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La France demande l’accès à Gaza pour la presse, “pour montrer ce qu’il s’y passe”

La France demande que “la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer” ce qu’il se passe dans le territoire en danger de famine après 21 mois de guerre selon l’ONU et des ONG, a déclaré mardi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.”Nous avons l’espoir de pouvoir faire sortir quelques collaborateurs de journalistes dans les prochaines semaines”, a ajouté le ministre sur France Inter, interrogé sur le cas de plusieurs collaborateurs de l’AFP sur place qui se trouvent dans “une situation effroyable” selon la direction de l’agence.”Nous y consacrons beaucoup d’efforts et beaucoup d’énergie”, a dit le ministre, qui s’exprimait depuis l’est de l’Ukraine où il est en déplacement.”Depuis des mois, nous assistons, impuissants, à la détérioration dramatique de leurs conditions de vie. Leur situation est aujourd’hui intenable”, affirmait un communiqué de l’AFP lundi, tandis que la Société des journalistes (SDJ) alertait du risque de les “voir mourir”.Israël accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas d’instrumentaliser la souffrance des populations de Gaza.”Au lieu d’accepter un cessez-le-feu, le Hamas mène une campagne de propagande mensongère sur Israël. Parallèlement, il agit délibérément pour accroître les tensions et nuire aux civils qui viennent recevoir l’aide humanitaire”, a écrit lundi le ministère des Affaires étrangères israélien sur X. “Le Hamas est le seul responsable de la poursuite de la guerre et des souffrances des deux camps”, selon lui.Vingt-cinq pays, dont le Royaume-Uni, la France, le Canada et le Japon, ont appelé à mettre fin “immédiatement” à la guerre dans la bande de Gaza assiégée par Israël, dans une déclaration commune publiée lundi.- Evanouissements -“Nous avons perdu des journalistes dans des conflits, nous avons eu des blessés et des prisonniers dans nos rangs, mais aucun de nous n’a le souvenir d’avoir vu un collaborateur mourir de faim”, a souligné la SDJ de l’AFP lundi.La faim, la soif, l’épuisement contraignent certains journalistes de l’AFP à Gaza à réduire leur couverture de la guerre.”J’ai dû interrompre mon travail plusieurs fois pour chercher de la nourriture pour ma famille”, raconte Bashar Taleb, 35 ans, basé dans le nord de Gaza. “Pour la première fois, je me sens complètement abattu”.Khadr Al-Zanoun, 45 ans, à Gaza-ville, affirme avoir perdu 30 kilos depuis le début de la guerre. Le journaliste évoque des évanouissements à cause du manque de nourriture et d’eau, ainsi qu’une “fatigue extrême” et la difficulté à travailler. “Ma famille est aussi à bout”.L’ONU et des ONG font régulièrement état d’un risque de famine dans le territoire palestinien assiégé par Israël après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.- “Pas des cibles” -“Parce que la liberté de la presse et le droit d’informer sont aussi des piliers de nos démocraties”, a déclaré la commissaire européenne chargée de la gestion des crises Hadja Lahbib, “Israël doit laisser la presse faire son travail et garantir son accès. Les journalistes et les civils ne peuvent pas, et ne doivent pas, être des cibles”.”Il est plus que temps que les médias internationaux se rendent à Gaza”, a commenté Juliette Touma, porte-parole de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), soulignant “l’excellent travail accompli par les journalistes palestiniens locaux, qui paient un lourd tribut”.”Plus de 200 d’entre eux ont été tués par l’armée israélienne depuis octobre 2023, dont au moins 46 dans l’exercice de leur fonction” dans la bande de Gaza, a affirmé mardi l’ONG Reporters sans frontières. M. Barrot a également condamné “avec la plus grande fermeté” la “déplorable” extension de l’offensive israélienne à Gaza lancée lundi, “qui va aggraver une situation déjà catastrophique”.”Il n’y a plus aucune justification aux opérations militaires de l’armée israélienne à Gaza. C’est une offensive qui va aggraver une situation déjà catastrophique qui va provoquer de nouveaux déplacements forcés de populations que nous condamnons avec la plus grande fermeté”, a-t-il dit.L’armée israélienne a étendu lundi son offensive dans un nouveau secteur de la bande de Gaza, à Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, et entend agir dans des zones où elle n’était jamais allée au cours des 21 mois de guerre contre le Hamas, sommant les habitants d’évacuer les lieux.

Challenges propose des articles du New York Times avec l’aide de l’IA

Le magazine économique Challenges propose désormais une sélection d’articles du New York Times, présélectionnés et traduits grâce à l’aide de l’intelligence artificielle, ont annoncé mardi l’hebdomadaire et la société éditant l’outil d’IA.Trois ou quatre articles par jour sont ainsi disponibles en français à ce stade. Challenges, déjà détenteur de la licence du magazine britannique The …

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Challenges propose des articles du New York Times avec l’aide de l’IA

Le magazine économique Challenges propose désormais une sélection d’articles du New York Times, présélectionnés et traduits grâce à l’aide de l’intelligence artificielle, ont annoncé mardi l’hebdomadaire et la société éditant l’outil d’IA.Trois ou quatre articles par jour sont ainsi disponibles en français à ce stade. Challenges, déjà détenteur de la licence du magazine britannique The Economist, a acquis pour la France une licence du quotidien américain, qui a eu des partenariats dans le passé avec Le Monde, Le Figaro ou encore Libération.Videria, agence de conseil en innovation éditoriale, fournit une “solution IA” pour identifier “les articles du New York Times les plus pertinents” pour le lectorat de Challenges, “selon des critères définis par la rédaction en chef”, selon un communiqué commun. Videria est dirigée par Aurélien Viers, ex-directeur de la rédaction de La Provence.C’est ensuite la rédaction de Challenges qui garde la main. “Cette solution offre un gain de temps et de réactivité considérable”, souligne Pierre-Henri de Menthon, directeur de la rédaction cité dans le communiqué.Le magazine, propriété de Claude Perdriel, a créé un poste de journaliste web supplémentaire pour superviser cette offre, accessible à ses abonnés. “L’IA ne supprime pas d’emplois chez Challenges, elle en crée”, assure le responsable, alors que le recours à l’IA générative fait débat dans les rédactions. 

Trop ou pas assez d’IA? Les parents, angoissés, naviguent à vue

Beaucoup de parents naviguent aujourd’hui entre deux craintes. L’angoisse de voir leurs enfants rater le train de l’intelligence artificielle (IA), et la peur de les surexposer à une technologie aux effets encore incertains.”C’est très difficile de prévoir quoi que ce soit à plus de cinq ans” et se projeter dans un monde post-IA générative , …

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Trop ou pas assez d’IA? Les parents, angoissés, naviguent à vue

Beaucoup de parents naviguent aujourd’hui entre deux craintes. L’angoisse de voir leurs enfants rater le train de l’intelligence artificielle (IA), et la peur de les surexposer à une technologie aux effets encore incertains.”C’est très difficile de prévoir quoi que ce soit à plus de cinq ans” et se projeter dans un monde post-IA générative , résume Adam Tal, cadre dans le marketing et père de deux garçons de 7 et 9 ans.Cet Israélien se dit “très inquiet” de l’avenir que réserve cette technologie à ses enfants, que ce soit les “deepfakes” – contenus truqués” – “l’incapacité à faire la différence entre réalité et IA” et plus encore “les milliers de menaces possibles que je ne saurais pas identifier pour les protéger”.Mike Brooks, psychologue à Austin (Texas), spécialiste de parentalité et technologie, voit chez beaucoup de ses patients un “effet autruche”, un refus d’appréhender l’IA.”Ils sont déjà dépassés par les contraintes de la parentalité moderne”, entre la pornographie en ligne, TikTok, les jeux vidéo ou “les tentatives pour faire sortir les enfants de leur chambre”, observe-t-il.Mais contrairement aux réseaux sociaux, “on est déjà allé bien trop loin pour qu’il soit encore possible” d’ isoler les enfants passé un certain âge, constate Marc Watkins, professeur à l’université du Mississippi, qui travaille sur la rencontre entre IA et éducation.”Dans mon cercle d’amis ou ma famille, je suis la seule qui explore l’IA avec son enfant”, remarque Melissa Franklin, mère d’un garçon de 7 ans, qui suit actuellement des études de droit dans le Kentucky.”Je ne comprends pas la technologie derrière l’IA”, dit-elle, “mais ce que je sais, c’est que c’est inévitable et je préfère donner de l’avance à mon fils plutôt que d’être submergée.”- “Egalité des chances” -Le chemin est d’autant plus difficile à tracer pour les parents que la recherche scientifique manque sur les effets cognitifs et comportementaux de l’IA sur ses utilisateurs, faute de temps.Plusieurs parents mentionnent l’étude publiée en juin par le prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), montrant que l’activité cérébrale et la mémoire étaient davantage stimulées chez des individus n’utilisant pas l’IA générative que chez ceux y ayant accès.”J’ai peur que ça devienne un raccourci”, explique un père de trois enfants qui a préféré garder l’anonymat. “Après cette étude du MIT, je veux qu’ils ne l’utilisent que pour approfondir leurs connaissances.”Adam Tal préfère attendre encore un peu avant de laisser ses fils mettre les mains dans l’IA.Melissa Franklin ne permet au sien de l’utiliser qu’à côté d’elle, “quand on n’arrive pas à trouver dans un livre, sur Google ou YouTube”.Pour elle, les enfants doivent être encouragés à “penser par eux-mêmes”, avec ou sans IA.Un informaticien père d’un adolescent de 15 ans, qui a préféré garder l’anonymat, ne croit pas à “l’apprentissage de l’IA par les parents”. “Ce serait comme de penser que les enfants comprennent TikTok” grâce à leurs géniteurs. “Le plus souvent, c’est le contraire.”Marc Watkins, lui-même père, se dit “très préoccupé” par les nouvelles formes que prend l’IA générative, mais estime nécessaire de lire sur le sujet, se familiariser avec les outils et d'”avoir des conversations approfondies là-dessus avec nos enfants”.”Ils vont utiliser l’intelligence artificielle”, dit-il, “donc je veux qu’ils connaissent les avantages potentiels et les risques”.Le patron du géant des semi-conducteurs Nvidia, Jensen Huang, parle souvent de l’IA comme “le plus grand facteur de nivellement que nous ayons jamais vu”, démocratisant l’apprentissage et le savoir.”Une de mes craintes”, commente Marc Watkins, “c’est que les parents voient cette technologie comme un moyen de donner à leur enfant un ascendant sur les autres, pour ceux qui en ont les moyens.””Mon fils a un avantage parce qu’il a deux parents avec un doctorat en informatique”, reconnaît volontiers le père informaticien, “mais cela tient à 90% au fait que nous sommes plus aisés que la moyenne” – et très peu à leur connaissance de l’IA, selon lui.”C’est quelque chose dont nous devons nous préoccuper”, insiste Marc Watkins, “parce que cela peut avoir des conséquences importantes pour l’égalité des chances.”

Stephen Colbert à l’offensive contre Donald Trump après la fin programmée de son “Late Show”

L’animateur Stephen Colbert a répliqué sans retenue lundi au président américain Donald Trump lors de sa première émission depuis l’annonce de la fin programmée de son “Late Show”, prévenant que “les hostilités sont ouvertes”.M. Colbert a évoqué l’annulation de son émission par son employeur, qu’il a clairement accusé de rechercher les faveurs de M. Trump …

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Stephen Colbert à l’offensive contre Donald Trump après la fin programmée de son “Late Show”

L’animateur Stephen Colbert a répliqué sans retenue lundi au président américain Donald Trump lors de sa première émission depuis l’annonce de la fin programmée de son “Late Show”, prévenant que “les hostilités sont ouvertes”.M. Colbert a évoqué l’annulation de son émission par son employeur, qu’il a clairement accusé de rechercher les faveurs de M. Trump pour des raisons commerciales. “Allez vous faire foutre!”, a-t-il lancé au président.”The Late Show”, une émission iconique de la télévision américaine depuis ses débuts en 1993, lorsqu’elle était animée par David Letterman, cessera d’être diffusée en mai 2026, à la suite d’une annonce surprise faite par le diffuseur CBS la semaine dernière.La chaîne fait partie du conglomérat Paramount, cible d’une fusion-acquisition de 8 milliards de dollars de la société de production Skydance nécessitant l’approbation de l’Autorité de régulation des télécommunications (FCC), dont le patron est un allié de M. Trump.CBS a mis fin à son émission de la fin de soirée trois jours après que Stephen Colbert l’a critiqué pour avoir réglé à l’amiable un procès avec le président.L’animateur avait accusé CBS d’avoir versé ce qu’il appelle un “gros pot-de-vin” de 16 millions de dollars  à M. Trump dans une affaire où celui-ci reprochait un montage “trompeur” d’une interview de son adversaire aux élections de 2024, l’ancienne vice-présidente Kamala Harris.M. Trump s’est réjoui du licenciement de l’un de ses détracteurs les plus prolifiques, en écrivant sur sa plateforme Truth Social: “j’adore que Colbert ait été licencié”.- Les “Washington Epsteins” -Ce dernier a plaisanté lundi sur le fait que son rêve, depuis ses débuts en tant que comique d’improvisation à Chicago dans les années 1980, avait toujours été de voir un président en exercice fêter la fin de sa carrière.Il a également contesté la logique de CBS qui a insisté sur le fait que l’annulation était “une décision purement financière”. Dans une fuite anonyme au cours du week-end, la chaîne avait semblé suggérer que son émission avait perdu 40 millions de dollars l’année dernière.M. Colbert a plaisanté en disant qu’il pouvait expliquer la perte de 24 millions de dollars par an, mais qu’il n’était pas responsable des 16 millions de dollars restants, en référence à l’accord conclu entre CBS News et M. Trump.Lors de son monologue de début d’émission lundi, il a raillé la demande de Donald Trump de voir la franchise de football américain des Washington Commanders reprendre son ancien nom de Washington Redskins, considéré comme une insulte à l’égard des Amérindiens.Une séquence humoristique a ensuite mis en scène M. Trump cherchant à rebaptiser la franchise de football “Washington Epsteins”, en référence au financier pédophile Jeffrey Epstein, que le président a fréquenté dans les années 1990.Après avoir abordé la fin prochaine du “Late Show”, assurant qu’on avait tué son émission mais pas lui, Colbert a lancé un reportage sur la proximité entre Trump et Epstein, suivant en cela une formule familière: un ton apparemment sérieux agrémenté d’humour et de vivacité d’esprit.À l’extérieur du Ed Sullivan Theater à Manhattan où était enregistrée l’émission, des manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire “Colbert reste ! Trump doit partir !”- “Une malédiction sur CBS” -“C’est vraiment horrible qu’on en soit arrivé là dans ce pays, où les entreprises ressentent le besoin d’obéir à l’avance”, a déclaré à l’AFP Elizabeth Kott, une enseignante de 48 ans.L’invitée principale de lundi, l’actrice Sandra Oh a apporté son soutien à l’humoriste, visiblement ému, en lançant “une malédiction sur CBS et Paramount”.C’est d’abord au “Daily Show”, sous la houlette de son ami Jon Stewart, que Stephen Colbert a perfectionné son double comique: un pseudo-journaliste conservateur prétentieux, caricature des commentateurs de droite.Il a ensuite lancé sa propre émission sur Comedy Central en 2005 où il continuait d’incarner ce personnage, avant d’accéder en 2015 à l’un des postes les plus convoités de la télévision américaine: animateur du “Late Show” sur CBS.Colbert a abandonné son alter ego réactionnaire pour devenir l’une des figures les plus drôles et respectées du petit écran. Pendant la pandémie, il est devenu une présence rassurante pour des millions d’Américains, continuant à diffuser depuis une pièce de sa maison aux côtés de son épouse Evelyn.Il s’est aussi mué depuis dix ans en fervent critique du Trumpisme, tournant en dérision le président sur tout, de ses politiques à son admiration pour Hannibal Lecter.Après l’enregistrement de l’émission lundi, Colbert a zappé la séance de questions-réponses promise et a confié à son public en studio: “j’étais nerveux en arrivant ici”.”Vous allez me manquer”, a-t-il conclu.

La France demande l’accès à Gaza pour la presse, “pour montrer ce qu’il s’y passe”

La France demande que “la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer” ce qu’il se passe dans le territoire en danger de famine après 21 mois de guerre, a déclaré mardi le ministre français de Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.”Nous avons l’espoir de pouvoir faire sortir quelques collaborateurs de journalistes dans les prochaines semaines”, a ajouté le ministre sur France Inter, interrogé sur le cas de plusieurs collaborateurs de l’AFP sur place qui se trouvent dans “une situation effroyable” selon la direction de l’agence.”Nous y consacrons beaucoup d’efforts et beaucoup d’énergie”, a dit le ministre, qui s’exprimait depuis Kiev où il est en déplacement. “Depuis des mois, nous assistons, impuissants, à la détérioration dramatique de leurs conditions de vie. Leur situation est aujourd’hui intenable, malgré un courage, un engagement professionnel et une résilience exemplaires”, affirmait un communiqué de l’AFP lundi, tandis que la Société des journalistes (SDJ) alertait du risque de les “voir mourir”.”Nous avons perdu des journalistes dans des conflits, nous avons eu des blessés et des prisonniers dans nos rangs, mais aucun de nous n’a le souvenir d’avoir vu un collaborateur mourir de faim”, soulignait la SDJ de l’agence.L’ONU et des ONG font régulièrement état d’un risque de famine dans le territoire palestinien assiégé par Israël après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.M. Barrot a également dit que la France condamne “avec la plus grande fermeté” la “déplorable” extension de l’offensive israélienne à Gaza lancée lundi, “qui va aggraver une situation déjà catastrophique”.”Il n’y a plus aucune justification aux opérations militaires de l’armée israélienne à Gaza. C’est une offensive qui va aggraver une situation déjà catastrophique qui va provoquer de nouveaux déplacements forcés de populations que nous condamnons avec la plus grande fermeté”, a-t-il dit.La France appelle au “cessez le feu immédiat, à la libération de tous les otages du Hamas, qui doit être désormais désarmé, et à l’accès sans aucune entrave de l’aide humanitaire à Gaza”, a ajouté le ministre.L’armée israélienne a étendu lundi son offensive dans un nouveau secteur de la bande de Gaza, à Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, et entend agir dans des zones où elle n’était jamais allé au cours des 21 mois de guerre contre le Hamas, sommant les habitants d’évacuer les lieux.

Ramon Fernandez, directeur financier de CMA CGM, nommé président de RMC BFM

Le directeur financier de CMA CGM, Ramon Fernandez, a pris la présidence de RMC BFM le 16 juillet en remplacement de Nicolas de Tavernost, parti diriger LFP Media, a annoncé lundi le groupe audiovisuel racheté mi-2024 par l’homme d’affaires Rodolphe Saadé.Ramon Fernandez, 58 ans, va “guider et accompagner la stratégie de développement de RMC BFM, pilotée par (le directeur général, NDLR) Régis Ravanas et ses équipes”, Nicolas de Tavernost ayant “décidé de se concentrer sur le projet Ligue 1+”, la chaîne de la Ligue de football professionnel (LFP), précise RMC BFM dans un communiqué.A la direction générale du Trésor de 2009 à 2014, ce haut fonctionnaire a débuté sa carrière au FMI à Washington et a aussi occupé les fonctions de directeur général délégué du groupe Orange, “société productrice de contenus”, ainsi que siégé “au sein de plusieurs conseils d’administration de grands groupes”, rappelle RMC BFM.Nommé en avril directeur général de LFP Media, la société commerciale de la LFP, Nicolas de Tavernost “a assuré la direction ad interim de RMC BFM jusqu’à l’arrivée de Régis Ravanas” comme directeur général, est-il ajouté dans le communiqué.Après 37 ans à la barre du groupe M6, il avait rejoint le groupe CMA CGM de Rodolphe Saadé comme vice-président de sa holding CMA Média en mai 2024.Sollicité par l’AFP, Nicolas de Tavernost, 74 ans, a confirmé qu’il quitterait également “incessamment” ce poste. “Je vais abandonner mes fonctions globales chez CMA pour me consacrer entièrement à Ligue 1+”, a-t-il indiqué.RMC BFM, qui comprend notamment la radio RMC et la chaîne de télévision BFMTV, a fait face à de nombreuses défections depuis son rachat. Le groupe a enregistré une centaine de départs de journalistes dans le cadre d’une clause de cession, dispositif permettant aux journalistes d’un média qui change de propriétaire de le quitter avec des indemnités.BFMTV est en outre confrontée à la concurrence de CNews, devenue première des chaînes d’information en continu en part d’audience. Les responsables de la chaîne ont souligné jeudi son “extrême résilience”, avant une rentrée marquée par une volonté de monter en gamme.Le groupe CMA CGM est par ailleurs entré en “négociation exclusive” en vue de l’acquisition du média vidéo en ligne Brut, dont il est déjà actionnaire.

Ramon Fernandez, directeur financier de CMA CGM, nommé président de RMC BFM

Le directeur financier de CMA CGM, Ramon Fernandez, a pris la présidence de RMC BFM le 16 juillet en remplacement de Nicolas de Tavernost, parti diriger LFP Media, a annoncé lundi le groupe audiovisuel racheté mi-2024 par l’homme d’affaires Rodolphe Saadé.Ramon Fernandez, 58 ans, va “guider et accompagner la stratégie de développement de RMC BFM, …

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