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Google s’excuse après une fausse alerte de séisme au Brésil

Google a présenté ses excuses vendredi après que certains usagers de leur système d’exploitation mobile Android ont reçu en pleine nuit sur leurs téléphones une fausse alerte au tremblement de terre.”Nous avons rapidement désactivé le système d’alerte au Brésil et nous enquêtons sur ce qui s’est passé”, a déclaré le géant américain de la technologie …

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Google s’excuse après une fausse alerte de séisme au Brésil

Google a présenté ses excuses vendredi après que certains usagers de leur système d’exploitation mobile Android ont reçu en pleine nuit sur leurs téléphones une fausse alerte au tremblement de terre.”Nous avons rapidement désactivé le système d’alerte au Brésil et nous enquêtons sur ce qui s’est passé”, a déclaré le géant américain de la technologie dans un communiqué.”Nous présentons nos excuses à nos usagers pour le dérangement”, a ajouté Google. Des habitants des États de Sao Paulo, Rio de Janeiro et Minais Gerais, situés dans le sud-est du Brésil, la région la plus peuplée du pays, ont reçu vers deux heures du matin un message annonçant un supposé séisme de magnitude 5,5 sur le littoral pauliste.Mais la Défense civile de Sao Paulo a affirmé ne pas avoir enregistré le moindre indice d’activité sismique.Le Brésil est situé au centre de la plaque tectonique sud-américaine, ce qui le met relativement à l’abri des séismes de forte magnitude, surtout concentrés aux frontières de ces plaques.Selon Google, le système Android d’alertes aux séismes “utilise les téléphones Android pour estimer rapidement les vibrations de tremblements de terre et envoyer des alertes aux usagers”.Les personnes qui ont reçu l’alerte ont également eu accès à des informations sur la façon de réagir face à un séisme, comme le type de chaussures à porter ou la vérification d’éventuelles fuites de gaz.Google a souligné que son système “n’avait pas été conçu pour remplacer les systèmes d’alertes officiels”.

Jean-Christophe Lagarde perd toutes ses procédures en diffamation contre la journaliste Eve Szeftel

Eve Szeftel, directrice de la rédaction de Marianne, ancienne journaliste de l’AFP et autrice du livre “Le Maire et les barbares” a obtenu gain de cause dans l’ensemble des procédures en diffamation intentées contre elle par l’ex-député UDI Jean-Christophe Lagarde, a appris l’AFP vendredi.”Ce jeudi 13 février, la cour d’appel de Paris a mis hors …

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Jean-Christophe Lagarde perd toutes ses procédures en diffamation contre la journaliste Eve Szeftel

Eve Szeftel, directrice de la rédaction de Marianne, ancienne journaliste de l’AFP et autrice du livre “Le Maire et les barbares” a obtenu gain de cause dans l’ensemble des procédures en diffamation intentées contre elle par l’ex-député UDI Jean-Christophe Lagarde, a appris l’AFP vendredi.”Ce jeudi 13 février, la cour d’appel de Paris a mis hors de cause Eve Szeftel, directrice de la rédaction de Marianne, pour de supposés faits de diffamation dénoncés par Jean-Christophe Lagarde”, écrivent ses avocats dans un communiqué transmis à l’AFP.La décision a été motivée par des vices de procédure liés à des délais de prescription. “J’ai un sentiment d’écÅ“urement de la justice. Jamais je n’ai pu obtenir un jugement sur le fond sur le livre et démontrer que c’est factuellement faux”, a déclaré M. Lagarde à l’AFP.Six actions avaient été intentées: une liée directement au livre “Le maire et les barbares” – jugée en première instance à Bobigny et dont la décision a été rendue jeudi en appel à Paris – et cinq visant des interviews de promotion de l’ouvrage. Pour Alain Jakubowicz, François Zimeray et Catalina de la Sota, “avec cette décision, la justice met un point final au harcèlement judiciaire enduré durant plus de quatre années par notre cliente, une journaliste courageuse qui a pris tous les risques pour dévoiler les dérives de la démocratie locale”.Dans son livre, Eve Szeftel dénonçait des pratiques clientélistes à Bobigny et Drancy, villes de la cinquième circonscription de Seine-Saint-Denis dont Jean-Christophe Lagarde a été le député pendant deux décennies.Les agissements de celui qui a aussi été maire de Drancy de 2001 à 2017 y sont décortiqués.”Le Maire et les barbares”, publié en 2020, se concluait par l’évocation d’un “pacte entre un élu de la droite locale et des jeunes issus des cités de la ville”. “Le député de Seine-Saint-Denis a deux visages, l’un pour les médias, l’autre pour les électeurs”, écrit Mme Szeftel.Au-delà du communautarisme décrit par la journaliste, elle soutient que “c’est aussi l’histoire d’un pacte avec un milieu criminel, d’où est issue une partie du gang des barbares”, qui a séquestré et torturé à mort le jeune juif Ilan Halimi en 2006.”On peut me reprocher beaucoup de choses mais ce qu’il y a dans le livre n’a aucun sens”, a affirmé M. Lagarde, critiquant un “monceau de mensonges”.Fin 2022, Jean-Christophe Lagarde a été condamné à deux ans d’inéligibilité pour avoir fourni un emploi fictif à sa belle-mère. Depuis, il n’a plus de fonctions politiques.

Plainte à Paris de la LDH contre Apple pour des “enregistrements non consentis” effectués par Siri

Le groupe américain Apple est visé à Paris par un signalement et une plainte déposés par la Ligue des droits de l’homme (LDH) pour violation de la vie privée en raison d’enregistrements de conversations privées via l’assistant vocal Siri à l’insu des utilisateurs.Sollicité par l’AFP au sujet de cette plainte, Apple n’était pas en mesure …

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Plainte à Paris de la LDH contre Apple pour des “enregistrements non consentis” effectués par Siri

Le groupe américain Apple est visé à Paris par un signalement et une plainte déposés par la Ligue des droits de l’homme (LDH) pour violation de la vie privée en raison d’enregistrements de conversations privées via l’assistant vocal Siri à l’insu des utilisateurs.Sollicité par l’AFP au sujet de cette plainte, Apple n’était pas en mesure de réagir dans l’immédiat. La LDH a adressé au parquet de Paris une plainte et un signalement visant Apple pour “violation de l’intimité de la vie privée à travers des enregistrements non consentis” via l’assistant vocal Siri, a indiqué vendredi à l’AFP l’association, confirmant une information du Monde et de Radio France.”Il y a deux infractions importantes: la violation de l’intimité de la vie privée à travers des enregistrements qui n’ont pas été consentis, qui sont à l’insu des personnes, d’une part. Et puis, il y a la protection des données personnelles, le RGPD (Règlement général de protection des données), qui n’a pas été respecté non plus”, a expliqué à l’AFP la présidente de la LDH, Nathalie Tehio, qui a adressé un signalement et une plainte jeudi, selon le récépissé consulté par l’AFP.”A chaque fois qu’il y a une demande de faite à l’assistant vocal Siri, c’est enregistré sans que les personnes n’aient eu l’information que c’était systématiquement enregistré et que c’était ensuite vérifié par des personnes”, a-t-elle poursuivi.La plainte a été déposée pour violation de la vie privée, traitement illicite des données personnelles et pratique commerciale trompeuse, selon Le Monde et Radio France.Dans sa plainte, la LDH s’est appuyée sur le témoignage de Thomas Le Bonniec, ancien salarié pour un sous-traitant d’Apple qui était chargé de “vérifier les transcriptions”.Revendiquant le statut de lanceur d’alerte, il a fourni des captures d’écran de “conversations très privées qui ont été enregistrées” a priori à l’insu des utilisateurs, selon Nathalie Tehio, qui demande “une enquête effective pour que ce soit corroboré” et établir “l’ampleur de ces enregistrements”.”Ce qui est vraiment encore plus choquant est que ça se déclenche alors même que vous n’utilisez pas votre assistant vocal”, appuie la présidente.”Donc, ça peut être les passagers dans une voiture, les convives au restaurant, ça peut être dans la chambre. A chaque fois que ça se déclenche, ça enregistre”, soutient-elle.Selon Le Monde et la cellule investigation de Radio France, Thomas Le Bonniec traitait chaque jour 1.300 enregistrements, avec des données sensibles. – Maladies, politique, sexualité -“Les sons enregistrés par les iPad, notamment, sont pour une part importante des enregistrements d’enfants. Plus généralement, ces fichiers contiennent énormément de données très personnelles: des personnes évoquent leur maladie, leurs opinions politiques, leur appartenance syndicale, leur sexualité…”, a témoigné le lanceur d’alerte auprès des deux médias.Dans un communiqué publié sur son site le 8 janvier, l’entreprise américaine assurait que Siri avait été “conçu pour protéger la vie privée des utilisateurs” et était “l’assistant numérique le plus privé qui soit”.Pour les fonctionnalités qui “nécessitent d’être traitées en temps réel sur les serveurs Apple”, les données sont anonymisées et ne sont “pas liées à l’identité de l’utilisateur via son compte Apple ou son numéro de téléphone”, affirmait l’entreprise.”Apple ne conserve pas les enregistrements audio des interactions avec Siri, à moins que l’utilisateur ne donne explicitement son accord pour améliorer Siri”, assurait le géant californien du numérique.Après une enquête du quotidien britannique The Guardian en 2019 sur l’analyse des conversations d’utilisateurs enregistrés par des assistants vocaux, Apple avait annoncé que dans la future mise à jour logicielle, les utilisateurs auraient la possibilité de participer, ou non, à l’amélioration du service. Aux États-Unis, Apple a accepté le 2 janvier de payer 95 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites de consommateurs américains qui l’accusaient depuis 2019 d’avoir enregistré à leur insu leurs conversations privées via Siri.Dans cet accord, il est précisé que “Apple a toujours nié et continue de nier tout acte répréhensible et toute responsabilité présumés”.Le géant du numérique a construit son image de marque sur les performances de ses appareils et sur le respect de la vie privée des utilisateurs. 

Marianne “ne sera pas vendu”, répond son propriétaire à ses journalistes

Le magazine Marianne “ne sera pas vendu”, a assuré son propriétaire, le groupe CMI France, en réponse à l’instance représentative de ses journalistes qui souhaitait le voir repris puis transformé en société coopérative.”Nous vous le disons clairement: Marianne ne sera pas vendu”, écrivent Denis Olivennes et Valérie Salomon, respectivement président du conseil de surveillance et …

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Marianne “ne sera pas vendu”, répond son propriétaire à ses journalistes

Le magazine Marianne “ne sera pas vendu”, a assuré son propriétaire, le groupe CMI France, en réponse à l’instance représentative de ses journalistes qui souhaitait le voir repris puis transformé en société coopérative.”Nous vous le disons clairement: Marianne ne sera pas vendu”, écrivent Denis Olivennes et Valérie Salomon, respectivement président du conseil de surveillance et présidente de CMI France, dans un message interne aux salariés du journal que l’AFP a pu consulter.Dans une tribune publiée jeudi par Le Monde, la société des rédacteurs (SRM) de l’hebdomadaire avait annoncé soutenir un projet de reprise mené par l’économiste Jean-Claude Delgènes et un groupe d’investisseurs. Il vise à terme à faire de Marianne une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC).”Nous n’avons pas sauvé Marianne de la faillite il y a six ans, ni investi depuis 25 millions d’euros dans ce journal, pour le laisser s’engager dans une aventure sans lendemain”, répondent M. Olivennes et Mme Salomon.Mercredi, la société des rédacteurs a indiqué sur le réseau social X qu’une première offre de rachat formulée par M. Delgènes et ses partenaires avait été refusée par CMI, et qu’une deuxième, “mieux-disante”, allait être formulée.Ce projet “ne nous paraît ni acceptable en termes de prix, ni capable de soutenir financièrement le coût du redressement et du développement” de l’hebdomadaire, a rétorqué la direction de CMI France, propriété du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.M. Olivennes et Mme Salomon ont souligné que les journalistes qui souhaitaient quitter le magazine pouvaient le faire en vertu d’une “clause de conscience”.”Rien n’interdit à ceux qui le souhaitent de poursuivre une discussion avec M. Delgènes pour créer un nouveau journal”, concluent-ils.CMI France a échoué à deux reprises à vendre Marianne ces derniers mois.En juillet, le groupe avait cessé les discussions pour une reprise du journal par le milliardaire conservateur Pierre-Édouard Stérin, puis en novembre celles engagées avec l’entrepreneur Jean-Martial Lefranc. Le premier avait été rejeté par la rédaction après la révélation par Le Monde d’accointances avec l’extrême droite. Le second avait suscité des craintes quant à l’indépendance éditoriale du titre.En décembre, CMI France a nommé Frédéric Taddeï à la tête de Marianne à partir de mars, en remplacement de Natacha Polony. Pour travailler à ses côtés, la journaliste de Libération Ève Szeftel a été recrutée début janvier comme directrice de la rédaction.

La LDH porte plainte contre Apple pour des “enregistrements non consentis” effectués par Siri

La Ligue des droits de l’homme (LDH) a porté plainte contre Apple pour “violation de l’intimité de la vie privée à travers des enregistrements” non consentis” via l’assistant vocal Siri, a indiqué l’association vendredi, confirmant une information du Monde et de Radio France.”Il y a deux infractions importantes: la violation de l’intimité de la vie privée à travers des enregistrements qui n’ont pas été consentis, qui sont à l’insu des personnes, d’une part. Et puis, il y a la protection des données personnelles, le RGPD (Règlement général de protection des données), qui n’a pas été respecté non plus”, a expliqué à l’AFP la présidente de la LDH, Nathalie Tehio, qui a adressé un signalement et une plainte jeudi, selon le récépissé consulté par l’AFP.”A chaque fois qu’il y a une demande de faite à l’assistant vocal Siri, c’est enregistré sans que les personnes n’aient eu l’information que c’était systématiquement enregistré et que c’était ensuite vérifié par des personnes”, a-t-elle poursuivi.La plainte a été déposée pour violation de la vie privée, traitement illicite des données personnelles et pratique commerciale trompeuse, selon Le Monde et Radio France. Le parquet n’était pas en mesure de confirmer vendredi après-midi.Dans sa plainte, la LDH s’est appuyée sur le témoignage de Thomas Le Bonniec, ancien salarié d’un sous-traitant d’Apple qui était chargé de “vérifier les transcriptions”. Revendiquant le statut de lanceur d’alerte, il a fourni des captures d’écran de “conversations très privées qui ont été enregistrées” a priori à l’insu des utilisateurs, selon Nathalie Tehio, qui demande “une enquête effective pour que ce soit corroboré” et établir “l’ampleur de ces enregistrements”.”Ce qui est vraiment encore plus choquant est que ça se déclenche alors même que vous n’utilisez pas votre assistant vocal”, appuie la présidente.Selon Le Monde et la cellule investigation de Radio France, Thomas Le Bonniec traitait chaque jour 1.300 enregistrements, avec des données sensibles. Sollicité par l’AFP au sujet de cette plainte, Apple n’était pas en mesure de réagir dans l’immédiat. Dans un communiqué publié sur son site le 8 janvier, l’entreprise américaine assurait que Siri avait été “conçu pour protéger la vie privée des utilisateurs” et était “l’assistant numérique le plus privé qui soit”.Pour les fonctionnalités qui “nécessitent d’être traitées en temps réel sur les serveurs Apple”, les données sont anonymisées et ne sont “pas liées à l’identité de l’utilisateur via son compte Apple ou son numéro de téléphone”, affirmait l’entreprise, assurant que les enregistrements n’étaient pas conservés sans accord.

Conseil d’Etat: le rapporteur demande le rejet des recours de C8 et NRJ12

Le rapporteur public du Conseil d’Etat a demandé le rejet des recours des chaînes C8 et NRJ12, qui contestent le non-renouvellement de leur fréquence télé, a constaté vendredi une journaliste de l’AFP lors de l’audience.”Nous concluons au rejet des deux recours”, a déclaré le rapporteur public, Florian Roussel. Le Conseil d’Etat devrait rendre sa décision dans la semaine du 17 février, alors que les deux chaînes doivent cesser d’émettre le 28, date d’échéance de leur autorisation.Après une présélection qui écartait C8 et NRJ12 en juillet, l’Arcom a signé le 12 décembre 11 conventions avec les nouveaux titulaires de fréquences de TNT, dont ne font pas partie les deux chaînes.C8 et NRJ12 ont été écartées par l’Arcom au profit de deux nouvelles chaînes: l’une est lancée par le groupe CMI France, du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, et l’autre par le groupe Ouest-France. Propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, C8 a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages de son animateur vedette Cyril Hanouna.Selon le rapporteur public, la décision de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, d’écarter C8 se basait sur “l’absence de garanties suffisantes” pour éviter d’autres manquements.Il a rappelé que Cyril Hanouna avait réclamé en octobre 2022 un procès sommaire pour la meurtrière d’une enfant, Lola, et que TPMP avait mis en avant en mars 2023 une “thèse complotiste” sur une prétendue drogue à base de sang d’enfant, l’adrénochrome.Le rapporteur public a également évoqué un “déficit (financier) chronique”.Le 30 décembre, avant l’audience sur le fond de vendredi, le Conseil d’Etat avait rejeté un recours de C8 et NRJ12 en référé, en estimant que la condition d’urgence nécessaire à cette procédure n’était pas remplie.Auparavant, fin novembre, il avait jugé “irrecevable” un premier recours que les deux chaînes avaient déposé contre la pré-sélection de l’Arcom, avant même l’annonce finale des chaînes retenues.