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Milei reforms on the line in pivotal Argentine midterms

Polls closed and vote counting began Sunday in Argentina’s pivotal midterm elections, which will determine whether libertarian President Javier Milei can continue his polarizing campaign of downsizing the state.The legislative elections are the first national test of support for Milei since he won office two years ago on a promise to revive the long-ailing Argentine …

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Budget: le PS maintient l’étreinte sur le gouvernement autour de la taxe Zucman

Jour de relâche à l’Assemblée, mais pression intacte: le patron du PS Olivier Faure a agité dimanche le spectre d’une nouvelle censure, entraînant une probable dissolution, si le gouvernement ne cédait pas dans les prochains jours sur une taxe sur les hauts patrimoines.”A la fin de cette semaine, nous saurons si nous allons à la dissolution ou pas”, a résumé sur LCI Olivier Faure. “Si nous y allons (…), on peut considérer que dans le mois de novembre, il y aura les élections législatives”, a-t-il insisté.Après avoir décroché la suspension de la réforme des retraites, le PS entend pousser son avantage en concentrant ses revendications sur un autre objet: la taxe Zucman, qui s’invite au coeur des discussions sur la partie “recettes” du budget à l’Assemblée, prévues jusqu’au 4 novembre.La taxe prévoit un impôt minimum de 2% sur les patrimoines à partir de 100 millions d’euros, mais “si d’aventure dans l’hémicycle, nous n’arrivions pas à avancer” sur cette version, “nous chercherons des amendements de repli”, a précisé le premier secrétaire du PS. Alternative portée par son groupe: instaurer un impôt minimum de 3% sur les hauts patrimoines, à partir de 10 millions d’euros, en excluant les entreprises innovantes et familiales.Sous sa forme initiale, cet impôt est une ligne rouge pour l’exécutif qui “considère qu’on ne peut pas faire n’importe quoi avec l’appareil productif, qu’on ne peut pas faire n’importe quoi avec l’emploi, qu’on ne peut pas faire n’importe quoi avec l’innovation et avec tout ce qui crée de la richesse en faveur de nos concitoyens”, selon la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon, interrogée sur France 3.”Si on pouvait sortir du totem de la taxe Zucman… La taxe Zucman on a l’impression qu’elle va résoudre toutes les plaies d’Egypte”, a abondé le chef de députés MoDem Marc Fesneau sur franceinfotv, appelant à faire “redescendre” la pression.Mais un refus catégorique des députés du bloc central de trouver une piste d’atterrissage sur le sujet, “bien sûr, c’est un casus belli”, a menacé Olivier Faure. Et le député socialiste Philippe Brun d’enfoncer le clou sur Radio J: “S’il n’y a pas d’accord avec nous cette semaine, tout va s’effondrer. Le gouvernement va s’effondrer, cette Assemblée va s’effondrer et le pays va s’effondrer”. La semaine qui s’ouvre à l’Assemblée, marquée également par le début de l’examen du budget de la Sécurité sociale en commission, s’annonce donc encore périlleuse pour le gouvernement Lecornu, qui ne doit pour l’heure sa survie qu’à la décision du PS de ne pas le censurer d’emblée.- Taxe “homéopathique” -Samedi soir, à la clôture de débats devenus houleux, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a annoncé qu’à la reprise lundi, certains articles seraient examinés en priorité, repoussant de facto l’examen de la taxe Zucman à plus tard dans la semaine.Un report tactique selon La France insoumise, qui crie depuis plusieurs jours au “jeu de dupes” et accuse le PS de collusion avec l’exécutif à grand renfort de “tractations secrètes”. “Ils sont en train de négocier des choses qui fait que le Parti socialiste non seulement a changé d’alliance, mais a changé de ligne”, a assuré Mathilde Panot au Grand Jury RTL/Public Sénat/Le Figaro.Selon la cheffe des députés Insoumis, le PS “est en train de tout abandonner” en proposant une “taxe Zucman homéopathique” au “rendement quasi nul”.Face à ces attaques, M. Faure revendique des contacts “normaux” et une “discussion fluide” avec M. Lecornu, autour d’une volonté partagée “d’aboutir à un moment à ce que la France soit dotée d’un budget avant la fin de l’année”.A l’unisson, Mme de Montchalin a assuré dimanche qu’il n’y avait “pas de deal global”, ni “pacte de non-censure” ou “accord de coalition”. “Il y a des sujets sur lesquels nous cherchons des compromis”, a-t-elle affirmé au micro de “Questions politiques” (France Inter, franceinfo, Le Monde).Mais l’exercice s’apparente à du funambulisme pour un exécutif pris dans des injonctions contradictoires, entre son socle de soutiens, ses oppositions, ou encore le Sénat dont le président Gérard Larcher a fait savoir samedi sa volonté de retoquer la suspension de la réforme des retraites.”Le compromis, ça vaut pour tout le monde et ça vaut aussi pour le gouvernement. Donc chacun doit être un peu humble”, a exhorté Maud Bregeon.

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Dans les Caraïbes, l’ouragan Melissa devient plus menaçant à l’approche de la Jamaïque

L’ouragan Melissa, déjà passé dimanche en catégorie 4, prend encore de l’ampleur dans les Caraïbes, menaçant la Jamaïque d’intempéries “catastrophiques” dans les prochains jours, ont prévenu les services météorologiques.Melissa a déjà fait quatre morts au cours de la semaine sur l’île d’Hispaniola, trois en Haïti et un en République dominicaine, outre un adolescent porté disparu.Le Centre national des ouragans (NHC) des Etats-Unis, basé à Miami, a indiqué dimanche que Melissa avait atteint la catégorie 4, avec des vents allant jusqu’à 225 kilomètres par heure et devrait passer en catégorie 5, la plus élevée, plus tard dans la journée.Sa vitesse relativement faible, d’environ 6 km/h, préoccupe les experts, car les pluies et les glissements de terrain provoqués par Melissa risquent de durer d’autant plus longtemps que pour d’autres ouragans.”La faible vélocité signifie que ces conditions d’ouragan, potentiellement majeures, vont se maintenir ou apparaître sur l’île de la Jamaïque (où se dirige désormais l’ouragan, NDLR) pendant plus de 24 heures et les conditions de tempête tropicale pourraient se prolonger pendant encore deux ou trois jours”, a expliqué lors d’un bulletin vidéo le directeur adjoint du NHC, Jamie Rhome.Par conséquent, les habitants des zones touchées “devront rester à l’abri chez eux pour jusqu’à deux ou trois jours, voire davantage pour les populations qui seraient isolées par les inondations catastrophiques”, a-t-il souligné, prévenant que les conditions en Jamaïque allaient “se détériorer très, très rapidement dans les prochaines heures”.- Béryl en 2024 -Melissa pourrait provoquer des précipitations allant jusqu’à 1 mètre dans certaines régions de la Jamaïque et de l’île d’Hispaniola, selon les prévisions.”L’eau a envahi plus de la moitié de la maison”, a témoigné auprès de l’AFP Angelita Francisco, femme au foyer de 66 ans habitant à Saint-Domingue, la capitale dominicaine.”On se sent impuissants, sans rien pouvoir faire, à part fuir en laissant tout”, a-t-elle dit, secouée par des sanglots.Neuf des 31 provinces du pays sont en vigilance rouge pour des risques d’inondations subites, de crues et de glissements de terrain.Melissa se trouvait dimanche à 15H00 GMT à environ 180 kilomètres au sud de Kingston, la capitale jamaïcaine, et à 450 kilomètres au sud-ouest de Guantanamo, à Cuba.L’aéroport international Norman Manley, qui dessert Kingston, a annoncé sa fermeture samedi soir. Les ports maritimes étaient également fermés.Le dernier ouragan majeur à avoir touché la Jamaïque était Béryl, en juillet 2024. Anormalement puissant pour cette période de l’année, il avait provoqué de fortes pluies et des vents violents, faisant au moins quatre morts sur l’île.Melissa est la 13e tempête tropicale de la saison dans l’Atlantique, qui s’étend de début juin à fin novembre.Le réchauffement de la surface des océans augmente l’intensité des cyclones, ouragans ou typhons, avec des vents plus violents et des précipitations plus importantes, mais pas leur nombre total, selon les experts du changement climatique.burs-sst/ph

Une semaine après le vol de bijoux au Louvre, deux suspects en garde à vue

Une semaine après le vol spectaculaire de huit joyaux de la couronne de France en quelques minutes au musée du Louvre, deux hommes, soupçonnés d’avoir fait partie du commando, ont été placés en garde à vue, mais les bijoux restent introuvables.Les deux suspects sont âgés d’une trentaine d’années et sont originaires de Seine-Saint-Denis, a indiqué une source proche du dossier. Ils sont connus des service de police pour des vols, a-t-elle ajouté.Selon cette même source, l’un des deux hommes a été interpellé samedi soir à l’aéroport de Roissy alors qu’il s’apprêtait à partir pour l’Algérie. Il a été placé en garde à vue, tout comme un autre suspect, pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs criminelle. Ces gardes à vue peuvent durer jusqu’à 96 heures. Les interpellations des deux suspects avaient été révélées par Le Parisien et partiellement par Paris-Match, et confirmées à l’AFP par deux sources proches du dossier. Dans un communiqué, la procureure de Paris, Laure Beccuau, a confirmé dimanche “que les enquêteurs de la BRB (Brigade de répression du banditisme) (avaient) procédé à des interpellations dans la soirée (de) samedi”.La révélation des interpellations “ne peut que nuire aux efforts d’investigation de la centaine d’enquêteurs mobilisés, dans la recherche tant des bijoux volés que de l’ensemble des malfaiteurs”, a-t-elle déploré.Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a adressé sur X ses “plus vives félicitations aux enquêteurs qui ont travaillé sans relâche comme je le leur ai demandé et qui ont toujours eu toute ma confiance”.Selon l’une des sources proches du dossier, les interpellations ont été réalisées par la BRB avec le soutien de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI).Les deux suspects sont soupçonnés d’avoir fait partie du commando de quatre hommes qui a dérobé huit joyaux de la couronne de France, estimés à 88 millions d’euros, dimanche dernier.Vers 9H30 ce 19 octobre, ils avaient installé un camion-élévateur au pied du musée, sur le quai François-Mitterrand, et deux d’entre eux, visages masqués, se sont hissés avec une nacelle jusqu’à la galerie Apollon.Après avoir brisé une fenêtre et les vitrines contenant les bijoux à l’aide de disqueuses, les voleurs sont repartis à bord de deux puissants scooters conduits par leurs complices.Le cambriolage, qui a fait le tour de la planète, a duré en tout sept à huit minutes.- ADN et vidéosurveillance -Les investigations, confiées à la BRB et à l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC), mobilisent une centaine d’enquêteurs.Plus “de 150 prélèvements de traces ADN, papillaires et autres ont été réalisés” sur les lieux du cambriolage, avait annoncé jeudi Laure Beccuau.Dans leur fuite, les malfaiteurs ont abandonné entre autres des gants, un casque, deux disqueuses, un chalumeau, un gilet jaune et un talkie-walkie sur lesquels des prélèvements ont été effectués. Ils ont également laissé tomber la couronne de l’impératrice Eugénie, qui a été abîmée et qui doit être restaurée.Les voleurs n’ont pas eu le temps d’incendier le camion-élévateur, qui a aussi été examiné par les enquêteurs.La procureure avait également expliqué que la vidéosurveillance avait “permis de suivre” le parcours des malfaiteurs à Paris et dans des départements limitrophes, évoquant aussi des “images disponibles grâce aux caméras publiques ou privées (autoroutes, banques, entreprises…)” à exploiter.Pour l’instant, les bijoux n’ont pas été retrouvés. Le risque est que les diamants et pierres précieuses qui ornent les parures soient dessertis et que les bijoux soient fondus. “Les voleurs, on finit toujours par les retrouver. Ça semble être du grand banditisme, on verra”, a considéré Laurent Nuñez, se disant “inquiet pour les bijoux”, dans un entretien publié dans la Tribune Dimanche. Le cambriolage, qui semble avoir été minutieusement préparé, a soulevé la question de la sécurité du plus célèbre musée du monde.Une enquête administrative confiée à l’Inspection générale des affaires culturelles (IGAC) est par ailleurs en cours. La ministre de la Culture Rachida Dati a dit vendredi sur X avoir demandé une remise de ses conclusions “dès le début de la semaine prochaine afin d’annoncer des mesures concrètes pour sécuriser le musée du Louvre et ses abords”. En attendant, le président de la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée Alexandre Portier (LR) a proposé dimanche un amendement au budget actuellement en discussion, pour créer “un fonds d’urgence pour sécuriser le patrimoine national” doté de 50 millions d’euros.bur-sm-mk-fbe/asl/vk

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Pays-Bas: des dizaines de milliers de manifestants pour le climat avant les élections législatives

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche à La Haye pour tenter de remettre au premier plan la lutte contre le changement climatique, trois jours avant les élections législatives aux Pays-Bas, où l’immigration et l’accès au logement se sont imposés comme thèmes de campagne.Brandissant des banderoles proclamant notamment “La planète mérite votre vote” ou “Votez vert”, les manifestants – au nombre d’environ 45.000 selon les organisateurs – se sont rassemblés dans un parc, dans le centre de La Haye, avant de défiler dans les rues de la ville.”Je pense qu’il y a beaucoup d’inquiétude aux Pays-Bas sur la politique climatique. Je trouve que cela ne se reflète pas correctement dans le débat politique et dans ce que l’on voit dans cette élection”, déclare à l’AFP Daan Zieren, 23 ans.”Vous voyez des partis qui ne parlent absolument pas de cela, même ceux qui avaient l’habitude d’en parler beaucoup”, déplore ce militant d’un mouvement de jeunes pour le climat.Selon un dernier sondage, le climat est passé désormais loin derrière les autres priorités des électeurs pour le scrutin de mercredi prochain.L’enjeu climatique se place ainsi en 11e position des priorités choisies parmi celles passées en revue par ce sondage du mois dernier réalisé par Eenvandaag auprès de 25.000 électeurs. Les sondés devaient sélectionner cinq priorités sur 25 thèmes proposés, et seulement 19% ont choisi le climat pour figurer dans ce top 5. En revanche, ils ont été 58% à citer le logement, 44% l’immigration et 40% le système de santé.”Nous espérons que tous les partis vont réaliser qu’ils ne peuvent plus faire l’impasse sur le problème climatique”, dit Daan Zieren.Travailleur bénévole âgé de 47 ans, Marijn Roorda est venu déguisé en ours polaire, en référence à cet animal dont l’habitat est mis à mal par le changement climatique.Lui aussi se dit frustré par l’absence des questions relatives au changement climatique dans la campagne électorale. “Beaucoup de partis n’en ont plus rien à faire de l’environnement. Il y en a même qui nient” cette réalité, déplore-t-il auprès de l’AFP.”Je pense que beaucoup de gens sont inquiets à cause du climat, plus particulièrement les jeunes, mais beaucoup de gens sont fatigués des politiciens”, ajoute-t-il. “Rien ne se passe, rien ne change, et nous voulons voir un changement”, conclut-il.