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Assemblée: le gouvernement prévoit l’examen de la réforme de l’audiovisuel public le 10 avril

L’examen de la proposition de loi réformant l’audiovisuel public devrait avoir lieu le jeudi 10 avril, sous réserve d’un examen rapide auparavant du projet de loi de simplification de la vie économique, a-t-on appris mardi de source parlementaire.La conférence des présidents a décidé mardi d’inscrire à l’ordre du jour des travaux de l’Assemblée le 10 …

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Assemblée: le gouvernement prévoit l’examen de la réforme de l’audiovisuel public le 10 avril

L’examen de la proposition de loi réformant l’audiovisuel public devrait avoir lieu le jeudi 10 avril, sous réserve d’un examen rapide auparavant du projet de loi de simplification de la vie économique, a-t-on appris mardi de source parlementaire.La conférence des présidents a décidé mardi d’inscrire à l’ordre du jour des travaux de l’Assemblée le 10 avril la proposition de loi du sénateur Laurent Lafon, adoptée à la chambre haute en juin 2023.Mais cet examen pourrait être décalé, si celui du projet de loi de simplification de la vie économique, prévu le 8 et le 9 avril, prend davantage de temps que prévu.Le gouvernement a demandé que ce dernier texte soit examiné, au moins pour plusieurs articles, en suivant les règles de la “procédure législative en commission” (PLEC), qui permet de limiter sensiblement le nombre d’amendements examinés en séance, mais les présidents de groupe ou celui de la commission saisie sur le texte peuvent s’y opposer.Selon des sources parlementaires, la présidente du groupe écologiste et social, Cyrielle Chatelain, s’est opposée à un examen précipité de la PPL sur l’audiovisuel.Interrogé sur le sujet, le porte-parole du groupe Benjamin Lucas-Lundy a estimé qu’il n’était “pas sérieux” de vouloir “fracasser l’audiovisuel public (…) entre 22 heures et minuit, à la veille d’une trêve parlementaire” – le Parlement sera fermé du 14 au 27 avril.

Le chinois BYD créé un système de recharge ultra-rapide pour ses voitures électriques

Le constructeur automobile chinois BYD a dévoilé un système capable de recharger une voiture électrique en un temps très rapide, faisant bondir le cours de son action à la Bourse de Hong Kong.Le géant chinois a révélé lundi soir un nouveau système de charge appelé “Super e-Platform”, permettant aux voitures de récupérer jusqu’à 470 kilomètres …

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Le constructeur automobile chinois BYD a dévoilé un système capable de recharger une voiture électrique en un temps très rapide, faisant bondir le cours de son action à la Bourse de Hong Kong.Le géant chinois a révélé lundi soir un nouveau système de charge appelé “Super e-Platform”, permettant aux voitures de récupérer jusqu’à 470 kilomètres d’autonomie après avoir été branchées pendant seulement cinq minutes.Cette nouvelle technologie, avec une puissance pouvant aller jusqu’à un pic de  1.000 kW, a pour objectif de “pallier fondamentalement l’anxiété des utilisateurs quant à la charge”, selon le fondateur de la société Wang Chuanfu.Cette nouvelle annonce place BYD devant son principal concurrent Tesla, dont les Superchargers disposent d’une puissance de 500 kW à l’heure actuelle.A la Bourse de Hong Kong, l’action de BYD a bondi de plus de 6% pour atteindre un nouveau sommet mardi matin, avant de redescendre un peu.”Notre objectif est de faire en sorte que le temps de charge des véhicules électriques soit aussi court que celui des véhicules thermiques”, a déclaré Wang Chuanfu lors de la cérémonie de lancement lundi soir.BYD a présenté la Super e-Platform en même temps que deux nouveaux modèles de véhicules électriques qui seront les premiers à être équipés du système: la berline Han L et le SUV Tang L.L’entreprise dont le siège est à Shenzhen (sud) a par ailleurs dévoilé un plan pour construire plus de 4.000 stations de charge ultra rapide en Chine.Cette expansion ambitieuse fait suite à une croissance remarquable, les ventes de février ayant grimpé de 161% pour atteindre plus de 318.000 véhicules électriques. Pendant ce temps, Tesla a vu ses ventes chuter de 49% sur le marché chinois au cours de la même période.En parallèle mardi, le constructeur chinois Nio a annoncé avoir signé un accord avec CATL, quant à un réseau d’échange de batteries pour véhicules électriques.L’échange de batteries offre une alternative à la charge ultra-rapide pour les propriétaires de véhicules soucieux de l’autonomie, bien que sa mise en place demande une grosse infrastructure et une standardisation des modèles.CATL devrait investir un maximum de 2,5 milliards de yuans (un peu moins de 317 millions d’euros) dans le réseau d’échange de batteries de Nio.

Moscou et Pékin ont recours à un “arsenal numérique massif” pour manipuler les démocraties, selon l’UE

La Chine et la Russie ont recours à un “arsenal numérique massif” pour s’ingérer et manipuler les démocraties occidentales, a averti mardi l’Union européenne.”La manipulation et l’interférence des informations constituent une menace majeure pour la sécurité de l’UE”, a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, dans un rapport.”Nous ne devons pas sous-estimer …

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Moscou et Pékin ont recours à un “arsenal numérique massif” pour manipuler les démocraties, selon l’UE

La Chine et la Russie ont recours à un “arsenal numérique massif” pour s’ingérer et manipuler les démocraties occidentales, a averti mardi l’Union européenne.”La manipulation et l’interférence des informations constituent une menace majeure pour la sécurité de l’UE”, a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, dans un rapport.”Nous ne devons pas sous-estimer le pouvoir que tout cela a sur nous, ni les intentions de leurs auteurs”, a-t-elle ajouté.Dans son dernier rapport annuel sur le sujet, l’UE indique que l’année dernière, elle a identifié des attaques de désinformation contre plus de quatre-vingts pays et plus de deux cents organisations. La guerre en Ukraine reste une cible majeure pour la Russie, mais des événements tels que les Jeux olympiques de Paris, les élections en Moldavie et les manifestations d’agriculteurs en Allemagne étaient également dans le collimateur. “L’objectif est de déstabiliser nos sociétés, de nuire à nos démocraties, de creuser des fossés entre nous et nos partenaires et de saper la position de l’UE dans le monde”, a affirmé M. Kallas. Le rapport indique que l’UE est devenue plus capable de mettre en évidence les campagnes menées par Moscou et Pékin pour façonner l’opinion publique européenne. Il assure par exemple que la Russie utilise un réseau complexe “d’acteurs étatiques et non étatiques”, allant des influenceurs des médias sociaux aux médias d’État et aux porte-paroles officiels, pour créer et amplifier ses messages. La Chine, quant à elle, semble intensifier l’utilisation de “sociétés de relations publiques privées et d’influenceurs pour créer, amplifier et blanchir des contenus alignés sur les intérêts politiques de la Chine dans le monde entier”. Le rapport ne va pas jusqu’à accuser la Russie et la Chine de s’entendre activement pour diffuser de la désinformation.Toutefois, il souligne qu’au cours du mois qui a marqué les 1.000 jours de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, “un alignement significatif des récits sino-russes est apparu, avec des messages hostiles accusant l’OTAN d’être responsable de l’escalade du conflit”. L’UE s’inquiète aussi de plus en plus de l’ingérence de la Russie dans le cadre de ce qu’elle considère comme une campagne hybride plus large menée par Moscou, comprenant des actes de sabotage visant à affaiblir l’Occident. 

Aux Etats-Unis, les communautés numériques, refuges pour employés fédéraux licenciés

Hashtags et émojis variés, chanson qui dépasse le million de likes sur TikTok, forums de discussion en ligne… Aux Etats-Unis, internet est devenu un refuge pour les employés fédéraux limogés par l’administration Trump.Sur Reddit, réseau social très populaire en Amérique du Nord, la communauté “fednews” abrite plus de 550.000 membres et figure parmi le 1% …

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Aux Etats-Unis, les communautés numériques, refuges pour employés fédéraux licenciés

Hashtags et émojis variés, chanson qui dépasse le million de likes sur TikTok, forums de discussion en ligne… Aux Etats-Unis, internet est devenu un refuge pour les employés fédéraux limogés par l’administration Trump.Sur Reddit, réseau social très populaire en Amérique du Nord, la communauté “fednews” abrite plus de 550.000 membres et figure parmi le 1% des communautés les plus actives de la plateforme.Les utilisateurs, anonymes car cachés derrière des pseudos, s’y partageant conseils et recours possibles face aux licenciements massifs de fonctionnaires fédéraux menés au pas de course par la commission à l’efficacité gouvernementale (Doge) du multimillardaire Elon Musk, chargé par Donald Trump de tailler dans la dépense publique. Sur Reddit fusent les messages de détresse. “J’ai rendez-vous avec un avocat pour contester mon renvoi, envoyez-moi vos questions pour que je les lui transmette”, écrit un utilisateur. “Après des semaines d’angoisse, j’ai été viré hier”, publie un autre.”Les posts de fednews ont fourni des informations plus précises que tout ce qui venait de mes supérieurs ou de mon agence”, témoigne de manière anonyme un employé fédéral contacté par l’AFP. “Vous voyez d’autres personnes qui luttent avec les mêmes problèmes et vous savez que vous n’êtes pas seul. Je n’avais jamais utilisé Reddit avant janvier, mais la plateforme m’a vraiment sauvé la vie”, poursuit-il, évoquant une “communauté positive pour sa santé mentale”. – “Campagne de communication” -Helen – qui n’a souhaité donner que son prénom comme les autres personnes interviewées par l’AFP- anime un compte Instagram aux 16.000 abonnés intitulé “Feds work for you” (“les fonctionnaires travaillent pour vous”). Elle y partage des articles, des informations sur des manifestations de protestation ou encore des témoignages des personnes licenciées.Donald Trump et Elon Musk “disposent d’un très grand espace médiatique. (…) Alors qui va défendre les travailleurs fédéraux, qui n’ont pas une telle visibilité ?”, s’interroge cette employée fédérale, selon laquelle les fonctionnaires “ont besoin d’une opération de communication massive” pour faire face et “humaniser les travailleurs, expliquer ce qu’ils font” auprès d’une population américaine qui ignore souvent tout des rouages compliqués du système fédéral. Mais “je ne suis qu’une petite voix sur Instagram, je n’ai pas les fonds nécessaires pour lancer une grande campagne de publicité télévisée”, regrette Helen. John, fonctionnaire depuis dix ans, a quant à lui lancé un podcast sur YouTube avec cette même volonté “d’humaniser les fonctionnaires”, pour que “les gens comprennent qu’il s’agit de personnes qui travaillent pour les services publics, et (…) qu’elles sont diabolisées par le public et par l’administration”.Les réseaux sociaux sont aussi une manière pour les fédéraux de partager leur histoire tout en restant anonymes. “J’ai peur qu’ils découvrent qui je suis”, témoigne John, en référence à ses employeurs.Le fonctionnaire se rend lui aussi régulièrement sur fednews. “Il s’agit d’un +safe space+ (un endroit sûr)”, dit-il. “On voit ce qui se passe en dehors de notre propre agence (…),  c’est bien pour être en contact et se mettre à jour sur les dernières nouvelles”, explique-t-il.- Emoji cuillère -Hashtags, émojis et slogans publiés sur Internet ont également permis aux personnes limogées de gagner en visibilité. La chanson “Hostile government takeover” (“prise de contrôle par un gouvernement hostile”), initialement publiée sur TikTok, a été diffusée sur les plateformes d’écoute comme Spotify et reprise par le DJ américain mondialement connu Moby.L’émoji cuillère est également devenu un symbole de protestation, en référence à un courriel de Doge, intitulé “Fork in the Road” (une expression désignant la croisée des chemins, que l’on peut traduire littéralement par “une fourchette dans la route”), dans lequel les employés du gouvernement se sont vus proposer de partir avec huit mois de salaire ou de rester en prenant le risque d’être licenciés plus tard.Kevin a créé un compte sur Bluesky en janvier, où il vend des affiches de soutien aux employés fédéraux, dont les fonds sont reversés aux syndicats. “J’espère que la situation s’améliorera, et il y a de nombreuses organisations qui se battent”, mais “je pense que le soutien du public est particulièrement précieux”, dit-il.En attendant, il a installé une pancarte “Support federal workers” chez lui. 

Bourse: l’action BYD décolle après la révélation de son système de charge ultra-rapide

L’action du géant chinois des véhicules électriques BYD a décollé mardi matin à la Bourse de Hong Kong, après que le groupe a dévoilé la veille sa “Super e-Platform” capable de recharger une voiture électrique en très peu de temps.La société a révélé lundi un nouveau système de charge appelé “Super e-Platform”, offrant jusqu’à 1.000 kW de puissance de pic, et permettant aux voitures de récupérer jusqu’à 470 kilomètres d’autonomie après avoir été branchées pendant seulement cinq minutes.L’action de BYD à la Bourse de Hong Kong a bondi de plus de 6% pour atteindre un nouveau sommet mardi matin, avant de redescendre.Cette nouvelle technologie a pour objectif de “pallier fondamentalement l’anxiété des utilisateurs quant à la charge”, selon le fondateur de la société Wang Chuanfu.”Notre objectif est de faire en sorte que le temps de charge des véhicules électriques soit aussi court que celui des véhicules thermiques”, a-t-il déclaré lors de la cérémonie de lancement de lundi soir.Cette nouvelle annonce place BYD devant son principal concurrent Tesla, dont les Superchargers disposent d’une puissance de 500 kW à l’heure actuelle.BYD a présenté la Super e-Platform en même temps que deux nouveaux modèles de véhicules électriques qui seront les premiers à être équipés du système: la berline Han L et le SUV Tang L.L’entreprise dont le siège est à Shenzhen (au nord de Hong Kong) a par ailleurs dévoilé un plan pour construire plus de 4.000 stations de charge ultra rapide en Chine.Cette expansion ambitieuse fait suite à une croissance remarquable, les ventes de février ayant grimpé de 161% pour atteindre plus de 318.000 véhicules électriques. Pendant ce temps, Tesla a vu ses ventes chuter de 49% sur le marché chinois au cours de la même période.En parallèle mardi, le constructeur chinois Nio a annoncé avoir signé un accord avec CATL, quant à un réseau d’échange de batteries pour véhicules électriques.L’échange de batteries offre une alternative à la charge ultra-rapide pour les propriétaires de véhicules soucieux de l’autonomie, bien que sa mise en place demande une grosse infrastructure et une standardisation des modèles.CATL devrait investir un maximum de 2,5 milliards de yuans (un peu moins de 317 millions d’euros) dans le réseau d’échange de batteries de Nio.

La suspension de Radio Free Europe va aider “nos adversaires”, avertit l’UE

L’Union européenne a averti lundi les États-Unis que la suspension des émissions de médias qu’ils financent, dont Radio Free Europe, risquait de “bénéficier à nos adversaires communs”.Des centaines d’employés des radios Voice of America (VOA), Radio Free Asia, Radio Free Europe et d’autres organismes financés par des fonds américains ont reçu ce week-end un courrier électronique les informant qu’ils seraient interdits d’accès à leurs bureaux.”Il est triste d’apprendre que les États-Unis retirent leur financement”, a souligné la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. Radio Free Europe fut un “phare de la démocratie” pendant la guerre froide, pour raconter ce qu'”il se passait réellement” dans le bloc soviétique, a-t-elle souligné.Le sort de cette radio a été évoqué lundi pendant le conseil des ministres des Affaires étrangères des 27. “Pouvons-nous apporter nos fonds pour combler le vide ? (…) La réponse à cette question n’est pas automatique, car de nombreuses organisations nous adressent la même demande mais les ministres des Affaires étrangères ont vraiment insisté pour que l’on discute de cette question et que l’on trouve une solution”, a-t-elle assuré.- “Racheter” Radio Free Europe ? -Un peu plus tôt, la porte-parole de la Commission européenne Paula Pinho avait elle aussi regretté la décision américaine qui risque de “profiter à nos adversaires communs”. “La liberté de la presse est essentielle à la démocratie”, avait-elle souligné.Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), financée par le Congrès américain, a été fondée en 1950 pendant la Guerre froide pour émettre vers le bloc communiste. Elle a contribué, quatre décennies plus tard, à la chute des régimes totalitaires en Europe centrale et de l’Est.Ayant eu à l’origine son siège à Munich, la radio s’est déplacée à Prague en 1995. Aujourd’hui, elle émet toujours en 27 langues vers 23 pays pour beaucoup restreignant drastiquement la liberté des médias, avec un réseau d’environ 1.700 journalistes, permanents comme pigistes, et une audience de près de 50 millions de personnes chaque semaine.Le gouvernement tchèque a prôné dimanche des discussions avec les autres Européens afin de “préserver” Radio Free Europe face au désengagement américain.”J’ai soulevé cette question pour savoir si nos partenaires voient un intérêt à maintenir RFE/RL. Nous le pensons et si nous y voyons un intérêt, il est alors logique d’envisager des moyens d’assurer son avenir, y compris la possibilité de la racheter”, a dit à l’AFP à l’issue des discussions le ministre tchèque des Affaires étrangères Jan Lipavsky.Son homologue polonais, Radoslaw Sikorski, a estimé lundi que l’UE pourrait augmenter le budget du Fonds européen pour la démocratie, une ONG fondée pour promouvoir la démocratie dans les pays voisins de l’Union et ainsi contribuer au financement de cette radio.