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Personnalités préférées des 7-14 ans: Léon Marchand superstar

L’effet Jeux olympiques se voit aussi chez les enfants: le nageur Léon Marchand et le judoka Teddy Riner, stars des JO de Paris, entrent directement aux deux premières places du classement annuel des personnalités préférées des 7-14 ans publié par le Journal de Mickey mercredi.Quintuple médaillé aux Jeux de Paris, dont quatre fois en or, Léon Marchand réalise le Grand Chelem dans ce classement: il est “plébiscité” par “toutes les catégories” de sondés, “les filles, les garçons, les primaires et les collégiens”, a indiqué le Journal de Mickey dans un communiqué.Autre fait marquant: l’absence des femmes dans le top 10. Seules quatre femmes figurent dans le top 27. La première, la chanteuse Louane, est 14e. Les autres sont deux chanteuses, Vitaa (20) et Aya Nakamura (27), et une comédienne, Mimie Mathy (26).Le Journal de Mickey y voit “un reflet des inégalités persistantes en matière de visibilité et de reconnaissance, notamment dans le sport et les médias”.Après avoir été cinq fois numéro 1, le rappeur Soprano redescend quatrième. Auréolé du carton de son film “Un p’tit truc en plus”, l’humoriste et réalisateur Artus entre directement à la troisième place.Parti du PSG pour rejoindre le Real Madrid à l’été 2024, le footballeur Kylian Mbappé perd 7 places et est 11e. Mais le foot reste bien représenté dans le top 10, avec Antoine Griezmann (5e), Olivier Giroud (7e) et Zinédine Zidane (8e). Ce sondage a été réalisé par l’institut Ipsos du 5 au 13 février auprès d’un échantillon représentatif de 400 enfants de 7 à 14 ans.On leur a soumis une liste de 85 personnalités francophones dans l’actualité de 2024. Seules les personnalités connues par au moins de la moitié des sondés ont été conservées pour figurer dans le classement (soit seulement 27 sur 85). Les sondés ont noté chacune de ces personnalités de 1 à 10 pour établir le classement.Malgré leur popularité chez les ados, les YouTubeurs ne figurent pas dans le classement général car ils ne sont pas assez connus des plus jeunes enfants.A l’inverse, ils sont “adorés des collégiens: avec une note d’appréciation de 7,95, Inoxtag est leur deuxième personnalité préférée, suivi de Michou (3e) et Squeezie (6e)”, note le Journal de Mickey.

Personnalités préférées des 7-14 ans: Léon Marchand superstar

L’effet Jeux olympiques se voit aussi chez les enfants: le nageur Léon Marchand et le judoka Teddy Riner, stars des JO de Paris, entrent directement aux deux premières places du classement annuel des personnalités préférées des 7-14 ans publié par le Journal de Mickey mercredi.Quintuple médaillé aux Jeux de Paris, dont quatre fois en or, …

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La Malaisie face à des défis de taille pour devenir la nouvelle Silicon Valley

La Malaisie consent de gros efforts pour devenir un acteur majeur de l’industrie mondiale des semi-conducteurs afin de capitaliser sur une forte augmentation de la demande générée par l’intelligence artificielle (IA) mais face à des défis de taille, la partie est loin d’être gagnée, estiment les analystes.La signature d’un accord majeur avec le géant britannique des puces Arm début mars est la dernière étape vers la réalisation de l’objectif du pays d’Asie du Sud-Est de produire ses propres puces à haute valeur ajoutée dans les cinq à sept prochaines années.La Malaisie est déjà un acteur de premier plan de l’industrie des semi-conducteurs, l’île de Penang (nord-ouest) étant même surnommée la “Silicon Valley de l’Orient”. Mais son rôle se limitait jusqu’ici au conditionnement, à l’assemblage ou au test des puces. Le royaume qui ambitionne de rivaliser avec les principaux géants régionaux tels que Taïwan, la Corée du Sud et le Japon se heurte cependant à sérieuses contraintes internes telles que la pénurie de talents, des problèmes de financement et d’autres lacunes dans la chaîne d’approvisionnement.”Nous manquons encore de talents, car notre enseignement supérieur est moins préparé à produire des diplômés dotés des compétences adéquates”, explique à l’AFP Shafiq Kadir, analyste chez CGS International.Pour Wong Siew Hai, président de l’Association malaisienne de l’industrie des semi-conducteurs, le pays fait face à une “pénurie de personnes adaptées disposant de l’expérience et des compétences spécifiques”.”Nous perdons en moyenne 15% de nos talents dans l’industrie des semi-conducteurs chaque année à cause de la fuite des cerveaux”, déplore M. Wong, alors que des Malaisiens expérimentés choisissent de travailler à l’étranger pour de meilleurs salaires et opportunités.Aux termes de l’accord conclu avec Arm, société détenue par le groupe japonais Softbank, la Malaisie versera 250 millions de dollars (228 millions d’euros) à Arm sur dix ans pour un transfert de technologies.L’accord prévoit également la formation de 10.000 ingénieurs locaux aux technologies des semi-conducteurs, tandis qu’Arm ouvrira son premier bureau dans la région à Kuala Lumpur.- “Eléphants blancs” -Pour Farlina Said, spécialiste des cyber-technologies à l’Institute of Strategic and International Studies (ISIS) à Kuala Lumpur, “construire l’infrastructure sans un nombre suffisant d’acteurs peut créer des éléphants blancs pour le secteur”.”Pour augmenter la chaîne de valeur, la Malaisie doit d’abord trouver des moyens pour du transfert de connaissances afin de développer les capacités locales”, estime-t-elle.”Ensuite, il faut des fonds pour développer l’écosystème autour du transfert de connaissances. Cela inclut des transferts de technologie, des viviers de talents et la pérennité de la recherche et développement, ajoute-t-elle.L’effort de 5,3 milliards de dollars (4,8 milliards d’euros) du gouvernement au cours de la prochaine décennie pour développer le secteur des semi-conducteurs est faible par rapport aux investissements publics de la Chine ou des États-Unis, relève de son côté M. Wong.- objectif 270 milliards de dollars en 2030 -La Malaisie ne part cependant pas de zéro et constitue depuis longtemps un acteur clé du secteur des puces électroniques, avec des infrastructures sur l’île de Penang.Des multinationales “comme Intel et AMD disposent toutes deux d’activités de conception de circuits intégrés à Penang”, souligne M. Shafiq pour qui le pays est “en mesure de bénéficier de cette situation, car davantage de capitaux et d’attention sont consacrés à la conception de circuits intégrés”.Selon l’entreprise allemande Bosch, la Malaisie représente environ 13% de la production mondiale de produits finis.Quant aux exportations de semi-conducteurs de la Malaisie, elles sont Le logo de ARM sur une de ses puces. Photo prise à Kuala Lumpur le 4 mars 2025évaluées à 387,98 milliards de ringgits (87,4 mds USD, 80,4 mds EUR) en 2024, par la Malaysia External Trade Development Corporation, faisant du pays l’un des 10 premiers exportateurs de puces au monde.Ojectif de l’Association malaisienne de l’industrie en 2023: porter ce chiffre à 270 mds USD (248 mds EUR), ce qui, selon Wong, permettrait au pays de “maintenir sa position relative dans le monde” en tant que l’un des premiers exportateurs de semi-conducteurs.

La Malaisie face à des défis de taille pour devenir la nouvelle Silicon Valley

La Malaisie consent de gros efforts pour devenir un acteur majeur de l’industrie mondiale des semi-conducteurs afin de capitaliser sur une forte augmentation de la demande générée par l’intelligence artificielle (IA) mais face à des défis de taille, la partie est loin d’être gagnée, estiment les analystes.La signature d’un accord majeur avec le géant britannique …

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Google parie sur la cybersécurité et lâche 32 milliards de dollars pour Wiz

Google va racheter, pour 32 milliards de dollars, la start-up Wiz, spécialisée dans la cybersécurité, axe important de l’accélération du groupe dans l’informatique à distance (cloud).Cette prise de contrôle se fera entièrement en numéraire, selon un communiqué publié mardi, et devrait être finalisée en 2026.C’est de très loin la plus importante acquisition jamais réalisée par Google et sa maison mère Alphabet, qui se renforcent dans la sécurité informatique, considérée comme un marché de croissance.Google s’était déjà emparé, en 2022, d’un autre acteur de la cybersécurité, l’américain Mandiant, moyennant 5,4 milliards de dollars.Jusqu’ici, la plus grosse opération du groupe de Mountain View (Californie) remontait à 2012, avec la reprise de Motorola Mobility, ancienne division équipement de Motorola, pour 12,5 milliards de dollars.Fondé il y a cinq ans seulement, Wiz avait déjà été approché par Google l’an passé, mais le conseil d’administration avait refusé l’offre, estimée par plusieurs médias américains à 23 milliards de dollars.Dans un message interne adressé aux employés de la société dont le siège est à New York, le directeur général et co-fondateur, Assaf Rappaport, avait indiqué que le groupe préférait se préparer à une introduction en Bourse.Après ce revers, Google est revenu à la charge, remontant sensiblement son offre. Le géant californien n’a pas hésité à mettre sur la table le double de la valorisation qu’affichait Wiz lors d’une récente vente d’actions, fin 2024.- Sécuriser le cloud -“L’intelligence artificielle présente de nouveaux risques, mais aussi de nouvelles opportunités”, a déclaré le patron de Google, Sundar Pichai, lors d’une conférence téléphonique.L’intégration de Wiz à Google est à même d'”accélérer la capacité des entreprises à renforcer leur sécurité, tout en abaissant leurs coûts, et favoriser l’adoption de l’informatique à distance” (cloud computing), a-t-il ajouté.Wiz a atteint 500 millions de dollars de chiffre d’affaires récurrent (ARR) l’an dernier et prévoit de dépasser le milliard en 2025.L’utilisation croissante du cloud augmente les risques d’attaques informatiques, les entreprises recourant à des infrastructures situées sur des sites différents.La montée en puissance de l’IA nécessite des capacités de traitement et de stockage assurées par les centres de données (data centers), ce qui rend le cloud encore plus incontournable.Petit acteur du cloud il y a encore dix ans, Google est progressivement monté en puissance, au point d’atteindre 43 milliards de dollars de chiffre d’affaires dans cette activité l’an dernier (+30% sur un an).Wiz s’est démarqué en concevant un modèle de sécurité informatique axé sur l’utilisation du cloud. Il équipe aujourd’hui la moitié des 500 plus grandes entreprises américaines.”Notre mission est d’aider toutes les sociétés à sécuriser tout ce qu’ils réalisent et font tourner dans le cloud, quel que soit ce cloud”, a dit Assaf Rappaport lors de la conférence téléphonique. “La migration vers le cloud a transformé la façon dont les logiciels sont conçus.””Wiz est une entreprise unique en son genre, positionnée à l’intersection puissante de trois tendances de transformation majeures: l’IA, le cloud et la cybersécurité”, a souligné Shardul Shah, qui représente la société de capital-risque Index Ventures au conseil d’administration de Wiz, dont elle est le premier actionnaire.Evelyn Mitchell-Wolf, analyste du cabinet Emarketer, a relevé que la transaction intervenait “dans un environnement réglementaire incertain”.Google fait l’objet de plusieurs procédures judiciaires aux Etats-Unis et a notamment été reconnu coupable, en août, de pratiques anticoncurrentielles dans la gestion de son célèbre moteur de recherche.Le groupe devrait connaître sa peine dans ce dossiers dans les prochaines semaines.”Le feu vert (des régulateurs) à ce rachat est tout sauf acquis”, a insisté Evelyn Mitchell-Wolf, tout en relevant tout de même que le gouvernement Trump entend abaisser la pression réglementaire sur les entreprises américaines.Wiz a été lancé par quatre Israéliens, dont Assaf Rappaport, ancien du service de renseignement informatique de l’armée israélienne.Auparavant, les co-fondateurs avaient déjà créé une première société, Adallom, dédiée à la sécurisation informatique des logiciels à distance (SaaS), des programmes utilisés par les entreprises via le cloud.En 2015, ils avaient revendu Adallom pour 320 millions de dollars à Microsoft. Ce dernier poussait, tout comme Google, les feux dans le cloud et entendait muscler son dispositif de cybersécurité.L’action Alphabet, maison-mère de Google, a perdu 2,60% mardi à Wall Street, dans un contexte boursier défavorable aux valeurs technologiques. 

Google parie sur la cybersécurité et lâche 32 milliards de dollars pour Wiz

Google va racheter, pour 32 milliards de dollars, la start-up Wiz, spécialisée dans la cybersécurité, axe important de l’accélération du groupe dans l’informatique à distance (cloud).Cette prise de contrôle se fera entièrement en numéraire, selon un communiqué publié mardi, et devrait être finalisée en 2026.C’est de très loin la plus importante acquisition jamais réalisée par …

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Google accélère dans la cybersécurité et lâche 32 milliards de dollars pour Wiz

Google va racheter, pour 32 milliards de dollars, la start-up Wiz, spécialisée dans la cybersécurité, axe important de l’accélération du groupe dans l’informatique à distance (cloud).Cette prise de contrôle se fera entièrement en numéraire, selon un communiqué publié mardi, et devrait être finalisée en 2026.C’est de très loin la plus importante acquisition jamais réalisée par Google et sa maison mère Alphabet, qui se renforcent dans la sécurité informatique, considérée comme un marché de croissance.Google s’était déjà emparé, en 2022, d’un autre acteur de la cybersécurité, l’américain Mandiant, moyennant 5,4 milliards de dollars.Jusqu’ici, la plus grosse opération du groupe de Mountain View (Californie) remontait à 2012, avec la reprise de Motorola Mobility, ancienne division équipement de Motorola, pour 12,5 milliards de dollars.Fondé il y a cinq ans seulement, Wiz avait déjà été approché par Google l’an passé, mais le conseil d’administration avait refusé l’offre, estimée par plusieurs médias américains à 23 milliards de dollars.Dans un message interne adressé aux employés de la société dont le siège est à New York, le directeur général et co-fondateur Assaf Rappaport, avait indiqué que le groupe préférait se préparer à une introduction en Bourse.Après ce revers, Google est revenu à la charge, remontant sensiblement son offre. Le géant californien n’a pas hésité à mettre sur la table le double de la valorisation qu’affichait Wiz lors d’une récente vente d’actions, fin 2024.- Sécuriser le cloud -“L’intelligence artificielle présente de nouveaux risques, mais aussi de nouvelles opportunités”, a déclaré le patron de Google, Sundar Pichai, lors d’une conférence téléphonique.L’intégration de Wiz à Google est à même d'”accélérer la capacité des entreprises à renforcer leur sécurité, tout en abaissant leurs coûts, et favoriser l’adoption de l’informatique à distance” (cloud computing), a-t-il ajouté.Wiz a atteint 500 millions de dollars de chiffre d’affaires récurrent (ARR) l’an dernier et prévoit de dépasser le milliard en 2025.L’utilisation croissante du cloud augmente les risque d’attaques informatiques, les entreprises recourant à des infrastructures situées sur des sites différents.La montée en puissance de l’IA nécessite des capacités de traitement et de stockage assurées par les centres de données (data centers), ce qui rend le cloud encore plus incontournable.Petit acteur du cloud il y a encore dix ans, Google est progressivement monté en puissance, au point d’atteindre 43 milliards de dollars de chiffre d’affaires dans cette activité l’an dernier (+30% sur un an).Wiz s’est démarqué en concevant un modèle de sécurité informatique axé sur l’utilisation du cloud. Il équipe aujourd’hui la moitié des 500 plus grandes entreprises américaines.”Notre mission est d’aider toutes les sociétés à sécuriser tout ce qu’ils réalisent et font tourner dans le cloud, quel que soit ce cloud”, a dit Assaf Rappaport lors de la conférence téléphonique. “La migration vers le cloud a transformé la façon dont les logiciels sont conçus.”Thomas Kurian, patron du cloud chez Google, a évoqué les nouveaux modèles d’IA générative, sur lesquels sont bâtis des assistants comme ChatGPT ou Gemini, logés dans le cloud et susceptibles de faire l’objet d’attaques informatiques.Il a aussi mentionné le danger potentiel que pouvaient représenter certains modèles en cas de détournement et d’utilisation à des fins de piraterie informatique.Wiz a été lancé par quatre Israéliens, dont Assaf Rappaport, ancien du service de renseignement informatique de l’armée israélienne.Auparavant, les co-fondateurs avaient déjà créé une première société, Adallom, dédiée à la sécurisation informatique des logiciels à distance (SaaS), des programmes utilisés par les entreprises via le cloud.En 2015, ils avaient revendu Adallom pour 320 millions de dollars à Microsoft. Ce dernier poussait, tout comme Google, les feux dans le cloud et entendait muscler son dispositif de cybersécurité.Vers 14H35 GMT, l’action Alphabet se repliait nettement (-4,60%), dans un contexte boursier défavorable aux valeurs technologiques. 

France: 500 ex-journalistes de médias du milliardaire Vincent Bolloré tenus au silence, accuse RSF

Quelque 500 journalistes ont signé des clauses de confidentialité qui leur “imposent le silence” lorsqu’ils quittent des médias rachetés par le milliardaire français conservateur Vincent Bolloré, assure Reporters sans frontières, dans une enquête publiée mardi.L’ONG de défense de la presse réclame “une limitation” de ces “clauses de confidentialité, de loyauté ou de non-dénigrement” jugées “disproportionnées”.Elles “restreignent (la) liberté d’expression” des journalistes qui les ont signées, “et potentiellement leur activité professionnelle en les empêchant de critiquer ou d’enquêter librement sur des sujets liés à leur ancien employeur”, accuse RSF.Selon l’ONG, ces clauses ont été mises en place à partir de 2016, après la prise de contrôle par M. Bolloré du groupe Canal+ et de sa chaîne info iTélé (devenue CNews), puis de la radio Europe 1, du magazine Paris Match (revendu depuis) ou encore du Journal du dimanche (JDD).Les journalistes qui souhaitaient quitter ces médias pouvaient le faire et obtenir des indemnités de départ. Mais ce dispositif était assorti de clauses de confidentialité, avaient raconté plusieurs d’entre eux à l’AFP en 2023.Sollicités par l’AFP, les groupes Canal+ et Lagardère News (dont dépend le JDD) n’ont pas souhaité faire de commentaire. “Il n’y a aucune corrélation entre l’évolution des clauses et le rachat de Prisma Media par Vivendi (le groupe de M. Bolloré, NDLR) en 2021”, a rétorqué à l’AFP la direction de Prisma Media, le premier groupe français de presse magazine. “Aucune demande de ce type n’a été formulée par le groupe Vivendi envers Prisma Media”, a-t-on ajouté de même source.RSF concède que ces clauses sont classiques en droit du travail. Mais “leur caractère illimité” est “hautement contestable” dans le journalisme, où elles “constituent une menace pour le droit à l’information”, argumente le directeur général de RSF, Thibaut Bruttin.Fin février 2024, le journaliste d’investigation Jean-Baptiste Rivoire avait été condamné à verser plus de 150.000 euros à son ancien employeur Canal+ pour avoir rompu une telle clause.Cette décision sanctionnait des propos tenus fin 2021 dans un documentaire de RSF sur “le système Bolloré”. Après sa condamnation, M. Rivoire avait fustigé des “clauses de silence”.”Il a souhaité toucher une indemnité qui allait au-delà du plan de départ” et “était liée à ce qu’on appelle du non-dénigrement”, avait rétorqué le président du groupe Canal+, Maxime Saada.

France: 500 ex-journalistes de médias du milliardaire Vincent Bolloré tenus au silence, accuse RSF

Quelque 500 journalistes ont signé des clauses de confidentialité qui leur “imposent le silence” lorsqu’ils quittent des médias rachetés par le milliardaire français conservateur Vincent Bolloré, assure Reporters sans frontières, dans une enquête publiée mardi.L’ONG de défense de la presse réclame “une limitation” de ces “clauses de confidentialité, de loyauté ou de non-dénigrement” jugées “disproportionnées”.Elles …

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Assemblée: le gouvernement prévoit l’examen de la réforme de l’audiovisuel public le 10 avril

L’examen de la proposition de loi réformant l’audiovisuel public devrait avoir lieu le jeudi 10 avril, sous réserve d’un examen rapide auparavant du projet de loi de simplification de la vie économique, a-t-on appris mardi de source parlementaire.La conférence des présidents a décidé mardi d’inscrire à l’ordre du jour des travaux de l’Assemblée le 10 avril la proposition de loi du sénateur Laurent Lafon, adoptée à la chambre haute en juin 2023.Mais cet examen pourrait être décalé, si celui du projet de loi de simplification de la vie économique, prévu le 8 et le 9 avril, prend davantage de temps que prévu.Le gouvernement a demandé que ce dernier texte soit examiné, au moins pour plusieurs articles, en suivant les règles de la “procédure législative en commission” (PLEC), qui permet de limiter sensiblement le nombre d’amendements examinés en séance, mais les présidents de groupe ou celui de la commission saisie sur le texte peuvent s’y opposer.Selon des sources parlementaires, la présidente du groupe écologiste et social, Cyrielle Chatelain, s’est opposée à un examen précipité de la PPL sur l’audiovisuel.Interrogé sur le sujet, le porte-parole du groupe Benjamin Lucas-Lundy a estimé qu’il n’était “pas sérieux” de vouloir “fracasser l’audiovisuel public (…) entre 22 heures et minuit, à la veille d’une trêve parlementaire” – le Parlement sera fermé du 14 au 27 avril.