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Prochaines enchères à Londres de pièces de la série “Downton Abbey”

Si vous rêvez de la robe de mariée de Lady Mary ou de la canne de Violet Crawley dans la série britannique Downton Abbey, ils seront bientôt mis aux enchères à Londres, lors d’une vente prévue mi-août.Une vingtaine d’accessoires, costumes et décors issus de la célèbre série seront vendus lors d’enchères en ligne par la …

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Prochaines enchères à Londres de pièces de la série “Downton Abbey”

Si vous rêvez de la robe de mariée de Lady Mary ou de la canne de Violet Crawley dans la série britannique Downton Abbey, ils seront bientôt mis aux enchères à Londres, lors d’une vente prévue mi-août.Une vingtaine d’accessoires, costumes et décors issus de la célèbre série seront vendus lors d’enchères en ligne par la maison Bonhams du 18 août au 16 septembre, a-t-elle annoncé jeudi.Parmi ces pièces: la voiture des Grantham, une Sunbeam 20/60 estimée entre 29.000 et 40.000 euros, la robe de mariée portée par Lady Mary lors de son mariage avec Matthew Crawley (saison 3, épisode 14), estimée de 3.500 à 5.000 euros, un sarouel de Lady Sybil (saison 1, épisode 4), estimé au même prix.Y figurent aussi la canne de Lady Violet Crawley, dont un éventail est aussi aux enchères, ainsi qu’un “clap” utilisé dans la production du film “Downton Abbey, une nouvelle ère”, estimé de 1.200 à 1700 euros.La série télévisée créée par Julian Fellowes, diffusée pour la première fois en 2010 au Royaume-Uni avant de conquérir le monde, raconte en six saisons et 52 épisodes la vie d’une riche famille aristocratique, les Crawley, et de leurs domestiques sur 30 ans.Elle a été vue par plus de 120 millions de téléspectateurs dans le monde, selon Bonhams.Parmi les acteurs principaux, Maggie Smith, décédée en septembre 2024, Hugh Bonneville, Laura Carmichael, Jim Carter, Michelle Dockery et Elizabeth McGovern.Deux films ont été tirés de la série en 2019 et 2022. Un troisième, “The Grand Finale” est attendu en septembre.Bonhams a précisé jeudi que les recettes de la vente seraient reversées à une organisation caritative anglaise, “Together for Short Lives”, en faveur des enfants atteints de maladies limitant leur espérance de vie.

“Dernier bonsoir” à Thierry Ardisson

Une foule d’hommes et femmes en noir ont dit jeudi un “dernier bonsoir” à la star du petit écran Thierry Ardisson, dont les obsèques ont été célébrées à Paris, selon un déroulé millimétré et une bande son qu’il avait choisis.Les quelque 500 invités ont respecté le “dress code” de l’ancien animateur et producteur mort lundi à 76 ans. Et autant d’admirateurs se sont pressés derrière les barrières et ont applaudi le cercueil noir verni, ont constaté des journalistes de l’AFP.Des titres de George Harrison, John Lennon, David Bowie ou encore Jean-Louis Aubert (“Voilà c’est fini”), ont retenti en l’église Saint-Roch, la paroisse des artistes, avant une inhumation dans la plus stricte intimité.Son épouse Audrey Crespo-Mara avait accueilli un à un les invités. Se sont mêlés des amis comme Laurent Baffie, Philippe Corti, Léa Salamé, ainsi que des personnalités tels Michel Drucker, Arthur, Marc-Olivier Fogiel, Alex Vizorek, Florent Pagny, Marc Lavoine, Patrick Timsit ou Guillaume Durand. Brigitte Macron, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal et la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, ont également assisté à la cérémonie.Dans la rue barrée, l’émotion était aussi au rendez-vous. “Merci pour moi, mais aussi pour ce que tu as apporté à la télé”, lui a adressé Dalila Choufa, 57 ans, qui a posé un congé pour être présente.”Un homme libre et courageux comme ça il n’y en a plus, même si j’étais pas d’accord avec tout ce qu’il disait”, a salué auprès de l’AFP Michelle Boesnach, commerçante de 50 ans venue de Normandie. “J’aimais sa créativité, son insolence. C’était quelqu’un aussi qui était très pieux, catholique et royaliste. Cette dichotomie me touchait”, a témoigné Julien La Torre, voiturier de 44 ans.”Tu es né un 6 janvier, le jour de la fête des Rois, et tu as dit +fuck+ le jour de la Révolution”, avec ce décès un 14 juillet, a lancé dans la nef Audrey Crespo-Mara, en disant “chapeau bas”.- “Bal des faux-culs” -Ardisson l’avait prévenue, a-t-elle raconté: “+Cette cérémonie à Saint-Roch, fais gaffe, ça va être le bal des faux-culs+”. “Alors oui, il y en a sans doute ici” mais “il y a tous ceux qui t’ont infiniment respecté, admiré, adoré en ton temps”, a-t-elle souligné.L’animateur provocateur avait déclaré en mai à Paris Match: “Pour moi, ma mort ne peut être que spectaculaire, entourée de stars. (…) Je n’ai pas envie de mourir en douce”. L’hebdomadaire a publié cette semaine en Une une photo de 2005, où Ardisson, lunettes fumées sur le nez, sourit allongé dans un cercueil. Il voulait que cette image soit publiée à sa mort, comme un pied de nez.Jeudi, il a aussi réussi à réunir ses trois épouses successives et ses trois enfants. “Tu as tout affronté, du cancer jusqu’à (Vincent) Bolloré” avec qui il s’était fâché, a affirmé son fils Gaston, avant l’adieu dans l’église.L’annonce du décès de Thierry Ardisson a suscité une pluie d’hommages, du président Macron aux patrons de chaîne, en passant par de nombreuses figures du PAF (Cyril Hanouna, Karine Le Marchand…).Mais des extraits d’émissions où il avait mis mal à l’aise ses invitées, comme les actrices Judith Godrèche ou Milla Jovovich, ont été aussi relayés. “J’étais ni con, ni macho, on était dans l’époque” et “l’époque a changé”, balayait-il en mai sur France Inter.Issu d’un milieu social modeste, l’ancien publicitaire a bousculé le paysage cathodique.Des artistes du monde entier aux hommes politiques, tous se pressaient à ses talk-shows à succès comme “Lunettes noires pour nuits blanches” dans les années 80, ou “Tout le monde en parle” sur France 2 (1998-2006). Réalisé par Audrey Crespo-Mara, un documentaire diffusé mercredi soir sur TF1 et disponible sur la plateforme TF1+, “La face cachée de l’homme en noir”, dresse le portrait d’un homme hypersensible et tourmenté.Ardisson y retrace sa vie en 10 commandements, jusqu’au dernier depuis son lit d’hôpital au printemps: “La mort en face, tu regarderas”.

Données personnelles: TikTok visé par de nouvelles plaintes

De nouvelles plaintes ont été déposées jeudi dans des pays européens à l’encontre de trois applications chinoises, dont TikTok, accusées de ne pas avoir répondu aux demandes sur le traitement des données de leurs utilisateurs. “Les entreprises de technologie adorent collecter autant de données que possible à votre sujet, mais refusent catégoriquement de vous en donner …

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Données personnelles: TikTok visé par de nouvelles plaintes

De nouvelles plaintes ont été déposées jeudi dans des pays européens à l’encontre de trois applications chinoises, dont TikTok, accusées de ne pas avoir répondu aux demandes sur le traitement des données de leurs utilisateurs. “Les entreprises de technologie adorent collecter autant de données que possible à votre sujet, mais refusent catégoriquement de vous en donner l’accès complet, comme l’exige pourtant la législation européenne”, a dénoncé dans un communiqué Kleanthi Sardeli, avocate de l’association Noyb, une ONG viennoise à l’origine de la procédure.Elle avait déjà engagé des actions en janvier contre six applications chinoises au nom de particuliers s’inquiétant du transfert illégal de leurs données à Pékin. Si les géants du commerce en ligne Shein et Temu, ainsi que l’application d’électronique grand public Xiaomi, ont accédé entretemps aux demandes des plaignants, “TikTok, AliExpress et WeChat ont continué à enfreindre le RGPD (règlement européen de protection des données)”, fournissant des réponses incomplètes ou ignorant la requête, selon Noyb.L’organisation a donc déposé trois plaintes auprès des autorités de protection des données en Belgique, en Grèce et aux Pays-Bas afin que les sociétés visées se mettent en conformité. Elle demande aussi une amende administrative à leur encontre, pouvant atteindre jusqu’à 4% de leurs recettes mondiales, “afin d’éviter que des violations similaires ne se reproduisent à l’avenir”.Sollicité par l’AFP, TikTok n’avait pas réagi dans l’immédiat.Propriété du groupe chinois ByteDance, la puissante plateforme de partage de vidéos, avec 1,5 milliard de membres, est depuis des années dans le viseur des gouvernements occidentaux, qui redoutent son lien avec Pékin et un possible usage des données de ses utilisateurs à des fins d’espionnage ou de propagande.L’autorité irlandaise de protection des données (DPC), agissant au nom de l’Union européenne, a ouvert le 10 juillet une enquête contre TikTok sur le stockage de certaines données personnelles sur des serveurs chinois, Pékin démentant de son côté toute implication.La DPC avait déjà sanctionné le réseau social, dont le siège européen se trouve en Irlande, d’une amende de 530 millions début mai pour avoir échoué à garantir une protection suffisante aux internautes.Les données européennes ne peuvent être transférées — c’est-à-dire stockées ou rendues accessibles — dans un pays tiers que s’il est jugé suffisamment sûr par l’UE comme par exemple le Japon, le Royaume-Uni ou les États-Unis.Noyb, dont l’acronyme signifie “None of your business” (“Ce ne sont pas vos affaires”), est à l’origine de nombreuses plaintes contre les géants du web, s’étant soldées par des amendes de milliards d’euros.

Jeux vidéo: Sega “de retour”, vise un renouveau mondial porté par ses licences cultes

En ouvrant vendredi son premier magasin au Japon, le vétéran du jeu vidéo Sega affiche son ambition: renouer avec ses années fastes en misant sur ses personnages emblématiques, Sonic en tête,et une stratégie internationale.Alors que le Japon enregistre un afflux touristique record et un intérêt nourri pour sa pop culture, Sega entend se réinventer, notamment …

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Jeux vidéo: Sega “de retour”, vise un renouveau mondial porté par ses licences cultes

En ouvrant vendredi son premier magasin au Japon, le vétéran du jeu vidéo Sega affiche son ambition: renouer avec ses années fastes en misant sur ses personnages emblématiques, Sonic en tête,et une stratégie internationale.Alors que le Japon enregistre un afflux touristique record et un intérêt nourri pour sa pop culture, Sega entend se réinventer, notamment en rebondissant sur des adaptations cinématographiques à succès. Le succès remporté fin 2024 sur grand écran par Sonic, l’iconique hérisson bleu supersonique, a permis à Sega d’attirer une nouvelle génération de fans, ouvrant la voie à un retour en force après deux décennies difficiles.”Les opportunités se multiplient”, déclare à l’AFP Shuji Utsumi, directeur opérationnel de Sega. “Nous avons connu des difficultés, mais aujourd’hui nous sommes de retour!”En contraste avec Nintendo, dont la Switch 2 a récemment accaparé l’attention, Sega a quitté le marché des consoles depuis l’arrêt de la Dreamcast en 2001 pour se concentrer sur le développement de jeux.Après l’ouverture d’une boutique officielle à Shanghai en mai, Sega inaugure son premier magasin japonais dans le quartier tokyoïte de Shibuya, prisé des visiteurs étrangers.”Nous cherchons à développer notre activité à l’international, plutôt qu’à nous concentrer sur le marché japonais”, explique M. Utsumi. Dans les années 1980 et 1990, Sega était un acteur majeur de l’industrie du jeux vidéo, associé aux salles d’arcade, aux consoles de salon et à des franchises comme “Streets of Rage” ou la série ninja “Shinobi”.Mais la concurrence féroce et l’essor des jeux en ligne tels “World of Warcraft” ont plongé Sega dans des difficultés financières dès les années 2000.-Surfer sur les films-L’entreprise ayant cessé d’avoir ses propres consoles, “les jeux Sega ont commencé à perdre de leur éclat”, explique à l’AFP David Cole, analyste du cabinet américain DFC Intelligence.Mais selon lui, “les enfants ayant grandi dans les années 1990 ont aujourd’hui la trentaine ou la quarantaine, ils aiment toujours ces franchises, au point de les faire découvrir à leurs propres enfants –une valeur encore inexploitée”.A l’instar de Nintendo, Sega cherche désormais à exploiter cette veine nostalgique à travers des films, des boutiques, des attractions dans les parcs à thème.Le long-métrage  “Sonic 3”, avec Jim Carrey dans le rôle du méchant, a dominé fin 2024 le box-office nord-américain, l’un des meilleurs lancements de décembre depuis des années. Il s’inscrit dans la vague des adaptations de jeux vidéo à succès, lancée en 2020 avec le premier film Sonic et poursuivie par “Super Mario Bros”, deuxième plus gros succès mondial de 2023.La série “Shinobi” est également en cours d’adaptation au cinéma, et la saga de jeux “Like a Dragon: Yakuza” a été adapté en série sur Amazon Prime. Egalement envisagée, l’adaptation de “Persona”, série de jeux du studio Atlus (filiale de Sega, qui narre le quotidien d’adolescents affrontant des forces surnaturelles. -“C’est toute mon enfance”-En 2023, Sega a racheté Rovio, studio finlandais à l’origine du célèbre jeu “Angry Birds”, pour accélérer son développement sur le marché du jeu mobile.”Les habitudes des joueurs ont changé depuis l’âge d’or de Sega”, quand le jeu vidéo se résumait essentiellement aux consoles connectées à la télévision, reconnaît M. Utsumi.Mais selon David Cole, l’avenir de Sega passe par des productions plus ambitieuses: “des jeux haut de gamme, plus profonds, capables de fidéliser durablement une communauté”.Sega travaille sur ce qu’il appelle un “Super jeu”, projet à gros budget conçu pour le marché international et recourant aux “interactions sociales, voire à l’IA”, explique le dirigeant du groupe.”La concurrence est extrêmement rude. Il est essentiel d’avoir une base de fans. Mais en même temps, développer un très bon jeu prend du temps”, indique-t-il.La maison-mère SegaSammy reste active dans les machines d’arcade et de jeux d’argent, notamment ceux utilisés dans les salles de pachinko japonaises –secteur en déclin. Ce qui fait de l’activité divertissement de Sega “une opportunité de croissance”, souligne M. Cole.A Tokyo, des touristes étrangers semblent valider ce pari. “J’ai toujours aimé Sega. J’ai grandi avec leurs jeux”, confie Danny Villasenor, Américain de 19 ans. “C’est assez rétro, mais je trouve qu’ils ont bien évolué avec le temps”, ajoute-t-il.William Harrington, 24 ans, de Los Angeles, abonde: “C’est toute mon enfance”

Obsèques d’Ardisson à Paris, les invités attendus tout de noir vêtus

“Chers amis, chers ennemis, dernier bonsoir!” Dans une ultime mise en scène, les obsèques de Thierry Ardisson, producteur et animateur star décédé à 76 ans, sont célébrées jeudi à Paris, devant une assistance invitée à revêtir sa couleur fétiche, le noir.La cérémonie se tiendra à 16H30 en l’église Saint-Roch à Paris, la paroisse des artistes, avant une “inhumation dans la plus stricte intimité”, a indiqué sa famille à l’AFP.L’accès à l’intérieur de l’église sera “réservé aux invités”, à qui il est demandé de respecter le “dress code Ardisson (avec ou sans lunettes noires)”, c’est-à-dire le costume noir.”Chers amis, chers ennemis, dernier bonsoir! Retrouvez-nous pour dire au revoir à l’homme en noir”, est-il inscrit sur le carton d’invitation, portant la mention “Roch never dies”, clin d’œil à la paroisse du 1er arrondissement et promesse d’une bande-son éclectique à son image. Vedette du petit écran dès les années 1980, Thierry Ardisson est mort lundi à Paris des suites d’un cancer.L’annonce de son décès a suscité une pluie d’hommages, du président Macron aux patrons de chaîne en passant par de nombreuses figures du PAF (Arthur, Cyril Hanouna, Karine Le Marchand…).Mais des extraits d’émissions où il avait mis mal à l’aise ses invitées, comme les actrices Judith Godrèche ou Milla Jovovich, ont été aussi relayées. “J’étais ni con ni macho, on était dans l’époque” et “l’époque a changé”, balayait-il en mai sur France Inter.- “Face cachée” -Issu d’un milieu social modeste, l’ancien publicitaire a bousculé le paysage cathodique avec ses talk-shows à succès où se rendait le Tout-Paris, comme “Bains de minuit”, présenté depuis la boîte de nuit des Bains Douches à Paris, “Lunettes noires pour nuits blanches” au Palace et “Rive droite/Rive gauche”, premier magazine culturel TV quotidien en France.Il a connu ses plus belles heures avec “Tout le monde en parle” sur France 2 (1998-2006) où ses questions aux artistes comme aux politiques, parfois trash, ont souvent créé le buzz.Thierry Ardisson est ensuite passé aux commandes de “Salut les Terriens” (2006-2019), sur Canal+ puis C8, qu’il a dû arrêter après avoir refusé d’en baisser le budget.Réalisé par son épouse, la journaliste Audrey Crespo-Mara, un documentaire diffusé mercredi soir sur TF1 et disponible sur la plateforme TF1+, “La face cachée de l’homme en noir”, dresse un portrait tout en nuances de ce roi de la provocation, dépeint comme hypersensible et tourmenté.Dans cette émission testament, Ardisson, qui était croyant, retrace sa vie en 10 commandements, jusqu’au dernier depuis son lit d’hôpital au printemps: “La mort en face, tu regarderas”.”J’ai toujours tout mis en scène” et “je sais déjà la musique que je vais mettre à mon enterrement”, avait-il déclaré sur le plateau de son amie Léa Salamé sur France 2 en mai. “Ça m’intéresse d’aller jusqu’au bout”.- L’après -Paris Match a publié cette semaine en Une une photo de 2005, où Ardisson, lunettes fumées sur le nez, sourit allongé dans un cercueil. Il voulait que cette image soit publiée à sa mort, comme un pied de nez, et “on a tenu parole”, narre Jérôme Béglé, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire. À France Télévisions, la communicante Anne Méaux, une proche, l’a dépeint comme “passionné par les tendances, dans le temps court, et profondément préoccupé par le temps long et la suite”.Comme obsédé par l’après, le vétéran était revenu brièvement en 2022 avec “Hôtel du temps” sur France 3, où il interrogeait des stars défuntes dont les visages et voix étaient recréés grâce aux nouvelles technologies.”Où que j’aille, j’espère bien retrouver Denise Glaser et François Chalais (anciennes figures de la télé, ndlr), John Lennon et George Harrison (des Beatles), Paul Morand et Alain Pacadis (des auteurs)”, avait déclaré Ardisson à Paris Match dans une “interview jugement dernier” en 2005.

Le recours aux compagnons IA chez les adolescents inquiète une ONG

Près de trois adolescents américains sur quatre ont déjà utilisé des “compagnons IA”, selon l’ONG Common Sense Media, qui s’inquiète des risques que ces assistants d’intelligence artificielle (IA) orientés sur les relations personnelles peuvent représenter pour les mineurs.Quelque “72% des ados ont utilisé des compagnons IA au moins une fois” et “plus de la moitié se servent de ces plateformes plusieurs fois par mois”, a déterminé l’organisation dans une étude réalisée au printemps aux Etats-Unis et publiée mercredi.Les compagnons IA sont définis par l’association comme “des amis ou personnages numériques avec lesquels on peut discuter à l’écrit ou à l’oral à tout moment”, pour avoir des “conversations personnelles et significatives”, des services que fournissent notamment Character.AI et Replika.Le questionnaire présenté aux participants âgés de 13 à 17 ans reconnaît que les plateformes star de l’IA générative, telles que ChatGPT (OpenAI) ou Claude (Anthropic) peuvent aussi être utilisées de cette façon, mais précise qu’il ne s’agit pas des outils IA d’aide aux devoirs ou de génération d’images.Un tiers des adolescents interrogés dit avoir des échanges avec les compagnons IA qui relèvent des relations sociales, comme s’entraîner à avoir certaines conversations, recevoir du soutien moral, ou encore avoir des interactions amicales ou romantiques.Près de la moitié considèrent eux ces assistants IA avant tout comme des “outils” ou “programmes informatiques”.Common Sense Media, une ONG qui classe les films, jeux vidéo et applications selon l’âge pour aider les parents, et milite pour la sécurité en ligne, s’inquiète cependant des effets potentiels du recours à ces “amis, confidents et même thérapeutes virtuels”.”Les dangers qu’ils représentent pour les jeunes utilisateurs sont réels, sérieux et bien documentés”, assure l’association, citant l’exemple, du “suicide d’un adolescent de 14 ans qui avait développé un attachement émotionnel à un compagnon IA”.L’ONG met en avant la tendance de ces outils à apparaître généralement d’accord avec les utilisateurs, au lieu de les encourager à réfléchir, ce qui est problématique selon elle à un âge où ils développent leur capacité à penser de façon critique.”Plusieurs plateformes populaires de compagnons IA, dont Character.AI, Nomi et Replika (…) présentent des risques inacceptables pour les utilisateurs de moins de 18 ans”, conclut Common Sense Media.”Elles peuvent facilement générer des réponses allant de contenus à caractère sexuel et de stéréotypes offensants à des +conseils+ dangereux qui, s’ils étaient suivis, pourraient avoir des conséquences graves, voire mortelles, dans la vie réelle”.Elle recommande donc de ne pas laisser les mineurs se servir de ces outils.Ces trois entreprises n’ont pas immédiatement répondu à des sollicitations de l’AFP.