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Trump promulgue une loi contre le “revenge porn” et les faux nus créés par l’IA

Le président américain Donald Trump a promulgué lundi une loi criminalisant le partage sans consentement d’images pornographiques réelles ou créées par l’intelligence artificielle, notamment à des fins de vengeance (“revenge porn”), un phénomène en pleine croissance.Ce texte nommé “Take It Down Act”, soutenu par la Première dame Melania Trump, avait été précédemment adopté par le …

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Fortnite poursuivi pour avoir créé un Dark Vador parlant grâce à l’IA

Dark Vador génère encore une résistance: le syndicat des acteurs américains, SAG-AFTRA, a annoncé lundi engager des poursuites contre les créateurs du jeu vidéo Fortnite, qui intègre depuis peu une version du seigneur Sith capable de converser grâce à l’intelligence artificielle (IA).Le méchant le plus célèbre de la galaxie reprend la voix de James Earl …

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Fortnite poursuivi pour avoir créé un Dark Vador parlant grâce à l’IA

Dark Vador génère encore une résistance: le syndicat des acteurs américains, SAG-AFTRA, a annoncé lundi engager des poursuites contre les créateurs du jeu vidéo Fortnite, qui intègre depuis peu une version du seigneur Sith capable de converser grâce à l’intelligence artificielle (IA).Le méchant le plus célèbre de la galaxie reprend la voix de James Earl Jones, l’acteur qui lui prêtait déjà son timbre dans la saga Star Wars.Après son décès en septembre, un accord a été trouvé avec sa famille pour que ses enregistrements servent de base à la création d’une IA conversationnelle.Le développeur de jeux vidéos Epic Games a ainsi annoncé vendredi introduire ce “personnage emblématique de l’univers de Star Wars” dans “Fortnite Battle Royale”, volet multijoueurs de sa franchise où les participants s’affrontent pour être le dernier survivant.Le “chatbot” est rapidement passé du côté obscur de la force: certains joueurs l’ont poussé à prononcer le plus d’insultes possibles et ont publié leurs conversations sur internet.D’autres ont simplement assouvi leur curiosité, en posant des questions au seigneur noir sur sa commande McDonald’s préférée, ses tendances fétichistes ou ses conseils pour une romance entre personnages de jeux vidéos.Mais cela n’a pas fait rire le syndicat SAG-AFTRA, qui avait paralysé Hollywood en 2023 avec une grève où les craintes autour de l’utilisation de l’IA étaient au centre des revendications.L’organisation, qui représente aussi de nombreux doubleurs de jeux vidéos, reproche à la filiale d’Epic Games travaillant sur Fortnite de voler leur travail, sans avoir négocié avec elle. Elle a donc engagé une procédure devant l’inspection américaine du travail (NLRB).”Nous devons protéger notre droit de négocier les conditions d’utilisation de la voix qui remplacent le travail de nos membres, y compris ceux qui ont précédemment fait le travail d’adaptation du rythme et du ton emblématiques de Dark Vador dans les jeux vidéo”, a insisté le syndicat.Qu’ils soient acteurs, danseurs ou musiciens, les artistes s’inquiètent de plus en plus des progrès de l’intelligence artificielle, capable d’exploiter leur travail sans qu’ils soient rémunérés, ou de les remplacer à moindre coût.Aux Etats-Unis, cela fait partie des revendications de la grève qui touche plusieurs géants du jeu vidéo, dont Activision, Disney, Electronic Arts et Warner Bros. Games, depuis juillet 2024.Ce mouvement social, mené par le SAG-AFTRA, concerne environ 2.600 artistes qui assurent le doublage de jeux vidéo, ou dont les mouvements servent à animer les personnages de synthèse.Contacté par l’AFP, Epic Games n’a pas répondu dans l’immédiat.

Vérification de l’âge des ados: Snapchat renvoie la balle aux magasins d’applications

Face aux pressions politiques pour vérifier l’âge des adolescents sur les réseaux sociaux en France, Snapchat pousse pour que cette mesure s’effectue au niveau des magasins d’application, gérés notamment par Apple et Google, a indiqué lundi à l’AFP son directeur général France.En matière de protection des mineurs, “notre défi à nous et à l’industrie en …

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Vérification de l’âge des ados: Snapchat renvoie la balle aux magasins d’applications

Face aux pressions politiques pour vérifier l’âge des adolescents sur les réseaux sociaux en France, Snapchat pousse pour que cette mesure s’effectue au niveau des magasins d’application, gérés notamment par Apple et Google, a indiqué lundi à l’AFP son directeur général France.En matière de protection des mineurs, “notre défi à nous et à l’industrie en général, c’est la vérification de l’âge”, a expliqué Grégory Gazagne, en marge de l’inauguration de nouveaux locaux à Paris, à laquelle a assisté le président de la République, Emmanuel Macron. Pour ce dirigeant d’une plateforme particulièrement prisée des jeunes – 91 % des 15-24 ans utilisent Snapchat, d’après l’entreprise – , il faut “centraliser cette décision au niveau des magasins d’application, que ça soit l’Android Store ou l’App Store”. Il s’agirait d’obliger, “au moment de la configuration du téléphone, les utilisateurs à donner leur âge réel et à vérifier avec une carte d’identité”, a poursuivi M. Gazagne. “Cela permettrait d’avoir un lieu unique, où on ne le ferait qu’une fois”, et ce paramètre s’appliquerait ensuite à toutes les applications, a-t-il souligné. Par ailleurs, Apple et Google “sont des acteurs qui ont l’habitude de traiter les données personnelles” et celles-ci seraient “vraisemblablement plus en sécurité que si elles étaient éparpillées au sein de toutes les applications disponibles”, selon lui. Snapchat, qui compte 26 millions d’utilisateurs actifs mensuels en France, est lui contraint par le RGPD (règles européennes de protection des données) concernant les données personnelles qu’il peut recueillir, a rappelé Grégory Gazagne. “Il y a une discussion avec le gouvernement, les acteurs majeurs et les autres plateformes, qui ont exactement les mêmes enjeux, pour essayer de trouver au niveau de l’industrie une solution qui soit simple et pérenne”, a-t-il aussi précisé.  Emmanuel Macron a confirmé, lors de son interview sur TF1 la semaine dernière, vouloir imposer une vérification de l’âge des adolescents pour s’inscrire sur les réseaux sociaux, estimant qu’il y avait “une jeunesse qui a été percutée” par ces plateformes.La ministre déléguée chargée du Numérique, Clara Chappaz, tente ainsi de mobiliser les partenaires européens de la France pour exiger la vérification de l’âge des utilisateurs par les grandes plateformes, à l’instar de ce qui se fait déjà en France pour les contenus pornographiques. Mme Chappaz veut même aller plus loin et milite pour une interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans en France. Comme Snapchat, le géant américain Meta (Facebook, Instagram) plaide pour que l’obligation de vérification de l’âge pèse sur l’App Store (Apple) et le Google Play Store, et non sur les réseaux sociaux. Pour prôner ce message, l’entreprise de Mark Zuckerberg a engagé une campagne de publicité avec des spots TV et des affiches.

Au salon Computex, Nvidia promet le premier “superordinateur” de Taïwan

Le patron de Nvidia, Jensen Huang, a annoncé lundi projeter de construire le “premier superordinateur d’intelligence artificielle” de Taïwan, lors de sa présentation des dernières avancées de l’entreprise dans le domaine de l’intelligence artificielle au salon technologique Computex à Taipei.M. Huang a indiqué que Nvidia travaillerait avec les géants taïwanais de la technologie Foxconn et …

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Au salon Computex, Nvidia promet le premier “superordinateur” de Taïwan

Le patron de Nvidia, Jensen Huang, a annoncé lundi projeter de construire le “premier superordinateur d’intelligence artificielle” de Taïwan, lors de sa présentation des dernières avancées de l’entreprise dans le domaine de l’intelligence artificielle au salon technologique Computex à Taipei.M. Huang a indiqué que Nvidia travaillerait avec les géants taïwanais de la technologie Foxconn et TSMC ainsi qu’avec le gouvernement local pour construire le “premier superordinateur d’IA de Taïwan […] pour l’infrastructure d’IA et l’écosystème d’IA”.”Il est très important d’avoir une infrastructure d’IA de classe mondiale à Taïwan”, a affirmé M. Huang lors d’une allocution prononcée à la veille du salon Computex.Les géants mondiaux des semi-conducteurs se réunissent cette semaine à Taïwan pour le salon technologique Computex, rendez-vous annuel d’un secteur au coeur de la révolution de l’intelligence artificielle (IA) mais chahuté par les guerres commerciales de Donald Trump.Computex est la principale vitrine technologique annuelle de Taïwan, dont les usines de semi-conducteurs de pointe sont cruciales pour de nombreux produits, des iPhones aux serveurs qui font fonctionner ChatGPT. – Période charnière – “Dans 10 ans, vous regarderez en arrière et vous réaliserez que l’IA s’est maintenant intégrée dans tout et, en fait, nous avons besoin de l’IA partout”, a assuré, le patron de Nvidia, natif de Taïwan, vêtu de son emblématique veste de cuir noire.Le dirigeant du groupe de Santa Clara (Californie) a aussi annoncé une nouvelle version de la technologie NVLink, permettant aux clients de construire une infrastructure IA semi-personnalisée. Le PDG de Qualcomm, Cristiano Amon, a annoncé que le groupe projetait de s’étendre aux centres de données, sans donner plus de détails. Pour Paul Yu, du cabinet de conseil et groupe de réflexion basé à Taïwan Witology Markettrend, l’industrie traverse une “période charnière”.”Au cours des deux dernières années et demie, des progrès significatifs ont été réalisés dans le domaine de l’intelligence artificielle”, et “2025 à 2026 sera la période cruciale pour passer de l’entraînement des modèles d’IA à des applications rentables”, a-t-il estimé.Malgré ces avancées, le secteur doit actuellement faire face aux défis de l’impact potentiel des nouveaux droits de douane américains et à des chaînes d’approvisionnement perturbées.Washington a ouvert en avril une enquête visant à déterminer si la dépendance des Etats-Unis à ses importations de semi-conducteurs présente un risque pour la sécurité nationale.Or, c’est après ce type d’enquête qu’avaient été imposées en mars et avril des surtaxes sur l’acier, l’aluminium et l’automobile.- Au centre de l’écosystème -Le président américain Donald Trump a également accusé Taïwan de voler des puces à l’industrie américaine et menacé d’imposer des droits de douane allant jusqu’à 100% sur les importations de semi-conducteurs en provenance de l’île.Certains craignent que Taïwan qui s’est imposé comme un maillon essentiel des chaînes d’approvisionnement de la planète, ne perde sa position dominante sur le marché.Cependant, cette place de leader agit pour Taïwan tel un “bouclier de silicium”, référence au matériau le plus utilisé dans l’industrie. Ce bouclier est censé protéger l’île d’une invasion ou d’un blocus de la Chine — qui la revendique comme une partie de son territoire — en incitant les Etats-Unis à la défendre pour son secteur des semi-conducteurs.Sous pression, le fleuron TSMC a annoncé en mars un investissement de 100 milliards de dollars aux Etats-Unis.Le fournisseur de TSMC GlobalWafers a également fait part la semaine dernière de son intention d’augmenter ses investissements américains de 4 milliards de dollars, et ouvert une usine de fabrication de plaquettes de silicium au Texas.La concurrence s’intensifie alors que les restrictions américaines sur l’exportation de certains puces IA vers la Chine poussent les acteurs locaux à développer leurs propres produits.Le géant technologique chinois Xiaomi a annoncé lundi un plan d’investissement de près de 7 milliards de dollars sur dix ans dans le développement de puces pour smartphones haut de gamme.Jensen Huang, interrogé vendredi, est apparu optimiste quant à l’avenir de Taïwan, affirmant que l’île “resterait au centre de l’écosystème technologique”. dirigeants de omiode l’écosystème technologique”.

IA et guerres commerciales au programme du rendez-vous annuel des géants des semi-conducteurs

Les géants mondiaux des semi-conducteurs se réunissent cette semaine à Taïwan pour le salon technologique Computex, rendez-vous annuel d’un secteur au coeur de la révolution de l’intelligence artificielle (IA) mais chahutée par les guerres commerciales de Donald Trump.Le patron de Nvidia Jensen Huang, qui est né à Taïwan, doit prononcer lundi un discours à la …

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IA et guerres commerciales au programme du rendez-vous annuel des géants des semi-conducteurs

Les géants mondiaux des semi-conducteurs se réunissent cette semaine à Taïwan pour le salon technologique Computex, rendez-vous annuel d’un secteur au coeur de la révolution de l’intelligence artificielle (IA) mais chahutée par les guerres commerciales de Donald Trump.Le patron de Nvidia Jensen Huang, qui est né à Taïwan, doit prononcer lundi un discours à la veille de l’ouverture formelle de l’édition 2025 de l’événement de quatre jours, auquel participeront également AMD, Qualcomm et Intel. Computex est la principale vitrine technologique annuelle de Taïwan, dont les usines de semi-conducteurs de pointe sont cruciales pour de nombreux produits, des iPhones aux serveurs qui font fonctionner ChatGPT. Des dirigeants de Qualcomm, MediaTek et Foxconn prendront également la parole au salon, où les progrès réalisés dans le domaine de l’intégration de l’IA depuis les centres de données vers les ordinateurs portables, les robots et les véhicules connectés, seront sous les feux de la rampe.- “Période charnière” -“J’ai de nombreuses annonces incroyables à faire”, a déclaré Jensen Huang aux journalistes à Taipei vendredi.”Nous sommes au coeur de l’écosystème technologique et nos partenaires sont nombreux ici”, et “nous sommes impatients d’annoncer de nombreuses collaborations, de nombreux nouveaux projets, de nombreuses nouvelles technologies et initiatives ensemble”, a poursuivi le patron de Nvidia.Pour Paul Yu, du cabinet de conseil et groupe de réflexion basé à Taïwan Witology Markettrend, l’industrie traverse une “période charnière”.”Au cours des deux dernières années et demie, des progrès significatifs ont été réalisés dans le domaine de l’intelligence artificielle”, et “2025 à 2026 sera la période cruciale pour passer de l’entraînement des modèles d’IA à des applications rentables”, a-t-il estimé.Malgré ces avancées, le secteur doit actuellement faire face aux défis l’impact potentiel des nouveaux droits de douane américains et à des chaînes d’approvisionnement perturbées.Washington a ouvert en avril une enquête visant à déterminer si la dépendance des Etats-Unis à ses importations de semi-conducteurs présente un risque, ou non, pour la sécurité nationale.Or, c’est après ce type d’enquête qu’avaient été imposées en mars et avril des surtaxes sur l’acier, l’aluminium et l’automobile.- Situation “trop incertaine” -Le président américain Donald Trump a également accusé Taïwan de voler l’industrie américaine des puces et menacé d’imposer des droits de douane allant jusqu’à 100% sur les importations de semi-conducteurs en provenance de l’île.Néanmoins, la plupart des acteurs présents au Computex “éviteront d’aborder directement les droits de douane, car la situation est trop incertaine”, prédit Eric Smith, du site d’information spécialisé TechInsights.Certains craignent que Taïwan, qui produit la majorité des puces du monde et près de toutes celles les plus avancées, s’imposant comme un maillon essentiel des chaînes d’approvisionnement de la planète, ne perde sa position dominante sur le marché.Cependant, cette place de leader agit pour Taïwan tel un “bouclier de silicium”, référence au matériau le plus utilisé dans l’industrie. Ce bouclier est censé protéger l’île d’une invasion ou d’un blocus de la Chine — qui la revendique comme une partie de son territoire — en incitant les Etats-Unis à la défendre pour son secteur des semi-conducteurs.Sous pression, le fleuron TSMC a d’ores et déjà annoncé en mars un investissement de 100 milliards de dollars aux Etats-Unis, salué par le président taïwanais Lai Ching-te comme un “moment historique” dans les relations entre Taipei et Washington.Le fournisseur de TSMC GlobalWafers a également fait part la semaine dernière de son intention d’augmenter ses investissements américains de 4 milliards de dollars, et ouvert une usine de fabrication de plaquettes de silicium au Texas.Jensen Huang, interrogé vendredi, semble optimiste quant à l’avenir de Taïwan, affirmant qu’elle “resterait au centre de l’écosystème technologique”.

Un “génocide blanc” en Afrique du Sud? Grok trompé par une “modification non autorisée”, selon xAI

Grok, le robot conversationnel d’xAI, la start-up d’intelligence artificielle d’Elon Musk, a généré plusieurs publications faisant référence à un “génocide blanc” en Afrique du Sud, une erreur imputée à une “modification non autorisée”, selon l’entreprise.Grok a provoqué une certaine stupeur cette semaine en répondant à plusieurs utilisateurs avec des contenus reprenant la propagande d’extrême droite à propos d’une prétendue oppression des Sud-Africains blancs.Ainsi, selon des captures d’écran, à la question tout à fait innocente d’un utilisateur: “Combien de fois HBO (un service de streaming) a-t-il changé de nom ?”, Grok a fourni une courte réponse sur le sujet… avant de partir dans un délire à propos d’un “génocide blanc” et de citer une chanson anti-apartheid “Kill the Boer” (“Tuez les Boers”).En réponse à un autre utilisateur lui demandant pourquoi il semblait obsédé par ce sujet, le robot conversationnel a répondu candidement que ses “créateurs chez xAI lui avaient ordonné de s’emparer du sujet du +génocide blanc+”.Elon Musk, lui-même né en Afrique du Sud, a accusé par le passé les dirigeants du pays “d’encourager ouvertement le génocide de personnes blanches en Afrique du Sud”.- “Sujet sensible” -Dans un communiqué, xAI a indiqué qu’une “modification non autorisée” de Grok l’avait conduit à fournir des réponses qui “violaient les politiques internes et les valeurs fondamentales de xAI”.A la suite de cet épisode, l’entreprise a mené une “enquête approfondie” et a notamment mis en place une “équipe de surveillance 24 heures sur 24, sept jours sur sept” pour faire face à de futurs incidents.Après les réactions brutales provoquées par ses messages, Grok a commencé à effacer ses réponses inadéquates. Et quand un utilisateur l’a interrogé sur ces suppressions, le robot a répondu: “Il n’est pas clair pourquoi des réponses sont effacées sans fournir de détails particuliers, mais les politiques de modération de X jouent vraisemblablement un rôle”.”Le sujet +du génocide des blancs en Afrique du Sud+ est sensible, et souvent pollué par de la désinformation ou des discours de haine, ce qui viole les règles de cette plateforme”, a-t-il ajouté.Ce faux-pas digital illustre la difficulté à modérer les réponses des robots conversationnels, une technologie qui évolue rapidement dans un environnement miné par la désinformation. Les experts appellent d’ailleurs à davantage de régulation.”Les réponses étranges et sans rapport avec les questions de Grok nous rappellent que les robots conversationnels sont encore une technologie naissante et ne constituent pas toujours une source d’information fiable”, note le site spécialisé Tech Crunch.”Ces derniers mois, les fournisseurs de modèles d’IA ont eu du mal à modérer les réponses de leurs robots, ce qui a donné lieu à des comportements étranges”, ajoute le site.- Femmes déshabillées -En début d’année, Sam Altman, directeur général d’OpenAI, avait annoncé l’annulation d’une mise à jour de ChatGPT qui rendait le célèbre robot conversationnel trop flagorneur.Grok, qu’Elon Musk promettait “audacieux” lors de son lancement en 2023, a quant à lui créé récemment plusieurs polémiques.En mars, xAI a acquis le réseau social X pour 33 milliards de dollars afin de permettre à l’entreprise d’intégrer les données de la plateforme dans le développement de Grok.Mais le média d’investigation Bellingcat a récemment découvert que des utilisateurs de X se servaient de Grok pour créer des images sexuelles, en utilisant le robot pour déshabiller des femmes sur les photos qu’ils publiaient sur la plateforme.Et le robot conversationnel s’est encore illustré en diffusant de fausses informations en août dernier dans plusieurs Etats américains avant des élections, ou en suggérant récemment qu’Elon Musk était probablement le “plus grand diffuseur de désinformation sur X”. Grok a aussi jugé que de fausses informations créées par la propagande russe étaient vraies.Autant de problèmes qui interviennent alors que de plus en plus d’utilisateurs du réseau X se tournent vers Grok pour vérifier des informations.”La confiance croissante en Grok comme vérificateur de faits intervient alors que X et d’autres grandes entreprises technologiques ont réduit leurs investissements dans les modérateurs humains”, met en garde McKenzie Sadeghi, chercheuse chez NewsGuard.”Nos recherches ont montré à plusieurs reprises que les robots conversationnels d’IA ne sont pas des sources fiables d’informations, en particulier lorsqu’il s’agit d’informations de dernière minute”, souligne-t-elle encore auprès de l’AFP.