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Le compte X de Kanye West disparaît, après d’énièmes provocations

Kanye West n’est plus sur le réseau social X, où il multipliait depuis plusieurs jours les provocations et les publications antisémites: le compte de la superstar américaine a disparu lundi, sans que l’on sache encore s’il a été banni ou s’il l’a supprimé lui-même.Avant que son compte ne disparaisse, le sulfureux artiste et homme d’affaires …

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Le compte X de Kanye West disparaît, après d’énièmes provocations

Kanye West n’est plus sur le réseau social X, où il multipliait depuis plusieurs jours les provocations et les publications antisémites: le compte de la superstar américaine a disparu lundi, sans que l’on sache encore s’il a été banni ou s’il l’a supprimé lui-même.Avant que son compte ne disparaisse, le sulfureux artiste et homme d’affaires a publié un dernier message dans lequel il écrit qu’il se “déconnecte de Twitter”, l’ancien nom de la plateforme détenue par le milliardaire Elon Musk.”J’apprécie qu’Elon me permette de me défouler. Cela a été très cathartique d’utiliser le monde comme caisse de résonance”, a-t-il ajouté. Ce n’est pas la première fois que “Ye”, comme il s’est lui-même rebaptisé, disparaît du réseau social, où il est coutumier des propos haineux et à l’emporte-pièce.Le rappeur a déjà été banni de X, notamment pendant une période de huit mois pour avoir violé le règlement interdisant l’incitation à la violence.Ces derniers jours, Kanye West a apporté sur X son soutien au rappeur Sean Combs, aussi appelé P. Diddy, qui doit bientôt être jugé dans une vaste affaire de trafic sexuel, ou encore publié des messages à caractère antisémite comme “J’adore Hitler”.Interrogé, le réseau social X n’a pas répondu dans l’immédiat.

L’IA, un nouveau front pour la désinformation

Des deepfakes visant à influencer des élections aux chatbots relayant des infox, la pollution du monde de l’information apparaît comme l’un des grands dangers du recours croissant à l’intelligence artificielle (IA).Le déploiement rapide de cette technologie, au cÅ“ur d’un sommet mondial en cours à Paris, a déjà nourri ces dernières années l’essor de la désinformation, …

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L’IA, un nouveau front pour la désinformation

Des deepfakes visant à influencer des élections aux chatbots relayant des infox, la pollution du monde de l’information apparaît comme l’un des grands dangers du recours croissant à l’intelligence artificielle (IA).Le déploiement rapide de cette technologie, au cÅ“ur d’un sommet mondial en cours à Paris, a déjà nourri ces dernières années l’essor de la désinformation, en lui offrant de nouveaux outils redoutables.En Slovaquie, en 2023, un enregistrement avait fait grand bruit: on y entendait le chef d’un parti pro-européen y admettre que les élections législatives allaient être manipulées. Il s’agissait d’un deepfake, un contenu truqué grâce à l’IA, qui a pu influencer des électeurs.Partout dans le monde, des responsables politiques ont déjà fait les frais de ce type de procédés, à fort potentiel de viralité sur les réseaux sociaux.C’est le cas de l’ancien président américain Joe Biden, dont la voix a été truquée pour conseiller à des électeurs de ne pas voter. Ou encore d’Emmanuel Macron, annonçant sa démission dans une vidéo très partagée à la bande-son trafiquée.- Deepfakes pornographiques -Des femmes politiques aux Etats-Unis, en Italie, au Royaume-Uni ou encore au Pakistan ont aussi été victimes d’images à caractère pornographique générées par IA. Une tendance jugée inquiétante par des chercheurs.Ces deepfakes à caractère sexuel visent aussi régulièrement des célébrités comme la chanteuse américaine Taylor Swift, et toutes les femmes y seraient aujourd’hui vulnérables, met en garde l’American Sunlight Project, un groupe de recherche sur la désinformation.L’IA est aussi au cÅ“ur d’opérations d’ingérences numériques de grande ampleur.Les campagnes prorusses appelées Doppelgänger ou Matriochka figurent parmi les exemples les plus retentissants: leurs auteurs ont eu largement recours à des profils inauthentiques – des bots (contraction de “robots”) – pour publier des contenus générés par IA, visant notamment à saper le soutien occidental à l’Ukraine.”Ce qui est nouveau, c’est l’échelle et la facilité avec laquelle une personne avec très peu de ressources financières et de temps peut diffuser des contenus faux qui, par ailleurs, paraissent de plus en plus crédibles et sont de plus en plus difficiles à détecter”, détaille Chine Labbé, rédactrice en chef de l’organisation Newsguard qui analyse la fiabilité des sites et contenus en ligne.L’IA constitue un “appui sans précédent pour la génération et la gestion de comptes inauthentiques sur les plateformes en ligne”, le tout “à grande échelle”, souligne aussi Viginum, l’organisme français de lutte contre les ingérences numériques étrangères, dans un rapport publié à l’occasion du sommet organisé à Paris.- “Pollution du web” -Aucun domaine n’échappe à ces contenus factices: de faux clips musicaux sont souvent mis en circulation, tout comme de fausses photos d’événements historiques fabriquées en quelques clics.Sur Facebook, des comptes multiplient les images attendrissantes générées par IA pour obtenir de l’engagement. La finalité n’est pas forcément de faire circuler une fausse information, mais plutôt de capter l’attention à des fins mercantiles, voire de préparer des arnaques une fois des utilisateurs crédules identifiés.Autre cas de figure: en 2024, des deepfakes de médecins connus, comme Michel Cymes en France, ont été diffusés pour faire la promotion de remèdes qu’ils n’avaient pourtant jamais soutenus.Fin décembre, alors que l’histoire d’un homme qui a mis le feu à une femme dans le métro new-yorkais faisait la Une de l’actualité aux Etats-Unis, une prétendue photo de la victime a largement circulé. Elle avait été générée par IA, et le drame instrumentalisé, dans le but de renvoyer vers des sites de cryptomonnaies.”Au-delà du risque de désinformation, il y a celui de pollution du web: on ne sait jamais si on est face à un contenu qui a été vérifié, édité par un être humain rigoureux, ou si c’est généré par une IA sans que qui que ce soit se préoccupe de la véracité”, observe Chine Labbé.Chaque événement au cÅ“ur de l’actualité suscite ainsi un flot d’images créées en ligne, comme les incendies d’ampleur à Los Angeles début 2025 pendant lesquels des fausses photos du signe “Hollywood” en flammes ou d’un Oscar dans les cendres ont fait le tour du monde.Les chatbots en vogue, tels que l’américain ChatGPT, peuvent eux aussi contribuer à diffuser des infox, souligne Chine Labbé de Newsguard: “Ils ont tendance à d’abord citer des sources générées par IA, donc c’est le serpent qui se mord la queue”.L’arrivée du chinois DeepSeek, qui relaie les positions officielles chinoises dans une partie de ses réponses, ne fait que renforcer la nécessité d’imposer des cadres à ces outils, plaide l’experte. Il faudrait leur “apprendre à reconnaître les sources fiables des sources de propagande”.

Irruption de militants “anti-tech” au “contre-sommet de l’IA” à Paris

Une vingtaine de militants de la “Révolution anti-tech contre l’IA” ont fait irruption lundi au théâtre de la Concorde à l’ouverture d’un “contre-sommet de l’IA” pour témoigner des implications de cette technologie dans notre quotidien, a constaté une journaliste de l’AFP.Derrière une banderole “Contre l’IA, révolution anti-tech”, plusieurs d’entre ont interpellé Anne Hidalgo, maire PS de Paris, et dénoncé “une surveillance massive de la population par l’IA” notamment “depuis les Jeux olympiques” de cet été. Après leur départ dans le calme, Elsa Boubil, directrice du théâtre, a ouvert la manifestation en rappelant le “soutien” apporté par la maire de Paris à la tenue de ce “contre-sommet”. Il a été initié par le philosophe Eric Sadin, spécialiste des nouvelles technologies et de l’IA, et le journaliste Eric Barbier, référent IA générative du syndicat national des journalistes (SNJ). Cet événement, auquel étaient attendues 700 personnes est “un grand jour dans l’objectif de ne pas rompre avec nous-mêmes”, s’est félicité M. Sadin.”Sont réunis en ce lieu des personnes, représentants de diverses corporations, groupements issus de la société civile qui éprouvent a minima du doute, de l’inquiétude et qui refusent catégoriquement deux phénomènes conjoints parmi les plus déterminants de l’histoire”, a-t-il dit.Il s’agit de “l’automatisation sans cesse croissante des affaires humaines et, depuis l’avènement des IA génératives (créatrices de contenus), le tournant intellectuel et créatif de l’IA c’est-à-dire la délégation progressive de nos facultés les plus fondamentales” à des systèmes, a-t-il ajouté. L’IA, a-t-il développé, c’est aussi une “extrême puissance financière portée par l’industrie du numérique soutenue par la plupart des responsables politiques”, a-t-il ajouté, dénonçant une “collusion entre le monde politique et le monde de la tech”.Impact sur l’environnement, le travail, la création artistique, l’éducation ou l’information…: une vingtaine d’intervenants de tous les secteurs doivent en débattre lors de cet événement, en marge du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, qui se déroule jusqu’à mardi au Grand palais.

Irruption de militants “anti-tech” au “contre-sommet de l’IA” à Paris

Une vingtaine de militants de la “Révolution anti-tech contre l’IA” ont fait irruption lundi au théâtre de la Concorde à l’ouverture d’un “contre-sommet de l’IA” pour témoigner des implications de cette technologie dans notre quotidien, a constaté une journaliste de l’AFP.Derrière une banderole “Contre l’IA, révolution anti-tech”, plusieurs d’entre ont interpellé Anne Hidalgo, maire PS …

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“Enjeu démocratique”: les valeurs de l’IA en discussion au sommet de Paris

Quelle philosophie pour l’intelligence artificielle (IA) ? Au premier jour du sommet international organisé à Paris, plusieurs voix se sont élevées lundi pour défendre une technologie plus transparente et revendiquer la place de l’Europe face à la mainmise des géants américains et chinois. “Il y a une course de valeurs et de modèle civilisationnel” face à ces deux grandes puissances. “Ce n’est pas seulement un enjeu économique, c’est aussi un enjeu démocratique et politique”, a ainsi mis en avant la ministre française du Numérique, Clara Chappaz, interrogée par l’AFP dans l’enceinte du Grand Palais.Une déclaration résonnant avec les prises de position de plusieurs acteurs de la tech, réunis pour ce “Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle”, co-présidé par l’Inde. Meredith Whittaker, présidente de l’application de discussion sécurisée Signal, et la présidente de l’autorité française de protection des données personnelles (Cnil), Marie-Laure Denis, ont elles appelé à une IA plus respectueuse de la vie privée. Tandis que Mark Surman, président de Mozilla, à l’origine du navigateur en source ouverte Firefox, a jugé dans un entretien avec l’AFP que l'”open source”, logiciels dont le code est accessible et peut être réutilisé par d’autres, devait être “la clé” pour l’IA “à un moment où la sécurité compte et où la croissance économique compte”.- “Plutôt en avance” -Plusieurs tables rondes ont traité des impacts concrets de l’IA et des potentiels dangers de cette technologie en plein essor depuis deux ans avec l’arrivée de l’américain ChatGPT. Des dirigeants de la tech, tels que Sam Altman d’OpenAI, créateur de ChatGPT, Sundar Pichai, directeur général de Google, ou Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic, devaient aussi se pencher sur une gouvernance mondiale de l’IA visant à encadrer ses potentielles dérives.Le patron de X, Elon Musk, ne sera pas en revanche parmi les quelque 1.500 participants. Pas plus que Liang Wenfeng, fondateur de la dernière start-up en vue, la chinoise DeepSeek, a indiqué l’Elysée.Pour la France, l’enjeu de ce sommet est double: prouver sa capacité à rester dans la course face aux États-Unis et à la Chine et prôner une intelligence artificielle plus éthique et frugale.Pour l’homme d’affaires français Xavier Niel, à la tête du groupe Iliad, maison mère de l’opérateur de téléphonie Free et du laboratoire de recherche en IA Kyutai, “l’idée, c’est de montrer au monde entier que la France est plutôt en avance”.Interrogé lundi sur la radio France Inter, aux côtés d’Arthur Mensch, patron et co-fondateur de la start-up française MistralAI, M. Niel a mis en avant le savoir-faire des équipes à l’origine du robot conversationnel de cette dernière, “Le Chat”, rival de ChatGPT.La start-up française a, par ailleurs, officialisé un partenariat avec Helsing, une entreprise européenne spécialisée dans l’IA de défense, alors qu’elle a multiplié récemment les annonces d’accords (avec l’AFP, le constructeur automobile Stellantis ou France Travail). En Europe, “tout le monde doit travailler avec Mistral”, a insisté Nicolas Dufourcq, directeur général de la banque d’investissement Bpifrance, sur la chaîne BFM Business.- “Leader mondial” -En parallèle, plus de 60 grandes entreprises ont annoncé le lancement d’une coalition visant à faire de l’Europe un “leader mondial” et à simplifier “drastiquement” le cadre réglementaire européen.Baptisée “EU AI Champions Initiative”, cette alliance doit être présentée lundi à l’Elysée à Emmanuel Macron, à 15 autres chefs d’État et de gouvernement européens, ainsi qu’à la cheffe de l’exécutif européen Ursula von der Leyen.”On veut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort”, a insisté dimanche le président français, en dévoilant que 109 milliards d’euros allaient être investis par des entreprises privées dans l’IA en France dans les prochaines années.Si le détail de ce montant doit être précisé pendant le sommet, il inclut plusieurs annonces déjà faites, dont un centre de données géant financé par les Emirats arabes unis à hauteur de “30 à 50 milliards d’euros”, ainsi que 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield pour de nouveaux data centers dans l’Hexagone. Une dizaine de grands supercalculateurs dédiés à la recherche publique ou ouverts pour les start-up européennes devraient aussi être annoncés par Ursula von der Leyen. Ces ordinateurs surpuissants sont cruciaux pour entraîner et faire fonctionner les modèles d’IA.Mardi, une séance plénière réunira les chefs d’États d’une centaine de pays, tandis que se tiendra en parallèle un “Business Day” pour faire se rencontrer les entreprises de la tech venues à Paris.bur-kf-dax-mng/pel/mch/mg/

“Enjeu démocratique”: les valeurs de l’IA en discussion au sommet de Paris

Quelle philosophie pour l’intelligence artificielle (IA) ? Au premier jour du sommet international organisé à Paris, plusieurs voix se sont élevées lundi pour défendre une technologie plus transparente et revendiquer la place de l’Europe face à la mainmise des géants américains et chinois. “Il y a une course de valeurs et de modèle civilisationnel” face à …

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Travail, éducation, environnement… le sommet de Paris met sur la table l’impact de l’IA

Des travailleurs remplacés par l’IA ? Le sommet international de Paris sur l’intelligence artificielle, qui doit accueillir plus d’un millier de participants, s’est ouvert lundi matin en se penchant d’emblée sur les répercussions de cette technologie.”L’IA va avoir un impact sur le monde du travail”, a assuré le directeur général de l’Organisation internationale du travail …

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Travail, éducation, environnement… le sommet de Paris met sur la table l’impact de l’IA

Des travailleurs remplacés par l’IA ? Le sommet international de Paris sur l’intelligence artificielle, qui doit accueillir plus d’un millier de participants, s’est ouvert lundi matin en se penchant d’emblée sur les répercussions de cette technologie.”L’IA va avoir un impact sur le monde du travail”, a assuré le directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT), Gilbert F. Houngbo. “C’est quelque chose dont on parle depuis un certain temps et, surtout, c’est quelque chose qui existe déjà”, a-t-il poursuivi, en appelant à davantage de préparation des travailleurs à ces évolutions. Une prise de parole au cours d’une table ronde sous la coupole du Grand Palais, dont des drapeaux des pays présents décoraient l’escalier monumental.  Près de 1.500 participants sont attendus pour cette troisième rencontre internationale sur l’IA, dont le vice-président américain J.D. Vance, arrivé dans la matinée, le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing, qui a rencontré le président français Emmanuel Macron, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Le coup d’envoi du sommet, “moment de véritable ouverture sur le monde” coprésidé par l’Inde, a été donné par Anne Bouverot, envoyée spéciale de la présidence française pour l’événement, et Fei-Fei Li, informaticienne et chercheuse à l’université américaine de Stanford.”Il nous faut nous demander si nous pouvons créer une intelligence artificielle qui soit une force pour le bien commun”, a exhorté cette dernière. Les grands acteurs du secteur, dont des dirigeants de la tech tels que Sam Altman d’OpenAI, créateur de ChatGPT, Sundar Pichai, directeur général de Google, et Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic, se pencheront ainsi sur une gouvernance mondiale de l’IA visant à encadrer ses potentielles dérives.Le patron de X Elon Musk, en revanche, ne viendra pas. Pas plus que Liang Wenfeng, fondateur de la dernière start-up en vue, la chinoise DeepSeek, a indiqué l’Elysée.Dès dimanche, neuf pays dont la France ont annoncé le lancement d’une initiative baptisée “Current AI” pour une “IA d’intérêt général”. Doté d’un investissement initial de 400 millions de dollars, le projet doit développer l’accès à des bases de données privées et publiques dans des domaines comme la santé et l’éducation, promouvoir une IA plus transparente et sécurisée et mettre au point des systèmes pour évaluer l’impact social et environnemental de cette technologie. – Coalition d’entreprises -Mais le sommet est aussi le moment choisi par la France pour réaffirmer sa volonté d’exister et de placer l’Europe sur la carte d’un paysage mondial de l’IA où se sont davantage démarqués des grands acteurs américains et chinois.Plus de 60 grandes entreprises ont annoncé lundi le lancement d’une coalition visant à faire de l’Europe un “leader mondial” et à simplifier “drastiquement” le cadre réglementaire européen.Baptisée “EU AI Champions Initiative”, cette alliance doit être présentée lundi à l’Elysée à Emmanuel Macron, à 15 autres chefs d’État et de gouvernement européens ainsi qu’à la cheffe de l’exécutif européen Ursula von der Leyen, annoncent ses promoteurs.”On veut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort”, a insisté dimanche le président français, en dévoilant que 109 milliards d’euros allaient être investis par des entreprises privées dans l’IA en France dans les prochaines années.- Sommes conséquentes -Si le détail de ce montant doit être précisé pendant le sommet, il inclut plusieurs annonces déjà faites, dont un centre de données géant financé par les Emirats arabes unis à hauteur de “30 à 50 milliards d’euros”, ainsi que 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield pour de nouveaux data centers dans l’Hexagone. Des sommes conséquentes qui illustrent l’importance que prennent ces gigantesques bâtiments qui stockent les données et fournissent les énormes capacités de calcul requises par l’IA.”Il y a vraiment besoin de beaucoup investir”, confirme à l’AFP Sylvain Duranton, directeur monde de l’entité tech du cabinet de conseil BCG.”Il ne s’agit pas uniquement d’entraîner des modèles mais de former des gens, créer des centres de recherche, bâtir des infrastructures”, souligne-t-il. Une dizaine de grands supercalculateurs dédiés à la recherche publique ou ouverts pour les start-up européennes devraient aussi être annoncés par Ursula von der Leyen. Ces ordinateurs surpuissants sont cruciaux pour entraîner et faire fonctionner les modèles d’IA.Mardi, une séance plénière réunira les chefs d’Etats d’une centaine de pays, tandis que se tiendra en parallèle un “Business Day” pour faire se rencontrer les entreprises de la tech venues à Paris.bur-kf-dax-mng/pel/rhl