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Inondations en Asie: course contre la montre pour venir en aide aux survivants

En Indonésie, où les inondations et glissements de terrain ont fait plus de 630 morts et 500.000 déplacés, l’urgence est désormais d’acheminer de la nourriture aux sinistrés dans de nombreuses zones totalement isolées, alors que le bilan des intempéries en Asie du Sud-Est et au Sri Lanka atteint près de 1200 morts.Les pluies torrentielles de la mousson, associées à deux cyclones tropicaux distincts la semaine dernière, ont déversé des trombes d’eau sur l’ensemble du Sri Lanka et certaines régions de Sumatra (Indonésie), du sud de la Thaïlande et du nord de la Malaisie.Le bilan en Indonésie est monté mardi à 631 morts et un million de personnes évacuées, a indiqué l’Agence nationale de gestion des catastrophes.Selon les experts, le changement climatique engendre des épisodes de pluie plus intenses car une atmosphère plus chaude contient davantage d’humidité, et des températures plus élevées dans les océans peuvent amplifier les tempêtes.Si la pluie a cessé, permettant aux eaux de se retirer en partie, la catastrophe a laissé derrière elle un paysage de désolation et un choc pour les survivants désormais confrontés à d’énormes difficultés pour trouver de la nourriture ou de l’eau potable.Dans la région d’Aceh, à l’extrémité occidentale de Sumatra, déjà meurtrie par le tsunami dévastateur de 2004, ceux qui en ont les moyens constituent des réserves par crainte de pénuries, ont indiqué des habitants à l’AFP.”Les routes sont en grande partie coupées dans les zones inondées”, a déclaré Erna Mardhiah, 29 ans, au milieu d’une longue file d’attente à une station-service de Banda Aceh.”Les gens craignent de manquer de carburant”, a-t-il ajouté, alors qu’il fait la queue depuis déjà deux heures.La nourriture se fait si rare que les prix explosent. “La plupart des choses sont déjà hors de prix… les piments à eux seuls coûtent désormais jusqu’à 300.000 roupies le kilo (15,5 euros), c’est probablement pourquoi les gens achètent en panique”, a-t-il dit.Lundi, le gouvernement indonésien a annoncé l’envoi de 34.000 tonnes de riz et de 6,8 millions de litres d’huile de cuisson aux trois provinces les plus touchées: Aceh, Sumatra Nord et Sumatra Ouest.”Il ne peut y avoir aucun retard”, a affirmé le ministre de l’Agriculture, Andi Amran Sulaiman, alors que beaucoup ont appelé le président Prabowo Subianto à décréter un état d’urgence national afin d’accélérer et de coordonner le déclenchement des aides. – “Risques de pénurie et de famine” -Les organisations humanitaires ont indiqué qu’elles s’efforçaient d’acheminer de l’aide vers les zones sinistrées, tout en avertissant que les marchés locaux étaient à court de produits de première nécessité et que les prix des produits disponibles avaient triplé.”Les communautés de toute la province d’Aceh courent un grave risque de pénurie alimentaire et de famine si les chaînes d’approvisionnement ne sont pas rétablies dans les sept prochains jours”, a prévenu l’organisation caritative Islamic Relief.Dans les différentes provinces de Sumatra, où le bilan pourrait encore s’alourdir alors que 472 personnes sont toujours portées disparues et 2.600 ont été blessées, les habitants évoquent des scènes terrifiantes, face à la montée soudaine des eaux.La crue a été “irrésistible, comme une vague de tsunami”, a témoigné Zamzami, un habitant de Aceh Est.”Nous ne pouvons pas expliquer à quel point le flot paraissait immense”, a dit cet homme de 33 ans, qui, comme beaucoup d’Indonésiens, ne porte qu’un seul nom.Une autre tempête a provoqué de fortes précipitations au Sri Lanka, déclenchant des crues soudaines et des glissements de terrain qui ont fait au moins 390 victimes et 352 disparus.Le président Anura Kumara Dissanayake, qui a déclaré l’état d’urgence, s’est engagé samedi dans un discours à reconstruire les zones dévastées, après la catastrophe “la plus importante de notre histoire”.L’armée de l’air srilankaise, appuyée par ses homologues indienne et pakistanaise, a procédé à l’évacuation de résidents bloqués et à la livraison de nourriture.Les pluies se sont calmées dans tout le pays, mais les alertes aux glissements de terrain restent en vigueur dans la majeure partie de la région centrale la plus touchée, ont indiqué les autorités.burs-sah-ebe/tmt

L1: incidents à Nice, deux joueurs et un dirigeant pris à partie par des supporters

La situation devient délétère à Nice: après une sixième défaite d’affilée dimanche, deux joueurs et le directeur sportif du club ont été pris à partie physiquement par leurs propres supporters devant le centre d’entraînement, dans la nuit de dimanche à lundi.D’après plusieurs témoins de ces incidents, qui ont eu lieu au retour de Lorient, où l’OGCN a été battu 3-1 en Ligue 1, les attaquants Terem Moffi et Jérémie Boga, ainsi que le directeur sportif Florian Maurice, ont notamment été pris pour cible.Selon une source ayant connaissance des incidents, qui a confirmé à l’AFP une information de L’Equipe et de RMC, Boga est depuis ce lundi, et pour cinq jours, en ITT (arrêt de travail). Il a également déposé plainte contre X. Moffi aurait lui aussi reçu des coups et serait également en ITT, selon les deux médias sportifs.”Ces violences physiques sont intolérables”, a réagi lundi soir dans un communiqué l’UNFP, le syndicat des joueurs, indiquant avoir “immédiatement pris contact” avec Boga et Moffi. “Face à ces violences et aux plaintes déposées, notre syndicat se réserve le droit de se constituer partie civile”, a-t-il ajouté.Ces incidents sont intervenus au moment où le club azuréen sort de six défaites consécutives, en championnat et Ligue Europa.- Nice “condamne” -Au retour de Lorient, “400 supporteurs au moins attendaient le car des joueurs devant le portail du centre d’entraînement”, a raconté à l’AFP Maxime Bacquié, journaliste d’Ici (ex France Bleu) en charge du suivi du club et seul reporter présent sur place.A 23h15, selon la même source, ils ont barré le passage du car puis ont allumé des fumigènes et entonné des chants hostiles. Un de leurs représentants a été autorisé à monter à bord du car pour discuter.Parmi les premiers à en sortir, Florian Maurice, jugé responsable du recrutement défaillant de l’été dernier, a été “très chahuté”, d’après le journaliste. Il a dû être “exfiltré, hagard”, par le service de sécurité.Dans un bref communiqué lundi soir, l’OGC Nice a dit comprendre “la frustration générée par la succession de contre-performances”. “En revanche, les débordements constatés durant ce rassemblement sont inacceptables, plusieurs membres du club ayant été pris à partie. L’OGC Nice leur apporte tout son soutien et condamne ces actes avec la plus grande fermeté”, a ajouté le club azuréen.Contacté par l’AFP, Maurice n’a pas donné suite. Il avait dit après la défaite à Lorient: “Notre responsabilité est de faire en sorte que ce groupe puisse (…) jouer ensemble et dans les moments difficiles réagir ensemble. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas”.Les débordements ont duré environ 45 minutes, période durant laquelle l’entraîneur Franck Haise s’est efforcé d’échanger avec les supporters. Il a reconnu ne pas parvenir à faire vivre un groupe ensemble pour la “première fois”. Mais il a répété être “prêt au combat”. Le président de l’OGCN Fabrice Bocquet n’était pas sur place.- Plusieurs incidents récents -Plusieurs incidents ont déjà impliqué des supporters niçois ces dernières saisons.En août 2022, le match Nice-Marseille avait dû être arrêté, des ultras de la Tribune Populaire Sud étant descendus sur la pelouse pour en découdre avec les joueurs de l’OM, notamment Dimitri Payet, précédemment touché par une bouteille jetée des gradins. En mai de cette même année, un chant insultant envers l’ancien attaquant argentin de Nantes Emiliano Sala, décédé en 2019, avait également été unanimement condamné.Début 2025, encore contre Marseille, cette même tribune avait exhibé une banderole jugée “raciste et injurieuse” par l’OM et la Ligue. Le club avait dit s’y être opposé sans succès. La tribune avait été fermée trois matches.Mi-octobre, lors du match Nice-Lyon, la classe politique locale avait en revanche globalement apporté son soutien aux Ultras de la même tribune après l’interruption momentanée du match à cause de chants anti-Daech jugés homophobes.Dimanche, Nice, 10e avec 17 points, recevra Angers, 12e. Après deux jours de repos, l’équipe doit reprendre l’entraînement mercredi.

From Honduras to Poland, Trump meddles in elections as never before

The United States has meddled for decades in elections around the world. But no modern president has done so as brazenly as Donald Trump.Forget shady CIA-hatched plots or surreptitious media campaigns. Trump has openly called on other countries’ electorates to vote for his right-wing friends, often deploying his favorite tool of social media.Most recently, Trump on …

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Trump holds Venezuela meeting as Maduro rejects ‘slave’s peace’

US President Donald Trump summoned his top national security officials to the Oval Office on Monday to discuss Venezuela, as his counterpart Nicolas Maduro rejected a “slave’s peace” amid mounting fears of American military action.The meeting comes as Trump ramps up pressure with a major naval build-up in the Caribbean, bombings of suspected drug-ferrying boats, …

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Right-wing rivals for Honduras presidency in ‘technical tie’

A businessman who has US President Donald Trump’s backing for the presidency of Honduras was locked in a “technical tie” with a rightwing TV host after a preliminary vote count, the Central American country’s electoral body said Monday.Nasry Asfura, 67, led 72-year-old rival Salvador Nasralla by just 515 votes, making it a “technical tie,” National …

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