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Quand la technologie s’inspire des atomes: l’informatique quantique prend forme

Les progrès dans l’informatique quantique semblent s’accélérer, d’aucuns prédisant désormais des ordinateurs quantiques commerciaux et des percées scientifiques majeures d’ici quelques années, grâce aux investissements croissants des géants du cloud, de nombreuses start-up, et même de banques et laboratoires pharmaceutiques.Le point sur cette technologie et ses enjeux.- Qubits -L’informatique classique repose sur des données stockées …

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Quand la technologie s’inspire des atomes: l’informatique quantique prend forme

Les progrès dans l’informatique quantique semblent s’accélérer, d’aucuns prédisant désormais des ordinateurs quantiques commerciaux et des percées scientifiques majeures d’ici quelques années, grâce aux investissements croissants des géants du cloud, de nombreuses start-up, et même de banques et laboratoires pharmaceutiques.Le point sur cette technologie et ses enjeux.- Qubits -L’informatique classique repose sur des données stockées sous forme de bits, qui n’ont que deux états possibles (0 ou 1).L’informatique quantique, elle, utilise des “qubits”, briques de base qui ont une infinité d’états possibles pouvant se superposer et s’enchevêtrer.Et chaque qubit supplémentaire double théoriquement la capacité de calcul totale, entraînant une croissance exponentielle de la puissance des ordinateurs quantiques.Ceux-ci peuvent ainsi analyser simultanément un nombre énorme de résultats potentiels, et réaliser des calculs en quelques minutes au lieu de millions d’années.”Les machines classiques ne parlent pas le bon langage. En quantique, on parle en quelque sorte le langage de la nature”, explique John Levy, patron de SEEQC, start-up qui développe des puces hybrides. “Cela permet de résoudre toutes sortes de problèmes auparavant insolubles”.Mi-février, Microsoft a présenté une technologie quantique, fondée sur un nouvel état de la matière, non solide, gazeux ou liquide, découvert par ses chercheurs.”Ils devraient gagner un prix Nobel”, s’enthousiasme John Levy.- Applications -La nouvelle technologie doit accélérer de façon radicale la découverte de nouvelles molécules et matériaux, pour mettre au point de nouveaux médicaments, de nouveaux tissus, des modélisations financières complexes ou encore des batteries bien plus performantes.Anders Indset, philosophe et investisseur, prédit une “course à l’efficacité” dans toutes les industries, de l’agriculture au logement et aux transports: “Nous aurons des voitures hyper efficaces et beaucoup plus légères. Nous mettrons au point des méthodes moins chères et moins polluantes pour voyager dans l’air”.Tout comme personne n’envisageait aux débuts de l’informatique, dans les années 1940, que nous aurions un jour des smartphones permettant de commander une voiture avec chauffeur en un clic, le potentiel du quantique dépasse notre “imagination limitée”, selon John Levy.Surtout couplé avec l’intelligence artificielle (IA), déjà considérée comme une nouvelle révolution industrielle depuis l’irruption de ChatGPT.”Nous, les humains, traitons les informations de manière probabiliste, inconsciemment”, et non pas de façon déterministe (0 ou 1), souligne l’ingénieur.”Quand on aura des modèles d’IA probabilistes, construits sur des puces qui le sont aussi, on aura un résultat plus humain” que les chatbots actuels, pense-t-il.L’informatique quantique est ainsi parfois considérée comme le seul moyen de parvenir à une IA dite “super intelligente”, dotée de capacités cognitives supérieures et mieux capable de nous comprendre.- Acteurs et erreurs -Plusieurs ordinateurs quantiques sont déjà opérationnels, et IBM a récemment assuré à la chaîne CNBC que ses services d’informatique quantique lui ont déjà rapporté un milliard de dollars.Mais il s’agit de cas d’usage encore très limités, pour l’essentiel liés à la recherche. Cela reste “une technologie de niche, parmi les plus ésotériques”, estime Jacob Bourne, analyste chez Emarketer. Quand elle sera plus au point, le marché de l’informatique quantique passera d’abord par les serveurs disposant des puces et systèmes adaptés pour de nouvelles applications.Ce n’est donc pas une coïncidence si les trois mastodontes du cloud, Amazon, Microsoft et Google, investissent pour résoudre un problème majeur de la technologie: les erreurs de calcul.Car les qubits, qui ont besoin de températures glaciales, sont très sensibles au “bruit”, c’est-à-dire aux moindres changements dans leur environnement (vibrations, chaleur, interférences électromagnétiques, etc). Ces perturbations causent des erreurs.En décembre, Google a donné naissance à Willow, une puce quantique censée les réduire considérablement.Et AWS (Amazon) vient de présenter Ocelot, son prototype de semi-conducteur qui promet de diminuer les coûts de correction d’erreurs jusqu’à 90%.Selon John Levy, on assiste à la “création d’un écosystème” d’entreprises, des composants aux systèmes d’exploitation, capteurs et applications.Il souligne que le laboratoire pharmaceutique allemand Merck investit dans son entreprise, afin de ne pas être en retard dans de futurs outils potentiels.- Cybersécurité -Les États-Unis et la Chine investissent aussi, et Washington a imposé des restrictions sur les exportations liées à cette technologie. Il ne s’agit pas seulement de compétitivité: comme les qubits permettent de tester simultanément toutes sortes de combinaisons, la technologie représente une menace pour la cybersécurité.Les experts s’inquiètent à l’idée qu’elle ne permette bientôt à des adversaires de briser des méthodes de cryptage classiques.Certaines agences gouvernementales américaines et des sociétés comme Apple conçoivent déjà des méthodes de chiffrage “post-quantum”.

Loi sur les réseaux sociaux en Australie: TikTok et Meta critiquent un projet d”exemption pour YouTube

Les géants de la technologie Meta et TikTok ont dénoncé mercredi comme “illogique” et “ridicule” le projet du gouvernement australien d’exempter la plateforme de vidéo YouTube de l’interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans prévue par une nouvelle loi.Cette loi adoptée en novembre par le Parlement australien oblige les réseaux sociaux comme …

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Loi sur les réseaux sociaux en Australie: TikTok et Meta critiquent un projet d”exemption pour YouTube

Les géants de la technologie Meta et TikTok ont dénoncé mercredi comme “illogique” et “ridicule” le projet du gouvernement australien d’exempter la plateforme de vidéo YouTube de l’interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans prévue par une nouvelle loi.Cette loi adoptée en novembre par le Parlement australien oblige les réseaux sociaux comme X, TikTok, Instagram, Facebook ou Snapchat à prendre d’ici à la fin de l’année “des mesures raisonnables” pour empêcher les mineurs de moins de 16 ans d’avoir un compte.Des amendes pouvant aller jusqu’à 50 millions de dollars australiens (un peu moins de 29,5 millions d’euros) s’appliqueront en cas de violation.Mais les autorités veulent exempter certaines plateformes comme YouTube (propriété de Google), au motif que les adolescents peuvent en avoir besoin pour faire leurs devoirs scolaires.Ella Woods-Joyce, directrice des politiques publiques de TikTok pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande, a estimé que cela “renforcerait la position dominante de Google sur le marché”.”Il serait illogique, anticoncurrentiel et peu clairvoyant d’accorder un tel traitement de faveur à un grand réseau social, tout en soumettant toutes les autres plateformes en Australie à des obligations de conformité rigoureuses”, a-t-elle déclaré dans un document adressé à une agence gouvernementale et publié mercredi.”Cette proposition (…) tourne en ridicule l’intention déclarée du gouvernement, lors de l’adoption de la loi sur l’interdiction d’âge, de protéger les jeunes”, a renchéri Meta, qui contrôle notamment Facebook et Instagram, dans une requête similaire.”YouTube présente les mêmes caractéristiques et le même contenu préjudiciable que ceux cités par le gouvernement pour justifier l’interdiction”, a également avancé le groupe américain.Les deux géants ont fait valoir que leurs contenus étaient pratiquement impossibles à distinguer de ceux de YouTube.Le texte ne fournit quasiment aucun détail sur ses modalités d’application, si bien que certains experts ont exprimé des doutes sur la faisabilité technique de cette interdiction et se demandent s’il ne s’agit pas d’un texte à la portée symbolique, mais inapplicable.L’entrée en vigueur de cette nouvelle législation, en décembre 2025, sera suivie de près à l’étranger, plusieurs pays envisageant également de mettre en Å“uvre des restrictions similaires, comme l’Espagne.Le Premier ministre australien Anthony Albanese, qui remettra en jeu son mandat lors de législatives prévues prochainement, s’est fait le champion de ce texte et a appelé les parents à soutenir cette loi.

L’influenceur algérien “Imad Tintin” jugé pour provocation au terrorisme

L’influenceur algérien dit “Imad Tintin”, poursuivi pour avoir appelé à commettre des actes terroristes en France sur le réseau social TikTok, doit être jugé mercredi au tribunal correctionnel de Grenoble, dans un contexte de tensions entre Alger et Paris.Début janvier, lui et deux autres Algériens ainsi qu’une Franco-algérienne avaient été interpellés dans l’Hexagone pour avoir mis en ligne des contenus haineux envers la France tout en appelant à des actes violents.Âgé de 31 ans, Imad Ould Brahim, de son vrai nom, a été mis en cause au sujet d’un montage et de traductions de vidéos, dont l’une, retirée depuis, appelait à “brûler vif, tuer et violer sur le sol français”.Arrêté le 3 janvier à Échirolles, en banlieue grenobloise, et premièrement jugé en comparution immédiate pour “provocation directe à un acte de terrorisme”, il avait alors requis un délai pour préparer sa défense et son procès avait été renvoyé. Il a été placé en détention provisoire en attendant, la présidente du tribunal évoquant des risques de pressions sur des témoins ou de fuite à l’étranger.L’intéressé, qui est sous Obligation de quitter le territoire (OQTF) et encourt sept ans d’emprisonnement, a nié lors de sa première comparution toute visée terroriste dans les faits qui lui sont reprochés.Son avocat, Alexandre Rouvier, avait estimé que son client avait été “livré en pâture” alors que seule “l’écume du dossier” était connue à ce stade.Concernant les autres influenceurs, Youcef A. alias “Zazou Youssef”, a été condamné fin février à Brest à 18 mois de prison ferme assortis d’une interdiction du territoire français pendant dix ans. Il était poursuivi pour avoir appelé sur TikTok à perpétrer des attentats en France et des violences en Algérie.Six mois de prison avec sursis ont été requis à Montpellier à l’encontre de Boualem Naman, un agent d’entretien dit “Doualemn” sur TikTok, dont l’une des vidéos appelait à “tuer” et “faire souffrir” un manifestant opposé au gouvernement d’Alger.Il avait pour cela été expulsé par la France début janvier, mais l’Algérie l’avait renvoyé vers Paris, une décision reçue comme un camouflet par le gouvernement français. Le tribunal doit se prononcer jeudi sur sa peine.Enfin, Sofia Benlemmane, suivie par des centaines de milliers de personnes sur TikTok et notamment poursuivie pour un live dans lequel elle insultait copieusement en arabe une autre femme en lui lançant “nique ta mère toi et ta France”, doit être jugée à Lyon le 18 mars.

Meta va utiliser la reconnaissance faciale de célébrités pour débusquer les fausses publicités

Le géant américain Meta (Facebook, Instagram) lance en Europe, au Royaume-Uni et en Corée du Sud un outil de reconnaissance faciale, permettant de débusquer les fausses publicités détournant l’image de personnalités, mais aussi d’aider les utilisateurs à récupérer leur compte, a-t-il annoncé mercredi.”Dans les prochaines semaines, les personnalités publiques du Royaume-Uni et de l’Union européenne …

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Meta va utiliser la reconnaissance faciale de célébrités pour débusquer les fausses publicités

Le géant américain Meta (Facebook, Instagram) lance en Europe, au Royaume-Uni et en Corée du Sud un outil de reconnaissance faciale, permettant de débusquer les fausses publicités détournant l’image de personnalités, mais aussi d’aider les utilisateurs à récupérer leur compte, a-t-il annoncé mercredi.”Dans les prochaines semaines, les personnalités publiques du Royaume-Uni et de l’Union européenne vont recevoir des notifications dans leurs applications les informant qu’elles peuvent désormais bénéficier de cette protection”, a indiqué David Agranovich, directeur des équipes de cybersécurité de Meta, lors d’un point presse avec des journalistes.Cet outil était déjà en phase de test dans d’autres pays, dans lesquels Meta annonce étendre cette fonctionnalité “à un plus grand nombre de personnalités”.De nombreuses fausses publicités, utilisant de manière frauduleuse des images de célébrités, pullulent sur les réseaux sociaux. Elles incitent notamment les internautes à partager des informations personnelles ou à envoyer de l’argent.Si une personnalité publique active la nouvelle option proposée par Meta, elle autorisera cet outil à utiliser ses photos de profil pour les comparer aux visages apparaissant dans des publicités soupçonnées d’être frauduleuses. Si la fraude est avérée, la publicité sera automatiquement bloquée.Le géant américain affirme que cette technologie devrait permettre d’accélérer le processus de détection des arnaques, alors que des millions de publicités sont diffusées chaque jour sur les plateformes du groupe.”Nous pensons que cet outil nous aidera à identifier les images de personnalités publiques utilisées à mauvais escient, même si elles ont été créées par de l’IA générative”, affirme David Agranovich.Des modèles d’IA générative comme Grok, développé par la société xAI du milliardaire américain Elon Musk, permettent en effet de créer des images et vidéos très réalistes de personnalités.Meta a également annoncé qu’il ajouterait la reconnaissance faciale à ses outils de récupération de compte pour tous les utilisateurs.Il suffira, pour ceux qui le souhaitent, de se filmer dans une courte vidéo pour faire vérifier son identité en cas de blocage de son compte.Le groupe américain précise qu’il n’utilisera pas les données de visage “à d’autres fins que pour cette comparaison ponctuelle dans nos outils” et les supprimera immédiatement après utilisation.En outre, cette technologie est mise en place conformément à la législation européenne sur la protection des données personnelles (RGPD), a-t-il assuré.En 2021, le propriétaire de Facebook avait annoncé mettre un terme à l’utilisation de la reconnaissance faciale sur ses plateformes, à cause de préoccupations autour de cet usage, avant d’annoncer en octobre 2024 qu’il aurait à nouveau recours à cette technologie pour détecter les publicités trompeuses.

La veuve de Kadhafi poursuit France 5 en diffamation pour un documentaire

Safia Farkash, veuve de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi, mort en 2011, a déposé une plainte à Paris en diffamation contre la chaîne France 5, estimant qu’un documentaire portait atteinte à son honneur, a-t-on appris mardi auprès de son avocat.La plainte, déposée lundi au tribunal judiciaire de Paris dont l’AFP a eu connaissance, vise le documentaire “Kadhafi, la folie d’un dictateur”, diffusé le 1er décembre 2024 et toujours disponible en rediffusion sur internet.”Sous couvert d’une prétendue révélation sur la personnalité de feu Mouammar Kadhafi et de son régime, les propos tenus dans le film constituent un cumul idéal de propos diffamatoires (..) à l’égard d’un mort et de ses proches”, peut-on lire dans la plainte, déposée par la veuve de l’ancien chef d’Etat, aujourd’hui âgée de 62 ans et qui vit à Oman.La plainte cite quelques propos en particulier, tenus par des personnes interviewées dans le reportage, dépeignant selon la plaignante un “prétendu dérèglement” de la personnalité de Kadhafi et des “supposées perversions”, “répétées à l’envi sans prudence”.”Prétendre que feu Mouammar Kadhafi était +un fou, un drogué un prédateur, un dépravé+ constitue l’imputation de faits précis, présentés sans nuance de manière affirmative, caractérisant l’intention de nuire”, soutient la plainte, dénonçant également d’autres termes employés, comme “fou prédateur” ou “dépravé pouvant violer”.”Désormais, la famille Kadhafi réagira à toute allégation mensongère à l’égard de Mouammar”, prévient Antoine Ceccaldi, l’avocat de la plaignante, auprès de l’AFP.”Guide de la révolution” à partir de septembre 1969, Mouammar Kadhafi a passé quarante-deux ans au pouvoir. Lorsque la population s’est soulevée contre lui, l’Otan est intervenue et l’ancien dirigeant, qui avait pris la fuite, a été tué le 20 octobre 2011 par des rebelles dans des circonstances mal éclaircies.

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Safia Farkash, veuve de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi, mort en 2011, a déposé une plainte à Paris en diffamation contre la chaîne France 5, estimant qu’un documentaire portait atteinte à son honneur, a-t-on appris mardi auprès de son avocat.La plainte, déposée lundi au tribunal judiciaire de Paris dont l’AFP a eu connaissance, vise le …

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Du “son spatial” au téléphone caméléon, le salon du mobile à fond sur l’innovation

Rendez-vous phare du secteur de la “tech”, le Salon du mobile de Barcelone (MWC) permet aux industriels de dévoiler leurs tous derniers gadgets et innovations. Robot humanoïde hyperréaliste, téléphone changeant de couleur, “son spatial 3D”… Voici les nouveautés marquantes de l’édition 2025:Smartphone caméléonUn téléphone qui change de couleur en fonction de la température: voilà la promesse du chinois Realme qui a intégré dans la coque de ses appareils 14 Pro, dont la texture ressemble à celle d’un coquillage, des pigments thermochromiques prenant une teinte bleue quand la température descend sous les 16°C et blanche quand elle remonte.Cette fonctionnalité, qui n’a d’intérêt autre qu’esthétique, a en outre une durée de vie limitée, de l’aveu même du constructeur, selon qui “la fonction de changement de couleur sensible au froid perdra progressivement son effet en raison de son utilisation quotidienne”.Conduire une voiture à 3.000 km de distanceSi plusieurs voitures se sont invitées dans les allées du MWC, un simple volant et des écrans suffisent pour conduire sur le stand du GSMA, l’organisateur du salon : grâce à des commandes connectées, les visiteurs peuvent piloter un véhicule situé à 3.000 kilomètres, en Finlande. Une expérience issue du partenariat entre l’entreprise estonienne Elmo, qui “développe une technologie de conduite à distance en équipant les voitures de plusieurs caméras et d’un contrôleur personnalisé”, et l’équipementier réseau finlandais Nokia, qui assure la connexion nécessaire.Lentilles de contact connectéesLa start-up Xpanceo, basée à Dubaï, s’est fixé pour objectif de développer d’ici 2026 un prototype de lentille de contact en réalité virtuelle. Un micro-objet connecté à poser sur l’Å“il qui superposerait des images à notre vision. Pour l’instant, les dispositifs d’exposition sont relativement encombrants. Une grande bobine métallique s’avère nécessaire pour recevoir l’énergie sans fil afin d’allumer un seul pixel.Télétransportation auditivePrésentée par l’équipementier Nokia et l’opérateur Vodafone, la technologie de “son spatial 3D” promet aux utilisateurs une “expérience audio immersive”, où les sons semblent provenir de différentes directions – contrairement à la téléphonie monophonique actuelle, qui utilise un seul canal audio pour transmettre la voix.Basé sur le programme Ivas (Immersive video and audio services), ce système, qui requiert des téléphones équipés de deux micros, donne l’impression d’être dans “la même pièce” que son interlocuteur, précise Nokia. Son déploiement à grande échelle, étroitement lié à celui de la 5G avancée, pourrait prendre plusieurs années.Ordinateur solaireLe Yoga Solar PC du chinois Lenovo utilise l’énergie solaire pour prolonger la durée de vie de la batterie. Son panneau arrière est recouvert de 84 cellules solaires, capables, selon le constructeur, de produire de l’énergie même sans lumière directe pour accroître l’autonomie de l’appareil.D’après Lenovo, qui a installé un système de suivi du courant pour adapter le recours aux cellules photovoltaïques, une exposition “de 20 minutes à la lumière directe du soleil” permet de générer suffisamment d’énergie pour “alimenter jusqu’à une heure de lecture vidéo sur le PC”.Robot humanoïde hyperréalisteDes cheveux bruns, une robe noire et un gilet rouge: un robot humanoïde hyperréaliste, baptisé Amira, a été présenté sur le stand de l’opérateur émirati Etisalat. L’objet, qui imite les traits humains jusque dans les moindres détails malgré des gestes saccadés et lents très reconnaissables, est développé par l’entreprise Engineered Arts et s’inspire de leur précédent modèle, Ameca.”Nous pouvons le connecter à n’importe quel LLM”, détaille Elliott White, ingénieur chez Enginereed Arts, en référence aux modèles de langage d’intelligence artificielle (IA). Œil de chatMis au point par l’opérateur téléphonique espagnol Telefonica en partenariat avec la start-up Edgendria Innovación, l’outil “Cat Eye” (“oeil de chat”) permet aux utilisateurs d’effectuer un examen ophtalmologique pour déterminer s’ils souffrent d’un problème de cataracte pouvant nécessiter une intervention chirurgicale.Pour cela, le patient effectue une photographie de ses deux yeux, qui est analysée sur une plateforme dopée à l’IA. L’objectif est que les “ophtalmologues spécialistes puissent déléguer certaines tâches” et “intervenir au moment le plus opportun” pour la prise en charge des patients, souligne Telefonica.