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Horst Koehler, German ex-president and IMF chief, dead at 81

Germany’s former president Horst Koehler, who also once headed the International Monetary Fund and was a strong backer of Africa, died Saturday aged 81 after a brief illness.Koehler, head of state from 2004 to 2010, passed away in Berlin in the early hours, surrounded by his family, the Germany presidency announced.President Frank-Walter Steinmeier led tributes …

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Military trial of Uganda opposition leader to continue despite court ruling

Uganda’s president condemned on Saturday a Supreme Court ruling that civilians cannot be tried in military court, while the army said it would continue court martialling ex-presidential candidate Kizza Besigye.Besigye was once President Yoweri Museveni’s trusted personal doctor but has become a government target since joining the opposition 25 years ago and unsuccessfully running for …

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Les incendies de Los Angeles entièrement maîtrisés après trois semaines

Les deux incendies dévastateurs à Los Angeles ont été déclarés totalement circonscrits par les pompiers vendredi, après avoir été actifs pendant plus de trois semaines, et fait une trentaine de morts et des milliers de déplacés.Les incendies de Palisades et d’Eaton, dans le comté de Los Angeles, en Californie du Sud, ont été les plus destructeurs de l’histoire de la deuxième ville des Etats-Unis.Ils ont brûlé une superficie de plus de 150 kilomètres carrés et plus de 10.000 habitations, causant des dégâts dont le coût est estimé à des centaines de milliards de dollars.La société météorologique privée AccuWeather a estimé les dégâts et les pertes économiques entre 250 et 275 milliards de dollars.Cal Fire, l’agence de lutte contre les incendies de l’Etat, a indiqué vendredi sur son site que les deux incendies étaient maîtrisés à 100%.Les ordres d’évacuation avaient été levés plus tôt, les incendies ne constituant plus une menace sérieuse depuis plusieurs jours.Les deux incendies se sont déclarés le 7 janvier et leur cause exacte fait toujours l’objet d’une enquête.Selon une étude menée par des dizaines de chercheurs et publiée cette semaine, le changement climatique provoqué par l’homme a préparé le terrain aux incendies en réduisant les précipitations, en desséchant la végétation et en prolongeant le dangereux chevauchement entre les conditions de sécheresse propices aux feux et les puissants vents de Santa Ana, qui soufflent en hiver.La maire de Los Angeles, Karen Bass, a souhaité, vendredi dans un communiqué, “le retour des gens chez eux pour reconstruire aussi rapidement et sûrement que possible”, en soulignant qu’il y aurait “zéro tolérance pour le crime”.Le chef de la police de la ville, Jim McDonnell, a annoncé ainsi une présence policière dix fois plus importante qu’avant les feux, pour éviter tout nouveau pillage.Les incendies avaient donné lieu à des pillages de propriétés évacuées par leurs habitants, avec des dizaines de personnes, soupçonnées de vols, arrêtées.

Crues: levée de la vigilance rouge, des ministres, dont Retailleau, à Redon

La vigilance rouge crues a été levée samedi dans les trois départements de l’Ouest concernés, où la décrue se poursuit, y compris à Redon (Ille-et-Vilaine), sous les eaux depuis quatre jours et où se rendent trois ministres, dont Bruno Retailleau.”Ça a bien baissé quand même. J’ai été voir sur le canal et le port, ça baisse dur. Pas autant sur la Vilaine”, observe Henri, interrogé par l’AFP dans le centre-ville de Redon, sous un ciel dégagé samedi matin.”Un anticyclone s’installe sur une majeure partie du pays, pour ce week-end favorisant les décrues”, indique Vigicrues dans son dernier bulletin.Le pic de la Vilaine étant passé, les départements de l’Ille-et-Vilaine, du Morbihan et de la Loire-Atlantique sont redescendus en vigilance orange samedi matin.Ils ont rejoint la Somme, l’Oise, le Val-d’Oise, l’Eure et la Sarthe toujours en vigilance orange pour crues. Ces huit départements sont maintenus en vigilance orange par Météo-France dans son bulletin de 10H.”Même si la tendance est à l’amélioration presque partout, les niveaux restent élevés sur les cours d’eau placés en vigilance orange et le retour à des conditions non débordantes devrait prendre plusieurs jours, les dynamiques étant très lentes”, prévient Vigicrues.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, et la ministre déléguée chargée de la Ruralité, Françoise Gatel, se rendent à Redon samedi dans la matinée. Depuis le début de cette crue exceptionnelle, de nombreux badauds viennent prendre des photos et filmer les flots boueux, comme Emilie, 30 ans, qui trouve la situation “assez impressionnante”.   “Y a pas mal de touristes qui viennent voir la crue mais ils ne consomment pas…”, se lamentent trois commerçants, qui discutent entre eux.Dans le port, des pompes sont activées pour faire baisser le niveau de l’eau plus rapidement et la traversée des ponts est toujours contrôlée par les gendarmes, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.- Pompes supplémentaires -Environ 150 habitants restaient évacués à Redon et des pompes supplémentaires ont été installées, notamment au niveau du canal. D’autres le seront rapidement sur le quai du port, indique la mairie, qui a déjà débuté le nettoyage de certaines rues.Vendredi, à Saint-Nicolas-de-Redon, commune limitrophe de Redon, la zone commerciale était totalement sous l’eau, selon un autre journaliste de l’AFP.Les pompes à essence, le magasin Leclerc et d’autres enseignes étaient entièrement inondés, et des gendarmes en bateau surveillaient les environs pour éviter tout pillage.La mairie de Redon a annoncé la mise en place d’une cellule d’écoute et de soutien psychologique.Une cagnotte solidaire a également été mise en place en partenariat avec la Croix-Rouge pour “soutenir toutes les personnes sinistrées de Redon Agglomération”.Depuis le début de cet épisode de crues, qui a également touché plus en amont certains quartiers de Rennes le week-end dernier, quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon et 370 à Saint-Nicolas-de-Redon, selon les autorités locales.Aucune victime n’est à déplorer sur l’ensemble du département, a souligné vendredi soir la préfecture d’Ille-et-Vilaine. 400 foyers étaient privés d’électricité, selon un chiffre d’Enedis, cité par la préfecture. “69 routes en Ille-et-Vilaine, notamment dans le secteur de Redon”, étaient coupées et déviées et la circulation des trains restait “interrompue entre Rennes et Redon dans les deux sens de circulation”, toujours selon la préfecture.En Loire-Atlantique, treize routes départementales restent fermées samedi matin, selon la préfecture, en précisant que 190 foyers étaient concernés par des coupures d’électricité. 

Crues: levée de la vigilance rouge, des ministres, dont Retailleau, à Redon

La vigilance rouge crues a été levée samedi dans les trois départements de l’Ouest concernés, où la décrue se poursuit, y compris à Redon (Ille-et-Vilaine), sous les eaux depuis quatre jours et où se rendent trois ministres, dont Bruno Retailleau.”Ça a bien baissé quand même. J’ai été voir sur le canal et le port, ça baisse dur. Pas autant sur la Vilaine”, observe Henri, interrogé par l’AFP dans le centre-ville de Redon, sous un ciel dégagé samedi matin.”Un anticyclone s’installe sur une majeure partie du pays, pour ce week-end favorisant les décrues”, indique Vigicrues dans son dernier bulletin.Le pic de la Vilaine étant passé, les départements de l’Ille-et-Vilaine, du Morbihan et de la Loire-Atlantique sont redescendus en vigilance orange samedi matin.Ils ont rejoint la Somme, l’Oise, le Val-d’Oise, l’Eure et la Sarthe toujours en vigilance orange pour crues. Ces huit départements sont maintenus en vigilance orange par Météo-France dans son bulletin de 10H.”Même si la tendance est à l’amélioration presque partout, les niveaux restent élevés sur les cours d’eau placés en vigilance orange et le retour à des conditions non débordantes devrait prendre plusieurs jours, les dynamiques étant très lentes”, prévient Vigicrues.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, et la ministre déléguée chargée de la Ruralité, Françoise Gatel, se rendent à Redon samedi dans la matinée. Depuis le début de cette crue exceptionnelle, de nombreux badauds viennent prendre des photos et filmer les flots boueux, comme Emilie, 30 ans, qui trouve la situation “assez impressionnante”.   “Y a pas mal de touristes qui viennent voir la crue mais ils ne consomment pas…”, se lamentent trois commerçants, qui discutent entre eux.Dans le port, des pompes sont activées pour faire baisser le niveau de l’eau plus rapidement et la traversée des ponts est toujours contrôlée par les gendarmes, a constaté un journaliste de l’AFP sur place.- Pompes supplémentaires -Environ 150 habitants restaient évacués à Redon et des pompes supplémentaires ont été installées, notamment au niveau du canal. D’autres le seront rapidement sur le quai du port, indique la mairie, qui a déjà débuté le nettoyage de certaines rues.Vendredi, à Saint-Nicolas-de-Redon, commune limitrophe de Redon, la zone commerciale était totalement sous l’eau, selon un autre journaliste de l’AFP.Les pompes à essence, le magasin Leclerc et d’autres enseignes étaient entièrement inondés, et des gendarmes en bateau surveillaient les environs pour éviter tout pillage.La mairie de Redon a annoncé la mise en place d’une cellule d’écoute et de soutien psychologique.Une cagnotte solidaire a également été mise en place en partenariat avec la Croix-Rouge pour “soutenir toutes les personnes sinistrées de Redon Agglomération”.Depuis le début de cet épisode de crues, qui a également touché plus en amont certains quartiers de Rennes le week-end dernier, quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon et 370 à Saint-Nicolas-de-Redon, selon les autorités locales.Aucune victime n’est à déplorer sur l’ensemble du département, a souligné vendredi soir la préfecture d’Ille-et-Vilaine. 400 foyers étaient privés d’électricité, selon un chiffre d’Enedis, cité par la préfecture. “69 routes en Ille-et-Vilaine, notamment dans le secteur de Redon”, étaient coupées et déviées et la circulation des trains restait “interrompue entre Rennes et Redon dans les deux sens de circulation”, toujours selon la préfecture.En Loire-Atlantique, treize routes départementales restent fermées samedi matin, selon la préfecture, en précisant que 190 foyers étaient concernés par des coupures d’électricité. 

A Mulhouse, désarroi dans des tours jumelles vouées à la démolition

“C’est dommage de perdre ça…” A Mulhouse, des habitants de deux grandes tours que la mairie veut démolir refusent de revendre leurs appartements et de quitter les lieux.Les tours Plein Ciel, 72 mètres et 24 étages chacune, dominent le quartier prioritaire des Coteaux, emblématique des “grands ensembles” construits dans les années 1960 en périphérie des villes.Aujourd’hui, la cité alsacienne et le bailleur social CDC Habitat rachètent, un à un, les appartements de ces copropriétés, 282 logements au total, avec l’idée de démolir les immeubles et changer le visage du quartier.Au 31 décembre, CDC Habitat en avait déjà racheté 114.Leur principal argument est le risque d’incendie, qui oblige à des travaux d’un montant colossal.Mais une partie des habitants, en majorité retraités, refusent de partir, trouvant très insuffisant le chèque proposé pour leur logement.”C’est pas avec les 43.000 euros qu’ils veulent bien nous donner qu’on va retrouver quelque chose!”, s’exclame Béatrice Janton, qui avec son mari avait déboursé 75.000 euros il y a 21 ans pour un quatre pièces. Sans compter les travaux engagés depuis.”On a tout refait, et maintenant, comme merci…”Les larmes lui viennent.”On était bien ici. On avait des voisins sympathiques, un environnement incroyable. Ça, on ne le retrouvera pas”, lâche cette ancienne ouvrière textile de 69 ans.Depuis son balcon du 14e étage, elle contemple le massif des Vosges, au-delà des barres d’immeubles. “C’est dommage de perdre ça”, souffle-t-elle.- “À vil prix” -L’affaire fait l’objet d’une bataille judiciaire.La ville et CDC Habitat mettent en avant un jugement du tribunal judiciaire de Mulhouse. Celui-ci a constaté l’incapacité du syndic de copropriété à faire face à ses obligations en matière d’incendie et a permis de nommer une administration provisoire favorable au projet de démolition.Les copropriétaires, eux, ont eu gain de cause devant le tribunal administratif de Strasbourg, celui-ci ayant déterminé que la loi sur les immeubles de grande hauteur, qui impose les travaux inabordables, ne s’applique pas dans le cas des tours Plein Ciel, puisqu’elle date d’après leur construction.”Le point de droit que soulève le tribunal administratif ne dit en aucun cas que les tours ne sont pas dangereuses”, rétorque l’adjoint au maire chargé du logement, Alain Couchot. “Bien sûr, on comprend la difficulté et la colère des habitants, mais la loi ne nous permet pas de déroger à la sécurité des habitants”, ajoute l’élu Horizons.”C’est une blague!”, s’insurge Roland Denier, ancien chauffeur routier qui habite là depuis 1986. “Dans l’immeuble, il n’y a jamais rien eu” comme problèmes d’incendie, renchérit sa femme Nicole.”C’est une affaire exemplaire au niveau national”, affirme Bruno Kern, avocat des propriétaires mobilisés. “Exemplaire de l’utilisation de normes inapplicables pour contraindre des copropriétaires modestes à vendre leur appartement à vil prix et à les mettre dehors, pour ensuite raser les tours, alors que la main sur le cÅ“ur, on dit faire ça pour des raisons de sécurité.””C’est une bonne excuse, mais bon, la tour, elle n’est pas délabrée”, avance aussi Marlène Hassler, 88 ans, ancienne concierge de l’immeuble où elle habite depuis 1973. Accepter l’offre ? “Jamais de la vie!””Les gens pensent: +elle peut aller en Ehpad+. Moi j’ai pas envie! Et puis je n’ai pas les moyens”, se défend cette dame élégante.- Paupérisation -Plusieurs propriétaires seraient prêts à vendre, mais pas au prix proposé, correspondant selon les acheteurs au prix du marché établi par les Domaines de France, un service de l’État.Ces logements, “c’était du haut standing à l’époque”, rappelle Christian Pfister, ancien président du conseil syndical de la tour 1, à la tête de la mobilisation.Puis, comme dans beaucoup de grands ensembles, les classes moyennes sont parties et le quartier s’est paupérisé.”Que les appartements se soient dépréciés, c’est malheureusement un constat”, justifie l’adjoint au logement.Le 27 janvier, l’agglomération de Mulhouse a lancé une procédure qui doit permettre d’exproprier les derniers habitants. Ceux qui ne pourront pas se reloger par leurs propres moyens auront des propositions de relogement, promet-on à CDC Habitat.