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François Bayrou donne dimanche à 18H une interview aux quatre chaînes d’info en continu

Le Premier ministre, François Bayrou, donnera dimanche à 18H00 depuis Matignon une interview aux quatre chaînes d’information en continu, a-t-on appris vendredi auprès d’elles.François Bayrou, qui sollicitera un vote de confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre, “répondra aux questions de Darius Rochebin (LCI), Myriam Encaoua (franceinfo), Marc Fauvelle (BFMTV) et Sonia Mabrouk (CNews)”, ont indiqué ces chaînes.Le chef du gouvernement, qui s’est déjà adressé aux Français mercredi dans le 20H00 de TF1, continue sa campagne pour ne pas devoir quitter son poste.Il engagera le 8 septembre la responsabilité de son gouvernement lors d’un vote de confiance sur l’état des finances publiques et l’ampleur de l’effort à accomplir en 2026, avec la très forte probabilité d’être renversé.La semaine qui va s’ouvrir s’annonce décisive pour convaincre. Les oppositions seront reçues à Matignon, où M. Bayrou a invité tous les chefs de parti, mais La France insoumise et les Ecologistes ont refusé de se rendre à ces consultations de la dernière chance. Pour leur part, l’ensemble des organisations syndicales ont appelé vendredi à une journée de mobilisation massive le 18 septembre, pour exiger un budget de “justice sociale” et fiscale, que le gouvernement Bayrou soit encore en place à cette date ou non.Une date qui leur laisse aussi le temps d’apprécier l’ampleur du mouvement “bloquons tout” du 10 septembre, né sur les réseaux sociaux, et les suites politiques de la probable chute de François Bayrou.

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Le Premier ministre, François Bayrou, donnera dimanche à 18H00 depuis Matignon une interview aux quatre chaînes d’information en continu, a-t-on appris vendredi auprès d’elles.François Bayrou, qui sollicitera un vote de confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre, “répondra aux questions de Darius Rochebin (LCI), Myriam Encaoua (franceinfo), Marc Fauvelle (BFMTV) et Sonia Mabrouk (CNews)”, ont …

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Au Nigeria, les télécommunications subissent le fléau du vandalisme

Lorsque les réseaux de téléphonie mobile et internet ont été interrompus dans neuf Etats du Nigeria au début de l’été, laissant des millions de personnes sans service, les responsables des télécommunications ont pointé du doigt un coupable familier: le vandalisme.La destruction des infrastructures de télécommunications est courante dans le pays le plus peuplé d’Afrique, qu’il …

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Au Nigeria, les télécommunications subissent le fléau du vandalisme

Lorsque les réseaux de téléphonie mobile et internet ont été interrompus dans neuf Etats du Nigeria au début de l’été, laissant des millions de personnes sans service, les responsables des télécommunications ont pointé du doigt un coupable familier: le vandalisme.La destruction des infrastructures de télécommunications est courante dans le pays le plus peuplé d’Afrique, qu’il s’agisse de groupes jihadistes voulant couper les communications ou de vols purs et simples de câbles, de pièces, mais aussi de générateurs et de diesel dans les sous-stations.Et la situation a empiré dernièrement, alors que le pays connaît sa pire crise économique depuis 30 ans, avec une inflation au-dessus de 20% en 2025: les vols de câbles destinés à la revente sont devenus de plus en plus fréquents, explique la société de télécommunications nigériane IHS Towers dans son rapport annuel 2024. Entre 2018 et 2022, il y a eu au moins 50.000 cas de destruction majeure des infrastructures et des installations de télécommunications, selon la Commission nigériane des communications.Ces actes de vandalisme auraient coûté 23 millions de dollars en 2023 aux opérateurs du secteur contraints de réparer ou remplacer les équipement d’après un rapport de Bloomberg. IHS Towers, qui exploite plus de 16.000 tours de télécommunications au Nigeria, a également mentionné le vol de carburant dans ses stations de base comme un problème récurrent, au même titre que “la corruption, l’incertitude politique et l’effondrement des infrastructures”.”Les utilisateurs ne savent pas que les pannes sont dues à des actes de vandalisme, ils rejettent simplement la faute sur la mauvaise qualité du réseau”, déplore Gbenga Adebayo, président de l’Association of Licensed Telecoms Operators of Nigeria (ALTON).En 2023, le plus grand fournisseur de télécommunications du Nigeria, MTN, a signalé plus de 6.000 incidents de dommages aux câbles à fibre optique. Airtel, le deuxième opérateur du pays, a déclaré subir environ 40 cas de vandalisme sur les fibres optiques chaque jour.- “Colonne vertébrale” -Les conséquences du vandalisme sur les infrastructures de communication vont plus loin que la simple difficulté à passer des appels. Dans de nombreuses zones rurales, les téléphones portables sont le seul lien avec la famille, les services financiers ou les secours d’urgence, et les coupures de fibre optique peuvent priver des communautés entières d’accès à Internet pendant plusieurs jours.L’économie numérique du Nigeria a contribué à environ 18% du PIB au dernier trimestre 2024, mais les petits commerçants, les étudiants et les personnes se déplaçant dans le cadre de leur travail sont souvent les plus touchés lorsque les réseaux sont en panne et que tout, des services bancaires mobiles aux applications de VTC, est hors service.”Les infrastructures de télécommunications sont la colonne vertébrale de notre connectivité et de notre économie numérique”, a déclaré début août le conseiller à la sécurité nationale du Nigeria, Nuhu Ribadu. L’année dernière, le président Bola Tinubu a publié un décret classant les “systèmes de technologie de l’information et de la communication” et les “réseaux et infrastructures” comme infrastructures nationales critiques, au même titre que les casernes militaires et les hôpitaux et pouvant prétendre à une sécurité renforcée.Mais ces mesures sécuritaires semblent encore difficiles à mettre en place, alors que les forces de sécurité du pays sont mobilisées sur plusieurs fronts pour combattre la menace jihadiste dans le nord-est, le banditisme dans le nord-ouest, les affrontements intercommunautaires dans le centre, et l’insécurité dans le sud.En outre, alors que les ménages se tournent de plus en plus vers les générateurs et l’énergie solaire pour faire face aux pénuries d’électricité incessantes dans le pays et maintenir leur connectivité, les générateurs et les batteries des stations télécoms sont devenus une cible tentante pour les voleurs, en particulier dans les grandes villes, qu’ils revendent à des particuliers ignorants de leur provenance.”Les batteries des sous-stations finissent dans les maisons et les bureaux sous forme de batteries d’onduleurs d’occasion. Les générateurs et le diesel ne sont pas non plus en sécurité”, explique M. Adebayo.Pour dissuader les vols, les grandes entreprises ont commencé à installer des traceurs sur les batteries et les générateurs.

La plateforme Kick accuse Paris de “tirer parti” de la mort d’un streamer

La plateforme australienne Kick a accusé jeudi le gouvernement français de “tirer parti” de la mort du streamer Raphaël Graven, alias Jean Pormanove, après la démarche judiciaire envisagée par la ministre déléguée au Numérique Clara Chappaz.”Nous sommes déçus d’apprendre que les médias ont été informés des démarches de la ministre avant Kick. Cela suggère qu’il ne s’agirait pas de la protection des créateurs, ni de celle des clients ou du bien-être de l’industrie, mais plutôt d’un discours politisé qui tirerait parti d’une perte individuelle tragique”, écrit la plateforme dans un communiqué. Le streamer était mort lors d’un direct de douze jours diffusé par la plateforme.Mardi, Clara Chappaz a annoncé son intention d’attaquer en justice Kick pour “manquement face à la loi”.”Kick n’a pas fait tout ce qui était possible pour pouvoir mettre fin à la diffusion de contenu qui était dangereux”, a déclaré la ministre, reprochant à Kick d’avoir enfreint la loi sur la confiance dans l’économie numérique de 2004.Le gouvernement a dit son intention d’assigner Kick “devant le tribunal judiciaire sur le fondement de l’article 6-3 de la loi sur la confiance dans l’économie numérique”. Le texte permet à la justice de faire cesser un dommage occasionné par la diffusion en ligne d’un contenu, ou d’imposer que des mesures soient prises pour prévenir ce dommage.”Nous sommes surpris par les messages communiqués par le gouvernement au sujet de Kick”, a également déclaré la plateforme dans son communiqué. “Nous coopérons pleinement avec les autorités françaises depuis des mois. Nous n’avons jamais reçu de demande de suppression de contenu ou de suspension de comptes que nous aurions refusée”. “Nous n’avons jamais essayé et n’essaierons jamais de nous soustraire à nos obligations réglementaires ou de les nier”, a-t-elle ajouté dans ce communiqué.La plateforme y détaille le processus de modération de ses contenus, assurant appliquer “une politique de tolérance zéro pour certains comportements” : “pas de contenu pédopornographique, pas de discours haineux, pas de doxing (la divulgation d’informations personnelles exposant autrui à un risque), pas de pornographie ou de nudité, pas de gore, pas d’incitation ou d’apologie du terrorisme ou de l’extrémisme.”Kick ne dispose que de 75 personnes assurant la modération, dont aucune ne parle français, avait reproché vendredi la ministre.Mardi, la procureure de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les pratiques de la plateforme de streaming, en plus de celle déjà menée par le parquet de Nice pour éclaircir les circonstances du décès en direct du streamer. 

La plateforme Kick accuse Paris de “tirer parti” de la mort d’un streamer

La plateforme australienne Kick a accusé jeudi le gouvernement français de “tirer parti” de la mort du streamer Raphaël Graven, alias Jean Pormanove, après la démarche judiciaire envisagée par la ministre déléguée au Numérique Clara Chappaz.”Nous sommes déçus d’apprendre que les médias ont été informés des démarches de la ministre avant Kick. Cela suggère qu’il …

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Cinq sites pornographiques ont pris des mesures de vérification d’âge

Cinq sites internet pornographiques, qui avaient reçu une mise en demeure de l’Arcom en août, ont mis en place des mesures de vérification de l’âge de leurs utilisateurs, selon un communiqué publié jeudi par le gendarme français du numérique.Face à ce constat, le collège de l’Arcom “a décidé de ne pas engager de procédure de blocage et de déréférencement à leur égard”, a indiqué l’autorité. Le collège a également décidé de ne pas mettre en demeure un sixième site qui a réactivé son système de vérification de l’âge, d’après le communiqué.  “L’Arcom se réjouit de constater que les outils de vérification de l’âge existants sur le marché peuvent être mobilisés par les sites pornographiques”, a-t-elle déclaré. Le Conseil d’État a en effet rétabli mi-juillet l’arrêté ministériel obligeant à vérifier l’âge des utilisateurs de ces sites, en invalidant une décision de suspension rendue en juin par le tribunal administratif de Paris.Cette obligation fait désormais l’objet d’un jeu de ping-pong ininterrompu entre certaines plateformes et le gouvernement français. Depuis la loi de 2024, puis la publication par l’Arcom d’un référentiel sur les moyens disponibles pour vérifier l’âge des utilisateurs, certaines entreprises, comme le géant du secteur Aylo, maison mère des plateformes Youporn, Pornhub et Redtube, refusent ainsi de mettre en place des mesures, évoquant notamment la question de la sécurité des internautes.Selon les critères mis en place par l’Arcom, les éditeurs de sites X doivent exiger l’envoi d’une photo ou d’un document d’identité par exemple, en proposant au moins une méthode respectant le principe de double anonymat qui permet de prouver sa majorité sans divulguer son identité.L’Arcom a précisé jeudi qu’elle comptait évaluer la conformité des systèmes de vérification de l’âge mis en place par les sites pornographiques et qu’en cas de “manquement”, elle pourra prononcer, le cas échéant, des sanctions.

Cinq sites pornographiques ont pris des mesures de vérification d’âge

Cinq sites internet pornographiques, qui avaient reçu une mise en demeure de l’Arcom en août, ont mis en place des mesures de vérification de l’âge de leurs utilisateurs, selon un communiqué publié jeudi par le gendarme français du numérique.Face à ce constat, le collège de l’Arcom “a décidé de ne pas engager de procédure de …

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La chaîne publique australienne ABC retourne en Chine, après cinq ans d’absence

La chaîne de télévision publique australienne ABC a annoncé jeudi qu’elle enverrait une correspondante en Chine “dans les semaines à venir”, cinq ans après avoir quitté le pays dans un contexte de détérioration des relations entre les deux pays.En 2020, Bill Birtles, le journaliste d’ABC à Pékin, ainsi que Michael Smith, correspondant du quotidien économique Australian Financial Review à Shanghai, avaient dû quitter la Chine précipitamment, après que la police a effectué des raids à leur domicile et cherché à les interroger.Ils sont partis quelques semaines après que Cheng Lei, une citoyenne australienne travaillant pour la télévision d’État chinoise, a été arrêtée pour des motifs de “sécurité nationale”.Sa libération, en octobre 2023, a marqué le début d’une amélioration des relations entre la Chine et l’Australie, gravement affectées par des différends commerciaux et des accusations d’interférence politique chinoise en Australie. La journaliste Allyson Horn sera envoyée dans la capitale chinoise “dans les semaines à venir”, a précisé la chaîne australienne dans un communiqué en ligne. Cette décision intervient après la visite en Chine du Premier ministre australien Anthony Albanese en juillet, où il a cherché à renforcer les relations commerciales même si les tensions géopolitiques demeurent.

La chaîne publique australienne ABC retourne en Chine, après cinq ans d’absence

La chaîne de télévision publique australienne ABC a annoncé jeudi qu’elle enverrait une correspondante en Chine “dans les semaines à venir”, cinq ans après avoir quitté le pays dans un contexte de détérioration des relations entre les deux pays.En 2020, Bill Birtles, le journaliste d’ABC à Pékin, ainsi que Michael Smith, correspondant du quotidien économique …

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