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Dermatose des bovins: l’Etat démarre la vaccination de 285.000 bovins

La France débute cette fin de semaine la vaccination de près de 285.000 bovins pour stopper la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans les Alpes, a annoncé le ministère de l’Agriculture, de premières opérations ayant eu lieu dès vendredi selon la préfecture de Savoie.”Le maximum de doses disponibles” a été commandé auprès de la banque de vaccins de l’Union européenne afin de faire face à l’épizootie et ils sont “en cours de distribution”, a indiqué le ministère dans un communiqué. Ces doses de vaccins, prises en charge par l’Etat, permettront de vacciner des bovins dans des rayons de 50 kilomètres autour des foyers déclarés, dans quatre départements: la Savoie, la Haute-Savoie, l’Ain et l’Isère.La campagne de vaccination doit débuter dans un périmètre situé à 20 kilomètres autour des foyers (zone de protection), en direction du centre de cette zone de protection pour limiter l’extension de la maladie, mais aussi en direction de l’extérieur de cette zone pour un “effet barrière”, selon le ministère.”Les premières opérations de vaccination ont démarré dès cet après-midi (vendredi, ndlr) et se poursuivront ce week-end”, a précisé la préfecture de Savoie dans un communiqué séparé.Lors d’une réunion organisée par la préfète vendredi, les syndicats agricoles présents – FDSEA, Jeunes Agriculteurs et Coordination Rurale – “ont réaffirmé leur soutien plein et entier à cette campagne vaccinale”. “Conscients de l’inquiétude exprimée par de nombreux vétérinaires suite à l’agression de deux d’entre eux cette semaine, les représentants professionnels se sont engagés à garantir des conditions d’accueil sûres et apaisées lors des interventions dans les exploitations”, a ajouté la préfecture.Une deuxième ligne de vaccination des élevages situés à proximité des foyers doit également être engagée. La campagne “s’amplifiera dès le début de la semaine prochaine”, a indiqué le ministère.Après l’apparition d’un premier cas en Italie, le 20 juin en Sardaigne, un premier cas de dermatose nodulaire en France a été détecté le 29 juin à Entrelacs, en Savoie. Cette maladie virale conduit à “des pertes de production importantes” qui peuvent aller “jusqu’à la mort d’une partie du cheptel infecté”, selon le ministère.Depuis, la propagation a été rapide: au 16 juillet, 26 foyers avaient été détectés dans deux départements, la Savoie et la Haute-Savoie, selon le site du ministère.Le ministère de l’Agriculture avait annoncé mercredi que la détection d’un cas de DNC dans un élevage de bovins entraînerait l’abattage total des animaux dans le foyer d’infection et une campagne de vaccination obligatoire dans la zone autour. L’Etat doit indemniser les propriétaires d’animaux euthanasiés et prendra en charge l’élimination des carcasses en cas d’abattage de bovins, selon un arrêté publié au Journal officiel vendredi.La Confédération paysanne, 3e syndicat de la profession, a réaffirmé jeudi son “opposition aux abattages totaux des troupeaux dès la première analyse positive à la DNC”. Plusieurs de ses membres se relaient dans deux fermes pour faire barrage aux abattages.

L’incendie de Martigues est désormais fixé

Après 24 heures de combat, des soldats du feu, l’incendie qui a dévoré près de 250 hectares de pinède depuis jeudi à Martigues, au nord-ouest de Marseille, est désormais fixé, mais 300 pompiers restent mobilisés pour noyer les dernières braises.Vendredi en début d’après-midi, une réactivation du feu avait emporté huit hectares de plus, portant à 248 hectares au total la surface totale touchée depuis le début de ce sinistre jeudi à 19h00. Après ce contretemps, le feu a toutefois pu être définitivement fixé vendredi soir, a annoncé la préfecture des Bouches-du-Rhône dans son neuvième point de situation.Si les moyens aériens ont été désengagés, avec l’arrivée de la nuit, 300 pompiers et cinq patrouilles de police et gendarmerie resteront à l’oeuvre dans la nuit, pour “la protection des populations” et les opérations de noyage des sols touchés, avec des conditions météo jugées favorables.Ce sinistre, dont l’origine reste inconnue, avait mobilisé jusqu’à 1.000 soldats du feu et jusqu’à neuf avions (sept Canadair et deux Dash) et deux hélicoptères bombardiers d’eau jeudi. “Jamais un feu n’avait mobilisé autant de moyens” cette année dans le département, avait souligné Bruno Cassette, le sous-préfet de l’arrondissement d’Aix-en-Provence. La population avait également été confinée jusqu’à vendredi matin dans deux hameaux de la commune. Alors que les choses commençaient à rentrer dans l’ordre vendredi, la mairie de Martigues recherchait de son côté sur les réseaux sociaux les food-trucks venus spontanément jeudi pour ravitailler ces secours venus en masse et de plusieurs départements.- “Le calvaire du 4 août 2020” -Côté bilan humain, toujours aucune victime n’était à déplorer parmi la population vendredi soir, les trois seuls blessés légers étant des pompiers.  Quant au bilan matériel il est “très rassurant”, avait insisté le sous-préfet vendredi matin, “seule une dépendance d’une maison ayant été endommagée, ainsi qu’une exploitation agricole”, alors que 120 habitations au total ont été “menacées”.Ce feu a toutefois réactivé de mauvais souvenirs dans une région très exposée. Jeudi, les Bouches-du-Rhône étaient d’ailleurs à nouveau en vigilance rouge feux de forêt.”On revit le calvaire du 4 août 2020″, se lamentait une habitante, Sophie, sur la page Facebook de la mairie. Ce jour-là, il y a cinq ans, la commune de Martigues avait été frappée par un violent incendie qui avait parcouru 1.000 hectares et complètement ravagé deux villages-vacances. Des évacuations avaient alors été effectuées par la mer.Ce nouvel incendie est le second d’importance en quelques jours autour de Marseille, après le sinistre du 8 juillet, parti d’une voiture en feu sur le bord de l’autoroute, qui avait parcouru 750 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille. Il avait touché 91 bâtiments, dont 60 ont été détruits ou sont désormais inhabitables, principalement dans le quartier marseillais de L’Estaque.Venu sur place le jour-même, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait prévenu, face à ces feux très précoces, qu’on s’orientait “vers un été à haut risque”. Sous l’effet du changement climatique, ces événements météorologiques extrêmes devraient en effet se multiplier, alertent les scientifiques.Et outre le feu de Martigues, une vingtaine d’autres départs de feux ont été signalés vendredi dans les Bouches-du-Rhône, dont un à Bouc-Bel-Air où un feu a parcouru 1,5 hectare de champs. Dans le département voisin du Var, un feu déclenché jeudi à la suite d’un problème sur un poids-lourd a brûlé 30 hectares à Fréjus. Vendredi, il était maîtrisé mais 130 pompiers resteront mobilisés dans la nuit de vendredi à samedi pour les noyages.À l’autre bout de la France, en Bretagne, l’incendie dans la forêt de Brocéliande à Paimpont (Ille-et-Vilaine), déclenché jeudi après-midi, avait été déclaré maîtrisé tôt vendredi matin par les pompiers. Le feu, là aussi d’origine indéterminée, a brûlé 120 hectares de végétation et 390 sapeurs-pompiers et 130 engins ont été mobilisés sur le terrain, appuyés par plusieurs  avions bombardiers d’eau (deux Air Tractor et un Dash).”En Brocéliande, à Martigues, à Fréjus, partout où les incendies frappent actuellement, nos pompiers livrent bataille”, a salué le président Emmanuel Macron sur X: “Ils protègent des vies, nos forêts, notre patrimoine. Je leur exprime notre reconnaissance et notre soutien”.

L’incendie de Martigues est désormais fixé

Après 24 heures de combat, des soldats du feu, l’incendie qui a dévoré près de 250 hectares de pinède depuis jeudi à Martigues, au nord-ouest de Marseille, est désormais fixé, mais 300 pompiers restent mobilisés pour noyer les dernières braises.Vendredi en début d’après-midi, une réactivation du feu avait emporté huit hectares de plus, portant à 248 hectares au total la surface totale touchée depuis le début de ce sinistre jeudi à 19h00. Après ce contretemps, le feu a toutefois pu être définitivement fixé vendredi soir, a annoncé la préfecture des Bouches-du-Rhône dans son neuvième point de situation.Si les moyens aériens ont été désengagés, avec l’arrivée de la nuit, 300 pompiers et cinq patrouilles de police et gendarmerie resteront à l’oeuvre dans la nuit, pour “la protection des populations” et les opérations de noyage des sols touchés, avec des conditions météo jugées favorables.Ce sinistre, dont l’origine reste inconnue, avait mobilisé jusqu’à 1.000 soldats du feu et jusqu’à neuf avions (sept Canadair et deux Dash) et deux hélicoptères bombardiers d’eau jeudi. “Jamais un feu n’avait mobilisé autant de moyens” cette année dans le département, avait souligné Bruno Cassette, le sous-préfet de l’arrondissement d’Aix-en-Provence. La population avait également été confinée jusqu’à vendredi matin dans deux hameaux de la commune. Alors que les choses commençaient à rentrer dans l’ordre vendredi, la mairie de Martigues recherchait de son côté sur les réseaux sociaux les food-trucks venus spontanément jeudi pour ravitailler ces secours venus en masse et de plusieurs départements.- “Le calvaire du 4 août 2020” -Côté bilan humain, toujours aucune victime n’était à déplorer parmi la population vendredi soir, les trois seuls blessés légers étant des pompiers.  Quant au bilan matériel il est “très rassurant”, avait insisté le sous-préfet vendredi matin, “seule une dépendance d’une maison ayant été endommagée, ainsi qu’une exploitation agricole”, alors que 120 habitations au total ont été “menacées”.Ce feu a toutefois réactivé de mauvais souvenirs dans une région très exposée. Jeudi, les Bouches-du-Rhône étaient d’ailleurs à nouveau en vigilance rouge feux de forêt.”On revit le calvaire du 4 août 2020″, se lamentait une habitante, Sophie, sur la page Facebook de la mairie. Ce jour-là, il y a cinq ans, la commune de Martigues avait été frappée par un violent incendie qui avait parcouru 1.000 hectares et complètement ravagé deux villages-vacances. Des évacuations avaient alors été effectuées par la mer.Ce nouvel incendie est le second d’importance en quelques jours autour de Marseille, après le sinistre du 8 juillet, parti d’une voiture en feu sur le bord de l’autoroute, qui avait parcouru 750 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille. Il avait touché 91 bâtiments, dont 60 ont été détruits ou sont désormais inhabitables, principalement dans le quartier marseillais de L’Estaque.Venu sur place le jour-même, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait prévenu, face à ces feux très précoces, qu’on s’orientait “vers un été à haut risque”. Sous l’effet du changement climatique, ces événements météorologiques extrêmes devraient en effet se multiplier, alertent les scientifiques.Et outre le feu de Martigues, une vingtaine d’autres départs de feux ont été signalés vendredi dans les Bouches-du-Rhône, dont un à Bouc-Bel-Air où un feu a parcouru 1,5 hectare de champs. Dans le département voisin du Var, un feu déclenché jeudi à la suite d’un problème sur un poids-lourd a brûlé 30 hectares à Fréjus. Vendredi, il était maîtrisé mais 130 pompiers resteront mobilisés dans la nuit de vendredi à samedi pour les noyages.À l’autre bout de la France, en Bretagne, l’incendie dans la forêt de Brocéliande à Paimpont (Ille-et-Vilaine), déclenché jeudi après-midi, avait été déclaré maîtrisé tôt vendredi matin par les pompiers. Le feu, là aussi d’origine indéterminée, a brûlé 120 hectares de végétation et 390 sapeurs-pompiers et 130 engins ont été mobilisés sur le terrain, appuyés par plusieurs  avions bombardiers d’eau (deux Air Tractor et un Dash).”En Brocéliande, à Martigues, à Fréjus, partout où les incendies frappent actuellement, nos pompiers livrent bataille”, a salué le président Emmanuel Macron sur X: “Ils protègent des vies, nos forêts, notre patrimoine. Je leur exprime notre reconnaissance et notre soutien”.

New clashes rock Syria’s Druze heartland as tribal fighters reinforce Bedouin

Armed tribes supported by Syria’s Islamist-led government clashed with Druze fighters in the community’s Sweida heartland on Friday, a day after the army withdrew under Israeli bombardment and diplomatic pressure.The United Nations called for an end to the “bloodshed” and demanded an “independent” investigation of the violence, which has claimed at least 638 lives since …

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A Bruxelles, la chasse au trésor des glaces antarctiques

Dans une petite pièce réfrigérée de l’université de Bruxelles, des scientifiques en parka découpent des carottes glaciaires antarctiques vieilles de dizaines de milliers d’années, première étape d’un long jeu de piste pour décrypter le réchauffement climatique.Au coeur de ces cylindres de glace, de minuscules bulles d’air offrent un instantané de l’atmosphère terrestre telle qu’elle était à cette lointaine époque.Analyser “les climats du passé” permet de comprendre ce qui “pourrait arriver dans le futur” sur la planète, explique Harry Zekollari, glaciologue à l’Université de Bruxelles (VUB).Ce chercheur fait partie d’une équipe de quatre personnes qui s’est rendue en Antarctique en novembre. “Comme dans une chasse au trésor”, il traque les glaces les plus anciennes du monde, tout en s’efforçant d’éviter les forages les plus coûteux.Près du pôle Sud, dans les profondeurs du continent blanc, se cache de la glace de plusieurs millions d’années, enfouie sous des kilomètres de neige plus fraîche. Mais y accéder est très difficile et les coûts des expéditions s’envolent vite.Une mission récente financée par l’Union européenne a ainsi rapporté des échantillons d’environ 1,2 million d’années, pour un budget total de 11 millions d’euros.Pour réduire les coûts, l’équipe de l’Université de Bruxelles a opté pour une méthode différente: tenter d’identifier des zones plus accessibles, à l’aide de données satellites et d’analyses du relief et de la météo. Tout comme l’eau, la glace s’écoule lentement vers la côte, explique Maaike Izeboud, une spécialiste en télédétection à la VUB. Et lorsqu’elle rencontre un obstacle, comme une crête rocheuse, les couches inférieures peuvent être repoussées vers la surface. Les conditions météorologiques jouent aussi. Dans de rares endroits, les vents forts empêchent la formation d’une neige épaisse et rendent accessibles d’importantes couches de glace.Ces “zones de glace bleue sont très spéciales”, raconte Maaike Izeboud. Leur couleur tranche avec la blancheur du continent et elles ne représentent qu’1% du territoire antarctique.- Indiana Jones -L’équipe de Bruxelles s’est concentrée sur une étendue de glace bleue située à environ 2.300 mètres d’altitude, à une soixantaine de kilomètres de la station de recherche belge Princesse Elisabeth en Antarctique.Des météorites anciennes y avaient été découvertes auparavant — un indice que la glace environnante pourrait être très vieille, selon les chercheurs.Un camp en conteneurs y a été installé et, après quelques semaines de mesures, de forage et de repas surgelés, l’équipe a extrait en janvier 15 carottes de glace totalisant 60 mètres de longueur.La précieuse marchandise a ensuite été expédiée d’Afrique du Sud vers la Belgique, où elle est arrivée fin juin.Dans un austère bâtiment universitaire en ciment, dans la capitale belge, les carottes de glace sont maintenant découpées en morceaux plus petits, avant d’être envoyées à des laboratoires spécialisés en France et en Chine pour datation.Harry Zekollari espère que certains échantillons, prélevés à une faible profondeur d’environ 10 mètres, atteindront les 100.000 ans.Afin de revenir forer au même endroit beaucoup plus profondément pour décrocher le gros lot.Le chercheur de 36 ans s’amuse à comparer son travail à celui d’Indiana Jones. “Nous essayons de localiser le bon emplacement sur la carte… et dans un an et demi, nous y retournerons pour forer.””On rêve un peu, mais nous espérons peut-être trouver de la glace vieille de trois, quatre, cinq millions d’années”, s’enthousiasme-t-il. Un tel trésor pourrait fournir des données cruciales aux climatologues étudiant les effets du réchauffement climatique.Les projections climatiques reposent notamment sur les données existantes au sujet des températures passées et des gaz à effet de serre dans l’atmosphère — mais il manque des pièces du puzzle.A la fin du siècle, les températures pourraient atteindre des niveaux similaires à ceux connus par la planète entre 2,6 et 3,3 millions d’années en arrière, explique Etienne Legrain, 29 ans, paléoclimatologue à l’Université de Bruxelles.Mais à ce jour, peu de données existent sur les niveaux de CO2 de cette époque, pourtant clé pour comprendre à quel point le réchauffement risque de s’amplifier.”Nous ne connaissons pas le lien entre la concentration en CO2 et la température dans un climat plus chaud que celui d’aujourd’hui”, relève Etienne Legrain.L’équipe de Bruxelles espère trouver la réponse dans la glace très ancienne. “Les bulles d’air sont l’atmosphère du passé”, explique le trentenaire. “C’est vraiment magique quand on le ressent.” 

Dermatose des bovins: l’Etat démarre ce week-end la vaccination de 285.000 bovins

La France doit débuter ce week-end la vaccination de près de 285.000 bovins pour stopper la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans les Alpes, a annoncé vendredi le ministère de l’Agriculture.”Le maximum de doses disponibles” a été commandé auprès de la banque de vaccins de l’Union européenne afin de faire face à l’épizootie et ils sont “en cours de distribution”, a indiqué le ministère dans un communiqué. Ces doses de vaccins, prises en charge par l’Etat, permettront de vacciner des bovins dans des rayons de 50 kilomètres autour des foyers déclarés, dans quatre départements: la Savoie, la Haute-Savoie, l’Ain et l’Isère.La campagne de vaccination doit débuter dans un périmètre situé à 20 kilomètres autour des foyers (zone de protection), en direction du centre de cette zone de protection pour limiter l’extension de la maladie, mais aussi en direction de l’extérieur de cette zone pour un “effet barrière”, selon le ministère.Une deuxième ligne de vaccination des élevages situés à proximité des foyers doit également être engagée. La campagne “s’amplifiera dès le début de la semaine prochaine”, a indiqué le ministère.Après l’apparition d’un premier cas en Italie, le 20 juin en Sardaigne, un premier cas de dermatose nodulaire en France a été détecté le 29 juin à Entrelacs, en Savoie. Cette maladie virale conduit à “des pertes de production importantes” qui peuvent aller “jusqu’à la mort d’une partie du cheptel infecté”, selon le ministère.Depuis, la propagation a été rapide: au 16 juillet, 26 foyers avaient été détectés dans deux départements, la Savoie et la Haute-Savoie, selon le site du ministère.Le ministère de l’Agriculture avait annoncé mercredi que la détection d’un cas de DNC dans un élevage de bovins entraînerait l’abattage total des animaux dans le foyer d’infection et une campagne de vaccination obligatoire dans la zone autour. L’Etat doit indemniser les propriétaires d’animaux euthanasiés et prendra en charge l’élimination des carcasses en cas d’abattage de bovins, selon un arrêté publié au Journal officiel vendredi.La Confédération paysanne, 3e syndicat de la profession, a réaffirmé jeudi son “opposition aux abattages totaux des troupeaux dès la première analyse positive à la DNC”. Plusieurs de ses membres se relaient dans deux fermes pour faire barrage aux abattages.

CBS says Stephen Colbert’s ‘The Late Show’ to end in May 2026

“The Late Show with Stephen Colbert,” a staple of late-night US television, will end in 2026, the CBS network said, days after the comedian blasted parent company Paramount’s $16 million settlement with President Donald Trump as “a big fat bribe.”CBS said in a statement the cancellation was “purely a financial decision against a challenging backdrop …

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Bébé mort à l’hôpital à Lille: sa famille lance un appel à témoins

Un appel à témoins face à une immense incompréhension: la famille de la petite Zayneb, nourrisson prématuré retrouvé blessé au sol dans un service de néonatalogie du CHU de Lille et décédé quelques jours plus tard, cherche à comprendre ce qui a mené au drame.Un enfant qui déambule sans surveillance dans le service et entre dans la chambre de bébés très fragiles, un service insuffisamment sécurisé, une surveillance trop distante… La famille de la petite fille, qui avait cinq jours lors des faits, dit avoir constaté des anomalies “concernant la sécurité de l’hôpital Jeanne de Flandre”, la maternité du CHU.Elle appelle donc toute famille ayant constaté des éléments similaires à témoigner, a expliqué à l’AFP Karima Farhi, cousine du père, devenue la porte-parole de la famille qui habite Tourcoing. Les personnes souhaitant témoigner sont invitées à contacter le parquet de Lille.Vendredi, une semaine après la découverte du bébé au sol, la procureure Carole Étienne a indiqué qu’elle était morte d’un traumatisme “compatible avec une chute” et confirmé qu’un enfant avait été vu près du berceau au moment des faits.Les faits se sont déroulés le 11 juillet, en fin de matinée, au sein du service de néonatologie de l’hôpital Jeanne de Flandre, l’une des principales maternités de la région. La petite fille, née à 7 mois en demi de grossesse, est décédée mardi.La procureure a confirmé les déclarations de la famille du nourrisson, qui a pointé le comportement perturbateur du frère d’un autre bébé hospitalisé dans le service, et indiqué qu’un “enfant de six ans, membre d’une autre famille, a effectivement été vu à proximité du berceau et de l’enfant au sol”.L’enquête ouverte pour “recherche des causes de la mort” se poursuit.Les jours précédents, “le grand-père maternel (de Zayneb) est allé voir la maman du petit garçon à deux reprises pour lui indiquer qu’il fallait qu’elle surveille son enfant”, rapporte Mme Farhi. La veille du drame, la mère de Zayneb l’avait retrouvée sans sa couche ni son matériel médical, mais le personnel avait répondu à ses interrogations qu’elle avait dû les enlever toute seule, ajoute-t-elle.- “Plus jamais” -Elle souligne que “le personnel médical avait été prévenu” du “comportement anormal depuis plusieurs jours” du garçonnet, déjà vu à proximité de la petite Zayneb, “qu’il appelait +ma poupée+”.”Ce que ne veut pas la maman”, une jeune femme de 23 ans dont Zayneb était le premier enfant, “c’est qu’on pense qu’elle a laissé son enfant sans surveillance” alors qu'”elle l’a confié au personnel hospitalier” pendant qu’elle réalisait les formalités pour sa propre sortie de l’hôpital, dans un autre service, insiste la cousine. Le centre hospitalier, évoquant dans un communiqué de presse mercredi “un événement exceptionnel particulièrement grave et bouleversant”, a strictement limité les visites en néonatologie.Désormais, seuls les parents peuvent rendre visite aux bébés qui y sont hospitalisés, des mesures “maintenues tant que nécessaire” a précisé l’hôpital à l’AFP vendredi. Une enquête administrative interne est également en cours, qui devrait aboutir d’ici deux semaines. La famille du nourrisson, qui ne sait pas encore si elle portera plainte, a appelé l’hôpital à “assumer sa responsabilité” pour que “cela n’arrive plus jamais”.Le livret d’accueil du CHU stipule que dans l’unité de néonatalogie, “les frères et sÅ“urs sont admis mais doivent être accompagnés et surveillés”.”On ne peut pas accepter que (…) ça devienne un enfant livré à lui-même et que ni le personnel soignant ni l’hôpital n’est responsable”, estime Mme Farhi, évoquant la possibilité d’un système de garde.La famille a, selon elle, également été choquée qu’un membre de la direction réponde à ses questions sur l’état de vétusté du service en indiquant que des travaux auraient lieu en 2030. Des délégués syndicaux ont réclamé une réunion extraordinaire de la commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) de l’hôpital “pour parler du contexte du service à ce moment-là et pendant les semaines qui précédaient”, a indiqué une source syndicale, ajoutant: “on attend toujours”.

Affaire Le Scouarnec: information judiciaire ouverte pour non-empêchement de crime

Ceux qui ont fermé les yeux sur les agissements du pédocriminel Joël Le Scouarnec vont-ils être inquiétés ? Le parquet de Lorient a annoncé vendredi l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour abstentions volontaires d’empêcher des crimes et délits.”Je vous confirme avoir requis en juin 2025 (…) l’ouverture d’une information judiciaire contre X des chefs d’abstentions volontaires d’empêcher des crimes et délits contre l’intégrité physique des personnes”, a indiqué Stéphane Kellenberger, procureur de Lorient, confirmant une information du quotidien Ouest-France.Cette annonce intervient moins de deux mois après la condamnation de l’ex-chirurgien, âgé de 74 ans, par la cour criminelle du Morbihan à 20 ans de réclusion pour des violences sexuelles sur 298 victimes, la plupart mineures et en “état d’endormissement” au moment des faits.”A la suite de l’enquête préliminaire initiée par mes soins en 2020 sur ces mêmes qualifications, cette saisine va permettre au magistrat instructeur de diligenter, dans ce cadre, tous actes utiles complémentaires, notamment aussi à la lumière des éléments issus du procès” qui s’est tenu de fin février à fin mai, a ajouté le magistrat.Pour Me Thibaut Kurzawa, avocat de la défense, cette ouverture d’une information judiciaire est “logique” et “n’est pas une surprise”.Joël Le Scouarnec “a toujours reconnu ses actes, il les a même avoués cette année, donc, après (…) si on estime que d’autres personnes ont une part de responsabilité dans la survenance, voire la poursuite des actes de Monsieur le Scouarnec, c’est à la justice de le dire”, a-t-il ajouté.Joël Le Scouarnec, pourtant condamné dès 2005 pour détention d’images pédopornographiques à quatre mois de prison avec sursis, avait continué à exercer sans encombre en tant que chirurgien dans différents établissements de l’ouest de la France, multipliant les victimes jusqu’à son arrestation.Ni les autorités sanitaires, ni les institutions hospitalières ni les différentes instances de l’Ordre des médecins n’avaient agi pour encadrer sa pratique médicale.Lors du procès, le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM), qui s’était constitué partie civile, avait notamment dit “regretter” les “dysfonctionnements” ayant permis au chirurgien de poursuivre sa carrière pendant plus d’une décennie après une première condamnation pour pédocriminalité en 2005.- Se renvoyer “la balle” -Selon Stéphane Kellenberger, cité par Ouest-France, il faut distinguer “ce qui pourrait relever de la responsabilité civile ou administrative et de la responsabilité pénale. Il y a ceux qui savaient mais qui, peut-être pas sciemment, ont fait preuve de négligence”. Lors de ses réquisitions, M. Kellenberger, qui officiait comme avocat général, s’était interrogé : “Joël Le Scouarnec devait-il être seul dans le box?””Il aurait pu être fait mieux, être fait autrement, même au milieu du fameux mille-feuille administratif français, chacun se renvoyant allègrement la balle jusqu’à ce que cette balle soit perdue et percute des innocents”, avait lancé le magistrat.Une ancienne responsable d’un des hôpitaux dans lesquels avait exercé le praticien a admis “un loupé”, quand une autre avait justifié l’embauche du pédocriminel en raison d’un criant “besoin de chirurgiens”.”C’est vrai qu’il manquait de toute façon toutes les responsabilités (…) secondaires”, a estimé vendredi auprès de l’AFP Me Marie Grimaud, qui représentait une quarantaine de parties civiles lors du procès à Vannes.Pendant le procès, une enquête préliminaire concernant “des victimes éventuellement non identifiées ou nouvellement déclarées” du pédocriminel avait été ouverte après des aveux de l’accusé.Le 28 février, Joël Le Scouarnec avait notamment reconnu “des actes d’abus sexuels” sur sa petite-fille, face à l’un de ses fils venu témoigner à la barre et père de l’enfant.Après l’arrestation du chirurgien en mai 2017, les forces de l’ordre avaient découvert chez lui des journaux intimes dans lesquels il consignait les noms de patients et les descriptions des agressions. Selon Joël Le Scouarnec, certains auraient été détruits.