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Le recours aux compagnons IA chez les adolescents inquiète une ONG

Près de trois adolescents américains sur quatre ont déjà utilisé des “compagnons IA”, selon l’ONG Common Sense Media, qui s’inquiète des risques que ces assistants d’intelligence artificielle (IA) orientés sur les relations personnelles peuvent représenter pour les mineurs.Quelque “72% des ados ont utilisé des compagnons IA au moins une fois” et “plus de la moitié …

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Sur internet, des jeunes femmes démunies face au cyberharcèlement

“Retourne dans la cuisine”, “je vais te mettre une balle dans la tête”… Confrontées à un déferlement de messages haineux sexistes, des jeunes femmes exposées sur les réseaux sociaux dénoncent un manque de modération des plateformes, face auquel elles se sentent souvent démunies.”C’est vraiment difficile de s’accoutumer à une telle violence. Mais c’est une condition …

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Sur internet, des jeunes femmes démunies face au cyberharcèlement

“Retourne dans la cuisine”, “je vais te mettre une balle dans la tête”… Confrontées à un déferlement de messages haineux sexistes, des jeunes femmes exposées sur les réseaux sociaux dénoncent un manque de modération des plateformes, face auquel elles se sentent souvent démunies.”C’est vraiment difficile de s’accoutumer à une telle violence. Mais c’est une condition pour pouvoir s’exprimer dans l’espace public en tant que femme”, regrette la journaliste Salomé Saqué auprès de l’AFP.Cette journaliste du média engagé à gauche Blast parle de vagues “coordonnées” de “centaines ou parfois des milliers de personnes” qui se mettent soudainement à la dénigrer. La plupart du temps, pas sur ses propos mais sur son physique: “Pour dire que j’ai des cernes, que j’ai pris un coup de vieux…”.Souvent, les insultes fusent. “J’ai eu des +ta gueule, sale pute+”, témoigne Violette Babocsay, une influenceuse diététicienne.Elle alerte Instagram, en vain, la plateforme estimant que “ce commentaire n’enfreint pas les règles”.”La modération est inexistante”, abonde son compagnon, l’influenceur et coach sportif Ghaïs Guelaïa.Selon la dernière enquête de l’association Féministes contre le cyberharcèlement, 84% des victimes de cyberviolences sont des femmes et 74% des agresseurs sont des hommes.Meta affirme supprimer tout contenu contrevenant à ses politiques et appliquer des règles strictes contre les discours de haine. X n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP.”Les algorithmes de recommandation amplifient les contenus polémiques, polarisés, à contenu émotionnel: plus les réactions sont négatives, plus elles suscitent de l’attention et de l’engagement des internautes” mais “les plateformes peinent à détecter les violences”, analyse Hélène Bourdeloie, maîtresse de conférences à l’université Sorbonne Paris Nord.- “Far West” -“J’ai quitté X en partie pour ça, c’est là où c’est le plus violent. C’est vraiment le Far West”, confirme Salomé Saqué. Le cyberharcèlement subi par les femmes “est lié à une hiérarchie des sexes, il est genré” et “surtout de nature sexuelle”, note Hélène Bourdeloie. Au contraire, l’homme sera harcelé sur “ses compétences, opinions politiques, performances…”L’image de Salomé Saqué a été détournée pour en faire des images pornographiques via l’IA. Elle s’était également retrouvée sur la liste des journalistes à abattre du site d’extrême droite Réseau Libre. “J’ai déposé plainte mais ça n’a rien donné.””C’est de l’énergie pour quelque chose dans lequel j’ai assez peu d’espoir. Parce que ce sont des comptes anonymes et surtout ça demande de la coopération des réseaux sociaux”, souligne-t-elle. En en parlant publiquement, “on augmente le cyberharcèlement, on est accusé de se victimiser”.La sportive Manon Lanza a, elle, été la cible d’un déferlement de haine après son accident de voiture en 2023 au GP Explorer organisé par le Youtubeur Squeezie, “des tweets sexistes du genre +femme au volant, mort au tournant+, +retourne dans la cuisine+”.Alors qu’elle est sous perfusion à l’hôpital, les “haters” lui reprochent d’avoir “gâché” la course du vidéaste Maxime Biaggi, son concurrent avec qui elle a eu un carambolage. “C’était double peine pour moi”, déplore-t-elle.Elle n’a d’ailleurs pas été réinvitée pour la nouvelle édition du GP Explorer. “C’est arrivé à plein d’autres filles cyberharcelées (…) parce qu’on a peur qu’elles se tapent des +bad buzz+” qui terniraient l’image des événements, constate Manon Lanza.Sollicitée, l’agence de Squeezie n’a pas répondu à l’AFP.Face au cyberharcèlement, certaines femmes adoptent des stratégies d’évitement. “J’avais tendance à mettre du rouge à lèvres et des jupes, ce sont des choses que je ne fais plus”, explique Salomé Saqué. Et “quand il y a des vagues de cyberharcèlement très importantes, je demande à mes proches de regarder les commentaires pour moi, mais c’est toujours difficile pour eux”.Régulièrement cyberharcelés, Violette Babocsay et Ghaïs Guelaïa utilisent, eux, la fonction “restreindre” sur Instagram, qui permet de cacher les commentaires malveillants. Meta recommande le recours aux “mots cachés” ou aux “limites” permettant aux personnalités publiques de masquer les messages et commentaires d’utilisateurs qui ne les suivent pas ou qui viennent de les suivre.En 2024, la plateforme numérique d’accompagnement des victimes (Pnav) a enregistré 4.103 signalements, soit une augmentation de 25% par rapport à 2023, selon les chiffres de la police nationale.

“Le journalisme n’est pas un crime”: les proches de Christophe Gleizes se mobilisent pour sa libération

“Le journalisme n’est pas un crime”: derrière ce slogan, la famille et des proches de Christophe Gleizes, ce journaliste emprisonné en Algérie pour “apologie du terrorisme”, ont défilé mercredi à travers Avignon, pour “alerter l’opinion publique”, à l’initiative de son frère Maxime, comédien.”Christophe est parti faire son métier en Algérie le 15 mai 2024. Il …

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“Le journalisme n’est pas un crime”: les proches de Christophe Gleizes se mobilisent pour sa libération

“Le journalisme n’est pas un crime”: derrière ce slogan, la famille et des proches de Christophe Gleizes, ce journaliste emprisonné en Algérie pour “apologie du terrorisme”, ont défilé mercredi à travers Avignon, pour “alerter l’opinion publique”, à l’initiative de son frère Maxime, comédien.”Christophe est parti faire son métier en Algérie le 15 mai 2024. Il a été arrêté le 28 mai 2024″, avant d’être placé sous contrôle judiciaire pendant 13 mois: “On pensait qu’on venait de vivre un enfer, mais les dix jours que nous venons de vivre, après (l’annonce de) son emprisonnement (NDLR: le 29 juin), ça, c’était l’enfer”, a témoigné sa mère, avant la marche, dans l’enceinte du théâtre où joue Maxime Gleizes durant le festival d’Avignon. “Je veux tout faire pour que mon frère rentre le plus vite possible”, a confié de son côté Maxime à l’AFP: “J’en appelle au monde du foot, de la presse, je rappelle que mon frère est juste journaliste de foot. (…) Je souhaite que ça devienne un enjeu national, voire mondial”, a-t-il insisté.Mercredi matin, un comité de soutien d’une centaine de personnalités lancé par Reporters sans Frontières avait également appelé à la libération du journaliste, via un communiqué. Parmi eux, plusieurs personnalités du football, du journalisme ou du monde culturel comme l’ex-entraîneur Vahid Halilhodzic, le journaliste sportif Hervé Mathoux, l’actrice Catherine Deneuve ou son collègue Gilles Lellouche, le romancier Nicolas Mathieu ou encore la journaliste Anne-Sophie Lapix.”Nous devons unir nos forces”, plaide le directeur général de RSF, Thibaut Bruttin, dans ce texte, appelant “les plus hautes autorités algériennes à procéder” à la libération de Christophe Gleizes “et les autorités françaises à mobiliser tous les leviers diplomatiques”.- “Une juste cause” -Ces noms figurent aussi parmi les plus de 17.100 signatures recueillies par la pétition lancée fin juin par l’ONG pour réclamer “la libération immédiate” du journaliste.Alors que le ministre délégué en charge des partenariats internationaux, Thani Mohamed Soilihi, avait déclaré, le 9 juillet, que le gouvernement français préfère agir “à bas bruit” pour faire libérer Christophe Gleizes et les autres ressortissants français emprisonnés de par le monde, les proches du journaliste ont souhaité, par cette marche, mobiliser l’opinion public. “Quand Christophe a été condamné, nous avons décidé de briser le silence et de médiatiser son histoire, avec l’aide de RSF et des journalistes de So Foot et de So Press”, titres pour lesquels Christophe Gleizes travaillait en tant que journaliste pigiste, a expliqué Sylvie Godard, sa mère.Mais nous faisons aussi “confiance au Quai d’Orsay et à l’Élysée”, a-t-elle ajouté, “touchée et fière de voir que le parlement européen et l’Assemblée nationale ont tous appelé à la libération de Christophe, et ce de façon transpartisane”.”Nous sommes dans la lutte, pas dans l’apitoiement sur nous-mêmes”, a ajouté Francis Godard, beau-père de Christophe Gleizes, qu’il a élevé depuis ses 11 ans. Nous sommes tristes, mais nous réservons nos coups de barre psychologiques à notre intimité. Mais en public, on mobilise, on est dans l’énergie. Nous voulons défendre la liberté de la presse, nous souhaitons sa libération. Nous défendons une juste cause”.Collaborateur des magazines “So Foot” et “Society”, Christophe Gleizes, 36 ans, a été condamné fin juin à sept ans de prison ferme en Algérie, notamment pour “apologie du terrorisme” et “possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national”.La justice lui reproche d’avoir été en contact avec un dirigeant du club de foot de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), par ailleurs responsable du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste par les autorités algériennes en 2021.

Huawei reprend la tête du marché chinois des smartphones

Le géant technologique Huawei a dominé au deuxième trimestre le marché des smartphones en Chine pour la première fois en plus de quatre ans, dépassant l’américain Apple et les concurrents locaux comme Xiaomi, selon le cabinet IDC basé au Etats-Unis.Basé à Shenzhen, Huawei a livré 12,5 millions de téléphones en Chine sur le trimestre, soit 18,1% du marché, indique un rapport d’IDC.Le redressement de Huawei en Chine intervient après que l’entreprise a été confrontée à une série de contrôles à l’exportation imposés par les États-Unis, des interdictions dans des pays occidentaux et une enquête pour corruption en Belgique.Après six trimestres de croissance, le marché chinois a reculé de 4% par rapport au deuxième trimestre de 2024, totalisant 69 millions d’unités expédiées.”Malgré la récente trêve commerciale entre les États-Unis et la Chine, l’environnement économique global présente des défis persistants, avec une confiance des consommateurs qui reste atone”, a déclaré Arthur Guo, analyste principal chez IDC. “Cela suggère qu’une augmentation significative de la demande de smartphones est peu probable à court terme, et le marché devra naviguer dans un paysage plus complexe au second semestre de l’année”, a-t-il ajouté.L’économie chinoise a progressé de 5,2% au deuxième trimestre, selon les chiffres officiels malgré le bras de fer commercial engagé par le président américain Donald Trump.Huawei a été au centre d’un intense affrontement entre les deux premières économies mondiales après que Washington a indiqué que ses équipements pourraient être utilisés à des fins d’espionnage par Pékin, une allégation que l’entreprise dément. Depuis 2019, les sanctions ont limité l’accès de l’entreprise aux technologies fabriquées aux États-Unis, la forçant à développer ses propres composants.Apple souffre d’une baisse des ventes d’iPhone en Chine et a cédé l’an dernier son statut de marque de smartphone la plus vendue dans le pays à deux rivaux locaux. Dans le rapport d’IDC, Apple est arrivé en cinquième position sur la liste, conservant 13,9% du marché des smartphones chinois et expédiant 9,6 millions d’unités.

Le patron de Nvidia assure faire “de son mieux” pour fournir la Chine

Le PDG du groupe Nvidia, Jensen Huang, a assuré mercredi que son entreprise, un des leaders mondiaux des semi-conducteurs, faisait “de son mieux” pour répondre aux besoins du marché chinois, malgré les restrictions américaines.Nvidia est devenue la semaine dernière la première entreprise à dépasser les 4.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, montrant à quel …

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Le patron de Nvidia assure faire “de son mieux” pour fournir la Chine

Le PDG du groupe Nvidia, Jensen Huang, a assuré mercredi que son entreprise, un des leaders mondiaux des semi-conducteurs, faisait “de son mieux” pour répondre aux besoins du marché chinois, malgré les restrictions américaines.Nvidia est devenue la semaine dernière la première entreprise à dépasser les 4.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, montrant à quel point les marchés misent sur l’intelligence artificielle (IA), en train de révolutionner l’économie mondiale.La valeur boursière du groupe américain dépasse désormais le PIB de pays comme la France, le Royaume-Uni ou l’Inde — un signal fort de la confiance des investisseurs dans le potentiel de l’IA à inaugurer une nouvelle ère d’automatisation et de robotique.Mais Nvidia est aussi au coeur de la lutte acharnée entre Washington et Pékin pour la suprématie dans le domaine des semi-conducteurs, essentiels à la fabrication de smartphones, d’éoliennes, d’équipements militaires et d’innombrables produits stratégiques.Nvidia a annoncé mardi la reprise prochaine de la vente en Chine de ses puces d’intelligence artificielle H20, après que Washington s’est engagé à lever les restrictions de licences qui bloquaient leur exportation.Jensen Huang est dans la capitale chinoise pour participer à l’Exposition internationale des chaînes d’approvisionnement de Chine. Un salon présenté par Pékin comme une vitrine de son engagement pour le libre-échange face à Donald Trump et à sa guerre commerciale.- Puce spéciale -Devant la presse, le charismatique patron de Nvidia, T-shirt noir sur le dos, a déclaré que de hauts responsables chinois, dont le vice-Premier ministre He Lifeng, lui avaient assuré que la Chine était “ouverte et stable”. “Nous avons évoqué (…) le fait que la Chine accueille favorablement les entreprises étrangères souhaitant y investir et s’y implanter”, a-t-il souligné.”Ils veulent savoir que Nvidia continue d’investir ici, que nous faisons toujours de notre mieux pour répondre aux besoins du marché ici”, a indiqué M. Huang.Mercredi matin à l’ouverture du salon, Jensen Huang avait salué le rôle pionnier de la Chine dans l’IA.”L’IA open source chinoise est un catalyseur du progrès mondial, permettant à chaque pays et à chaque secteur de rejoindre la révolution apportée par l’IA”, a-t-il déclaré.Il a notamment fait référence au robot conversationnel DeepSeek, réputé pouvoir rivaliser avec ses équivalents américains.Basée en Californie, Nvidia produit certains des semi-conducteurs les plus avancés au monde, mais ne peut exporter ses puces les plus sophistiquées en Chine. Washington le lui interdit, invoquant le risque que Pékin ne les utilise pour renforcer ses capacités militaires.Nvidia a conçu la puce H20 — une version moins puissante de ses semi-conducteurs pour l’IA — spécifiquement pour l’exportation vers la Chine. Le projet avait toutefois été bloqué par l’administration Trump lorsqu’elle avait renforcé en avril ses exigences en matière de licences d’exportation.- “Rien à voir” -Mais après une nouvelle demande, “le gouvernement américain a assuré à Nvidia que les licences seraient accordées et Nvidia espère commencer les livraisons bientôt”, a indiqué mardi l’entreprise dans un communiqué.Cette annonce a dopé les valeurs technologiques, notamment au Nasdaq.Interrogé mercredi sur ses éventuelles tentatives, avant son départ pour la Chine, de convaincre Donald Trump de lever ses restrictions sur les semi-conducteurs, Jensen Huang a répondu: “Je ne pense pas avoir changé son point de vue.” “Mon rôle est d’informer le président sur ce que je connais bien, à savoir le secteur des technologies et l’intelligence artificielle”, a-t-il déclaré aux journalistes.”C’est une occasion unique pour les Etats-Unis de prendre le leadership dans le domaine de l’intelligence artificielle”, a-t-il noté.Il a souligné que les discussions actuelles entre les gouvernements chinois et américain n’avaient “rien à voir avec lui”.Les restrictions américaines interviennent dans un contexte économique difficile pour la Chine, confrontée à une faible consommation des ménages et à une crise prolongée du secteur immobilier.Face aux incertitudes internationales croissantes, le président chinois Xi Jinping appelle régulièrement à renforcer l’autosuffisance technologique.sam-oho-pfc-ehl/abx

Trump dévoile des investissements pour alimenter l’IA en électricité

Donald Trump a annoncé mardi des investissements d’entreprises privées dans l’énergie et les infrastructures en Pennsylvanie, Etat industriel de l’est des Etats-Unis, au moment où le secteur de la tech est confronté aux besoins toujours croissants en électricité de l’intelligence artificielle (IA).En tout, plusieurs organisations vont injecter environ 92 milliards de dollars dans des projets de centres de données (36 milliards) et de sites de production d’énergie (56 milliards).Le secteur des technologies s’est jeté à corps perdu dans le développement de l’IA générative, mais craint que les besoins massifs en électricité ne puissent être satisfaits par l’infrastructure existante, en particulier aux Etats-Unis.L’IA générative demande d’énormes capacités de calcul informatique, principalement pour faire fonctionner les processeurs voraces en énergie de Nvidia, cette entreprise californienne de puces électroniques devenue la plus grosse capitalisation boursière au monde en surfant très tôt sur la vague de l’IA.Les autorités américaines s’attendent à ce que d’ici à 2028, les besoins en électricité des entreprises de la tech pour l’IA soient équivalents à ceux de 5 millions de foyers.”Nous sommes ici aujourd’hui parce que nous pensons que c’est le destin de l’Amérique de dominer toutes les industries et d’être la première dans toutes les technologies, y compris la première super puissance au monde dans l’IA”, a déclaré Donald Trump sur scène.”Et nous sommes largement en avance sur la Chine, je dois le dire. Et les usines arrivent, la construction commence”, a ajouté le président américain, lors du premier Sommet sur l’énergie et l’innovation de Pennsylvanie à l’université Carnegie Mellon de Pittsburgh.- Rester “leader” -Parmi les groupes présents, Google a annoncé un investissement sur deux ans de 25 milliards de dollars dans des centres de données et infrastructures d’IA dans des Etats du nord-est du pays, ainsi que 3 milliards de dollars pour moderniser deux centrales hydroélectriques en Pennsylvanie.”Nous soutenons l’appel clair et urgent du président Trump à investir dans les infrastructures, les technologies et la production d’énergie nécessaires à l’essor de l’IA, afin que les États-Unis restent leader dans ce domaine”, a déclaré Ruth Porat, directrice des investissements d’Alphabet et Google.”Alors que les États-Unis et la Chine se livrent une course pour dominer la guerre de l’intelligence artificielle, les géants technologiques investissent massivement pour gagner des parts dans cette quatrième révolution industrielle”, a commenté l’analyste Dan Ives de Wedbush.Il estime qu’environ 15 % des budgets informatiques sont désormais réservés à l’IA ou influencés par cette technologie.D’autres entreprises technologiques, sociétés énergétiques et firmes financières étaient présentes à Pittsburgh, dont Blackstone, qui a aussi promis 25 milliards de dollars pour des centres de données et infrastructures.Les groupes comptent en outre investir dans des programmes d’apprentissage. Pour le sénateur républicain David McCormick, ces investissements sont d’une “importance énorme” pour son Etat de Pennsylvanie, mais ils sont aussi “cruciaux pour le futur du pays”.- Course avec Pékin -Ses déclarations reflètent la tendance partagée par les deux bords politiques à Washington que les Etats-Unis doivent en faire davantage pour ne pas perdre du terrain face à la Chine dans cette course à l’intelligence artificielle.”Si les Etats-Unis ne mènent pas cette révolution sous nos propres conditions, nous céderons le contrôle de notre infrastructure, de nos données, de notre leadership, et de notre mode de vide à la Chine communiste”, a déclaré le sénateur McCormick dans une tribune à Fox News.Donald Trump a lancé le projet “Stargate” en janvier, qui vise jusqu’à 500 milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures d’IA.La firme japonaise d’investissements dans la tech SoftBank, ainsi que les entreprises américaines de la Silicon Valley OpenAI (ChatGPT) et Oracle, ont décidé d’investir 100 milliards de dollars dans la phase initiale du projet.Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a fait machine arrière sur de nombreuses réglementations adoptées sous Joe Biden pour cadrer le développement des puissants algorithmes d’IA et limiter les exportations de certaines technologies avancées à des pays alliés.Le président américain devrait dévoiler son propre programme-cadre pour le développement de l’intelligence artificielle au cours du mois de juillet.