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Altice France: l’accord sur la dette validé, les syndicats font appel

Soulagement chez Altice France: le tribunal des activités économiques de Paris a validé lundi le plan de sauvegarde accélérée de la maison mère de SFR, ce qui pourrait ouvrir la voie à une vente de l’opérateur, mais deux syndicats ont aussitôt annoncé faire appel.Le groupe du milliardaire Patrick Drahi avait échafaudé après un long bras …

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Taxe de séjour: après Airbnb, Oléron fait condamner Le Bon Coin

La plateforme internet Le Bon Coin a été condamnée à payer un total de 410.000 euros à la communauté de communes de l’île d’Oléron (CDCO), en Charente-Maritime, pour des manquements relatifs à la taxe de séjour, a appris l’AFP lundi auprès de l’avocat de la collectivité.Ce jugement du tribunal judiciaire de La Rochelle a été rendu le 29 juillet, à peine trois mois après la condamnation en appel d’une autre plateforme, Airbnb, à verser plus de 8,6 millions d’euros à la CDCO dans une affaire similaire.”Nous nous réjouissons de cette nouvelle victoire qui démontre que toutes les plateformes peuvent être sanctionnées si elles violent la loi. La loi est la même pour tous, tant pour Airbnb que la plateforme Leboncoin”, a commenté Me Jonathan Bellaiche, qui porte également une action contre Booking engagée par la collectivité oléronnaise.Le jugement, consulté par l’AFP, condamne la société Le Bon Coin à payer 380.000 euros d’amendes civiles en sanctionnant des manquements répétés à son obligation de collecte de la taxe pour 384 séjours réservés entre 2020 et 2022 via la plateforme.À cette somme s’ajoutent deux amendes civiles de 10.000 euros chacune, au titre du manquement à l’obligation de reversement de la taxe de séjour sur la même période et du manquement à l’obligation de déclaration, ainsi que 10.000 euros de frais de justice.La CDCO réclamait plus d’un million d’euros d’amendes civiles dans le cadre de cette procédure.Le Bon Coin, qui met en relation des hébergeurs avec des touristes pour des locations de logements réservées et payées en ligne, a invoqué notamment le droit à l’erreur.Mais l’argument a été rejeté par le tribunal au motif que dans les échanges qu’elle a eus avec la collectivité, la plateforme “n’invoquait aucune erreur mais contestait la taxation au réel” des séjours concernés, en refusant de communiquer les fichiers nécessaires à sa mise en œuvre.En outre, durant 21 mois, elle a refusé de verser les sommes demandées pour la taxe de séjour, avant de payer ces 22.108 euros en décembre 2023.

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La plateforme internet Le Bon Coin a été condamnée à payer un total de 410.000 euros à la communauté de communes de l’île d’Oléron (CDCO), en Charente-Maritime, pour des manquements relatifs à la taxe de séjour, a appris l’AFP lundi auprès de l’avocat de la collectivité.Ce jugement du tribunal judiciaire de La Rochelle a été …

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L’avenir d’Altice France conditionné à une décision cruciale sur sa dette

Le destin d’Altice France devrait être, au moins en partie, scellé lundi avec la décision du tribunal des activités économiques de Paris, dans le dossier de la restructuration de sa gigantesque dette.La décision des juges, qui doivent se prononcer lundi après-midi sur la validation de la procédure de sauvegarde accélérée, pourrait remettre en question la restructuration de la dette, primordiale pour la maison-mère de SFR.Au terme d’un bras de fer de plusieurs mois, le groupe du milliardaire Patrick Drahi avait annoncé en février être parvenu à un accord avec ses créanciers pour alléger sa colossale dette de 24,1 milliards d’euros. D’après les termes de l’accord, les créances du groupe doivent être réduites de plus de 8 milliards, pour atteindre 15,5 milliards d’euros. Mais pour le mettre en œuvre, Altice France doit encore obtenir la validation du tribunal.Cette étape, qui pouvait s’apparenter à une formalité, s’est transformé en point d’interrogation majeur. Car lors de l’audience relative à la sauvegarde accélérée, le 22 juillet, le ministère public a requis l’adoption du plan, mais a demandé que trois des sociétés du groupe, SFR, SFR Fibre et Completel (branche dédiée aux entreprises) soient exclues du plan. De quoi remettre en question son équilibre: pour la direction de l’entreprise, l’accord doit inclure toutes les sociétés du groupe. Une décision – même en partie – défavorable anéantirait la future transaction. – “La fin de l’histoire” -Le scénario d’une adoption partielle du plan, et de l’exclusion des trois filiales, irait dans le sens des demandes formulées par les syndicats du groupe. Pour le comité social et économique (CSE), qui a refusé de rendre un avis sur le plan de sauvegarde accélérée, les sociétés du groupe, et notamment SFR, “rentables et solides financièrement (…) ont été intégrées de force dans un schéma d’endettement dont elles ne tirent aucun bénéfice”. “Ces filiales-là ne sont pas endettées, n’ont jamais souscrit de crédit auprès des créanciers avec qui cet accord a été passé, mais c’est tout de même nous qui sommes garants du remboursement de ces dettes et qui ferons les frais du remboursement”, a affirmé auprès de l’AFP Olivier Lelong, délégué syndical central CFDT.Le groupe, de son côté, a réaffirmé l’importance de cette réduction de dette record pour l’avenir de l’entreprise, et craint de se retrouver dans sa position pré-négociation, avec une dette colossale qui menace sa viabilité.”L’équation était simple: le succès de la négociation ou la fin de l’histoire”, a martelé la direction d’Altice France, qui rappelle avoir obtenu l’accord de la totalité des créanciers. Tandis que les représentants du personnel voient dans le plan de sauvegarde un “projet de démantèlement” qui aboutira à la vente des filiales et à des suppressions d’emplois, la direction qualifie l’opération d'”exclusivement financière, sans aucun impact sur la vie opérationnelle, commerciale, sociale, du groupe”.Discret face aux rumeurs d’un potentiel rachat de SFR, le PDG d’Altice France, Arthur Dreyfuss, avait assuré à la sortie de l’audience de juillet qu’il n’y avait “pas de processus de vente de SFR en cours et aucune offre, pas même indicative et sans valeur, n’a été reçue à date”. Les concurrents de l’opérateur, favorables à un passage de quatre à trois acteurs sur le marché français, se sont néanmoins déjà exprimés sur le sujet. “Il y a évidemment des discussions préliminaires entre les opérateurs”, a affirmé mardi le directeur financier d’Orange, Laurent Martinez, à l’occasion des résultats semestriels du groupe.

Les Argentins captivés par la retransmission en direct d’un robot sous-marin

Une video YouTube en direct avec un robot qui explore les fonds marins de l’Atlantique Sud, des coraux et des poissons jamais vus auparavant, le tout accompagné des commentaires de l’équipe de l’expédition: les Argentins, fascinés, en redemandent.La mission scientifique argentino-américaine explore pour la première fois le canyon sous-marin de Mar del Plata, qui fait face à la cité balnéaire du même nom, à 400 km au sud de Buenos Aires.Et la diffusion des images de ce monde obscure, froid et vibrant est devenu un phénomène viral sur internet.Les dialogues entre scientifiques et leurs explications offrent aux plus profanes une rare proximité avec les merveilles cachées de la biologie marine.Soudain, la caméra du robot sous-marin SuBastian donne à voir un étrange petit animal blanc. “Est-ce qu’on le veut?”, demande une des scientifiques de l’équipe à ses collègues.”Oui, oui, on le veut!”, répondent des dizaines de messages sur le chat en direct, avant qu’un engin ne s’exécute et aspire le spécimen afin qu’il soit étudié.La retransmission en direct de l’expédition a été vue par des centaines de milliers de personnes. Elle dépasse le million de vues par jour depuis jeudi, date du début de sa diffusion également à la télévision.”Il y a des coraux d’eau froide avec les mêmes couleurs que ceux que l’on trouve dans les Caraïbes. Comment est-ce possible ? Et à 3.000 mètres de profondeur !”, s’enthousiasme, auprès de l’AFP, Pablo Penchaszadeh, biologiste marin et peintre, qui participe à l’expédition en tant qu’artiste.- Patrick l’étoile -L’expédition de 20 jours baptisée “Les oasis sous-marins du Canyon de Mar del Plata”, à laquelle participent 25 scientifiques du Groupe d’Etudes en Mer Profonde d’Argentine (GEMPA), avec l’appui de l’Institut américain Schmidt Ocean, s’achèvera le 10 août.Depuis le bateau de l’Institut Schmidt Ocean “Falkor”, les scientifiques argentins manipulent à distance le robot, qui peut s’enfoncer jusqu’à 4.500 mètres, collecter des échantillons biologiques avec ses bras articulés et envoyer des images de haute définition.”Que n’importe qui puisse se connecter depuis la maison et voir en direct ce que nous sommes en train de voir est une opportunité unique”, salue le directeur de l’expédition, Daniel Lauretta, dans un communiqué. “La science n’est plus quelque chose de lointain ou inaccessible, et commence à faire partie de la vie quotidienne”.Cette semaine, les réseaux sociaux se sont enflammés quand est apparue à l’écran une étoile de mer orange avec deux bosses symétriques. Sa forme et sa couleur ont rapidement fait penser à Patrick Etoile, personnage du dessin animé Bob l’éponge.Les mèmes plaisantant sur le fait que “Patrick est argentin” se sont multipliés, la biologie marine est devenue une des tendances sur les réseaux et l’expédition a conquis une audience toujours plus importante de spectateurs captivés. – rai de lumière -C’est la première fois que des yeux humains – même à distance – contemplent en temps réel cette oasis sous-marine où convergent le courant froid et riche en nutriments des Malouines et le courant chaud et salé du Brésil. Des différences de températures qui favorisent de hauts niveaux de biodiversité marine, selon l’Institut Schmidt.”Nous voyons déjà des choses incroyables: des animaux qu’on n’avait jamais signalés dans cette zone, des paysages sous-marins qui paraissent venir d’une autre planète, et des comportements qui étonnent jusqu’aux scientifiques les plus expérimentés”, commente Daniel Lauretta.Mais la science a également une dimension politique.Conicet, le Conseil national de la recherche scientifique et technique, agence gouvernementale argentine à laquelle appartiennent la majorité des scientifiques de l’expédition, a vu ses subventions coupées par le président ultralibéral Javier Milei.Son budget a été réduit de 21% l’an passé, les salaires ont chuté de 35% depuis l’entrée en fonction de M. Milei en 2023. Cette baisse des financements a provoqué un exode des scientifiques.”La science traverse un moment extrêmement compliqué, tant sur le plan financier qu’en termes de soutien et de ressources humaines”, dit à l’AFP Tomas Atilio Luppi, biologiste à l’Institut de recherche marine et côtière – Conicet à Mar del Plata, qui ne participe pas directement au projet en cours. “Alors cet engouement, c’est un rai de lumière”.

Les Argentins captivés par la retransmission en direct d’un robot sous-marin

Une video YouTube en direct avec un robot qui explore les fonds marins de l’Atlantique Sud, des coraux et des poissons jamais vus auparavant, le tout accompagné des commentaires de l’équipe de l’expédition: les Argentins, fascinés, en redemandent.La mission scientifique argentino-américaine explore pour la première fois le canyon sous-marin de Mar del Plata, qui fait …

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Jeux vidéo: Battlefield sort l’artillerie lourde en octobre pour contrer Call of Duty

Champs de bataille immenses et action survitaminée: “Battlefield 6″, nouvel opus des jeux vidéo de guerre d’Electronic Arts (EA), revient en octobre avec un titre aux allures de blockbuster hollywoodien et son éternel rival Call of Duty dans le viseur.Pour annoncer sa date de sortie – le 10 octobre – et présenter les principales nouveautés de cet épisode, l’éditeur américain avait prévu les choses en grand avec plusieurs événements réunissant journalistes et créateurs de contenu à Paris, Londres ou encore Los Angeles.”C’est un nouveau point de départ” pour cette série lancée en 2002, a assuré à l’AFP Damien Kieken, responsable de la conception du jeu au studio suédois DICE, à l’origine de la saga.Car cette simulation d’affrontements militaires, qui revendique plus de 100 millions de joueurs depuis ses débuts, s’est fait distancer au fil des années par son petit frère Call of Duty, d’un an son cadet.Fort de son rythme de sortie annuelle, il en totalise cinq fois plus.D’autant que “Battlefield 2042”, dernier épisode en date sorti en 2021, n’a pas rencontré le succès escompté au lancement selon EA, qui n’a pas fourni de chiffres de ventes.- “Force de frappe” -La pression est donc forte sur cet opus, qui a mobilisé pendant quatre ans plusieurs centaines de développeurs de quatre studios de l’éditeur américain à travers le monde. Une première pour un Battlefield.”Il fallait cette force de frappe pour recréer cette sensation de guerre totale”, a expliqué Roman Campos-Oriola, directeur créatif au studio montréalais Motive, notamment en charge de la campagne du jeu, c’est-à-dire la partie jouable en solo.Celle-ci raconte un conflit moderne en 2027 où les Etats-Unis et leurs alliés entrent en guerre avec une milice privée surarmée, Pax Armata, soutenue par des pays européens ayant quitté l’OTAN.”On a créé tout ça il y a quelques années, donc s’il y a des choses qui sont très proches (de la réalité) aujourd’hui, c’est de la coïncidence”, affirme Damien Kieken.  “On voulait un contexte authentique pour une meilleure immersion des joueurs”, a-t-il poursuivi. Mais c’est le jeu en ligne, face à des adversaires, qui a fait le succès de la série.A Paris, plus d’une trentaine de médias ont pu essayer “Battlefield 6” dans une grande salle remplie d’ordinateurs, devant laquelle de faux soldats vêtus de treillis militaires montaient la garde.Prévu sur PC, Xbox Series et PlayStation 5, le jeu présente des graphismes hyper-réalistes et des décors entièrement destructibles, permettant de mettre à terre des immeubles à coups de lance-roquette.Réunissant en ligne plusieurs dizaines de joueurs par partie, ceux-ci peuvent aussi piloter des tanks et des avions de combat pour éliminer un maximum d’adversaires ou prendre le contrôle de la base ennemie.A son lancement, cet opus comptera neuf environnements jouables reproduisant les rues du Caire, de Gibraltar, de Brooklyn et les montagnes du Tadjikistan. D’autres lieux et modes de jeu s’y ajouteront par la suite, ont promis les développeurs.- Guerre moderne -Contrairement à la série Call of Duty, qui se focalise davantage sur des affrontements de taille moyenne, Battlefield plonge les joueurs dans des environnements immenses où deux camps s’affrontent.C’est “ce mélange de bataille à grande échelle, de véhicules et de jeux en escouade” qui est “unique” à la série, affirme Roman Campos-Oriola.Si, dans ses premiers épisodes, Battlefield s’est concentré sur la reproduction de batailles historiques des deux guerres mondiales et celle du Vietnam, il a ensuite évolué vers des terrains de guerre fictifs.En revenant aux théâtres de guerre moderne qui ont fait le succès des épisodes 3 et 4 au début des années 2010, l’éditeur américain espère remettre la série aux ventes déclinantes sur de bons rails.Mais la bataille est loin d’être gagnée puisqu’il fera face cet automne à “Call of Duty: Black Ops 7”, son concurrent direct dans l’univers de jeux de guerre de l’américain Activision Blizzard, attendu d’ici la fin de l’année. 

Jeux vidéo: Battlefield sort l’artillerie lourde en octobre pour contrer Call of Duty

Champs de bataille immenses et action survitaminée: “Battlefield 6″, nouvel opus des jeux vidéo de guerre d’Electronic Arts (EA), revient en octobre avec un titre aux allures de blockbuster hollywoodien et son éternel rival Call of Duty dans le viseur.Pour annoncer sa date de sortie – le 10 octobre – et présenter les principales nouveautés de …

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De Tiktok à Instagram, le Vatican encourage les “missionnaires numériques”

“Tout le monde utilise les réseaux sociaux, c’est important qu’on y soit aussi” : sur Instagram, le père Giuseppe Fusari, chemise à col romain et manches courtes laissant entrevoir ses tatouages, partage en vidéo des paroles d’évangile à ses 63.000 abonnés.Le “prêtre cool” d’une paroisse de la ville de Brescia est venu du Nord de l’Italie pour participer au “Jubilé des missionnaires numériques et influenceurs catholiques”, évènement inédit organisé par le Vatican, qui rassemble cette semaine des milliers de stars des réseaux sociaux.”Ce rendez-vous nous permet de faire connaissance”, se réjouit le quinquagénaire, qui utilise quotidiennement ses différentes plateformes pour partager “la parole de Dieu” au plus grand nombre, et parfois des vidéos de son chihuaha. Un mode d’évangélisation moderne, que l’Eglise catholique semble vouloir encourager. “Rien que le fait que le Vatican décide d’organiser cet événement, ça nous dit : +en fait c’est important, allez-y, on est avec vous, et on va chercher ensemble comment porter cette nouvelle évangélisation+”, confie à l’AFP sœur Albertine,  l’une des influenceuses catholiques françaises les plus suivies, présente à Rome pour l’évènement.La religieuse de 29 ans, qui cumule plus de 320.000 abonnés sur Instagram et dont certaines vidéos TikTok dépassent le million de vues, considère les plateformes numériques comme un “terrain missionnaire” à part entière, où elle peut toucher les jeunes, mais aussi les non-catholiques.  En utilisant les codes des réseaux sociaux, avec un discours simple, un montage dynamique et une énergie communicative, elle raconte son quotidien de religieuse, donne des conseils pour lire la Bible ou propose des prières accompagnées.Une façon de communiquer qui casse les codes traditionnels de l’Eglise, très appréciée par les internautes : “merci pour ces conseils courts, efficaces et accessibles aux néophytes !”, “Je ne suis pas chrétien, mais la simplicité et la profondeur de vos discours me touchent beaucoup”, peut-on lire sous ses publications. – “Bulle catho”-“En fait, maintenant, c’est là où sont les gens, et nous, notre boulot c’est d’aller les rencontrer là où ils sont”, résume-t-elle, alors que l’Europe est touchée par une vague de déchristianisation massive depuis plusieurs années.La jeune femme, qui porte une simple croix en bois autour du cou, se réjouit que ses vidéos soient sorties de la “bulle catho”, et touchent désormais “tous types de personnes, tous milieux sociaux, (…) au delà des frontières et des carcans qu’on pourrait imaginer”.Mais cette évangélisation en ligne n’est pas pratiquée uniquement par des religieux : Francesca Parisi, une enseignante du Sud de l’Italie essaye elle “de dissiper les préjugés qui entourent les catholiques” via de courtes vidéos postées sur TikTok, où elle compte plus de 21.000 abonnés.La trentenaire s’est convertie tardivement, c’est pourquoi elle tente de toucher celles et ceux qui “se sont éloignés de l’Église”.Soutenus par le Vatican, les “missionnaires numériques” ont eu le droit à leur propre messe dans la basilique Saint-Pierre. Accueilli par des tonnerres d’applaudissements et filmé sous tous les angles, le pape Léon XIV, qui compte lui-même 14 millions d’abonnés sur Instagram, les y a appelés à “nourrir d’espérance chrétienne les réseaux sociaux et les milieux numériques”, assurant que “face aux changements culturels, au cours de l’histoire, l’Église n’est jamais restée passive”.”Le plus grand influenceur est Dieu !”, a clamé devant la foule le cardinal philippin Luis Antonio Tagle, très populaire chez les jeunes, mettant en garde contre une utilisation “nuisible” des réseaux sociaux.Reste que pour l’instant la position du Vatican sur le sujet demeure floue : aucune règle ou recommandation précise n’a été transmise aux missionnaires.”Est-ce qu’il faudrait un mandat ? Est-ce qu’il y a une durée de cette mission ?”, s’interroge sœur Albertine. “On discute pour voir comment écrire ensemble cette nouvelle page d’évangélisation”.

De Tiktok à Instagram, le Vatican encourage les “missionnaires numériques”

“Tout le monde utilise les réseaux sociaux, c’est important qu’on y soit aussi” : sur Instagram, le père Giuseppe Fusari, chemise à col romain et manches courtes laissant entrevoir ses tatouages, partage en vidéo des paroles d’évangile à ses 63.000 abonnés.Le “prêtre cool” d’une paroisse de la ville de Brescia est venu du Nord de …

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