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Le Livret A moins rémunérateur: son taux baisse à 2,4%

Le Livret A rapporte moins à ses propriétaires à partir de samedi: après être resté pendant deux ans à 3%, son taux descend à 2,4%, reflétant le ralentissement de la hausse des prix l’an dernier.Le taux fixé pour ce produit d’épargne très populaire, revu deux fois par an, est aussi valable pour le Livret de développement durable et solidaire (LDDS).Le ministre de l’Economie Eric Lombard avait avalisé mi-janvier les propositions du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, de baisser le taux du Livret A jusqu’à 2,4% et de ramener celui du Livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux épargnants ne dépassant pas un certain niveau de revenus, à 3,5%, contre 4% aujourd’hui. Cette baisse du taux du Livret A est inédite depuis début 2020, et depuis 2009 par son ampleur.”Après la baisse de l’inflation, ces nouveaux taux protègent l’épargne des Français”, avait déclaré M. Lombard au moment de son annonce.Le taux du Livret A est calculé à partir de la moyenne semestrielle du taux d’inflation (hors tabac) et des taux d’échanges entre les banques, mais le taux de ce compte épargne préféré des Français étant éminemment politique, il a fait l’objet de fréquentes dérogations ces dernières années.Il avait ainsi été fixé à 3% début 2023. Le ministre de l’Economie de l’époque, Bruno Le Maire, s’était engagé six mois plus tard à ce qu’il ne soit pas revu en baisse avant janvier 2025.Les intérêts versés en 2024 sur les deux livrets défiscalisés, Livret A et LDDS, ont atteint un record, à 16,80 milliards d’euros, selon la Caisse des dépôts (CDC).A ces intérêts records s’ajoutent les dépôts des épargnants français qui ont excédé les retraits, produisant ainsi un excédent de 21,42 milliards d’euros déposés sur ces deux livrets.Cela porte l’encours total de ces deux produits d’épargne à 603,1 milliards d’euros au 31 décembre 2024, en hausse de 38,2 milliards d’euros par rapport à 2023 (+6,8%).La baisse du taux du Livret A offre un bol d’air aux acteurs qui le rémunèrent, c’est-à-dire les banques et la CDC, que M. Lombard dirigeait jusqu’à sa nomination comme ministre fin décembre.

Le Monde des ados mêle papier et numérique pour informer les 10-15 ans

L’info pour les 10-15 ans sur tous les supports: le journal Le Monde des ados vient d’inaugurer sa nouvelle formule, avec une version papier pour l’actualité hebdomadaire et le format numérique pour l’actualité quotidienne.Ces offres “sont complémentaires”, explique la rédactrice en chef, Lise Martin, à l’AFP.”Beaucoup d’enfants n’ont pas encore accès à un smartphone et leurs parents ont envie qu’ils gardent un lien avec le papier”, poursuit-elle. “En même temps, on propose une plateforme numérique avec les codes des réseaux sociaux, où ils scrollent et swipent (font défiler les contenus avec le doigt, ndlr) mais dans un environnement beaucoup plus sécurisé que sur TikTok”.Le Monde des ados, qui utilise la marque du quotidien de référence, n’est pas réalisé par la rédaction de ce dernier mais édité sous licence par Unique Heritage Media. Ce groupe comprend d’autres titres jeunesse (les licences Disney comme Picsou Magazine) et le magazine scientifique Epsiloon.Auparavant, la version papier du Monde des ados sortait tous les 15 jours. Elle est désormais hebdomadaire, seulement pour les abonnés (9,25 euros par mois, 99 euros par an). En kiosque, seul un de ces numéros sort par mois car une parution hebdomadaire était trop lourde économiquement.Son deuxième numéro est sorti mercredi et met à la Une l’auteur de BD Théo Grosjean à l’occasion de Festival d’Angoulême.Parmi les autres sujets d’actualité, le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est traité en une page qui récapitule cinq choses à savoir.La rubrique “C’est perso” répond à la question “Que faire si je perds un parent proche ?”.”Nos trois piliers sont l’actualité, la culture et les sujets plus personnels pour les collégiens”, souligne Lise Martin.Le site lemondedesados.fr propose des contenus vidéo, des quizz et un “fil info” quotidien qui résume l’actualité en quelques brèves. Tout est pour l’instant en accès libre mais, à terme, certains contenus seront réservés aux abonnés.Le Monde des ados a en outre une chaîne d’actualité WhatsApp avec près de 100.000 abonnés.Comment informer ces jeunes lecteurs, y compris sur des sujets difficiles ? En leur parlant “à hauteur d’ado, pour qu’ils se sentent concernés”, répond Lise Martin.Elle cite ainsi un prochain reportage en Syrie, centré sur “un groupe d’adolescents qui raconte son quotidien”.”A travers ça, on raconte l’histoire actuelle de la Syrie, avec des encadrés expliquant qui est le nouveau président”, détaille-t-elle.

Laver les bouteilles et les réutiliser plutôt que les casser pour les recycler

Une petite coopérative engagée vient de réussir, avec des moyens limités, à ouvrir près de Toulouse une usine de lavage de bouteilles en verre qui permet leur réemploi, un procédé plus respectueux de l’environnement et moins consommateur d’énergie que le recyclage.”Au lieu de casser une bouteille pour la faire fondre dans des fours très énergivores, on la lave. Cela permet d’économiser 80% de CO2″, résume Jodie Martin, 34 ans, directrice de Consign’Up, la voix couverte par le bruit de l’énorme laveuse achetée d’occasion en Italie.Les cinq autres personnes qui travaillent pour la coopérative, dont quatre femmes de moins de 30 ans, s’affairent dans le froid du hangar, à Portet-sur-Garonne, casques anti-bruit aux oreilles, autour des machines ou tapis roulants transportant les bouteilles en file indienne.Deux d’entre elles poussent des caisses grillagées à roulettes contenant des centaines de bouteilles sales récupérées par les magasins partenaires après avoir été consignées à 30 centimes l’unité, une pratique autrefois répandue en France, qui a disparu dans les années 80.Introduites manuellement dans la laveuse de plus de 6,5 mètres de long et 2,5 mètres de haut, ces bouteilles y “sont trempées dans un bain à 80°, désinfectées, puis rincées trois fois”, détaille en souriant Charlotte Rabinovitch, 26 ans, responsable technique de la coopérative.- Trente utilisations -Après un séchage automatique, l’œil humain est mis à contribution: “Devant ce tableau lumineux, on va scruter chaque bouteille pour s’assurer qu’il n’y a pas de résidu, d’étiquette ou d’ébrèchement”, explique Jodie Martin, blouse blanche et charlotte réglementaire sur la tête.Enfin, les bouteilles sont mises en palette et recouvertes d’un tissu en plastique que Charlotte Rabinovitch, ingénieure agronome de formation, scelle au chalumeau.Ce procédé permet de réutiliser un contenant jusqu’à 30 fois, alors que la fabrication de bouteilles en verre recyclé nécessite une température de plus de 1.000° pendant plusieurs heures et l’ajout de matières premières vierges, souligne Jodie Martin.Des études de l’Agence de la transition écologique (Ademe), dont notamment une datant de 2023, font aussi ressortir l’intérêt écologique de la réutilisation des contenants en verre.C’est également le cas de celle, souvent citée par les professionnels du secteur, réalisée en 2009 en Alsace, selon laquelle le réemploi peut permettre d’économiser 76% d’énergie et produire 79% de gaz à effet de serre en moins.Cependant, observe Jodie Martin, le recyclage est davantage aidé que le réemploi.Ainsi, la coopérative doit augmenter rapidement son activité pour atteindre son seuil de rentabilité. Elle espère passer des 500.000 bouteilles de vin, bière ou jus de fruits qu’elle compte laver en 2025 à plus d’un million en 2026.- Besoin de soutien -Dans ce contexte, poursuit Jodie Martin, les éco-organismes, comme Citeo, qui perçoivent des contributions des entreprises pour organiser le traitement des déchets et limiter leur volume “commencent à nous soutenir, mais on a besoin que ce soutien se développe”.Depuis 2023, Citeo consacre annuellement 5% des contributions perçues au développement du réemploi, selon l’éco-organisme.D’une manière générale, pour le réemploi des emballages en France, “on est sur une trajectoire qui monte, mais pas à la hauteur des objectifs. Il faut encore progresser”, explique à l’AFP Véronique Mathevon, chargée de l’économie circulaire à l’Ademe Occitanie.”En 2023, tout emballage confondu, l’objectif de réemploi était de 5% au niveau national, mais on était plutôt à 2,5%”, note-t-elle, précisant que le réemploi du verre, bien que plus important que celui d’autres matières, reste loin derrière le recyclage.”On attend un peu plus de mobilisation du gouvernement”, résume Cloé David, 24 ans, responsable de la logistique, alors qu’elle apporte une palette à des livreurs. Également ingénieure agronome de formation, elle tient beaucoup aux “valeurs” de la coopérative: “Plus que la rentabilité, on cherche à avoir un projet qui ait du sens”.”Partager ces valeurs nous a permis de créer une cohésion d’équipe vraiment très forte”, conclut-elle, enthousiaste.

Au festival de la BD d’Angoulême, le sacre des autrices et la fin du “boys club”

A Angoulême en 2016, aucune autrice ne figurait dans la sélection du grand prix de la BD. Moins de dix ans plus tard, une femme a décroché ce Graal pour la deuxième année de suite mercredi, sans que ça ne défraie la chronique.Le sacre sans bruit de la Française Anouk Ricard, dessinatrice de l’absurde, en dit long sur la révolution silencieuse qui gagne depuis plusieurs années le 9e art et son festival du sud-ouest de la France, longtemps chasse gardée masculine.”C’est beaucoup mieux pour les femmes”, se réjouit la grande dame de la BD britannique Posy Simmonds, lauréate du grand prix 2024, du haut de ses 79 ans. “La bande dessinée était une sphère très masculine mais, pendant les dernières décennies, il y a beaucoup de femmes qui ont infiltré ce boys club”, dit-elle à l’AFP.Du Japon, où les mangakas femmes se font une place, à la France en passant par la Grande-Bretagne, le temps semble loin où les autrices et dessinatrices devaient se contenter d’albums faits par et pour des hommes.”Quand j’étais étudiante, au début des années 2000, tous les romans graphiques que je lisais étaient écrits par des hommes qui racontaient tous leur désespoir de ne pas avoir de petite amie (…) et ça ne me posait même pas question”, dit à l’AFP la Britannique Lizzy Stewart, dont la BD “Alison” est en lice pour le Fauve d’or du meilleur album de l’année, décerné samedi soir.Jusqu’à ce que, ajoute-t-elle, “la lumière arrive” avec la montée en puissance des autrices.- “Déferlement” -En France, place forte mondiale de la BD où paraissent environ 700 albums par an, la part de dessinatrices et d’autrices ne cesse de grimper: de 4% en 1985 à environ 12% en 2014 à sans doute près du triple aujourd’hui, selon des estimations, dont des figures désormais populaires comme Pénélope Bagieu, Marjane Satrapi ou Catherine Meurisse.”Il y a un déferlement de femmes dans la BD”, résume pour l’AFP Lisa Mandel, venue à Angoulême présenter “Par ailleurs”, recueil de ses pages humoristiques parues dans Le Nouvel Obs. “Dans les écoles de BD, aujourd’hui, la majorité des étudiants sont des étudiantes”, ajoute-t-elle, prédisant une parité hommes-femmes “d’ici 10-15 ans”.Avec pour corollaire, selon elle, une hausse inédite des femmes “fans de BD”.”Quand j’étais plus jeune, c’était rare de connaître des meufs qui s’y connaissaient bien en BD. C’était un truc très masculin”, se souvient celle qui a participé en 2016 à une fronde contre la sous-représentation des autrices à Angoulême.Né en 1974, le festival international de la BD a, de fait, longtemps été un repaire d’hommes et n’a sacré que cinq autrices en 52 éditions. La dessinatrice Florence Cestac, lauréate du grand prix en 2000, affirme toutefois n’y avoir jamais été victime de sexisme. “C’était un milieu masculin mais pas misogyne”, dit-elle à l’AFP.Cette année, au-delà du sacre d’Anouk Ricard, le festival a de nouveau mis en avant la vitalité des autrices, avec une exposition saluant “la plume enchantée” de la mangaka Kamome Shirahama et une autre célébrant des femmes artistes “d’exception”.D’invisibles barrières continuent toutefois de freiner les autrices et certains clichés ont la vie dure.Exemple parmi d’autres, seuls des auteurs ont eu la chance de faire revivre, dans des séries à grand succès, des personnages mythiques de la BD comme Gaston Lagaffe ou Lucky Luke, dont les créateurs ont disparu.”C’est un homme qui l’a fait avant, ça parle d’un homme, on va demander à un homme. Naturellement, les gens ne pensent pas qu’une femme puisse dessiner un personnage d’homme”, analyse Lisa Mandel qui, comme d’autres autrices, a hâte que la question de la représentation des femmes n’en soit plus une.”Peut-être qu’on s’approche du jour où cela ne sera plus important”, espère Lizzy Stewart. “Femme, homme, noir, arabe ou quoi que soit… On sera juste des auteurs, imaginez ça!”

La décrue se poursuit dans l’Ouest, levée de la vigilance rouge

Le niveau de l’eau continue de baisser samedi matin à Redon, inondée depuis trois jours, et la vigilance rouge crues a été levée dans tous les départements concernés.Le pic de la Vilaine étant passé, les départements de l’Ille-et-Vilaine, du Morbihan et de la Loire-Atlantique sont redescendus en vigilance orange, a indiqué Vigicrues dans son dernier bulletin.Ils rejoignent la Somme, l’Oise, le Val-d’Oise, l’Eure et la Sarthe toujours en vigilance orange pour crues. Météo France a par ailleurs levé la vigilance orange pluie-inondation dans les Alpes-Maritimes.”La stabilité du niveau de la Vilaine est confirmée ainsi que la décrue sur l’Ouest”, l’autre cours d’eau qui traverse la commune, a annoncé vendredi soir la ville de Redon dans un communiqué.”On observe une accalmie globale des précipitations qui sera favorable aux décrues”, résume Vigicrues dans son dernier bulletin.”Sur le bassin de la Vilaine et de ses affluents, la décrue est amorcée sur les secteurs les plus à l’amont”, comme à Rennes, où la mairie a programmé des “opérations de nettoyage” des secteurs inondés le week-end dernier.Emilie, 30 ans, y filme avec son téléphone les flots impétueux du fleuve boueux. “C’est assez impressionnant. Ça a un petit peu baissé depuis hier, de quoi être optimiste!”, se réjouit-elle.Si environ 150 habitants restaient évacués à Redon, des pompes supplémentaires ont été installées, notamment au niveau du canal, et d’autres le seront rapidement sur le quai du port pour permettre “une évacuation plus rapide des eaux”, indique la mairie, qui a déjà débuté le nettoyage de certaines rues.Le pont menant à Saint-Nicolas-de-Redon, situé dans le département voisin de Loire-Atlantique, restait toutefois impraticable vendredi.Dans cette commune limitrophe de Redon, la zone commerciale est totalement sous l’eau, a constaté un journaliste de l’AFP.Les pompes à essence, le magasin Leclerc et d’autres enseignes sont entièrement inondés, et des gendarmes en bateau surveillent les environs pour éviter tout pillage.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, et la ministre déléguée chargée de la Ruralité, Françoise Gatel, se rendront sur place samedi, a indiqué le ministère de la Transition écologique.- Cellule d’écoute et cagnotte solidaire -Quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon et 310 à Saint-Nicolas-de-Redon, selon les autorités locales.La mairie de Redon a annoncé la mise en place d’une cellule d’écoute et de soutien psychologique.Une cagnotte solidaire a également été mise en place en partenariat avec la Croix-Rouge pour “soutenir toutes les personnes sinistrées de Redon Agglomération”.A Messac, commune de 7.000 habitants située à mi-chemin entre Redon et Rennes, le pont qui enjambe la Vilaine était toujours interdit à la circulation vendredi.Jean-Luc Prisé, 64 ans et propriétaire de trois commerces alimentaires inondés, soupire. “Ça va être dur économiquement, on va voir les dégâts. Chocolat, café, on va devoir tout balancer”, confie-t-il, bottes aux pieds.- Champs noyés -Depuis leur train traversant la Bretagne, des passagers observent médusés l’ampleur des inondations. “C’est très impressionnant, en arrivant au niveau de Rennes j’ai vu de nombreux champs inondés, des parcelles sous l’eau ou complètement boueuses”, raconte à l’AFP Laure Cometti, 35 ans, dans un train en direction de Brest.La SNCF a annoncé avoir “totalement interrompu entre Rennes et Quimper dans les deux sens” de circulation les trains TGV Inoui et Ouigo en raison des inondations.

La décrue se poursuit dans l’Ouest, levée de la vigilance rouge

Le niveau de l’eau continue de baisser samedi matin à Redon, inondée depuis trois jours, et la vigilance rouge crues a été levée dans tous les départements concernés.Le pic de la Vilaine étant passé, les départements de l’Ille-et-Vilaine, du Morbihan et de la Loire-Atlantique sont redescendus en vigilance orange, a indiqué Vigicrues dans son dernier bulletin.Ils rejoignent la Somme, l’Oise, le Val-d’Oise, l’Eure et la Sarthe toujours en vigilance orange pour crues. Météo France a par ailleurs levé la vigilance orange pluie-inondation dans les Alpes-Maritimes.”La stabilité du niveau de la Vilaine est confirmée ainsi que la décrue sur l’Ouest”, l’autre cours d’eau qui traverse la commune, a annoncé vendredi soir la ville de Redon dans un communiqué.”On observe une accalmie globale des précipitations qui sera favorable aux décrues”, résume Vigicrues dans son dernier bulletin.”Sur le bassin de la Vilaine et de ses affluents, la décrue est amorcée sur les secteurs les plus à l’amont”, comme à Rennes, où la mairie a programmé des “opérations de nettoyage” des secteurs inondés le week-end dernier.Emilie, 30 ans, y filme avec son téléphone les flots impétueux du fleuve boueux. “C’est assez impressionnant. Ça a un petit peu baissé depuis hier, de quoi être optimiste!”, se réjouit-elle.Si environ 150 habitants restaient évacués à Redon, des pompes supplémentaires ont été installées, notamment au niveau du canal, et d’autres le seront rapidement sur le quai du port pour permettre “une évacuation plus rapide des eaux”, indique la mairie, qui a déjà débuté le nettoyage de certaines rues.Le pont menant à Saint-Nicolas-de-Redon, situé dans le département voisin de Loire-Atlantique, restait toutefois impraticable vendredi.Dans cette commune limitrophe de Redon, la zone commerciale est totalement sous l’eau, a constaté un journaliste de l’AFP.Les pompes à essence, le magasin Leclerc et d’autres enseignes sont entièrement inondés, et des gendarmes en bateau surveillent les environs pour éviter tout pillage.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, et la ministre déléguée chargée de la Ruralité, Françoise Gatel, se rendront sur place samedi, a indiqué le ministère de la Transition écologique.- Cellule d’écoute et cagnotte solidaire -Quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon et 310 à Saint-Nicolas-de-Redon, selon les autorités locales.La mairie de Redon a annoncé la mise en place d’une cellule d’écoute et de soutien psychologique.Une cagnotte solidaire a également été mise en place en partenariat avec la Croix-Rouge pour “soutenir toutes les personnes sinistrées de Redon Agglomération”.A Messac, commune de 7.000 habitants située à mi-chemin entre Redon et Rennes, le pont qui enjambe la Vilaine était toujours interdit à la circulation vendredi.Jean-Luc Prisé, 64 ans et propriétaire de trois commerces alimentaires inondés, soupire. “Ça va être dur économiquement, on va voir les dégâts. Chocolat, café, on va devoir tout balancer”, confie-t-il, bottes aux pieds.- Champs noyés -Depuis leur train traversant la Bretagne, des passagers observent médusés l’ampleur des inondations. “C’est très impressionnant, en arrivant au niveau de Rennes j’ai vu de nombreux champs inondés, des parcelles sous l’eau ou complètement boueuses”, raconte à l’AFP Laure Cometti, 35 ans, dans un train en direction de Brest.La SNCF a annoncé avoir “totalement interrompu entre Rennes et Quimper dans les deux sens” de circulation les trains TGV Inoui et Ouigo en raison des inondations.

Philadelphia plane crash marks a second US aviation disaster

A medical jet with six Mexican nationals onboard crashed into a busy Philadelphia neighborhood Friday, authorities said, marking another US aviation disaster after a passenger plane and a military helicopter collided midair in Washington earlier this week.Video footage appeared to show the twin-engine plane descending at a sharp angle towards a residential area, sparking a …

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Destruction as executive jet crashes in Philadelphia, sparking blazes

A small jet with six people onboard crashed into a busy Philadelphia suburb Friday, officials said, showering wreckage over a wide areas and sparking blazes that caused extensive damage to homes and vehicles.The aircraft, which the Federal Aviation Administration said was a Learjet 55 executive aircraft, crashed around 2330 GMT into the densely-populated district of …

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