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Océans: l’Ifremer s’interroge quant au financement américain du programme Argo

Le PDG de l’Ifremer s’est interrogé mercredi quant à l’avenir du programme international d’observation des océans Argo, financé à 56% par les États-Unis, appelant à un “effort financier européen” pour pallier une “éventuelle déficience” américaine.Lancé au début des années 2000, le réseau 4.000 flotteurs Argo dérivant sur toutes les mers du globe, plongeant jusqu’à 2.000 …

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Océans: l’Ifremer s’interroge quant au financement américain du programme Argo

Le PDG de l’Ifremer s’est interrogé mercredi quant à l’avenir du programme international d’observation des océans Argo, financé à 56% par les États-Unis, appelant à un “effort financier européen” pour pallier une “éventuelle déficience” américaine.Lancé au début des années 2000, le réseau 4.000 flotteurs Argo dérivant sur toutes les mers du globe, plongeant jusqu’à 2.000 mètres de profondeur, permet de mesurer la température et la salinité en temps quasi réel. Les données issues des flotteurs permettent de surveiller et comprendre le fonctionnement de l’océan, de ses écosystèmes et son rôle sur le climat, qu’il s’agisse du stockage de chaleur ou de la montée du niveau de la mer.”C’est le thermomètre de l’océan, c’est ça qui prend le pouls de l’océan”, a résumé à l’AFP François Houllier, PDG de l’Ifremer, institut qui coordonne un des trois centres mondiaux du réseau Argo.”Les États-Unis vont-ils continuer de financer Argo à la hauteur antérieure ? Sinon, à quelle hauteur vont-ils le faire ?”, s’est-il interrogé, après les licenciements massifs au sein de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).”Ces flotteurs ont une durée de vie de 5 ans. Ça veut dire que tous les 6 mois, il y en a 10% qui deviennent obsolètes et qu’il faut les renouveler. Dans 6 mois, la question qui se pose, c’est comment allons-nous renouveler tous ensemble ces flotteurs à l’échelle mondiale?”, a-t-il ajouté.Troisième contributeur après les États-Unis (56%) et l’Australie (7,5%), la France opère 6,9% des 4.137 flotteurs Argo, dont le coût total est estimé à 40 millions de dollars par an (36,7 millions d’euros). “S’il y a une nécessité d’adaptation et qu’on veut pallier une éventuelle déficience de nos collègues américains, il faut mettre des efforts financiers. C’est plutôt à l’échelle de l’Europe que ce genre de choses-là devrait être fait”, a plaidé M. Houllier.M. Houllier a également fait part d’inquiétudes “sur les flux de données”, aujourd’hui en du programme Argo, même si “pour l’instant, à ma connaissance, il n’y a pas de flux de données qui a été altéré.”Sans ces flotteurs, “on se prive de regarder la réalité, et donc c’est la négation de la science elle-même”, a-t-il ajouté.Les données d’Argo sont citées dans plus de 6.000 publications scientifiques et 500 thèses de doctorat, selon le site internet du programme.

Effets psychologiques de TikTok sur les mineurs: l’Assemblée en passe de créer une commission d’enquête

L’Assemblée devrait approuver mercredi – ou jeudi – la création d’une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok sur les enfants et les adolescents, le réseau social à l’algorithme controversé étant particulièrement populaire chez les jeunes en France. L’application met-elle en avant des vidéos relatives au suicide auprès des jeunes utilisateurs ? Encourage-t-elle les passages …

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Effets psychologiques de TikTok sur les mineurs: l’Assemblée en passe de créer une commission d’enquête

L’Assemblée devrait approuver mercredi – ou jeudi – la création d’une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok sur les enfants et les adolescents, le réseau social à l’algorithme controversé étant particulièrement populaire chez les jeunes en France. L’application met-elle en avant des vidéos relatives au suicide auprès des jeunes utilisateurs ? Encourage-t-elle les passages à l’acte et l’automutilation ? Le réseau social amplifie-t-il les contenus hypersexualisés qui altèrent la perception de leur corps par les adolescents et développent des troubles alimentaires ?Autant de questions auxquelles les députés tenteront de répondre dans le cadre de cette commission d’enquête, dont la création devrait être approuvée mercredi avec le vote dans l’hémicycle d’une résolution transpartisane portée par la députée macroniste Laure Miller.Le feu vert de l’Assemblée fait peu de doute, après le vote à l’unanimité de cette résolution la semaine dernière en commission des Affaires sociales.Une fois actée, trente députés s’attelleront durant 6 mois à étudier non seulement l’algorithme de TikTok – qui tend, selon de nombreuses études, à “enfermer” ses utilisateurs dans “des bulles de filtres” – mais surtout à examiner les répercussions psychologiques” de l’application sur les enfants et les adolescents.Selon une étude mondiale de Qustodio, en 2022, les mineurs ont passé en moyenne 1h47 par jour sur TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance.En outre, bien que la plateforme interdise théoriquement aux mineurs de 13 ans de s’y inscrire, près d’un enfant sur deux âgé de 11-12 ans y est inscrit, selon les statistiques de l’Arcom citées par Mme Miller.La commission portera une attention particulière à évaluer les impacts de l’application sur les pensées et les comportements suicidaires.- Temps hors écran -Fin novembre, un collectif de sept familles en France a assigné TikTok en justice, accusant le réseau social d’avoir exposé leurs enfants à des contenus pouvant les pousser au suicide.La commission ne peut enquêter sur une affaire judiciaire en cours au nom de la séparation des pouvoirs, mais elle s’emploiera par exemple à déterminer si l’application propose davantage ou non de contenus dangereux aux personnes vulnérables. En 2022, une étude américaine avançait que les jeunes inscrits sur l’application et manifestant un mal-être recevaient en moyenne douze fois plus de vidéos sur le suicide et l’automutilation.Si après les auditions, un “lien direct et incontestable” est fait entre l’application et la dégradation de l’état de santé mentale des jeunes, on “pourra avoir une voix politique forte”, selon Mme Miller à l’AFP.La commission s’attellera alors à examiner “quels sont nos leviers juridiques, nous, législateurs français, pour pouvoir agir concrètement”.Une poignée de pays ont déjà pris des mesures fortes contre les réseaux sociaux considérés dangereux pour les jeunes.En Albanie, TikTok va être coupé pour au moins un an dans les prochains jours. En Australie, le Parlement a voté fin novembre une loi interdisant l’accès aux réseaux sociaux pour les moins de seize ans. Au Venezuela, l’État a infligé une amende de dix millions de dollars à TikTok pour sa “négligence” après la mort de trois adolescents.Mardi, le réseau social TikTok a lancé en France et dans l’Union européenne une fonctionnalité permettant aux parents de limiter le temps que passent les adolescents sur l’application. Au sujet de la commission d’enquête, TikTok dit attendre de voir “le ou les sujets que l’enquête souhaite aborder”. “Les thématiques (visées par la commission d’enquête) ne sont pas uniques à TikTok”, souligne le groupe qui rappelle qu’il emploie plus de 500 modérateurs en langue française et plus de 6.000 dédiés aux langues européennes.”C’est plus que toutes les autres plateformes réunies”, a assuré un porte-parole. Il a également indiqué qu’entre juillet et septembre 2024, la modération a permis de supprimer plus de 24 millions de comptes dans le monde, soupçonnés d’être détenus par des moins de 13 ans. 

Effets psychologiques de TikTok sur les mineurs: l’Assemblée en passe de créer une commission d’enquête

L’Assemblée nationale devrait approuver mercredi – ou jeudi – la création d’une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok sur les enfants et les adolescents, le réseau social à l’algorithme controversé étant particulièrement populaire chez les jeunes en France.L’application met-elle en avant des vidéos relatives au suicide auprès des jeunes utilisateurs ? Encourage-t-elle les passages à l’acte et l’automutilation ? Le réseau social amplifie-t-il les contenus hypersexualisés qui altèrent la perception de leur corps par les adolescents et développent des troubles alimentaires ?Autant de questions, auxquelles les députés tenteront de répondre au cours de cette commission d’enquête, dont la création devrait être approuvée avec le vote dans l’hémicycle d’une résolution transpartisane portée par la députée macroniste Laure Miller.Le feu vert de l’Assemblée fait peu de doute, après le vote à l’unanimité de cette résolution la semaine dernière en commission des Affaires sociales.Une fois actée, trente députés s’attèleront durant 6 mois à étudier non seulement l’algorithme de TikTok – qui tend, selon de nombreuses études, à “enfermer” ses utilisateurs dans “des bulles de filtres” – mais surtout à examiner les répercussions psychologiques” de l’application sur les enfants et les adolescents.Selon une étude mondiale de Qustodio, en 2022, les mineurs ont passé en moyenne 1h47 par jour sur TikTok.En outre, bien que la plateforme interdise théoriquement aux mineurs de moins de 13 ans de s’y inscrire, près d’un enfant sur deux âgé de 11-12 ans y est inscrit, selon les statistiques de l’Arcom citées par Mme Miller.La commission portera une attention particulière à évaluer les impacts de l’application sur les pensées et les comportements suicidaires.Mardi, le réseau social TikTok a lancé en France et dans l’Union européenne une fonctionnalité permettant aux parents de limiter le temps que passent les adolescents sur l’application. Au sujet de la commission d’enquête, TikTok dit attendre de voir “le ou les sujets que l’enquête souhaite aborder”. “Les thématiques (visées par la commission d’enquête) ne sont pas uniques à TikTok”, souligne le groupe qui rappelle qu’il emploie plus de 500 modérateurs en langue française et plus de 6.000 dédiés aux langues européennes.”C’est plus que toutes les autres plateformes réunies”, a souligné un porte-parole.  Selon Mme Miller, la commission devra se pencher “concrètement” sur les mesures réellement mises en Å“uvre par le réseau social, et vérifier si elles sont ou pas “une espèce de coquille vide”.

Avant même son arrivée, Cyril Hanouna recadré par le groupe M6

Six mois avant son arrivée au sein du groupe M6, Cyril Hanouna s’est fait recadrer par son futur employeur après avoir égratigné un de ses animateurs vedettes, Bruno Guillon.”Le Groupe M6 apporte tout son soutien à Bruno Guillon et regrette vivement les propos tenus hier (lundi) soir dans TPMP”, l’émission de Hanouna diffusée en ligne, …

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Avant même son arrivée, Cyril Hanouna recadré par le groupe M6

Six mois avant son arrivée au sein du groupe M6, Cyril Hanouna s’est fait recadrer par son futur employeur après avoir égratigné un de ses animateurs vedettes, Bruno Guillon.”Le Groupe M6 apporte tout son soutien à Bruno Guillon et regrette vivement les propos tenus hier (lundi) soir dans TPMP”, l’émission de Hanouna diffusée en ligne, a écrit l’entreprise dans un message posté tard mardi sur le réseau social X.Lundi, dans Touche pas à mon poste (TPMP), Cyril Hanouna avait notamment déclaré: “Bruno Guillon, je ne savais même pas qui c’était. Bruno Guillon, je croyais que c’était un tapissier.”M. Guillon présente la matinale de Fun Radio, station que M. Hanouna doit rejoindre en septembre, en plus de la chaîne télé W9, qui appartient aussi au groupe M6.Dans TPMP, Cyril Hanouna réagissait à une affirmation du journal Le Parisien selon laquelle M. Guillon a demandé à la direction de Fun Radio de ne pas apparaître en photo avec son nouveau collègue.”Me retrouver avec Bruno Guillon sur une photo, c’est bon, je vais faire une photo avec mon charcutier-traiteur”, a lancé M. Hanouna.”Ils m’ont supplié pour que j’aille sur Fun Radio (…) pour avoir quelqu’un qui porte un peu la station (…) Il n’a qu’à partir Bruno Guillon, on prendra Cauet (ex-animateur de NRJ, mis en examen pour des viols et une agression sexuelle sur quatre femmes, dont trois adolescentes, entre 1997 et 2014, ce qu’il conteste, ndlr), qui fera certainement des meilleures audiences”, a-t-il notamment ajouté.En réponse, M6 a assuré que “Bruno Guillon a toute la confiance du groupe qui se félicite qu’il poursuive l’animation de la matinale de Fun Radio la saison prochaine”. Le groupe a en outre salué les “performances” d’audience de cette émission.La précédente chaîne de M. Hanouna, C8 (groupe Canal+, dans le giron du milliardaire Vincent Bolloré), a cessé d’émettre le 1er mars après le non-renouvellement de sa fréquence par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel. Cette décision a largement été motivée par les “manquements réitérés” de la chaîne, qui a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende à cause des dérapages de son présentateur vedette.Ce dernier a annoncé le 27 février qu’il quittait le groupe Canal+ pour rejoindre le groupe M6 la saison prochaine. Entretemps, TPMP reste diffusée sur la webtélé Zoubida TV, transmise sur Dailymotion, YouTube, Molotov, myCANAL et les bouquets des box internet.L’arrivée future de M. Hanouna suscite des inquiétudes et des oppositions au sein du groupe M6.

Trump vole au secours de Musk et fait la pub de Tesla à la Maison Blanche

La Maison Blanche s’est transformée en concession Tesla éphémère mardi à l’initiative de Donald Trump, qui a manifesté de manière très ostensible son soutien à son allié Elon Musk, patron du constructeur.”Il ne peut pas être puni pour être un patriote”, a affirmé le président américain, se tenant aux côtés du multimilliardaire et du fils de ce dernier, devant cinq voitures de la marque dont le très reconnaissable Cybertruck, à l’allure futuriste.”Je vais en acheter une” parce que c’est “un très bon produit” et parce qu’Elon Musk a été “traité de manière très injuste” a dit le républicain de 78 ans, au moment où l’action Tesla est malmenée en Bourse et alors que les ventes du constructeur souffrent.L’entrepreneur, dont la charge contre la bureaucratie fédérale n’en finit plus de secouer Washington, et le président américain sont ensuite montés dans la voiture sur laquelle ce dernier a jeté son dévolu, une Tesla rouge du modèle S.- Pas de réduction -Donald Trump, précisant qu’il paierait par chèque, a toutefois indiqué qu’il n’était “pas autorisé à rouler parce qu'(il n’avait) pas conduit de voiture depuis longtemps”, et a précisé que la voiture serait mise à la disposition de ses employés à la Maison Blanche.Le républicain a aussi assuré, sur le ton de la plaisanterie, qu’il ne demanderait pas de réduction à celui qui a été le plus généreux contributeur de sa campagne.Sur un ton plus menaçant, il a assuré, à propos des personnes qui vandaliseraient des voitures Tesla: “Nous vous attraperons et vous vivrez un enfer.”Elon Musk a de son côté déclaré qu'”en signe de confiance en l’Amérique, Tesla (allait) doubler sa production de véhicules aux Etats-Unis dans les deux années à venir”.Conseiller du président, l’hyperactif patron est un rouage essentiel de l’administration Trump et anime notamment le travail d’une Commission chargée de réduire drastiquement les dépenses de l’Etat fédéral (Doge), ce qu’il ne fait pas sans heurts.Le multimilliardaire, qui est également propriétaire du réseau social X, est devenu un épouvantail pour les opposants à Donald Trump qui l’accusent notamment d’avoir fait un salut nazi, d’outrepasser ses fonctions, de menacer les régimes sociaux, d’être l’incarnation du pouvoir derrière le trône. “Les fous de la gauche radicale, comme ils le font souvent, essaient de boycotter illégalement (…) Tesla, l’un des plus grands constructeurs automobiles du monde et le +bébé+ d’Elon”, avait déjà accusé Donald Trump sur son réseau Truth Social. – Boycott et vandalisme -Ce soutien intervient à un moment délicat pour le constructeur. Lundi, l’action du pionnier des véhicules électriques a chuté de plus de 15% à la Bourse de New York, le constructeur souffrant d’un plongeon de ses ventes et d’un net recul du secteur technologique à Wall Street. Sa valorisation boursière a été divisée par deux depuis décembre.Les prises de position d’Elon Musk ont refroidi certains acheteurs même s’il reste difficile d’évaluer à quel point le milliardaire et son soutien à l’extrême droite européenne ont pu effrayer de potentiels clients. Des appels au boycott ont été lancés ces dernières semaines. Mardi, le constructeur automobile sud-coréen Kia a indiqué qu’il n’avait pas validé une campagne publicitaire hostile à Elon Musk, diffusée en Norvège, mettant en scène une voiture Kia avec un autocollant “Je l’ai acheté après qu’Elon est devenu fou”.Aux Etats-Unis, les autorités enquêtent de leur côté sur les causes de l’incendie de quatre véhicules Tesla à Seattle (Ouest) dimanche soir, a rapporté lundi le New York Times, rappelant que plusieurs bornes de recharge avaient été auparavant incendiées près de Boston (Est).

Trump vole au secours de Musk et fait la pub de Tesla à la Maison Blanche

La Maison Blanche s’est transformée en concession Tesla éphémère mardi à l’initiative de Donald Trump, qui a manifesté de manière très ostensible son soutien à son allié Elon Musk, patron du constructeur.”Il ne peut pas être puni pour être un patriote”, a affirmé le président américain, se tenant aux côtés du multimilliardaire et du fils …

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Coup d’envoi de l’appel à candidatures pour la présidence de France Télé

Le régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom, a lancé mardi un appel à candidatures pour la présidence de France Télévisions, en vue d’un mandat qui pourrait être bouleversé si une holding commune à tout l’audiovisuel public voit le jour.L’actuelle présidente de France Télé, Delphine Ernotte Cunci, a de grandes chances de se présenter pour un troisième mandat, devant débuter le 22 août et durer cinq ans en principe.Frédérique Dumas, productrice et ex-députée en rupture de ban avec la macronie, postule également, a-t-elle indiqué à l’AFP.   Journaliste dans le groupe public et délégué syndical SNJ, Serge Cimino a déjà indiqué qu’il candidatait. D’autres noms circulent.Les prétendants ont jusqu’au 18 avril pour se manifester. Ceux dont la candidature aura été jugée recevable par l’Arcom seront auditionnés à partir du 12 mai, en vue d’une décision de son collège d’ici le 22 mai.Les auditions seront rendues publiques en une fois à leur issue, pour éviter toute inégalité entre candidats. La CGT réclame une retransmission en direct comme la fois précédente.Le président de l’autorité indépendante, Martin Ajdari, a souligné en conférence de presse les enjeux de cette nomination, “très importante pour le paysage audiovisuel français compte tenu du poids de France Télévisions en tant qu’acteur majeur de l’information, du financement de la création, de l’accès à la culture comme à la connaissance”.Les candidats devront indiquer comment ils comptent assurer “la singularité et l’impartialité du service public”, “la soutenabilité financière” de France Télévisions et “l’amélioration des coopérations avec les autres sociétés du service public” de l’audiovisuel, a précisé Juliette Théry, membre du collège de l’Arcom.Un projet de réforme de la gouvernance du secteur est justement sur les rails, soutenu par la ministre de la Culture Rachida Dati. Il s’agit de créer une holding, France Médias, chapeautant quatre filiales (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, Institut national de l’audiovisuel) sous l’autorité d’un ou d’une présidente. La ministre a un temps appelé de ses voeux une fusion des sociétés, sorte de “BBC à la française”.Mais la proposition de loi prévoyant cette réforme, portée par un sénateur centriste, Laurent Lafon, et adoptée par le Sénat en juin 2023, peine à être inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale et à aller au bout de son parcours parlementaire.Cela “ne nous conduit pas à pouvoir différer ou suspendre le cours des choses”, en application de la loi actuelle, et “France Télévisions aura besoin d’un président ou d’une présidente le 22 août prochain”, a expliqué le président de l’Arcom. En l’état, la proposition de loi Lafon stipule que le futur PDG de la holding présidera les conseils d’administration de ses filiales. Le prochain PDG de France Télé pourrait ainsi voir son mandat être écourté. Mais le texte de loi peut évoluer jusqu’à son adoption définitive. Et rien n’interdit à ce PDG de candidater pour prendre la tête de la holding.”On ne peut apporter de garanties absolues” sur la durée du mandat du futur président de France Télé, a reconnu M. Ajdari.