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Accusé d’agressions sexuelles, le skipper Kevin Escoffier poursuit le Canard enchaîné

Le skipper Kevin Escoffier, récemment placé en garde à vue pour des agressions sexuelles qu’il conteste, est attendu lundi à la barre du tribunal correctionnel de Paris, où il poursuit le Canard enchaîné pour diffamation.En cause, un article de fin octobre 2023 titré “#MeToo de la Voile: la fédé tire des bords”, évoquant la procédure …

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À Lille, un tournage de série pour rebondir vers l’emploi

“Moteur… Action !”: A Lille, Thibaut, sorti de l’école sans son bac, se découvre une vocation pour la caméra. Avec d’autres jeunes éloignés de l’emploi ou des études, il fait ses premiers pas sur un plateau de tournage en produisant une mini série projetée fin mars au festival Séries Mania.Casque sur les oreilles, regard rivé sur l’écran de retour, deux  apprenties réalisatrices orchestrent une scène de cette série dystopique, “Maslow”, dans les couloirs désaffectés d’une ancienne annexe de la préfecture de Lille.Autour d’elles, les élèves du programme Tremplin du Serie Mania Institute, école lilloise dédiée aux séries, s’affairent supervisés par des professionnels: cameraman, assistant de production, accessoiriste, ingénieur du son, scripte… Ce programme de sept mois à temps plein, financé par France Travail et l’Afdas, organisme de formation du secteur, est ouvert chaque année depuis 2023 à une vingtaine de jeunes de 18 à 25 ans sans condition de diplôme. Il leur permet d’apprendre les bases de l’écriture sérielle et des métiers techniques de l’audiovisuel. Derrière la caméra, Thibaut Talman, 22 ans, qui n’a pas le bac, a d’abord travaillé en intérim dans la logistique, avant de découvrir ce programme lors d’un “rendez-vous Pôle Emploi”. “Je n’avais pas de contacts dans le milieu, ça me paraissait inaccessible”, explique-t-il. Aujourd’hui, il voit ce cursus comme une “vraie porte d’entrée” dans cet univers, et souhaite devenir cadreur pour “pouvoir raconter n’importe quoi juste avec une caméra”.”C’est coupé, merci, bravo, elle est bonne!”, lance Elsa Hocquet, co-réalisatrice de “Maslow”, la série qui suit Mona, une jeune femme en rebellion contre l’entreprise qui l’emploie.A 24 ans, Elsa a d’abord suivi un BTS en production animale avant de se réorienter vers l’audiovisuel avec cette formation, “son rêve”.  Originaire de Nédonchel, un petit village du Pas-de-Calais, elle confie: “Je me disais qu’à la campagne, il serait compliqué de trouver des projets et des écoles. Tellement de monde veut entrer dans ce métier, que j’avais l’impression de ne pas faire partie du haut du panier”.Les étudiants ont réalisé leur mini-série de cinq épisodes de cinq minutes, de l’écriture à la post-production, interprétée par les élèves du Conservatoire d’art dramatique de Lille.- “pas si élitiste” -“Ce sont des jeunes qui n’ont pas eu la chance de faire les bons choix, souvent à cause de raisons économiques”, explique Daphné Courbot, responsable de cette formation non diplômante, axée sur la pratique. “Certains sont en rupture avec le système scolaire, d’autres ont suivi des études dans des domaines éloignés de l’audiovisuel, avec des parcours contrariés”.Pour elle, cette diversité est “un atout”, elle permet “d’entendre d’autres discours et de raconter des histoires différentes”. Avec leur “parcours plus difficiles”, ils ont “l’envie de dire des choses que l’on n’entend pas” habituellement.Le programme fait sens dans une région dynamique, “où l’on produit une quantité impressionnante de séries, de courts-métrages et de films documentaires”, souligne la responsable.Avant de rejoindre la formation, Virgile Vermeulen, 22 ans, travaillait comme animateur dans un escape game. Il a quitté l’école en terminale sans son bac, et se réjouit que cette formation soit gratuite, contrairement à de nombreuses écoles de cinéma. Le milieu lui paraissait inabordable, mais “quand on parle aux professionnels”, on se rend compte que ce sont des métiers “comme les autres”, “pas si élitistes que ça”, il faut juste “bosser”, affirme aujourd’hui l’étudiant, qui veut se spécialiser dans l’éclairage.Créée en 2023, cette formation, qui se veut un “tremplin” vers l’insertion professionnelle ou une poursuite d’études, reste fragile, tributaire des financements publics soumis à des exigences de résultats dans un secteur où l’intégration peut prendre du temps.Parmi les élèves de la première promotion, un a repris ses études, deux travaillent sous le statut d’intermittent du spectacle, tandis que les autres enchaînent des missions dans l’audiovisuel tout en occupant des emplois alimentaires dans l’attente de décrocher leur statut, détaille Daphné Courbot. “Maslow” sera projetée le 28 mars à l’UCG à Lille.

À Lille, un tournage de série pour rebondir vers l’emploi

“Moteur… Action !”: A Lille, Thibaut, sorti de l’école sans son bac, se découvre une vocation pour la caméra. Avec d’autres jeunes éloignés de l’emploi ou des études, il fait ses premiers pas sur un plateau de tournage en produisant une mini série projetée fin mars au festival Séries Mania.Casque sur les oreilles, regard rivé …

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La start-up d’IA Perplexity confirme son ambition de racheter TikTok

La start-up d’intelligence artificielle (IA) américaine Perplexity a confirmé vendredi officiellement son ambition de racheter TikTok, assurant être la mieux placée pour acquérir la très populaire application sans “créer de monopole” et la doter d’un nouvel algorithme “transparent” et “open source”.L’entreprise, qui a mis au point un moteur de recherche en ligne renforcé à l’IA générative, est en compétition avec plusieurs autres groupes intéressés par la plateforme de la firme chinoise ByteDance, menacée d’interdiction aux Etats-Unis.”Perplexity est singulièrement bien placée pour reconstruire l’algorithme de TikTok sans créer de monopole, en combinant des capacités technologiques de classe mondiale avec l’indépendance” d’une petite société technologique au lieu d’un des géants du secteur, a écrit la start-up dans un communiqué.Selon la chaîne CNBC, l’offre soumise par Perplexity valoriserait TikTok à au moins 50 milliards de dollars.La jeune société avait déjà soumis à ByteDance, mi-janvier, une offre de fusion avec la filiale américaine de TikTok.L’entreprise basée à San Francisco estime que toute acquisition par une coalition d’investisseurs ou par un concurrent du réseau social aurait pour conséquence soit de conserver l’influence de ByteDance sur le crucial algorithme de recommandation, soit de créer un monopole.”L’ensemble de la société bénéficie de la libération des flux de contenus des manipulations des gouvernements étrangers et des monopoles internationaux”, argumente Perplexity.Son communiqué détaille ses ambitions pour la plateforme, notamment l’ajout de capacités de recherche pour trouver plus facilement des vidéos et l’amélioration de la personnalisation pour les utilisateurs.Surtout, elle veut concevoir son propre algorithme de recommandation “à partir de zéro”, et héberger les données “dans des centres de données américains avec une supervision américaine”.- Prétendants -Le 20 janvier, à peine investi, le président américain Donald Trump avait accordé un délai de 75 jours à ByteDance – qui pourrait être rallongé – pour céder ses activités américaines, soit jusqu’au 5 avril.Au terme de ce délai la très populaire plateforme est censée être interdite aux Etats-Unis, où elle a 170 millions d’utilisateurs, selon les termes d’une loi votée l’année dernière, au nom de la protection de la sécurité nationale.Plusieurs prétendants sont sur les rangs, même si ByteDance n’a pas fait part de son intention de vendre.”Nous négocions avec quatre groupes différents, et beaucoup de gens sont intéressés”, a répondu Donald Trump à une question sur TikTok, le 10 mars à bord d’Air Force One.Parmi les projets en lice figure le “Project Liberty” créé par le promoteur immobilier et propriétaire de l’Olympique de Marseille Frank McCourt et rejoint par le cofondateur du réseau social Reddit Alexis Ohanian.Leur objectif affiché est de rendre internet “plus sûr”, notamment en redonnant aux utilisateurs le contrôle de leurs données personnelles et en débarrassant l’application de son puissant algorithme de recommandation des contenus, qui a largement contribué à son succès.D’autres personnalités ont fait part de leur intérêt, dont l’influenceur MrBeast et Steven Mnuchin, secrétaire au Trésor durant le premier mandat de Donald Trump.La Maison Blanche a par ailleurs évoqué d’autres acheteurs potentiels, tels que les entreprises Microsoft et Oracle.Perplexity a récemment ouvert des négociations pour lever entre 500 millions et 1 milliard de dollars, pour une valorisation de 18 milliards, selon la presse américaine.

La start-up d’IA Perplexity confirme son ambition de racheter TikTok

La start-up d’intelligence artificielle (IA) américaine Perplexity a confirmé vendredi officiellement son ambition de racheter TikTok, assurant être la mieux placée pour acquérir la très populaire application sans “créer de monopole” et la doter d’un nouvel algorithme “transparent” et “open source”.L’entreprise, qui a mis au point un moteur de recherche en ligne renforcé à l’IA …

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Clap de fin mercredi pour “Touche pas à mon poste”

Quinze ans après son lancement et de nombreuses polémiques, “Touche pas à mon poste” (TPMP) cessera définitivement mercredi, trois semaines seulement après l’arrêt de la chaîne C8 et son passage en webtélé, a annoncé Cyril Hanouna vendredi soir lors de son émission.”Mercredi, les chéris, ce sera la dernière de +Touche pas à mon poste+. On va faire une grosse fête, puisqu’on va maintenant se concentrer à notre projet”, a précisé l’animateur qui doit rejoindre le groupe M6 en septembre sur la chaîne W9 et Fun Radio, en évoquant un “séminaire” avec ses équipes pour “travailler sur la suite des opérations”.”Je sais que j’ai fait le maximum pour rester le plus longtemps avec vous. Et ça a été un carton énorme”, s’est-il félicité. “On a été premier talk grâce à vous, tous les soirs, on a fait le max. Sachez-le, on fera encore le max tout le temps”, a-t-il ajouté en conclusion de son émission.Avec l’arrêt de C8 le 28 février, “Baba” (surnom de l’animateur) avait annoncé qu’il continuerait sur Internet durant “quelques mois, peut-être jusqu’à fin avril”, avant son retour sur le petit écran à la rentrée.Dès le 3 mars, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs avaient ainsi repris du service sur la webtélé Zoubida TV, transmise sur Dailymotion, YouTube, Molotov, myCANAL et les bouquets des box internet.Un changement de diffusion qui a attiré régulièrement un peu plus d’un million de téléspectateurs, selon les chiffres communiqués par l’animateur. – Longévité et polémiques -Lancée discrètement sur France 4 en 2010, avant d’être transférée en 2012 sur D8, devenue C8, avec son animateur star, TPMP est devenue l’une des émissions les plus populaires de France, revendiquant chaque jour en moyenne “deux millions et demi” de téléspectateurs sur la chaîne du groupe Canal+.Pour sa dernière soirée sur la TNT, le 27 février, le talk-show a même battu un “record historique” en réunissant près de 3,7 millions de téléspectateurs sur sa tranche la plus regardée.Une popularité et une longévité émaillée de nombreuses polémiques. Décidé par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, et validé par le Conseil d’État, l’arrêt de la diffusion de C8 sur la télévision numérique terrestre (TNT) a été motivé par les “manquements réitérés” de la chaîne, qui a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende à cause des dérapages de Cyril Hanouna. Sur ce total, 3,5 millions d’euros correspondent à une sanction record pour des insultes lancées au député LFI Louis Boyard dans TPMP en novembre 2022 et trois millions d’euros pour un canular jugé homophobe dans une déclinaison du programme en 2017.Au fil des années, l’émission a pris une tournure de plus en plus politique. L’animateur, qui n’écarte pas une candidature future à l’élection présidentielle, est notamment soutenu à droite et à l’extrême droite et boycotté par une partie de la gauche. Son inimitié avec La France insoumise est notoire. Dernier épisode en date: le parti de gauche radicale a été condamné vendredi à lui verser 3.500 euros pour atteinte au “droit à l’image”, en raison d’une caricature de l’animateur ayant valu au mouvement des accusations d’antisémitisme.L’annonce de l’arrivée de Cyril Hanouna dans le groupe M6, pour une émission télé quotidienne sur W9, également sur la TNT, ainsi qu’un programme sur Fun Radio, à partir du 1er septembre, a suscité des craintes en interne. M6 a affirmé à plusieurs reprises que l’animateur venait pour faire du “divertissement”, sans tonalité “politique”.Le groupe de médias a toutefois déjà dû le recadrer publiquement la semaine dernière pour avoir égratigné dans TPMP l’une de ses vedettes, Bruno Guillon. 

Clap de fin mercredi pour “Touche pas à mon poste”

Quinze ans après son lancement et de nombreuses polémiques, “Touche pas à mon poste” (TPMP) cessera définitivement mercredi, trois semaines seulement après l’arrêt de la chaîne C8 et son passage en webtélé, a annoncé Cyril Hanouna vendredi soir lors de son émission.”Mercredi, les chéris, ce sera la dernière de +Touche pas à mon poste+. On va …

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L’influenceur masculiniste Andrew Tate est arrivé en Roumanie

L’influenceur masculiniste britannico-américain Andrew Tate est arrivé vendredi en Roumanie avec son frère Tristan pour se plier aux obligations du contrôle judiciaire, après un premier séjour à l’étranger depuis son arrestation fin 2022 pour traite d’êtres humains et viols.”Nous sommes ici pour prouver notre innocence”, a déclaré Andrew Tate aux côtés de son frère à des journalistes, à l’extérieur de sa résidence en périphérie de la capitale, Bucarest.Plus tôt, l’influenceur avait écrit sur le réseau social X qu’il avait dépensé “185.000 dollars en jet privé pour traverser l’Atlantique et signer un bout de papier en Roumanie”. Et d’ajouter: “Les hommes innocents ne se défilent pas”.Andrew et Tristan Tate, respectivement âgés de 38 et 36 ans, avaient quitté la Roumanie le 28 février pour rejoindre la Floride.Si leur interdiction de quitter le territoire roumain a été levée, ils ont l’obligation de comparaître à chaque convocation en Roumanie. Leur prochain rendez-vous judiciaire doit avoir lieu lundi.Les deux hommes sont soupçonnés en Roumanie d’avoir dupé plusieurs femmes à des fins d’exploitation sexuelle, y compris des mineures. D’après les procureurs, les victimes étaient piégées par Andrew et Tristan qui simulaient des sentiments à leur égard, avant d’être forcées à la production de films pornographiques.Andrew Tate doit également répondre de faits présumés de viol.Tristan et lui échappent pour l’heure au procès dans un premier volet à Bucarest à la suite de découvertes d’irrégularités dans la procédure.Ils font aussi l’objet d’accusations de viols et d’agressions au Royaume-Uni, où ils ont par ailleurs été condamnés pour fraude fiscale, et sont sous le coup d’une demande d’extradition.Enfin, les autorités pénales de Floride ont engagé une enquête à leur encontre, disant avoir “une tolérance zéro pour l’exploitation d’êtres humains et la violence contre les femmes”.C’était la première fois depuis son interpellation qu’Andrew Tate quittait la Roumanie, où il vivait depuis plusieurs années.”Top G” ou “Cobra”, comme il se fait appeler, cet ancien professionnel de kickboxing et partisan déclaré de Donald Trump a été exclu d’Instagram et TikTok pour ses propos misogynes mais continue de s’exprimer sur X, la plateforme d’Elon Musk.Il est suivi par près de 11 millions de personnes sur X, où il promeut des thèses masculinistes.Ce type de discours connaît aujourd’hui un large écho dans le monde, porté par la montée du populisme de droite souvent hostile aux mouvements féministes.

L’influenceur masculiniste Andrew Tate est arrivé en Roumanie

L’influenceur masculiniste britannico-américain Andrew Tate est arrivé vendredi en Roumanie avec son frère Tristan pour se plier aux obligations du contrôle judiciaire, après un premier séjour à l’étranger depuis son arrestation fin 2022 pour traite d’êtres humains et viols.”Nous sommes ici pour prouver notre innocence”, a déclaré Andrew Tate aux côtés de son frère à …

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Après la caricature d’Hanouna, LFI condamnée pour atteinte au “droit à l’image”

L’affaire de la caricature de Cyril Hanouna sur une affiche de la France insoumise (LFI) se poursuit devant les tribunaux: le mouvement, qui fait l’objet d’accusations d’antisémitisme, a été condamné vendredi à verser 3.500 euros à l’animateur pour atteinte au “droit à l’image”.”Je suis très content”, a sobrement commenté l’intéressé dans son émission “Touche pas à mon poste”  (TPMP) dans la soirée, en précisant que cette somme serait reversée à une association luttant contre l’antisémitisme.Il a également annoncé que la dernière de TPMP en format webtélé aura lieu mercredi. “Maintenant, on va se concentrer sur notre projet”, a précisé l’animateur qui doit rejoindre le groupe M6 en septembre sur la chaîné W9 et Fun Radio.LFI, qui a indiqué faire appel, répond depuis plusieurs jours aux interpellations après la publication de ce visuel battant le rappel pour participer aux manifestations contre le racisme samedi en France. Le tribunal judiciaire de Nanterre a condamné le parti de gauche radicale à verser une provision de 3.500 euros à Cyril Hanouna au titre du préjudice moral pour atteinte au “droit à l’image”.Se prononçant en référé au civil, il a aussi interdit la reproduction sur tout support de l’affiche, initialement postée sur les réseaux sociaux de LFI, puis retirée.Cyril Hanouna, dont la plainte a été examinée mercredi, a également prévu une action au pénal, selon son avocat Stéphane Hasbanian. Il a pointé auprès de l’AFP un “photomontage choquant”, dont le caractère “antisémite” devra faire l’objet de cette nouvelle procédure. Faute de ce grief, le juge des référés s’est borné vendredi à constater “que l’image reproduite ne le présente pas à son avantage”.On y voyait Cyril Hanouna, d’origine juive tunisienne et proche du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, en noir et blanc, sourcils froncés et grimace agressive. Une image vue par de nombreux responsables politiques comme reprenant l’iconographie des caricatures antisémites des années 1930 et de l’Allemagne nazie.LFI récuse toute “signification antisémite”.Mais M. Hanouna l’a martelé: “c’est une caricature qui nous ramène aux heures les plus sombres” et “c’est fait sciemment”.Ses relations avec LFI se sont tendues ces dernières années, alors que plusieurs figures du mouvement apparaissaient auparavant régulièrement dans ses émissions.Les tensions ont culminé en novembre 2022, quand l’animateur a injurié en direct le député LFI Louis Boyard, qui avait critiqué Vincent Bolloré, dans “TPMP” sur C8 (groupe Canal+, dans le giron de M. Bolloré). – “positif” selon LFI -Il y a une dizaine de jours, le parti avait remplacé momentanément la caricature de l’animateur par une simple photographie issue de “TPMP”. C’est un juge au fond qui devra se prononcer sur une éventuelle atteinte au droit à l’image sur cette affiche-là.”Manifestations contre l’extrême droite, ses idées… et ses relais !”, est-il écrit sur ces affiches. Or M. Hanouna affirme n’avoir jamais manifesté un quelconque soutien à un mouvement politique. L’animateur demandait également l’interdiction de l’utilisation de son image pour toute affiche de LFI, point sur lequel le juge des référés l’a débouté.Dans un communiqué, le parti et ses avocats ont considéré que la décision en référé est “positive” car, notamment, elle “estime comme légitime le débat sur les liens entre M. Hanouna et l’extrême droite, et souligne la liberté d’expression dont bénéficie La France Insoumise dans le cadre de ses campagnes visuelles”.Au sujet de la caricature, divers responsables LFI ont admis une “erreur” ou une “maladresse”, reconnaissant qu’elle avait été générée par l’intelligence artificielle. Mais pas Jean-Luc Mélenchon qui a balayé l’accusation d’antisémitisme d’un tonitruant “taisez-vous” à un journaliste qui l’interrogeait dimanche.Mercredi, le leader LFI a de nouveau repoussé ces critiques. “Ça fait sept jours qu’on nous tire dessus: ça passe à travers, ou presque”, a-t-il lancé.Représenté sur une autre affiche portant les mots “dégageons les racistes !”, Éric Ciotti, patron des députés UDR, a lui annoncé vendredi “avoir déposé une plainte pour injure publique”.Dans les manifestations prévues samedi, les associations de lutte contre l’antisémitisme seront en tête de cortège avec les syndicats, a assuré la leader de la CGT Sophie Binet vendredi.”On ne peut pas lutter contre le racisme sans lutter contre l’antisémitisme et vice versa”, a-t-elle souligné sur RTL, en rappelant que la CGT avait jugé “inacceptables” les affiches représentant Cyril Hanouna. ac-gbh-reb-mdv/pel/mpm/ab/swi