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En 2024, M6 a dépensé dans le streaming, en espérant un retour sur investissement

Le groupe M6 a vu son bénéfice net baisser de 27% en 2024, à 173 millions d’euros, après avoir fortement investi dans sa nouvelle plateforme de streaming M6+ pour préparer son avenir, selon ses résultats annuels publiés mardi.M6+ a été lancé en mai dans le cadre de la “transformation” du groupe “vers un modèle de …

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Europol annonce l’arrestation de cyberpirates russes impliqués dans un réseau de rançongiciels

Une opération internationale contre la cybercriminalité, impliquant 14 pays, a conduit à l’arrestation de quatre ressortissants russes, figures clés de 8Base, un des groupes de rançongiciels les plus actifs en 2024, a annoncé Europol mardi.Le ministère américain de la Justice a de son côté rendu publiques des poursuites contre deux Russes, Roman Berejnoï, 33 ans, et Egor Glebov, 39 ans, précisant dans un communiqué qu’ils avaient été “arrêtés dans le cadre d’une opération internationale coordonnée de neutralisation de leur organisation”.Un autre citoyen russe, Evguéni Ptitsyne, soupçonné d’être l’administrateur du rançongiciel Phobos, a comparu en novembre devant un tribunal fédéral américain après son extradition par la Corée du Sud, rappelle le ministère.”Une action coordonnée des forces de l’ordre internationales la semaine dernière a conduit à l’arrestation de quatre individus dirigeant le groupe de rançongiciel 8Base”, a déclaré Europol dans un communiqué.”Ces individus, tous de nationalité russe, sont soupçonnés d’avoir déployé une variante du rançongiciel Phobos pour extorquer des paiements de grande valeur à des victimes à travers l’Europe et au-delà”, a ajouté l’agence européenne de police, basée à La Haye, sans révéler leur identité ni le lieu des arrestations.Les rançongiciels sont une forme de chantage numérique dans laquelle les pirates informatiques chiffrent les données des victimes (particuliers, entreprises ou institutions), bloquant l’accès à leur appareil ou fichiers pour leur extorquer de l’argent.Les renseignements sur les cybermenaces identifient Phobos comme un des groupes de rançongiciels “les plus actifs de 2024″, selon Europol. L’agence a par ailleurs indiqué que 27 serveurs liés au réseau criminel avaient été mis hors service.Grâce à cette opération, les autorités des pays impliqués ont pu avertir plus de 400 entreprises dans le monde entier d’attaques  en cours ou imminentes, a ajouté Europol.Détecté pour la première fois en décembre 2018, Phobos a été fréquemment utilisé dans des attaques contre des petites et moyennes entreprises ou organisations, qui manquent souvent de défense en matière de cybersécurité, selon Europol.Profitant de l’infrastructure de Phobos, 8Base en a développé sa propre variante, utilisant ses mécanismes de cryptage et de distribution pour un impact maximal.”Le groupe 8Base a été particulièrement agressif dans ses tactiques de double extorsion, non seulement en cryptant les données des victimes, mais aussi en menaçant de publier les informations volées à moins qu’une rançon ne soit payée”, a affirmé Europol.Ces cybercriminels ont réussi à extorquer à leurs victimes plus de 16 millions de dollars de rançon entre mai 2019 et octobre 2024, selon le ministère américain de la Justice.Les deux suspects russes, visés par onze chefs d’accusation, notamment d’escroquerie électronique et d’extorsion, encourent des dizaines d’années de prison aux Etats-Unis.

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Une opération internationale contre la cybercriminalité, impliquant 14 pays, a conduit à l’arrestation de quatre ressortissants russes, figures clés de 8Base, un des groupes de rançongiciels les plus actifs en 2024, a annoncé Europol mardi.Le ministère américain de la Justice a de son côté rendu publiques des poursuites contre deux Russes, Roman Berejnoï, 33 ans, …

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Au sommet sur l’IA à Paris, deux visions du monde s’affrontent autour de la régulation

Le sommet de Paris sur l’intelligence artificielle a vu s’affronter deux visions du monde, les Etats-Unis appelant à limiter la régulation pour “ne pas tuer une industrie en plein essor” qu’ils dominent et ne signant pas l’appel sur une IA “ouverte”, “inclusive” et “éthique”.A la clôture du sommet mardi, 58 pays, dont la Chine, la …

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Au sommet sur l’IA à Paris, deux visions du monde s’affrontent autour de la régulation

Le sommet de Paris sur l’intelligence artificielle a vu s’affronter deux visions du monde, les Etats-Unis appelant à limiter la régulation pour “ne pas tuer une industrie en plein essor” qu’ils dominent et ne signant pas l’appel sur une IA “ouverte”, “inclusive” et “éthique”.A la clôture du sommet mardi, 58 pays, dont la Chine, la France et l’Inde (les co-organisateurs), ainsi que l’Union européenne et la Commission de l’Union africaine, se sont prononcés pour une coordination renforcée de la gouvernance de l’IA et ont appelé à éviter “une concentration du marché” afin que cette technologie soit plus accessible.Une vision très éloignée de celle défendue par les Etats-Unis qui, comme le Royaume-Uni, ne figurent pas parmi les signataires de cette déclaration, rassemblant des principes partagés de régulation, un thème maintes fois abordé lors de ce sommet.Le gouvernement britannique a fait savoir qu’il ne souhaitait adhérer “qu’à des initiatives qui sont dans l’intérêt national du Royaume-Uni”.Pendant deux jours, dirigeants politiques et patrons de la “tech” se sont réunis dans l’enceinte du Grand Palais. La journée de mardi a été marquée par le discours offensif du vice-président américain J.D. Vance, dont c’est le premier déplacement à l’international depuis la prise de fonctions de Donald Trump fin janvier et l’annonce de “Stargate”, un plan d’investissements dans l’IA américaine à hauteur de 500 milliards de dollars. – “Tactiques” -A rebours d’une Europe voulant aller plus vite tout en définissant un cadre à l’essor de l’IA, il a souhaité faire “tous les efforts possibles pour encourager les politiques pro-croissance” en la matière.”Les Etats-Unis sont les leaders dans l’IA et notre administration entend qu’ils le restent”, a-t-il souligné, quelques heures après la publication d’informations sur une offre non sollicitée d’Elon Musk, sur la start-up OpenAI, à l’origine de ChatGPT.Selon le Wall Street Journal, le milliardaire proche de Trump (qui dispose déjà de sa propre start-up d’IA générative, xAI, lancée en 2023) veut, avec un groupe d’investisseurs, racheter l’organisation à but non lucratif qui contrôle OpenAI pour 97,4 milliards de dollars.”Il essaie probablement de nous ralentir. C’est évidemment un concurrent”, a déclaré à Bloomberg TV Sam Altman, le patron d’OpenAI qui avait adressé une fin de non-recevoir lundi soir à Elon Musk.”J’aimerais qu’il se contente de créer un meilleur produit”, a-t-il ajouté, critiquant les “tactiques” de celui qui fut par ailleurs co-fondateur d’OpenAI.L’entreprise “n’est pas à vendre”, a martelé Chris Lehane, le vice-président en charge des affaires publiques d’OpenAI, présent à un événement “business” à Station F, l’incubateur de start-up fondé par le milliardaire français Xavier Niel, où s’est également rendu le président Macron dans l’après-midi.Avant de déjeuner à l’Elysée, J.D. Vance avait également mis en garde contre les partenariats avec les “régimes autoritaires”, dans une référence à peine voilée à la Chine. “S’associer avec eux (ces régimes, NDLR) revient à enchaîner votre nation à un maître autoritaire qui cherche à infiltrer, s’installer et s’emparer de votre infrastructure d’information”.- “Coup de projecteur” -En réponse aux ambitions américaines, Emmanuel Macron a insisté sur le “besoin de règles” et d’un “cadre de confiance” pour accompagner le développement de l’IA, en clôture du sommet qui s’est traduit pour la France par un plan d’investissements privés à hauteur de 109 milliards d’euros.Le sommet a aussi “été un excellent moyen de mettre un coup de projecteur sur l’écosystème, sur la France, sur l’Europe, de montrer qu’en fait il n’y a pas que ChatGPT et (le chinois) DeepSeek”, a commenté pour l’AFP Maya Noël, directrice générale de France Digitale, qui se présente comme la première organisation de start-up en Europe.Pour le Premier ministre indien Narendra Modi, qui accueillera le prochain sommet mondial sur l’IA, le défi est de ne pas laisser “le sud global”, dont les 1,4 milliard d’Indiens, à la traine d’une révolution technologique.Mais pour Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic, ce sommet s’apparente à une “opportunité ratée”: “il est nécessaire de se concentrer davantage” sur les enjeux démocratiques de l’IA, ainsi que les risques liés à la sécurité et à l’emploi que fait peser cette technologie”, dit-il.Alors que l’Union européenne tente d’avancer ses pions dans cette course à l’IA, la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen a dévoilé mardi un plan d’investissements de 200 milliards d’euros, dont 150 milliards venant de grands groupes. Le “leadership mondial est toujours à saisir”, a-t-elle lancé.mng-may-kf-dax/mch/eb

Iran: deux journalistes ayant couvert l’affaire Amini graciées

La justice iranienne a gracié deux journalistes arrêtées après avoir couvert la mort de Mahsa Amini en 2022, à l’origine d’une vague de manifestations en Iran, a annoncé mardi un média d’Etat.Elaheh Mohammadi, 37 ans, et Niloufar Hamedi, 32 ans, avaient été emprisonnées en septembre 2022, quelques jours après avoir contribué à rendre publique la mort en détention de la jeune kurde Mahsa Amini, accusée d’avoir enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique.Elles étaient en liberté sous caution après avoir passé plus d’un an en prison.”Les cas de Mme Mohammadi et de Mme Hamedi ont été inclus dans la liste des grâces proposées mardi, et elles (en) ont bénéficié”, a indiqué Mizan, l’agence de presse de la justice.Mme Mohammadi, reporter de Ham Mihan, avait été condamnée en 2023 à une peine de six ans de prison pour collaboration avec les Etats-Unis, cinq ans pour complot contre la sécurité du pays et un an pour propagande contre l’Iran.Mme Hamedi, photographe du journal Shargh, avait elle été condamnée à sept ans d’emprisonnement pour coopération avec les Etats-Unis, cinq ans de prison pour complot contre la sécurité du pays et un an pour propagande contre l’Iran.Leurs avocats avaient annoncé en août qu’elles avaient été acquittées par deux cours d’appel de Téhéran pour l’accusation de collaboration avec les Etats-Unis. Mardi, le quotidien Shargh a précisé sur son site que les dossiers des deux journalistes étaient désormais “clos”.La mort en détention de Mahsa Amini avait entraîné une vague de contestation sans précédent en 2022, provoquant plusieurs centaines de morts et des milliers d’arrestations.

Iran: deux journalistes ayant couvert l’affaire Amini graciées

La justice iranienne a gracié deux journalistes arrêtées après avoir couvert la mort de Mahsa Amini en 2022, à l’origine d’une vague de manifestations en Iran, a annoncé mardi un média d’Etat.Elaheh Mohammadi, 37 ans, et Niloufar Hamedi, 32 ans, avaient été emprisonnées en septembre 2022, quelques jours après avoir contribué à rendre publique la …

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Au sommet sur l’IA à Paris, les Etats-Unis en pourfendeurs de la régulation

Le sommet de Paris sur l’intelligence artificielle a vu s’affronter mardi deux visions du monde, les Etats-Unis appelant à limiter la régulation pour “ne pas tuer une industrie en plein essor” qu’ils dominent et ne signant pas l’appel sur une IA “ouverte”, “inclusive” et “éthique”.A la clôture du sommet à la mi-journée, les signataires, qui …

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Au sommet sur l’IA à Paris, les Etats-Unis en pourfendeurs de la régulation

Le sommet de Paris sur l’intelligence artificielle a vu s’affronter mardi deux visions du monde, les Etats-Unis appelant à limiter la régulation pour “ne pas tuer une industrie en plein essor” qu’ils dominent et ne signant pas l’appel sur une IA “ouverte”, “inclusive” et “éthique”.A la clôture du sommet à la mi-journée, les signataires, qui incluent la Chine, la France et l’Inde (les deux co-organisateurs), se sont prononcés pour une coordination renforcée de la gouvernance de l’IA nécessitant un “dialogue mondial” et ont appelé à éviter “une concentration du marché” afin que cette technologie soit plus accessible.Une vision très éloignée de celle défendue par les Etats-Unis qui, comme le Royaume-Uni, ne figurent pas parmi les signataires de cette déclaration, voulue par le président français Emmanuel Macron et rassemblant des principes partagés de régulation, un thème maintes fois abordé lors de ce sommet qui a débuté lundi.Ce grand raout mêlant dirigeants politiques et patrons de la tech dans l’enceinte du Grand Palais a été marqué mardi par le discours très offensif du vice-président américain J.D. Vance, dont c’est le premier déplacement à l’international depuis la prise de fonction de Donald Trump fin janvier et l’annonce de “Stargate”, un plan d’investissements dans l’IA américaine à hauteur de 500 milliards de dollars. – “Pro-croissance” -A rebours d’une Europe voulant aller plus vite tout en définissant un cadre à l’essor de l’IA, il a souhaité faire “tous les efforts possibles pour encourager les politiques pro-croissance” en la matière.”Les Etats-Unis sont les leaders dans l’IA et notre administration entend qu’ils le restent”, a-t-il souligné, quelques heures après des informations sur une offre non sollicitée d’Elon Musk, l’homme le plus riche du monde et membre de l’administration Trump, sur la start-up OpenAI, à l’origine de ChatGPT.Selon le Wall Street Journal, le milliardaire (qui dispose déjà de sa propre start-up d’IA générative, xAI, lancée en 2023) veut, avec un groupe d’investisseurs, racheter l’organisation à but non lucratif qui contrôle OpenAI pour 97,4 milliards de dollars.”Non merci”, lui a répondu lundi sur X le patron d’OpenAI, Sam Altman, présent au sommet de Paris.Avant de quitter la nef du Grand Palais pour déjeuner à l’Elysée, J.D. Vance a également mis en garde contre les partenariats avec les “régimes autoritaires”, dans une référence à peine voilée à la Chine. “S’associer avec eux (ces régimes, NDLR) revient à enchaîner votre nation à un maître autoritaire qui cherche à infiltrer, s’installer et s’emparer de votre infrastructure d’information”.- Prochain sommet en Inde -En réponse aux ambitions américaines, Emmanuel Macron a insisté sur le “besoin de règles” et d’un “cadre de confiance” pour accompagner le développement de l’IA. “Nous avons besoin de ces règles pour que l’IA avance” et “besoin de continuer à faire avancer une gouvernance internationale de l’IA”, a-t-il dit, en clôture du sommet qui s’est traduit pour la France en annonces sonnantes et trébuchantes, avec un plan d’investissements privés à hauteur de 109 milliards d’euros.Pour le Premier ministre indien Narendra Modi, qui co-présidait le sommet IA et va accueillir le prochain, le défi est de ne pas laisser “le sud global”, dont son pays et ses 1,4 milliard d’habitants, à la traine d’une révolution technologique en plein boom.Alors que l’Europe tente d’avancer ses pions dans cette course à l’IA, l’Union européenne a dévoilé mardi un plan d’investissements de 200 milliards d’euros, dont 150 milliards venant de grands groupes. Il s’agit du “plus grand partenariat public-privé dans le monde pour le développement d’une IA fiable”, au sein de l’alliance “EU AI Champions Initiative” qui regroupe plus de 60 entreprises, a souligné la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen. Le “leadership mondial est toujours à saisir”, a-t-elle estimé.Parallèlement au sommet, se tient mardi un rendez-vous “business” pour les entreprises de la tech européenne et internationale à Station F, l’incubateur de start-up fondé par le milliardaire français Xavier Niel, en présence notamment d’OpenAI. M. Macron doit aller à la rencontre des entrepreneurs sur place dans l’après-midi.