans la bande de Gaza assiégée par Israël et en proie à un désastre humanitaire, la peur d’un retour de la guerre hante toujours les habitants, épuisés, luttant sans cesse pour s’approvisionner en eau et en nourriture. “La question des (otages) doit être réglée afin qu’Israël ne s’en serve pas comme une excuse pour reprendre la guerre”, a dit Abdelhay al-Hajj Ahmed, 60 ans, à Jabalia (nord). “J’ai très peur que la guerre reprenne.”L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de chiffres officiels.L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.531 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.
Israël mène des raids meurtriers à Gaza, accuse le Hamas d’avoir attaqué ses soldats
Israël a mené mardi des frappes meurtrières dans la bande de Gaza, en accusant le Hamas, qui dément, d’avoir attaqué ses soldats en violation de l’accord de cessez-le-feu.Au moins 30 personnes sont mortes dans les frappes israéliennes dans le territoire palestinien, ravagé par deux ans de guerre avant l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu fragile le …
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Budget: avant le bras de fer sur la taxe Zucman, l’Assemblée alourdit la “taxe Gafam”
En plein bras de fer autour d’une taxation sur les hauts patrimoines, avec l’examen de la taxe Zucman prévue en fin de semaine, les députés se sont accordés mardi pour imposer plus lourdement les grandes entreprises de la tech.Alors que le gouvernement joue sa survie en tentant de trouver des accords avec le PS, le thème de la justice fiscale continue d’imprégner les débats budgétaires.Dans la soirée, les députés ont voté pour doubler le taux de la taxe Gafam, qui cible les grandes entreprises de la tech, passant de 3 à 6%, en dépit de l’opposition du gouvernement inquiet d’éventuelles représailles de l’administration Trump.Adoptée très largement avec 296 voix pour, contre 58, le vote n’a pourtant pas apaisé les tensions dans l’hémicycle. Et pour cause, en commission, les élus macronistes avaient initialement proposé de quintupler la taxe instaurée en 2019 par Bruno Le Maire avec un gain estimé à plusieurs milliards d’euros. Mais en séance, ils se sont finalement ravisés et ont soutenu un taux de 6% (au lieu de 15%). La raison ? le risque de “rouvrir une guerre commerciale entre la France et les Etats-Unis” a ainsi avancé le député Jean-René Cazeneuve (Renaissance).- “Soyez prudents” -Le ministre de l’Economie Roland Lescure a appelé les parlementaires à la retenue: “Si on introduit une taxe disproportionnée, on aura des représailles disproportionnées”. “Soyez prudents, je vous en conjure”, a même imploré le ministre.Dans la foulée, Les Républicains ont annoncé qu’ils ne voteraient aucune des propositions, afin de préserver les filières agricoles, de vins et spiritueux, premières touchées en cas de représailles. Ce revirement a suscité l’indignation des députés de gauche et d’extrême droite qui ont dénoncé un recul face aux pressions américaines.En début de soirée, la même alliance de la gauche et du RN avait permis le vote d’un “impôt universel” sur les multinationales. Cette mesure, qui vise à taxer les bénéfices des multinationales proportionnellement à leur activité réalisée en France et lutter contre l’évasion et l’optimisation fiscale, pourrait rapporter 26 milliards d’euros au budget de l’État, selon ses défenseurs.Mais pour le ministre Roland Lescure, ce serait “20 milliards d’ennuis” en plus pour la France, qui rappelle qu’elle est signataire de plus de 125 conventions fiscales avec 125 pays.”Vous pouvez être fier de vous Madame Le Pen”, a-t-il lancé à la cheffe des députés d’extrême droite, s’étonnant du vote de mesures revenant “à tirer une balle dans le pied des entreprises françaises”.”La fraude fiscale quand elle n’est pas combattue, c’est les TPE et les PME françaises qui la payent”, lui a rétorqué le député RN Jean-Philippe Tanguy.- “Plus un objet” -Les mesures de justice fiscale au coeur du bras de fer entre le gouvernement et les socialistes devraient continuer d’alimenter les débats dans les prochains jours. La taxe Zucman sera probablement examinée vendredi.Le gouvernement a martelé mardi son opposition à la mesure, y compris dans sa version “allégée” proposée par les socialistes. “Pour rien au monde, on ne doit toucher au patrimoine professionnel”, a lancé le Premier ministre Sébastien Lecornu lors de la réunion du groupe LR à l’Assemblée. La taxe proposée par l’économiste Gabriel Zucman prévoit un impôt minimum de 2% sur les patrimoines à partir de 100 millions d’euros. Face aux critiques, notamment sur l’inclusion de l’outil professionnel dans cette taxe, le PS a proposé une alternative: un impôt minimum de 3% à partir de 10 millions d’euros de patrimoine, mais en excluant les entreprises innovantes et familiales. Cette version rapporterait cinq à sept milliards d’euros selon le PS, soit deux fois moins que ce qu’il attendait de la taxe Zucman.Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a de nouveau menacé l’exécutif de censure s’il n’évoluait pas.Mais sous couvert d’anonymat, un cadre socialiste admet que la taxe Zucman, tout comme sa version dite “allégée”, “ça ne va pas passer”. Il dit cependant croire à un “amendement de compromis”. “On peut imaginer un amendement où on a une taxe sur la fortune financière qui soit différentielle, avec un certain nombre d’exclusions sur le patrimoine professionnel, mais pour pallier ces exclusions on frappe les holdings”, avance-t-il.Auprès de l’AFP, un cadre macroniste affirme que la taxe Zucman revisitée n’est d’ores et déjà “plus un objet dans la négociation”, dès lors que le PS a “bien en tête que ça ne passera pas”.parl-lum-far-cma/ms
Israël mène des raids meurtriers à Gaza, accuse le Hamas d’avoir attaqué ses soldats
Israël a mené mardi des frappes meurtrières dans la bande de Gaza, en accusant le Hamas, qui dément, d’avoir attaqué ses soldats en violation de l’accord de cessez-le-feu.Au moins 30 personnes sont mortes dans les frappes israéliennes dans le territoire palestinien, ravagé par deux ans de guerre avant l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu fragile le 10 octobre, selon un porte-parole de la Défense civile, opérant sous l’autorité du Hamas.Malgré ces violences, le vice-président américain JD Vance a affirmé que le cessez-le-feu tenait à Gaza. “Nous savons que le Hamas ou quelqu’un d’autre à Gaza a attaqué un soldat” israélien, “mais la paix du président (Donald Trump) va tenir”.Le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a démenti dans un communiqué avoir attaqué les troupes israéliennes. “Le Hamas affirme n’avoir aucun lien avec les tirs à Rafah (sud)” et “réaffirme son engagement envers l’accord de cessez-le-feu”.Plus tôt, il avait accusé Israël de “violations” et annoncé le report de la remise, initialement prévue mardi soir, d’une nouvelle dépouille d’otage.Le Hamas a retrouvé au total deux corps d’otages ce mardi, selon un communiqué de sa branche armée sur Telegram, qui ne précise pas quand il va les rendre.Mardi, le gouvernement israélien a accusé le Hamas d’avoir mis en scène la découverte supposée d’un corps d’otage, diffusant des images pour étayer ses dires. L’AFP n’était pas en mesure d’en authentifier la date ni le lieu de tournage.Les corps d’otages sont retenus à Gaza depuis l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël, qui avait lancé en riposte une offensive dévastatrice dans le territoire palestinien.La trêve a déjà été mise à l’épreuve par des violences meurtrières le 19 octobre, Israël et le Hamas s’accusant mutuellement de violation de l’accord parrainé par Donald Trump.Après une réunion sur la sécurité, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu “a ordonné à l’armée de mener immédiatement des frappes puissantes sur Gaza”, a indiqué un communiqué de son bureau.La porte-parole du gouvernement, Shosh Bedrosian, a affirmé que tout “se (faisait) en pleine coordination avec les Etats-Unis”.- “Le Hamas le paiera cher” -Le Hamas “le paiera cher après avoir attaqué les soldats (israéliens) à Gaza et violé l’accord concernant le retour des corps des otages”, a prévenu le ministre de la Défense Israël Katz, sans fournir des détails sur cette attaque.Lundi soir, le Hamas a restitué des restes d’un otage qui se sont avérés être ceux du captif Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été déjà récupérée par l’armée lors d’une opération à Gaza.Après avoir annoncé le report de la restitution du corps d’un otage “retrouvé dans un tunnel du sud de Gaza”, la branche armée du Hamas – les Brigades Ezzedine al-Qassam – a averti que “toute escalade sioniste entraverait les recherches et la récupération des corps”.Des images de l’AFP ont montré plusieurs combattants du Hamas cagoulés sortir d’un tunnel en transportant sur une civière ce qui semble être un corps enveloppé dans un linceul blanc et qui serait celui d’un otage. Une foule d’hommes et d’enfants, certains prenant des photos avec leur téléphone, se tient à proximité.Le 19 octobre, après des tirs ayant tué deux soldats à Gaza, Israël avait mené d’intenses frappes en accusant le Hamas de violation du cessez-le-feu. Le Hamas a démenti et accusé en retour Israël de “chercher des prétextes” pour bombarder Gaza.Selon un bilan du ministère de la Santé du Hamas avant les nouvelles frappes, au moins 94 Palestiniens ont été tués dans des bombardements israéliens depuis le 10 octobre.En vertu de la première phase de l’accord de cessez-le-feu, le Hamas a libéré au 13 octobre l’ensemble des 20 otages vivants qu’il retenait à Gaza. Il devait aussi rendre à cette date les 28 corps des captifs mais il n’en a restitué que 15 jusque-là.Le Hamas affirme vouloir remettre tous les corps de captifs mais répète que les retrouver est “complexe et difficile” dans un territoire ravagé.- “Très peur” -Le Forum des familles, principale association israélienne militant pour le retour des otages, a appelé le gouvernement Netanyahu à “agir de manière décisive” contre le Hamas pour ses “violations” de l’accord.Dans la bande de Gaza assiégée par Israël et en proie à un désastre humanitaire, la peur d’un retour de la guerre hante toujours les habitants, épuisés, luttant sans cesse pour s’approvisionner en eau et en nourriture. “La question des (otages) doit être réglée afin qu’Israël ne s’en serve pas comme une excuse pour reprendre la guerre”, a dit Abdelhay al-Hajj Ahmed, 60 ans, à Jabalia (nord). “J’ai très peur que la guerre reprenne.”L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de chiffres officiels.L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.531 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.





