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Mort d’un streamer: la plateforme Kick s’engage à coopérer avec la France

La plateforme australienne Kick va coopérer avec les autorités françaises après la mort en direct du streamer français Jean Pormanove le 18 août, a-t-elle déclaré mercredi à l’AFP.”Nous nous engageons pleinement à coopérer avec les autorités compétentes dans le cadre de toute enquête en cours”, a assuré Kick dans un communiqué à l’AFP. Le streamer était mort lors d’un direct de douze jours diffusé par la plateforme.”Nous examinons actuellement cette affaire, notamment en partenariat avec nos conseillers juridiques”, précise le communiqué.Raphaël Graven, 46 ans, connu sous le pseudo Jean Pormanove, est décédé près de Nice (sud-est) lors d’une diffusion en direct le 18 août après plus de 12 jours de direct où il était, ainsi qu’un autre homme, violenté et humilié par deux personnes.Mardi, la ministre française déléguée au Numérique Clara Chappaz avait annoncé son intention d’attaquer en justice la plateforme Kick pour “manquement”.Les procureurs français veulent notamment déterminer si Kick a diffusé “en connaissance de cause” des “vidéos d’atteintes volontaires à l’intégrité de la personne”.

Claire Léost quitte Prisma pour la direction de CMA Media, propriétaire de RMC BFM

Claire Léost a quitté les magazines Prisma pour devenir directrice générale de CMA Media, la filiale de l’armateur CMA CGM qui regroupe notamment la radio RMC et la chaîne BFMTV, a annoncé le groupe mardi.Mme Léost, 48 ans, occupait la présidence du groupe Prisma Media, numéro un de la presse magazine en France, depuis septembre 2021. Elle y est remplacée par Arnaud Lagardère, par ailleurs vice-président du conseil d’administration de Louis Hachette Group qui possède Prisma Media.Diplômée de Sciences Po Paris et de HEC, Mme Léost sera notamment responsable de la stratégie de CMA Media ainsi que “de la performance opérationnelle et financière de la filiale”. Dans un communiqué, le groupe précise qu’elle “reportera à Véronique Saadé”, présidente de CMA Media et épouse du milliardaire Rodolphe Saadé, à la tête du groupe CMA CGM.Chapeautant les différentes branches médias, “elle travaillera en étroite collaboration avec Régis Ravanas, directeur général de RMC BFM, et Jean-Christophe Tortora, directeur général du pôle presse de CMA Media (La Provence, Corse Matin, La Tribune, La Tribune Dimanche, NDLR) et la direction de Brut”, média vidéo en ligne, une fois que cette acquisition annoncée en juillet sera finalisée, selon le communiqué.”Si le groupe se structure, c’est que notre actionnaire est extrêmement ambitieux”, a déclaré Régis Ravanas lors de la conférence de presse de rentrée de BFMTV mardi. Interrogé sur de possibles visées internationales, le dirigeant a indiqué que “la première pierre était vraiment de créer des synergies en France”. “On passera à une étape supérieure peut-être après”, a-t-il ajouté.Pièce maîtresse du dispositif, BFMTV essaie de rebondir face à CNews, désormais régulièrement leader des chaînes d’information en part d’audience. “On veut être le réflexe info – ce que nous sommes déjà – mais aussi le repère info, sans parti pris”, a lancé Jean-Philippe Baille, directeur général délégué à l’information de RMC BFM, dans une pique à CNews. BFMTV et RMC ont connu de nombreux départs depuis un an, mais ont recruté en parallèle, conservant ainsi quelque 800 journalistes. Parmi les nouveaux présentateurs figurent Julien Arnaud, Marc Fauvelle ou Dominique Tenza. CMA Média a racheté BFMTV, RMC et les chaînes de la TNT RMC Découverte et RMC Story à Altice en juillet 2024.M. Saadé avait pris le contrôle de La Tribune et en avait lancé une édition dominicale en 2023. Cela faisait moins d’un an qu’il était entré dans le secteur des médias, avec la reprise en octobre 2022 du groupe La Provence (quotidiens La Provence et Corse Matin).CMA Média est en passe d’acquérir en outre la chaîne Chérie 25, une opération soumise à un agrément de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel. Elle sera rebaptisé RMC Life et continuera de viser un public féminin.Par ailleurs, la famille Saadé a fait son entrée au capital de Pathé, avec pour ambition d’accélérer à l’international dans la production de films et de séries.

Claire Léost quitte Prisma pour la direction de CMA Media, propriétaire de RMC BFM

Claire Léost a quitté les magazines Prisma pour devenir directrice générale de CMA Media, la filiale de l’armateur CMA CGM qui regroupe notamment la radio RMC et la chaîne BFMTV, a annoncé le groupe mardi.Mme Léost, 48 ans, occupait la présidence du groupe Prisma Media, numéro un de la presse magazine en France, depuis septembre …

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Grève à Radio France: pas de matinale sur plusieurs antennes

Plus d’une vingtaine de stations du réseau Ici (ex-France Bleu) ainsi que France Culture et France Musique n’ont pas eu de matinale au deuxième jour d’un appel à la grève à Radio France contre la stratégie éditoriale, a annoncé l’intersyndicale mardi en assemblée générale.Des discussions doivent reprendre mercredi avec la direction, dont les projets d’arrêter la radio Mouv’ et des émissions d’investigation et de reportage sont également contestés.Les auditeurs de France Inter ont, eux, pu découvrir la programmation de rentrée sans perturbation, avec pour la première fois la “Grande matinale” dans son intégralité, présentée par Nicolas Demorand, Sonia Devillers et la nouvelle recrue Benjamin Duhamel.  En revanche, “le journal de 13h a été raccourci et il n’y aura pas de journaux à 18h et 19h ce soir sur France inter”, a affirmé Lionel Thompson, secrétaire du SNJ-CGT de Radio France, citant une information interne.”Le taux de gréviste s’élève à 8% à Paris et 15% en région”, selon la CGT. Des chiffres que conteste la direction de Radio France, qui affirme que la grève faiblit: 4% de grévistes ont été comptabilisés sur la journée au siège, et 6% au total dans l’entreprise, contre 10,7% lundi.En assemblée générale des personnels, l’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, SNJ, Sud et Unsa) a appelé à poursuivre la mobilisation avant les nouvelles discussions.”L’important est de tenir. D’autant plus que l’actualité politique nous invite à le faire car il est fort possible que la réforme de l’audiovisuel soit repoussée à plus tard”, a martelé Renaud Dalmar de la CFDT, en référence au risque d’une chute du gouvernement qui va se soumettre à un périlleux vote de confiance le 8 septembre.

Grève à Radio France: pas de matinale sur plusieurs antennes

Plus d’une vingtaine de stations du réseau Ici (ex-France Bleu) ainsi que France Culture et France Musique n’ont pas eu de matinale au deuxième jour d’un appel à la grève à Radio France contre la stratégie éditoriale, a annoncé l’intersyndicale mardi en assemblée générale.Des discussions doivent reprendre mercredi avec la direction, dont les projets d’arrêter …

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Mort d’un streamer en direct: le parquet de Paris ouvre une enquête distincte sur la plateforme Kick

La procureure de Paris a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête sur les pratiques de la plateforme de streaming Kick, en plus de celle déjà menée par le parquet de Nice pour éclaircir les circonstances du décès en direct du vidéaste Jean Pormanove.Cette nouvelle enquête a été ouverte lundi “du chef de fourniture en bande organisée de plateforme en ligne illicite”, pour déterminer notamment si Kick a diffusé “en connaissance de cause” des “vidéos d’atteintes volontaires à l’intégrité de la personne”, a annoncé la procureure Laure Beccuau dans un communiqué.Les enquêteurs chercheront également à déterminer si la plateforme australienne respecte la règlementation européenne sur les services numériques (DSA).Les responsables encourent une peine de 10 ans de prison et 1 million d’euros d’amende.Raphaël Graven, 46 ans, connu sous le pseudo Jean Pormanove, est décédé près de Nice lors d’une diffusion en direct le 18 août sur la plateforme de vidéos australienne Kick après plus de 12 jours de direct le montrant, ainsi qu’un autre homme, violenté et humilié par deux personnes.Suivie par près de 200.000 personnes, la chaîne “Jeanpormanove” montrait depuis des mois Raphaël Graven se faire insulter, frapper, tirer les cheveux, menacer ou encore tirer dessus sans protection avec des projectiles de paintball. Des contenus scénarisés, selon les promoteurs de la chaîne.La ministre déléguée au Numérique, Clara Chappaz, a annoncé de son côté mardi son intention d’attaquer en justice la plateforme Kick pour “manquement”.Elle a fait cette annonce à l’issue d’une réunion convoquée à Bercy avec les services de plusieurs ministères (Justice, Intérieur, Economie) et deux autorités indépendantes, reprochant à Kick d’avoir enfreint la loi sur la confiance numérique de 2004.

Mort d’un streamer en direct: le parquet de Paris ouvre une enquête distincte sur la plateforme Kick

La procureure de Paris a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête sur les pratiques de la plateforme de streaming Kick, en plus de celle déjà menée par le parquet de Nice pour éclaircir les circonstances du décès en direct du vidéaste Jean Pormanove.Cette nouvelle enquête a été ouverte lundi “du chef de fourniture en bande organisée …

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Mort en direct d’un streamer: Chappaz réunit à Bercy les régulateurs et ministères concernés

Après la mort en direct du streamer Jean Pormanove qui a fait scandale et soulevé de nombreuses questions sur le contrôle du secteur en France, la ministre déléguée au Numérique Clara Chappaz réunit mardi ses services avec ceux de trois ministères et de deux régulateurs.L’Arcom, gendarme français du numérique, la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) qui est le gardien de la protection des données personnelles et du respect de la vie privée, ainsi que les services des ministères de la Justice, de l’Intérieur et de l’Economie ont été convoqués à Bercy pour un “partage d’expérience”, a précisé à l’AFP le cabinet de Mme Chappaz. Raphaël Graven, 46 ans, connu sous le pseudo Jean Pormanove, est décédé près de Nice lors d’une diffusion en direct le 18 août sur la plateforme de vidéos australienne Kick après plus de 12 jours de direct le montrant, ainsi qu’un autre homme, violenté et humilié par deux autres personnes.Suivie par près de 200.000 personnes, la chaîne “Jeanpormanove” montrait depuis des mois Raphaël Graven se faire insulter, frapper, tirer les cheveux, menacer ou encore tirer dessus sans protection avec des projectiles de paintball. Des contenus scénarisés, selon les promoteurs de la chaîne.Si la justice a bien ouvert une enquête dès décembre 2024 sur ces agissements après la parution d’un article de Mediapart, la ministre Clara Chappaz a été vivement critiquée pour ne pas avoir saisi immédiatement l’Arcom. L’organisme indépendant de régulation, qui avait tout de même été saisi en février par la Ligue des droits de l’homme, a lui été fustigé pour avoir tardé à se pencher sur le dossier.  Certains députés, comme le député PS Arthur Delaporte, ont mis en cause le manque de moyens du régulateur du numérique.  “A l’Arcom, il y a 23 personnes qui travaillent sur le règlement des services numériques”, avait-il pointé la semaine dernière sur RMC.L’Arcom n’aurait rien pu faire pour empêcher la diffusion de la chaîne de Jean Pormanove, s’est par ailleurs défendu dimanche le président de l’Arcom Martin Ajdari.”Ce drame pose bien sûr également la question de la responsabilité de la plateforme qui a diffusé ces images (Kick). Celle-ci n’étant pas installée en France, elle ne relève pas de la compétence directe de l’Arcom”, a-t-il dit dans une tribune publiée par Le Monde.”Une nouvelle phase dans la régulation du numérique est aujourd’hui nécessaire, pour qu’on ne puisse plus, collectivement, passer à côté d’une telle situation”, a-t-il ajouté. 

Les puissantes règles de l’UE qui encadrent la tech et agacent Trump

“Pas la tirelire du monde”: le président américain Donald Trump a vigoureusement attaqué lundi les pays ou organisations régulant le secteur de la tech, les menaçant de droits de douane et de restrictions à l’exportation.S’il n’a pas cité directement l’Union européenne, celle-ci dispose de fait de l’arsenal juridique le plus puissant au monde pour réguler le numérique.Bruxelles a déjà infligé de lourdes amendes à plusieurs entreprises technologiques américaines, comme Meta et Apple. Et a catégoriquement exclu d’assouplir ses deux textes emblématiques, le Digital Services Act (DSA) et le Digital Markets Act (DMA), dans le cadre de négociations commerciales avec les Etats-Unis.- Haine en ligne, désinformation -Désinformation, haine en ligne, contrefaçons ou produits dangereux… Le DSA vise à protéger les utilisateurs européens en imposant aux plateformes des obligations et restrictions à la mesure de leur puissance.Il oblige notamment les plateformes à : – Mettre en place un système de signalement de contenus problématiques- Agir “promptement” pour retirer tout contenu illicite- Bannir le ciblage publicitaire des mineursLes très grandes plateformes, comme X, TikTok, Meta, Apple ou Google sont aussi sujettes à des règles supplémentaires. Ces entreprises doivent analyser les risques liés à leurs services en matière de diffusion de contenus illégaux, d’atteinte à la vie privée ou à la liberté d’expression, de santé ou de sécurité publique. Et mettre en place les moyens pour les atténuer (modération des contenus…).Elles doivent aussi fournir au régulateur et à des chercheurs agréés un accès à leurs algorithmes pour que le respect du règlement puisse être contrôlé.Toute infraction à ce règlement peut-être très lourdement sanctionnée: les amendes peuvent atteindre jusqu’à 6% du chiffre d’affaires annuel. En cas de violations graves et répétées, les plateformes pourront être interdites d’exercer leur activité en Europe.- Lutte contre les abus de position dominante -Le règlement sur les marchés numériques, le DMA, vise lui à mettre fin à l’abus de position dominante des géants technologiques, comme Google, Apple, Facebook, Amazon ou Microsoft. L’objectif: protéger l’émergence et la croissance de start-ups en Europe et améliorer le choix offert aux utilisateurs.Plusieurs règles très concrètes sont prévues à cet effet.Les grandes plateformes ont tendance à “enfermer” les utilisateurs en les poussant à utiliser leurs services pré-installés: navigateur internet, cartographie, météo… Le DMA garantit la possibilité de désinstaller ces services intégrés par défaut et facilite le choix d’alternatives.Les utilisateurs doivent pouvoir choisir les boutiques d’applications logicielles de leur choix et télécharger directement leurs applications sur les sites des fournisseurs, sans passer par les acteurs dominants: l’App Store d’Apple ou Google Play.Les plateformes ont aussi interdiction de croiser des données collectées à travers différentes plateformes pour le ciblage publicitaire de leurs utilisateurs sans leur consentement -une pratique au coeur des modèles économiques de Google et Meta.Pour éviter toute fragmentation du marché intérieur, le pouvoir de contrôle et de sanctions est confié à la Commission européenne, qui a constitué une équipe d’experts comptant actuellement une centaine de personnes. Le règlement prévoit des amendes pouvant aller jusqu’à 10% du chiffre d’affaires mondial de l’entreprise, et même 20% en cas de récidive.

Les puissantes règles de l’UE qui encadrent la tech et agacent Trump

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