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Pays-Bas: améliorer la sécurité à vélo avec la science des données

Sur son vélo pas comme les autres, Holger Caesar se lance en plein trafic: équipé de capteurs laser et de scanners, le chercheur néerlandais est en quête de données qui, selon lui, pourraient un jour sauver des vies.Sa monture électrique bleue s’élance dans le chaos de l’après-midi, alors que des milliers d’étudiants pédalent à travers …

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BFM dénonce l’agression d’un de ses journalistes à Lyon

Le groupe RMC BFM a dénoncé lundi l'”agression” d’un de ses journalistes télé qui effectuait le matin un reportage dans un quartier de Lyon, où un homme a été tué par balles dimanche lors d’un règlement de comptes.”Le groupe RMC BFM condamne fermement toute forme de violence verbale et physique qui entrave le travail indépendant des journalistes”, a écrit BFMTV INSIDE sur le réseau social X.”Le groupe se réserve le droit d’engager des poursuites”, est-il ajouté.Aucune précision n’a été donnée sur les circonstances de l’agression, mais un journaliste de BFMTV, qui a souhaité conserver l’anonymat, a indiqué à l’AFP que le reporter avait été “insulté, menacé et agressé entre deux duplex”. “Il a été poussé dans le dos et de face” et il n’a pas pu faire ensuite le second duplex, a ajouté cette source.”Rien ne justifie et ne justifiera jamais qu’un journaliste soit attaqué dans le cadre de l’exercice de son métier”, a réagi dans un communiqué le Club de la presse de Lyon, condamnant “fermement ces violences exercées contre notre confrère”.Le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, a également dénoncé sur X l’agression, ajoutant que “la liberté d’informer doit être protégée et respectée partout”.Le journaliste de BFMTV effectuait un reportage dans le quartier de la Duchère, où un homme de 31 ans a été tué par balles dimanche en fin d’après-midi au cours d’un règlement de comptes, et dont l’auteur des coups de feu a pris la fuite.La présence policière a été renforcée dans le quartier, avait indiqué dimanche la préfecture.

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Elon Musk assure que X (ex-Twitter) subit une “cyberattaque massive”

“Il y a eu (et il y a encore) une cyberattaque massive contre X”, a déclaré lundi Elon Musk, le propriétaire du réseau social, après des heures de problèmes d’accès à la plateforme signalés par des milliers d’utilisateurs.Il a publié ce message en commentaire d’un autre post, par “DogeDesigner”, établissant un lien entre les manifestations contre “Doge” (la commission à l’efficacité gouvernementale que dirige le milliardaire), les magasins Tesla “attaqués” et la panne actuelle sur X, sans apporter de preuves.”Nous sommes attaqués tous les jours mais celle-ci a été organisée avec beaucoup de ressources. Un grand groupe coordonné est impliqué ou alors un pays. On suit la piste…” a ajouté Elon Musk.Des milliers d’utilisateurs rencontraient des problèmes d’accès à X – au site internet et à l’application mobile.Le pic de signalements sur le site de référence, Downdetector.com, a été atteint lundi matin aux Etats-Unis, vers 10H sur la côte est du pays (15H à Paris), quand près de 40.000 personnes ont rapporté une panne du service.Ce chiffre est largement descendu avant de remonter quasiment à 35.000, trois heures plus tard, puis de diminuer à nouveau.X n’a pas réagi à une sollicitation de l’AFP et le compte de “support” de X (soutien technique) n’a pas publié de messages depuis l’année dernière.Le réseau social a connu de nombreuses pannes depuis son rachat par Elon Musk fin 2022.En février et en décembre 2023, notamment, des dizaines de milliers d’utilisateurs mondiaux avaient signalé des problèmes d’utilisation.Les différents entretiens entre l’homme le plus riche au monde et des personnalités politiques de droite, sur les salons audio de la plateforme, ont aussi été marqués par des problèmes techniques, de la qualité du son à l’accès à la conversation.L’interview de Donald Trump en août 2024 par celui qui allait devenir son bras droit à la Maison Blanche avait notamment été très perturbée et en partie inaccessible.Elon Musk avait alors évoqué une cyberattaque “massive”, assurant être victime d’une attaque dite de déni de service, destinée à embouteiller les serveurs de l’entreprise pour provoquer une panne.Le patron de Tesla et SpaceX a congédié les trois quart des employés de Twitter dans les mois qui ont suivi l’acquisition. Il essaie en ce moment d’appliquer la même approche radicale au gouvernement américain.A la tête d’une commission à l’efficacité gouvernementale (Doge) Elon Musk s’est en effet lancé dans le démantèlement de plusieurs agences gouvernementales, qu’il accuse de fraude et de gestion dispendieuse, et le limogeage de dizaines de milliers de fonctionnaires.

Réforme de l’audiovisuel public: Dati confie une mission à Laurence Bloch

La ministre de la Culture Rachida Dati a annoncé lundi avoir confié à Laurence Bloch, ex-directrice des antennes de Radio France, une “mission d’accompagnement sur la réforme de gouvernance de l’audiovisuel public”, maintes fois repoussée mais qu’elle appelle de ses vÅ“ux.Fin janvier, la ministre a assuré qu’elle mènerait à son terme, “d’ici l’été”, cette réforme qui prévoit la création d’une holding, France Médias, chapeautant quatre filiales (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, Institut national de l’audiovisuel) sous l’autorité d’un ou d’une présidente.Le texte, à l’origine une proposition d’un sénateur centriste, Laurent Lafon, adoptée par le Sénat en juin 2023, aurait dû être examiné en décembre mais a été retardé après la chute du gouvernement Barnier. Il peine depuis à être inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale en séance publique et son avenir est incertain.L’année dernière, Rachida Dati défendait même une fusion des entreprises de l’audiovisuel public mais ce projet avait été suspendu une première fois par la dissolution de l’Assemblée en juin.”Dans la perspective de la confirmation d’un nouveau débat (…) une mission d’accompagnement est confiée à Laurence Bloch”, annonce le ministère dans un communiqué.Objectif ? “Contribuer à la réflexion sur la mise en Å“uvre des coopérations, les possibilités nouvelles et concrètes de coordination et en particulier les possibilités de renforcer la visibilité des offres de service public”, est-il précisé.Ancien pilier de Radio France, qu’elle a rejoint à la fin des années 1970, Laurence Bloch, 72 ans, a dirigé France Inter de 2014 à 2022, en faisant la première radio du pays, avant de devenir directrice des antennes et de la stratégie éditoriale de la maison ronde, jusqu’à son départ à la retraite l’année dernière. “Avec la concurrence des grandes plateformes et l’évolution des usages, il est indispensable que l’audiovisuel public accélère sa transformation”, justifie le ministère, invoquant “un enjeu à la fois démocratique et de souveraineté nationale”.Mais le projet est fortement contesté. Les syndicats de l’ensemble de l’audiovisuel public (Radio France, France Télévisions…) ont notamment dénoncé en février une “fausse solution”, dans un texte co-signé par plus de 2.000 élus locaux et parlementaires.La présidente de Radio France, Sibyle Veil, a qualifié de “bonne nouvelle” le “choix de Laurence Bloch”, qui “permettra de mettre la radio au cÅ“ur des réflexions sur l’audiovisuel public”, dans une déclaration transmise à l’AFP.

Réforme de l’audiovisuel public: Dati confie une mission à Laurence Bloch

La ministre de la Culture Rachida Dati a annoncé lundi avoir confié à Laurence Bloch, ex-directrice des antennes de Radio France, une “mission d’accompagnement sur la réforme de gouvernance de l’audiovisuel public”, maintes fois repoussée mais qu’elle appelle de ses vÅ“ux.Fin janvier, la ministre a assuré qu’elle mènerait à son terme, “d’ici l’été”, cette réforme …

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Propos sur l’histoire coloniale en Algérie: Aphatie annonce qu’il ne reviendra pas à RTL

Le journaliste Jean-Michel Aphatie a annoncé dimanche qu’il ne reviendrait pas à RTL, estimant ne pas avoir fait de faute en tenant des propos à l’antenne fin février sur des “Oradour-sur-Glane en Algérie” qui auraient été commis par la France.”Je ne reviendrai pas à RTL. C’est ma décision”, écrit sur le réseau X le journaliste, …

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Propos sur l’histoire coloniale en Algérie: Aphatie annonce qu’il ne reviendra pas à RTL

Le journaliste Jean-Michel Aphatie a annoncé dimanche qu’il ne reviendrait pas à RTL, estimant ne pas avoir fait de faute en tenant des propos à l’antenne fin février sur des “Oradour-sur-Glane en Algérie” qui auraient été commis par la France.”Je ne reviendrai pas à RTL. C’est ma décision”, écrit sur le réseau X le journaliste, qui avait été “mis en retrait” de l’antenne pendant une semaine par la radio.”Chaque année, en France, on commémore ce qui s’est passé à Oradour-sur-Glane, c’est-à-dire le massacre de tout un village. Mais on en a fait des centaines, nous, en Algérie. Est-ce qu’on en a conscience?”, avait-il déclaré le 25 février, au sujet de la conquête de l’Algérie par la France au XIXe siècle.À Oradour-sur-Glane, village martyr du Limousin, une unité de la Waffen SS Das Reich remontant vers le front en Normandie massacra 642 habitants le 10 juin 1944.”On n’a pas fait Oradour-sur-Glane en Algérie”, a d’abord rétorqué le présentateur Thomas Sotto. Mais “on s’est comporté comme des nazis?”, a-t-il ensuite interrogé. “Les nazis se sont comportés comme nous”, lui a répondu Jean-Michel Aphatie.”Mes propos sur la colonisation algérienne ont créé le débat”, admet, sur X, Jean-Michel Aphatie, qui explique avoir perçu sa mise en retrait de l’antenne, finalement, comme une “punition”. “Si je reviens sur l’antenne de RTL, je la valide, donc je reconnais avoir fait une faute. C’est un pas que je ne peux pas franchir”, explique-t-il. Le journaliste dit attacher “un prix particulier à la question de la présence française en Algérie entre 1830 et 1962”, confiant avoir été “horrifié” par ce qu’il a “lu dans les livres écrits par des historiens méticuleux”.”Pour cette raison (…), je ne peux pas accepter d’être puni (…). Je regrette la situation qui s’est créée”, affirme-t-il, ajoutant avoir “passé de belles années professionnelles à RTL, (…) une radio que j’aime”.Egalement chroniqueur dans “Quotidien” sur TMC, Jean-Michel Aphatie intervenait régulièrement dans la matinale de RTL.Dans une vidéo postée sur X par l’émission “C médiatique”, sur France 5, il ajoute: “Ce débat sur l’inhumanité de la France vis-à-vis de ses conquêtes coloniales, il faut reconnaître qu’il ne peut pas être exposé dans les médias. Encore aujourd’hui. Alors que c’est ça le problème, nous avons commis des crimes atroces et nous ne l’avons pas reconnu”. Sollicitée par l’AFP, la direction de RTL a indiqué qu’elle ne ferait “pas de commentaire sur” la décision du journaliste. Le journaliste de Mediapart, Fabrice Arfi, invité de “C médiatique”, a apporté “tout (s)on soutien” à M. Aphatie. “RTL n’avait pas de problème à garder Eric Zemmour, pourtant condamné pour des faits de racisme. Quand un chroniqueur comme Jean-Michel Aphatie vient rappeler (…) des faits historiques – pas des opinions-, parce que ça chatouille les oreilles des extrémistes de l’extrême droite, alors ça devient inapproprié ?”, a-t-il lancé.Les propos du chroniqueur ont suscité plusieurs signalements auprès de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, qui a comme habituellement en pareil cas ouvert une instruction, le 26 février, pour déterminer si la radio a commis un manquement à ses obligations.Des responsables politiques avaient également réagi, à l’instar du président du RN, Jordan Bardella, fustigeant “une odieuse falsification de l’Histoire et une insulte à tous les rapatriés d’Algérie”.Ces échanges interviennent alors que les tensions entre France et Algérie sont vives.

Restaurants: les plateformes tentent de contrer le fléau des réservations non honorées par les clients

Une baisse de 20 à 30% des réservations non honorées par les clients tant redoutées des restaurateurs, c’est la promesse des plateformes type TheFork qui ont déployé ces derniers mois une série d’outils, utilisant notamment de l’intelligence artificielle.Le site de réservation TheFork, qui revendique 55.000 restaurants clients dans 12 pays, a dégainé fin 2024 une solution radicale : la suppression des comptes des clients affichant quatre réservations non honorées.Résultat : “des centaines de profils ont été désactivés et le phénomène de +no-show+ (réservations non honorées, ndlr) a baissé de 10% depuis la mise en place de cette mesure”, selon Damien Rodière, le directeur général.”Avant on utilisait la carotte maintenant c’est le bâton! C’est un phénomène qui concerne tous les marchés même si on constate qu’il y a moins de +no-show+ en Europe du Nord”, estime auprès de l’AFP le dirigeant de cette plateforme qui appartient à TripAdvisor.Si le phénomène des réservations non honorées, ou “lapins”, a toujours existé, il s’est nettement accéléré depuis le Covid, au point qu’en 2022 une centaine de restaurateurs se sont fendus d’une tribune dans des médias spécialisés.”Produits gâchés, cuisine perturbée, service parasité, organisation ébranlée, chiffre d’affaires impacté… Un +no show+, une réservation pour deux, quatre, huit ou vingt qui n’est pas honorée, et c’est tout un resto qui paie”, déplorait le texte.”Je resignerai aujourd’hui car rien n’a changé”, estime Billy Pham, co-fondateur de Bao Family, un groupe de restaurants chinois tendance à Paris et Marseille.”On veut pouvoir continuer à proposer l’option de la réservation aux consommateurs, le problème, c’est que malheureusement, il y en a qui continuent à ne pas jouer le jeu”, déplore l’entrepreneur.”On estime que 70% des restaurateurs font face à des +no-shows+ et que 10% des réservations sont en moyenne non honorées, ce qui représente jusqu’à 15% du chiffre d’affaires. Sur un secteur où les marges sont faibles, c’est extrêmement problématique”, résume Thomas Jeanjean, patron de Zenchef, un logiciel de gestion qui équipe 25.000 restaurants en France et dans le nord de l’Europe.Les motifs: un oubli la plupart du temps, un imprévu et, de plus en plus souvent, la multi-réservation.-CB et Prédictions -Pour les tête-en-l’air, les plateformes ont mis en place des rappels par mail et SMS, avec des possibilités très simples d’annulation, qui selon TheFork font baisser de 30% les “lapins”.”L’autre solution, c’est la liste d’attente, qui permet de remplir les tables même s’il y a des annulations”, indique Thomas Jeanjean.”On a également mis en place un outil qui permet de prédire les +no-shows+, on va dire au restaurateur : attention, cette personne a déjà fait plusieurs +no-shows+ dans votre restaurant ou bien, il y a un fort risque de +no-show+ car elle a trois réservations en parallèle le même soir”, détaille-t-il.Cet outil utilise l’intelligence artificielle, comme chez le concurrent TheFork :”on a développé un score qui prédit le risque de +no-show+. Si le client est à risque, on peut activer le rappel automatique et combiner différentes solutions comme demander l’empreinte de carte bleue”, explique Damien Rodière.Pour les plateformes, prendre l’empreinte de carte bleue avec possibilité de débiter le client qui n’honore pas sa réservation reste l’outil le plus efficace, mais les Français sont réticents.”On a essayé de mettre en place l’empreinte de carte bancaire mais on a constaté que ça représentait une baisse des réservations, car ce n’est pas rentré dans les mÅ“urs, surtout dans des établissements comme les nôtres où le ticket moyen est assez bas”, déplore Billy Pham.Pascal Mousset, qui gère plusieurs restaurants à Paris et est dirigeant syndical au GHR, l’un des principaux organismes patronaux du secteur, confirme : “les établissements haut de gamme peuvent l’exiger parce qu’ils sont pleins à l’année et c’est difficile d’avoir une table chez eux, mais il y a une grande réticence des clients. Moi, je la demande à partir de cinq clients”.”C’est vrai que les plateformes sont performantes mais elles ne disent pas assez le coût de ces outils pour les restaurateurs”, déplore-t-il, pointant une importante augmentation de leurs tarifs en 2025.

Restaurants: les plateformes tentent de contrer le fléau des réservations non honorées par les clients

Une baisse de 20 à 30% des réservations non honorées par les clients tant redoutées des restaurateurs, c’est la promesse des plateformes type TheFork qui ont déployé ces derniers mois une série d’outils, utilisant notamment de l’intelligence artificielle.Le site de réservation TheFork, qui revendique 55.000 restaurants clients dans 12 pays, a dégainé fin 2024 une …

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