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Royaume-Uni: la police antiterroriste saisie après une attaque sur trois agents pénitentiaires

L’unité antiterroriste de la police du nord-est de l’Angleterre a annoncé samedi avoir été saisie de l’enquête sur l’agression de trois agents pénitentiaires par le frère de l’auteur de l’attentat de Manchester qui avait fait 22 morts en 2017.Samedi, trois agents de la prison de Frankland (nord-est de l’Angleterre), deux hommes et une femme, ont …

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Conflit en RDC: le président togolais nouveau médiateur de l’UA

Le président togolais Faure Gnassingbé a accepté d’être le nouveau médiateur de l’Union africaine dans le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé dimanche le gouvernement togolais.M. Gnassingbé succédera ainsi au président angolais Joao Lourenço, qui a renoncé le mois dernier à ce rôle qu’il occupait depuis 2022, après plusieurs vaines tentatives diplomatiques pour mettre fin aux hostilités dans la région.Dans cette zone stratégique et riche en ressources minérales, une guerre oppose depuis plusieurs années l’armée congolaise au groupe armé M23, soutenu par le Rwanda et qui a notamment conquis ces derniers mois les deux grandes villes de Goma et Bukavu à la faveur d’une offensive éclair.Dimanche, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a partagé un communiqué de l’Union africaine (UA) indiquant que M. Gnassingbé avait été nommé “médiateur de l’Union africaine entre la République démocratique du Congo et la République du Rwanda dans la crise dans l’est de la République démocratique du Congo”.Un porte-parole de l’UA a confirmé l’authenticité du communiqué à l’AFP.M. Dussey a remercié l’UA et ses pays membres “pour la confiance exprimée à l’égard du président Faure Essozimna Gnassingbé”, assurant que ce dernier “contribuera activement à la recherche d’une paix durable, à la réconciliation et à la stabilité dans la région des Grands Lacs”.Depuis fin 2021, une demi-douzaine de trêves et cessez-le-feu ont été décrétés dans l’est de la RDC, avant d’être rapidement rompus.Les efforts de médiation de l’Angola ont échoué, mais des représentants du M23 et de la RDC ont tenu des pourparlers sous l’égide du Qatar fin mars à Doha. Les présidents rwandais et congolais se sont également rencontrés à Doha.

Conflit en RDC: le président togolais nouveau médiateur de l’UA

Le président togolais Faure Gnassingbé a accepté d’être le nouveau médiateur de l’Union africaine dans le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé dimanche le gouvernement togolais.M. Gnassingbé succédera ainsi au président angolais Joao Lourenço, qui a renoncé le mois dernier à ce rôle qu’il occupait depuis 2022, après plusieurs …

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Un raid israélien endommage sévèrement l’un des rares hôpitaux en fonction à Gaza

Une frappe israélienne a sévèrement endommagé dimanche l’un des rares hôpitaux encore en fonction dans la bande de Gaza, Israël affirmant avoir ciblé un “centre de commandement” du mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a rejeté cette allégation. Aucune victime n’a été signalée dans le raid contre l’hôpital al-Ahli à Gaza-ville (nord), également appelé hôpital Baptiste, survenue après l’annonce par Israël de l’extension de son offensive “dans la plus grande partie” du territoire palestinien dévasté et assiégé.Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, des dizaines de milliers de Gazaouis ont trouvé refuge dans les hôpitaux, dont bon nombre ont été endommagés ou mis hors service.La frappe s’est produite “quelques minutes après un avertissement de l’armée (israélienne) appelant à évacuer les patients, les blessés et leurs accompagnants”, selon la Défense civile palestinienne.”Nous sommes sortis en courant. Quand nous avons atteint la porte (d’entrée), ils l’ont bombardé, il y a eu une énorme explosion”, a témoigné Naïla Imad, une déplacée de 42 ans, évacuée de l’établissement.”Mes enfants et moi sommes à la rue. Nous avons été déplacés plus de vingt fois, nous ne savons plus où aller”, a-t-elle dit à l’AFP.”Le bombardement a détruit le bâtiment de chirurgie et de la station de production d’oxygène destinée aux unités de soins intensifs”, a indiqué la Défense civile locale.- “C’était l’enfer” -L’hôpital a cessé de fonctionner, a affirmé Mounir Al-Barsh, un responsable du ministère de la Santé du Hamas. Selon des images de l’AFP, de gros morceaux de béton et des amas de métal tordu jonchent le site. L’explosion a laissé un trou béant dans le bâtiment, dont les portes en fer ont été arrachées de leurs gonds.”C’était l’enfer”, a raconté Khaled Dalloul, évacué avec son oncle de l’hôpital. “Il n’y a aucun endroit pour se faire soigner ni dormir. C’est une condamnation à mort collective”.Le complexe al-Ahli “était utilisé par des terroristes du Hamas pour planifier et mener des attaques contre des civils et troupes israéliens”, a affirmé l’armée israélienne, qui accuse régulièrement le mouvement d’utiliser les hôpitaux – protégés par le droit international humanitaire – comme centres de commandement, ce que ce dernier nie. Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a dénoncé un “crime sauvage” et rejeté l’affirmation de l’armée dans un communiqué. “Où se trouvaient exactement ces prétendues salles de commandement et de contrôle dont l’occupation (Israël, NDLR) affirme l’existence?”, a-t-il interrogé. Londres a appelé dimanche Israël à cesser ses “attaques déplorables” contre les hôpitaux gazaouis, ajoutant que seule la diplomatie et non “le bain de sang” permettrait “une paix durable”. Le Qatar avait auparavant condamné “un crime odieux”.Le Croissant-Rouge palestinien a par ailleurs annoncé que le soignant dont on ignorait le sort après des tirs israéliens mortels contre des secouristes palestiniens le 23 mars à Gaza était détenu par les autorités israéliennes. La fusillade perpétrée par des soldats israéliens avait fait 15 morts parmi les secouristes. L’armée israélienne a affirmé enquêter sur ces faits, qui ont fait l’objet de nombreuses condamnations. – Six frères tués à Gaza -En riposte à l’attaque du 7-Octobre, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive destructrice dans le petit territoire dont les quelque 2,4 millions d’habitants vivent dans des conditions qualifiées de catastrophiques par l’ONU.Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars ses bombardements à Gaza, suivis d’opérations terrestres, le Premier ministre Benjamin Netanyahu affirmant que seule une pression militaire accrue peut forcer le Hamas à rendre les otages du 7-Octobre.L’attaque ce jour-là a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. Sur les 251 personnes alors enlevées, 58 sont toujours retenues à Gaza dont 34 mortes, selon l’armée.Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé dimanche qu’au moins 1.574 Palestiniens avaient été tués depuis le 18 mars, portant selon lui à 50.944 le nombre de morts à Gaza depuis le début, il y a 18 mois, de l’offensive israélienne. A Deir al-Balah (centre), sept Palestiniens, dont six frères, ont été tués dans une frappe israélienne contre un véhicule, selon la Défense civile.D’après un témoin, Mahmoud Abou Amsha, la fratrie était sortie en voiture pour aider des habitants et une petite fille a aussi été touchée. Les forces israéliennes “n’en ont rien à faire des enfants et des gens qui sont tués”, a-t-il déploré. Les six frères “étaient sortis accomplir leur mission humanitaire sans fusils, ni armes, ni missiles”, s’est lamenté Abou Issa, un imam.  L’armée israélienne a de son côté annoncé dans l’après-midi l’interception d’un projectile tiré depuis le territoire palestinien vers le sud du territoire israélien, précisant qu’aucune victime n’avait été signalée.burs-phy-cab/hme

Pékin hausse le ton sur les droits de douane et exhorte Washington à les “annuler complètement”

La Chine a appelé dimanche les Etats-Unis à “annuler complètement” les droits de douane réciproques, nouvelle critique de la politique commerciale conduite par Donald Trump, à la veille d’une tournée de Xi Jinping en Asie du Sud-Est.”Nous exhortons les Etats-Unis à (…) faire un grand pas pour corriger ses erreurs, annuler complètement la mauvaise pratique des droits de douane réciproques et revenir sur le droit chemin du respect mutuel”, a ainsi déclaré un porte-parole du ministère chinois du Commerce dans un communiqué.Il s’agit de la deuxième salve dans le week-end contre cette politique de l’escalade des droits de douane provoquée par les Etats-Unis. Samedi, Pékin s’était déjà posé en défenseur des pays pauvres en rendant public un appel vendredi avec la directrice générale de l’OMC Ngozi Okonjo-Iweala lors duquel il avait mis en garde contre “les graves préjudices” qu’infligeront ces droits de douane aux pays en développement “en particulier aux moins développés d’entre eux”. Ils “pourraient même déclencher une crise humanitaire”, avait averti le ministre chinois du Commerce Wang Wentao.Dimanche, le ministère du commerce a néanmoins reconnu le “petit pas” de Washington, qui a infléchi vendredi sa position en exemptant smartphones, ordinateurs et autres produits électroniques des récentes surtaxes douanières massives imposées par le président Donald Trump. Une décision dont les autorités chinoises sont en train de “mesurer l’impact”.Selon une note du service des douanes américains vendredi soir, ces exemptions s’appliquent en particulier à des produits électroniques importés aux Etats-Unis depuis la Chine, visée depuis mercredi par des droits de douane monumentaux de 145%. Le géant américain de la tech Apple, par exemple, fabrique notamment ses iPhone en Chine.  – Montagnes russes -Pékin avait riposté vendredi en faisant bondir à 125% ses droits de douane appliqués à l’ensemble des produits américains, une mesure en vigueur samedi.Les Etats-Unis absorbent 16,4% du total des exportations chinoises, pour un total d’échanges commerciaux de 500 milliards de dollars, selon les données douanières de Pékin, largement déficitaires pour les Etats-Unis.Malgré ces très vives tensions commerciales, le président américain s’est dit “optimiste” vendredi sur un accord commercial avec Pékin, tout en assurant que sa politique en matière de droits de douane “fonctionnait vraiment bien”.Les semi-conducteurs sont eux exemptés de la surtaxe de 10% appliquée à la plupart des autres partenaires commerciaux des Etats-Unis, mais M. Trump n’a pas exclu qu’ils puissent encore être la cible de droits de douane spécifiques. Dimanche, Washington a annoncé que les droits de douane sur ces produits entreront en vigueur “dans un mois ou deux”.Cette guerre commerciale entre les deux principales économies mondiales affole les marchés financiers, avec des actions jouant les montagnes russes, des prix de l’or au plus haut et le marché de la dette américaine sous pression. C’est dans ce contexte très conflictuel que le président chinois Xi Jinping entame lundi une tournée en Asie du Sud-Est pour renforcer les relations commerciales de son pays et le faire apparaître comme un partenaire de confiance.Pour ses premières visites de l’année hors de Chine, M. Xi doit se rendre au Vietnam, en Malaisie et au Cambodge, pour y rencontrer ses homologues, a indiqué le ministère chinois des Affaires étrangères. La place de l’Asie du Sud-Est est centrale pour les exportations chinoises: l’an dernier, les pays du bloc régional, l’Asean, ont été leurs premiers destinataires avec 586,5 milliards de dollars de biens au total, selon les données des douanes chinoises.Parmi eux, le Vietnam se distingue avec 161,9 milliards de dollars, de loin le plus important, devant la Malaisie (101,5 milliards).Certes, après avoir annoncé des droits de douane additionnels de 46% pour le Vietnam et 24% pour la Malaisie, entre autres pays, Donald Trump a dit reporter leur application de 90 jours.Et “les droits de douane, s’ils sont véritablement mis en place au-delà du cas de la Chine, ne laisseront aux économies aucun autre choix que celui de se détourner plus encore des Etats-Unis”, estime Huong Le Thu, directrice adjointe de la section Asie chez International Crisis Group.

Ukraine: au moins 32 morts dans une frappe russe sur le centre ville bondé de Soumy

Une frappe russe de missiles sur un centre ville bondé en ce dimanche des Rameaux a tué au moins 32 personnes et en a blessé une centaine à Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, selon les secours locaux.Cette attaque, qui intervient deux jours après la visite d’un haut responsable américain en Russie, est la frappe …

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Ukraine: au moins 32 morts dans une frappe russe sur le centre ville bondé de Soumy

Une frappe russe de missiles sur un centre ville bondé en ce dimanche des Rameaux a tué au moins 32 personnes et en a blessé une centaine à Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, selon les secours locaux.Cette attaque, qui intervient deux jours après la visite d’un haut responsable américain en Russie, est la frappe la plus meurtrière depuis des mois en Ukraine et notamment la reprise de contact entre Washington et Moscou initiée, mi-février, par le président américain Donald Trump.”La Russie a frappé le centre-ville avec des missiles balistiques. Juste au moment où il y avait beaucoup de gens dans la rue”, ont indiqué les services de secours ukrainiens sur les réseaux sociaux.Selon cette source, le dernier bilan, à 15H35 (12H35 GMT), fait état d’au moins 32 morts, dont deux enfants, et de 99 blessés, dont onze enfants.Les gens ont été blessés “en plein milieu de la rue, dans des voitures, les transports en commun, les maisons”, décrivent les services d’urgence.Les autorités locales ont publié des images de corps étendus dans la rue, de personnes courant se mettre à l’abri, de voitures en flammes et de blessés à terre.Une témoin interrogée par un correspondant de l’AFP a affirmé qu’une frappe avait touché la zone où se trouve une école d’économie dépendant de la Banque nationale ukrainienne, dans le centre de Soumy.”Il y a beaucoup de cadavres (…) C’est juste la folie”, a-t-elle déclaré, sans donner son nom.Un membre de l’antenne ukrainienne de la Croix-Rouge, Genadiï Vorona, a lui indiqué à l’AFP qu’une “longue file” de voitures apportant des blessés s’était formée devant un hôpital local.  – “Criminels de guerre” -L’attaque a eu lieu “un jour où les gens vont à l’église : le dimanche des Rameaux… Seuls des salauds peuvent faire cela”, a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Sur Telegram, il a appelé à exercer une “pression forte” sur Moscou pour “arrêter la guerre”, accusant son homologue russe Vladimir Poutine d’avoir “ignoré la proposition américaine d’un cessez-le-feu total et inconditionnel”.Le chef des renseignements militaires ukrainiens (GUR), Kyrylo Boudanov, a lui affirmé que la Russie avait utilisé “deux missiles balistiques Iskander-M/KN-23”.Sur Telegram, il a accusé les 112e et 448e brigades russes de missiles d’avoir mené cette frappe et a appelé à punir les “criminels de guerre”: “ceux qui donnent les ordres et ceux qui lancent les missiles”.Le président français Emmanuel Macron s’est indigné de ce nouveau bombardement, affirmant que la Russie poursuivait la guerre “au mépris des vies humaines, du droit international et des offres diplomatiques du Président Trump”.”Cette guerre, chacun sait que c’est la Russie, seule, qui l’a voulue. Aujourd’hui, il est clair que c’est la Russie qui, seule, choisit de la poursuivre”, a-t-il écrit sur X, appelant à “des mesures fortes” pour imposer une trêve à Moscou.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit lui “consterné” et a exigé que Vladimir Poutine “accepte” une trêve immédiate et sans conditions.  – Pression croissante -L’attaque est intervenue deux jours après la rencontre à Saint-Petersbourg entre l’émissaire américain Steve Witkoff et Vladimir Poutine. Et malgré le mécontentement exprimé publiquement par Donald Trump à l’égard de Moscou ce mois-ci, pour avoir “bombardé comme des fous” en Ukraine.La Russie a attaqué l’Ukraine sans relâche ces dernières semaines, malgré la pression de Trump pour que le conflit prenne fin.Au début du mois d’avril, une attaque russe contre la ville de Kryvyi Rig (centre) a tué 18 personnes, dont neuf enfants, et choqué tout le pays.Parallèlement aux bombardements, les tractations diplomatiques se prolongent ces dernières semaines, sans concessions déterminantes du gouvernement russe. Kiev et des capitales occidentales soupçonnent la Russie, dont l’armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner à dessein les discussions.En mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel. Mais Vladimir Poutine n’avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s’est pas concrétisée.Soumy est proche de la frontière russe et subit une pression croissante depuis que Moscou a repoussé une grande partie des troupes ukrainiennes de la région voisine russe de Koursk. La Russie a revendiqué jeudi la prise d’un village dans la région de Soumy. Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, avait lui affirmé mercredi que les Russes avaient entamé des offensives dans cette région et celle de Kharkiv (nord-est), pour créer des “zones tampons” et éviter de nouvelles incursions ukrainiennes.bur-oc-am-rco/emd/am

Ukraine: au moins 32 morts dans une frappe russe sur le centre ville bondé de Soumy

Une frappe russe de missiles sur un centre ville bondé en ce dimanche des Rameaux a tué au moins 32 personnes et en a blessé une centaine à Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, selon les secours locaux.Cette attaque, qui intervient deux jours après la visite d’un haut responsable américain en Russie, est la frappe la plus meurtrière depuis des mois en Ukraine et notamment la reprise de contact entre Washington et Moscou initiée, mi-février, par le président américain Donald Trump.”La Russie a frappé le centre-ville avec des missiles balistiques. Juste au moment où il y avait beaucoup de gens dans la rue”, ont indiqué les services de secours ukrainiens sur les réseaux sociaux.Selon cette source, le dernier bilan, à 15H35 (12H35 GMT), fait état d’au moins 32 morts, dont deux enfants, et de 99 blessés, dont onze enfants.Les gens ont été blessés “en plein milieu de la rue, dans des voitures, les transports en commun, les maisons”, décrivent les services d’urgence.Les autorités locales ont publié des images de corps étendus dans la rue, de personnes courant se mettre à l’abri, de voitures en flammes et de blessés à terre.Une témoin interrogée par un correspondant de l’AFP a affirmé qu’une frappe avait touché la zone où se trouve une école d’économie dépendant de la Banque nationale ukrainienne, dans le centre de Soumy.”Il y a beaucoup de cadavres (…) C’est juste la folie”, a-t-elle déclaré, sans donner son nom.Un membre de l’antenne ukrainienne de la Croix-Rouge, Genadiï Vorona, a lui indiqué à l’AFP qu’une “longue file” de voitures apportant des blessés s’était formée devant un hôpital local.  – “Criminels de guerre” -L’attaque a eu lieu “un jour où les gens vont à l’église : le dimanche des Rameaux… Seuls des salauds peuvent faire cela”, a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Sur Telegram, il a appelé à exercer une “pression forte” sur Moscou pour “arrêter la guerre”, accusant son homologue russe Vladimir Poutine d’avoir “ignoré la proposition américaine d’un cessez-le-feu total et inconditionnel”.Le chef des renseignements militaires ukrainiens (GUR), Kyrylo Boudanov, a lui affirmé que la Russie avait utilisé “deux missiles balistiques Iskander-M/KN-23”.Sur Telegram, il a accusé les 112e et 448e brigades russes de missiles d’avoir mené cette frappe et a appelé à punir les “criminels de guerre”: “ceux qui donnent les ordres et ceux qui lancent les missiles”.Le président français Emmanuel Macron s’est indigné de ce nouveau bombardement, affirmant que la Russie poursuivait la guerre “au mépris des vies humaines, du droit international et des offres diplomatiques du Président Trump”.”Cette guerre, chacun sait que c’est la Russie, seule, qui l’a voulue. Aujourd’hui, il est clair que c’est la Russie qui, seule, choisit de la poursuivre”, a-t-il écrit sur X, appelant à “des mesures fortes” pour imposer une trêve à Moscou.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit lui “consterné” et a exigé que Vladimir Poutine “accepte” une trêve immédiate et sans conditions.  – Pression croissante -L’attaque est intervenue deux jours après la rencontre à Saint-Petersbourg entre l’émissaire américain Steve Witkoff et Vladimir Poutine. Et malgré le mécontentement exprimé publiquement par Donald Trump à l’égard de Moscou ce mois-ci, pour avoir “bombardé comme des fous” en Ukraine.La Russie a attaqué l’Ukraine sans relâche ces dernières semaines, malgré la pression de Trump pour que le conflit prenne fin.Au début du mois d’avril, une attaque russe contre la ville de Kryvyi Rig (centre) a tué 18 personnes, dont neuf enfants, et choqué tout le pays.Parallèlement aux bombardements, les tractations diplomatiques se prolongent ces dernières semaines, sans concessions déterminantes du gouvernement russe. Kiev et des capitales occidentales soupçonnent la Russie, dont l’armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner à dessein les discussions.En mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel. Mais Vladimir Poutine n’avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s’est pas concrétisée.Soumy est proche de la frontière russe et subit une pression croissante depuis que Moscou a repoussé une grande partie des troupes ukrainiennes de la région voisine russe de Koursk. La Russie a revendiqué jeudi la prise d’un village dans la région de Soumy. Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, avait lui affirmé mercredi que les Russes avaient entamé des offensives dans cette région et celle de Kharkiv (nord-est), pour créer des “zones tampons” et éviter de nouvelles incursions ukrainiennes.bur-oc-am-rco/emd/am