AFP Tech

Inquiétudes et tensions sociales au sein du groupe Nice Matin

Les journaux du groupe Nice Matin n’ont pas paru jeudi en raison d’un mouvement de grève déclenché face à un risque de délocalisation de l’impression, tandis que la rédaction a adressé une motion de défiance à la direction pour dénoncer une dégradation “insupportable” des conditions de travail.Contactée par l’AFP, la direction du groupe n’a pas …

Inquiétudes et tensions sociales au sein du groupe Nice Matin Read More »

Inquiétudes et tensions sociales au sein du groupe Nice Matin

Les journaux du groupe Nice Matin n’ont pas paru jeudi en raison d’un mouvement de grève déclenché face à un risque de délocalisation de l’impression, tandis que la rédaction a adressé une motion de défiance à la direction pour dénoncer une dégradation “insupportable” des conditions de travail.Contactée par l’AFP, la direction du groupe n’a pas répondu.Les inquiétudes tournent d’abord autour de l’impression: dans un tract, la Chambre syndicale typographique niçoise (CSTN/CGT) a exprimé sa colère face à une potentielle remise en cause d’un projet de centre d’imprimerie commun entre les groupes Nice Matin et La Provence au Muy, dans le Var. Les salariés redoutent que Xavier Niel, qui détient le groupe Nice Matin depuis 2019, via sa holding NJJ, opte pour une délocalisation de la production à Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône.”L’avenir s’annonce sombre et les conséquences sociales dramatiques. La faute à un actionnaire milliardaire qui renonce à investir pour préserver nos emplois, satisfaire son lectorat, ou même maintenir un journal digne de ce nom alors que le papier représente toujours 80% de nos revenus !”, dénonce la CGT.Mais la tension monte aussi au sein de la rédaction du groupe, dont les éditions couvrent les Alpes-Maritimes, le Var et Monaco.Une motion de défiance contre le comité de direction a été adoptée à la majorité lors de deux assemblées générales à Nice et Toulon les 6 et 7 mars et adressée jeudi à la direction, selon le syndicat SNJ.La motion dénonce essentiellement “une dégradation des conditions de travail devenue insupportable à la suite de dizaines de départs depuis cinq ans”. “Comment faire face aux municipales, +notre coupe du monde+ comme le dit le directeur de la rédaction, quand ce dernier assume le non-remplacement dans ses équipes ?”, interroge le texte, qui demande “une réponse concrète et précise” avant une nouvelle assemblée générale prévue mardi.

L’Assemblée lance une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok

Les députés ont approuvé jeudi dans l’hémicycle la création d’une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok sur les enfants et adolescents, le réseau social étant particulièrement populaire chez les jeunes.La proposition de résolution portant création de la commission d’enquête, défendue par Laure Miller (Ensemble pour la République), a été adoptée par l’ensemble des …

L’Assemblée lance une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok Read More »

L’Assemblée lance une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok

Les députés ont approuvé jeudi dans l’hémicycle la création d’une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok sur les enfants et adolescents, le réseau social étant particulièrement populaire chez les jeunes.La proposition de résolution portant création de la commission d’enquête, défendue par Laure Miller (Ensemble pour la République), a été adoptée par l’ensemble des 23 députés présents.TikTok, “c’est plus de 15 millions d’utilisateurs mensuels en France” et de nombreux enfants de 12 ans et moins possèdent un compte, “alors même que le réseau social est normalement interdit aux moins de 13 ans”, a-t-elle alerté.C’est aussi “le réseau social à la politique de modération la plus opaque et très probablement la plus inefficace”, a argué la députée.La commission d’enquête peut durer jusqu’à six mois, et devra notamment déterminer selon Mme Miller, “si l’application encourage ou non le passage à l’acte suicidaire et d’auto-mutilation”, ou si elle amplifie “la mise à disposition des contenus hypersexualisés”, qui “favoriseraient le développement de troubles”.La résolution a été soutenue sur tous les bancs : “TikTok est une machine à sous de dopamine”, a critiqué Arthur Delaporte (PS).”Sept familles (…) ont déposé plainte contre TikTok devant la justice française pour provocation au suicide et propagande aux publicités des moyens de se donner la mort”, a souligné Caroline Parmentier (RN).La commission ne peut enquêter sur une affaire judiciaire en cours, mais elle s’emploiera par exemple à déterminer si l’application propose davantage ou non de contenus dangereux aux personnes vulnérables. En 2022, une étude américaine avançait que les jeunes inscrits sur l’application et manifestant un mal-être recevaient en moyenne douze fois plus de vidéos sur le suicide et l’automutilation.”Pourquoi n’envisager que les seuls effets de TikTok ? Les GAFAM étasuniens sont tout aussi experts en matière de développement et de renforcement de pratiques dangereuses et addictives”, a regretté le député insoumis Arnaud Saint-Martin. “Rien ne nous empêchera si on trouve des solutions opérationnelles (…) de les transposer à d’autres réseaux sociaux”, a répondu Laure Miller.Mardi, TikTok a lancé dans l’Union européenne une fonctionnalité permettant aux parents de limiter le temps passé par les adolescents sur l’application.Au sujet de la commission d’enquête, le groupe disait avant sa création attendre de voir “les sujets que l’enquête souhaite aborder”. “Les thématiques (visées par la commission d’enquête) ne sont pas uniques à TikTok”, a-t-il souligné.

Une affiche d’Hanouna sème le trouble jusque dans les rangs insoumis

Jean-Luc Mélenchon a eu beau se défendre une énième fois jeudi des accusations d’antisémitisme visant son parti, la polémique créée par l’affiche représentant Cyril Hanouna suscite des remous jusque dans les rangs des députés de la France insoumise.Du rififi chez LFI? Officiellement, il n’y a rien à voir: “Par pitié, lâchez-nous, occupez-vous de ce qu’on …

Une affiche d’Hanouna sème le trouble jusque dans les rangs insoumis Read More »

Une affiche d’Hanouna sème le trouble jusque dans les rangs insoumis

Jean-Luc Mélenchon a eu beau se défendre une énième fois jeudi des accusations d’antisémitisme visant son parti, la polémique créée par l’affiche représentant Cyril Hanouna suscite des remous jusque dans les rangs des députés de la France insoumise.Du rififi chez LFI? Officiellement, il n’y a rien à voir: “Par pitié, lâchez-nous, occupez-vous de ce qu’on raconte vraiment” et “arrêtez avec ce cirque des antisémites”, a protesté M. Mélenchon sur France Inter.Réponse censée clore la polémique provoquée par un visuel montrant le visage de Cyril Hanouna, d’origine juive tunisienne, en noir et blanc, sourcils froncés et grimace agressive.L’image, diffusée mardi sur les réseaux sociaux par LFI pour battre le rappel des manifestations du 22 mars contre le racisme, a été rapidement retirée face au tollé suscité.Sur la défensive, le patriarche insoumis a accusé les médias de “relayer la propagande des réseaux d’extrême droite”. La veille, son entourage avait déjà dénoncé des “accusations nauséabondes” émanant “essentiellement” de “militants d’extrême droite relayés par CNews, Europe 1 et le JDD” – propriétés du milliardaire conservateur Vincent Bolloré.Les condamnations sont pourtant venues d’une grande partie de la classe politique: Marine Le Pen s’est dite “scandalisée” par ces “références aux caricatures antisémites”. Des images “insupportables” et “intolérables”, a également tranché le président du Sénat Gérard Larcher (LR), le garde des Sceaux Gérald Darmanin fustigeant une image qui met “une cible sur le dos” de l’animateur. LFI n’a “plus rien avoir avec la gauche antiraciste”, a déploré l’ancien sénateur socialiste David Assouline.Critiques récusées en bloc par le fidèle lieutenant mélenchoniste Eric Coquerel: “C’est une manière de nous discréditer”, a estimé le député de Seine-Saint-Denis, assurant que “cette affiche ne reprenait pas les codes culturels” de l’antisémitisme, tout en reconnaissant “une maladresse sur la forme”.- “On a fait une connerie” -Pourtant en privé, d’autres manifestent vivement leur désaccord avec la dernière initiative du parti. Comme narré par le journal L’Opinion, l’élu de Gironde Loïc Prud’Homme s’en est ouvert dans une boucle Whatsapp interne, d’un message sans équivoque: “Y aurait-il un moyen de s’éviter un +shitstorm+ (merdier, ndlr) à chaque visuel?”.Son collègue parisien Aymeric Caron (apparenté LFI) a aussi demandé de “tenir compte du fait que chaque membre du groupe est impacté, une fois de plus, par ces communications catastrophiques, qui se multiplient”. Messages dont l’authenticité a été confirmée à l’AFP par des membres de ce groupe de messagerie – qui compte plus de 140 personnes.Un troisième député confie pour sa part sous le sceau de l’anonymat que “ce visuel n’aurait jamais dû exister”, même s’il se dit “sûr que ça n’a pas été fait avec une intention antisémite”.”Mais qu’à aucun moment, de la conception à la diffusion, personne n’y ait pensé… Il y a un problème de culture politique”, déplore cet élu, qui émet deux hypothèses: “Soit ça a été validé et c’est un problème de ligne politique, soit c’est pas validé et c’est un problème d’organisation”.Dans les deux cas, “il y a une responsabilité à assumer” pour reconnaitre “qu’on a fait une connerie”. Et dans l’organisation du parti, celle-ci revient aux “membres chargés de la +coordination des espaces+, au titre de la +bataille médiatique+”, souligne-t-il.Façon de désigner sans les nommer deux figures majeures de LFI, proches parmi les proches de Jean-Luc Mélenchon: le coordinateur en chef Manuel Bompard, qui a hérité de la circonscription marseillaise de son mentor, et la députée de Paris Sophia Chikirou, ex-conseillère en communication du triple candidat à la présidentielle.

Violences sexuelles en ligne: l’IA pour aider les victimes

La Mexicaine Olimpia Coral et l’Equatorienne Isabella Nuques se sont battues pendant des années contre les violences sexuelles en ligne. Grâce à leur ténacité, la loi a bougé dans leur pays respectif et un programme d’intelligence artificielle sur WhatsApp aide les victimes.”OlimpIA” se présente comme un robot conversationnel de soutien légal, psychologique et émotionnel, avec …

Violences sexuelles en ligne: l’IA pour aider les victimes Read More »

Violences sexuelles en ligne: l’IA pour aider les victimes

La Mexicaine Olimpia Coral et l’Equatorienne Isabella Nuques se sont battues pendant des années contre les violences sexuelles en ligne. Grâce à leur ténacité, la loi a bougé dans leur pays respectif et un programme d’intelligence artificielle sur WhatsApp aide les victimes.”OlimpIA” se présente comme un robot conversationnel de soutien légal, psychologique et émotionnel, avec du texte et de l’audio.Le chemin a été long. En 2013, Olimpia et Isabella, 30 ans aujourd’hui, ne se connaissent pas, mais subissent des atteintes similaires dans leur pays.La Mexicaine est victime de la diffusion non consentie d’une vidéo intime. Lorsqu’elle veut porter plainte, les autorités lui disent qu’elle a peu de recours.”Nous sommes beaucoup à vouloir mourir quand on fait face aux institutions”, a déploré Olimpia lors du premier sommet latino-américain des défenseurs numériques, tenu récemment à Mexico. “On entend qu’il n’y a rien à faire contre cette violence parce que c’est virtuel, et que le virtuel n’est pas réel”.La même année, en Equateur, l’ex-compagnon d’Isabella Nuques publie également ses photos intimes sur les réseaux sociaux.L’Equatorienne se sent doublement victimisée lorsqu’elle tente d’obtenir de l’aide. “La première fois que j’ai voulu porter plainte, un policier a reluqué mes photos”, a-t-elle raconté à l’AFP lors du même événement à Mexico.Le combat d’Olimpia Coral porte ses fruits en 2018. Cette année-là, une réforme pour sanctionner la violence en ligne est adoptée dans son Etat natal de Puebla (centre du Mexique).En 2021, la loi qui porte son prénom est finalement reconnue dans tout le Mexique et prévoit trois à six ans d’incarcération.Même victoire en Equateur pour Isabella, avec l’adoption d’une loi contre la violence numérique, prévoyant des peines d’un à seize ans de prison.- Argentine, Chili, Panama  –  Depuis, la loi mexicaine a fait école dans d’autres pays (Argentine, Chili et Panama). Une demi-douzaine d’autres pays d’Amérique latine sont sur le point d’adopter une loi semblable.Olimpia a aussi lancé en 2013 le collectif du Front national pour la sororité (FNS).”Nous avons survécu à la violence en ligne et notre amour nous a transformé en sÅ“urs d’armes…Nous continuerons à tout jamais”, lit-on sur la page Facebook de l’association.Ses membres – les “défenseuses” – ont commencé par donner des conseils et du soutien dans des groupes de discussion.Finalement, l’entreprise AuraChat.Ai s’est intéressée au projet, et a lancé en septembre dernier “OlimpIA”.Il faut d’abord trouver Team Olimpia sur WhatsApp, au +1 (424) 338-7177, comme l’AFP l’a fait pour tester le programme en dénonçant un cas fictif de violence en ligne. “Réunis des preuves”, “porte plainte”, “préviens la plate-forme”, répond en quelques secondes l’algorithme avec en prime un audio de plus d’une minute rappelant l’existence de la loi Olimpia au Mexique.Depuis son lancement, la plateforme a apporté du soutien à plus de 8.000 victimes, en s’adaptant à la réalité de chaque pays, explique l’une des cofondatrices de cet algorithme d’intelligence artificielle, Fernanda Medellin.La majorité se trouve au Mexique, mais aussi en Espagne, en Colombie, au Honduras, en Equateur, au Panama, au Guatemala et au Pérou.L’application a été citée comme un des projets les plus innovants lors du AI Action Summit 2025 de Paris.- Un soutien réconfortant -L’outil conversationnel a été entraîné pendant des mois par des psychologues, afin que le programme offre des informations spécifiques et un langage qui imite une voix humaine et réconfortante.L’outil OlimpIA utilise 37 modèles ou programmes informatiques.”Certains fonctionnent comme des avocats, d’autres comme défenseurs numériques, d’autres comme psychologues. D’autres agissent comme filtres de sécurité qui détectent les risques pour la victime, ou comme radars émotionnels qui analysent le texte et l’audio pour comprendre son état mental”, explique Enrique Partida, co-fondateur et PDG de AuraChat.Ai.La psychologue Yolitzin Jaimes a fait en sorte qu’OlimpIA “fournisse des outils pour faire face aux crises d’anxiété ou aux crises de paniques”, des symptômes communs chez les victimes.D’autres projets similaires ont été développés en Afrique du Sud, où le robot conversationnel Zuzi offre du soutien en cas de violence physique ou sexuelle grâce à un bouton d’urgence, au stockage des preuves et à un centre d’information.Selon les Nations unies, 38% des femmes dans le monde ont subi des violences en ligne.Au Mexique, où en moyenne 10 femmes sont assassinées chaque jour, 9,7 millions de victimes ont souffert de cyberharcèlement en 2022, affirme l’ONU.

Argentine: un journaliste dans un état critique au lendemain d’une manifestation de retraités

Un photojournaliste argentin est sorti jeudi d’une chirurgie d’urgence à la tête qui, selon son père, lui a “sauvé la vie”, après avoir reçu la veille un tir de projectile alors qu’il couvrait une marche pour la défense des retraités à Buenos Aires, qui a dégénéré en affrontements entre police et manifestants.Dans ces heurts, parmi les plus violents en 15 mois de présidence de Javier Milei, des pierres et projectiles divers ont visé la police, qui a fait usage de balles en caoutchouc, de canons à eau et de gaz lacrymogène à de nombreuses reprises pour repousser les manifestants, venus par centaines, sur la place du Parlement et devant la Casa Rosada, siège du gouvernement national.Le bilan est de 45 blessés, parmi lesquels 20 policiers et 25 civils blessés, dont le photojournaliste Pablo Grillo, a indiqué la mairie de Buenos Aires.Âgé de 35 ans, le journaliste indépendant a été touché à la tête par un projectile alors qu’il prenait des photos de la manifestation mercredi, comme le montre un vidéo relayée sur les réseaux sociaux.Transporté dans un hôpital de la capitale, il a subi une chirurgie qui “lui a sauvé la vie”, a déclaré jeudi matin son père Fabian Grillo à la chaîne de télévision locale C5N. “Le processus de récupération possible commence”, a-t-il ajouté, en précisant qu’une autre intervention était prévue dans la journée “pour mesurer la pression de l’autre côté du cerveau”.Les proches du journaliste attribuent la blessure à la police.Depuis des années, chaque mercredi à Buenos Aires, les retraités -parfois juste quelques dizaines, parfois plus- se mobilisent contre la dégradation de leur pouvoir d’achat de longue date, en particulier une chute brutale aux premiers mois de la présidence de l’ultralibéral Milei.Cette fois, des supporters de divers clubs de football du pays s’étaient joints à la manifestation. A la fois pour appuyer les revendications de leurs aînés, et protester contre la dureté de la réponse policière lors des mercredis précédents. Quelques syndicats et organisations de gauche radicale étaient également présents.-“Groupes violents”-Le maire de Buenos Aires, Jorge Macri, a estimé lors d’une conférence de presse jeudi que les troubles observés la veille étaient le fait de “groupes violents très organisés” ayant causé des dommages évalués à 260 millions de pesos (environ 225.000 euros). La ministre de la Sécurité, Patricia Bullrich, a défendu la réaction de la police, assurant sur la chaîne LN+ que certains manifestants étaient venus “préparés pour tuer”. Le chef de cabinet de Javier Milei, Guillermo Francos, a lui comparé la manifestation à “une sorte de coup d’État” et parlé de la blessure infligée à Pablo Grillo comme d’un “accident imprévu”.Sur les 124 personnes arrêtées, 114 ont été libérées jeudi matin par une juge qui a estimé que les informations concernant leur interpellation étaient “imprécises”, dépourvues de données “relatives au délit spécifique” censé avoir été commis.Une décision vivement critiquée par la présidence argentine. “Ceux qui militent pour l’impunité à chaque décision sont également complices”, a réagi son porte-parole Manuel Adorni.-“Cibles”-L’Association des Reporters Graphiques d’Argentine (ARGRA), au sein de laquelle Pablo Grillo a suivi des études, a condamné la réponse de la police. Les photoreporters sont “des cibles à réprimer” aux yeux du ministère de la Sécurité, a-t-elle accusé.En plus de Pablo Grillo, une vingtaine de journalistes qui couvraient la manifestation ont été touchés par des balles en caoutchouc tirées par les forces de l’ordre, selon l’association.Dans la nuit de mercredi à jeudi, des bruits de casseroles pour dénoncer la répression ont résonné dans plusieurs quartiers de Buenos Aires et des centaines d’Argentins se sont mobilisés spontanément depuis différents points de la ville jusqu’à la Casa Rosada, exigeant jusqu’à l’aube le départ de Mme Bullrich et du président Milei.