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Hong Kong: la mort du magnat des médias Jimmy Lai renforcerait la démocratie, selon son fils

S’il mourait en prison, le magnat des médias pro-démocratie de Hong Kong, Jimmy Lai, deviendrait un porte-parole plus puissant encore de la liberté, selon son fils Sebastien Lai, interrogé par l’AFP lors d’un passage à Washington.”C’est horrible pour moi de dire cela, mais si mon père mourait en prison, il deviendrait en réalité un symbole …

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Après une nouvelle levée de fonds, Mistral conforte sa place de champion européen de l’IA

La start-up française d’intelligence artificielle (IA) Mistral conforte sa place de champion européen de l’intelligence artificielle après une importante levée de fond et l’entrée au capital du géant néerlandais des technologies ASML, qui lui permet de “réaffirmer son indépendance” vis-à-vis des mastodontes américains et chinois.Mistral a levé 1,7 milliard d’euros, l’une des plus importantes levées …

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Après une nouvelle levée de fonds, Mistral conforte sa place de champion européen de l’IA

La start-up française d’intelligence artificielle (IA) Mistral conforte sa place de champion européen de l’intelligence artificielle après une importante levée de fond et l’entrée au capital du géant néerlandais des technologies ASML, qui lui permet de “réaffirmer son indépendance” vis-à-vis des mastodontes américains et chinois.Mistral a levé 1,7 milliard d’euros, l’une des plus importantes levées de fonds pour une jeune pousse française, et double ainsi quasiment sa valorisation à 11,7 milliards d’euros, à l’heure où la question de la souveraineté technologique de l’Europe est devenue cruciale. L’alliance entre les deux entreprises “a pour objectif de générer une forte plus-value pour les clients d’ASML grâce à des produits et solutions innovants dopés à l’IA et offrira des pistes de recherche commune”, a commenté le patron d’ASML, Christophe Fouquet, cité dans le communiqué diffusé mardi par Mistral.Le fabricant néerlandais de machines de pointe pour le secteur des semi-conducteurs détiendra au terme de l’opération autour de 11% du capital de Mistral, selon une source proche du dossier, ce qui en fera le premier actionnaire de la start-up après chacun des fondateurs, qui contrôlent encore majoritairement la société.ASML obtiendrait par ailleurs un siège au conseil d’administration, d’après plusieurs médias, une information qui n’a pas été confirmée par les deux entités.- Echelle européenne -“On ne peut pas lutter sur ce secteur-là en étant franco-français”, analyse auprès de l’AFP Jean-Baptiste Bouzige, fondateur d’Ekimetrics, société spécialisée dans l’IA et les données. “L’échelle qui est pertinente, c’est l’Europe”, ajoute-t-il.Le géant américain des puces Nvidia, les fonds Index Ventures, Andreessen Horowitz ou encore Bpifrance ont aussi participé à ce tour de table. Lancé en juin 2023 par Arthur Mensch, polytechnicien et normalien, avec deux autres Français anciens chercheurs chez Meta, Guillaume Lample et Timothée Lacroix, Mistral a notamment conçu le chatbot Le Chat concurrent de ChatGPT d’OpenAI. L’entreprise, basée à Paris, fournit aussi des grands modèles de langages portés sur la génération de texte et des modèles spécialisés capables de traiter des images, transcrire de l’audio ou générer du code.Elle a cette année multiplié les annonces retentissantes de partenariats notamment avec le géant américain Nvidia pour créer une plateforme de cloud (informatique à distance) ou encore avec le fonds émirati MGX pour fonder un gigantesque campus IA en région parisienne. Elle a aussi signé un accord avec l’Agence France-Presse (AFP) pour utiliser ses dépêches d’actualité afin de répondre aux requêtes de ses utilisateurs. – Indépendance -Mais si Mistral est la start-up d’IA à la plus haute valorisation en Europe, ses capacités financières restent modestes face à ses concurrents américains. La start-up américaine Anthropic, dont le modèle Claude est l’un des principaux rivaux du ChatGPT, revendique une valorisation de 183 milliards de dollars après un tour de table de 13 milliards de dollars en septembre.Le leader OpenAI serait lui en pourparlers pour permettre à ses employés d’encaisser leurs actions, ce qui valoriserait l’entreprise à environ 500 milliards de dollars, selon plusieurs médias. Cette nouvelle levée de fonds permet surtout à Mistral de “réaffirmer son indépendance”, selon son communiqué, et d’éviter de passer sous le contrôle de géants de la tech américains ou chinois, après un été marqué par une rumeur de rachat par Apple. Étant donné les tensions géopolitiques avec les Etats-Unis et du besoin de souveraineté technologique en Europe, “Mistral peut s’imposer comme un acteur européen incontournable, une véritable alternative aux modèles non-européens”, estime Franck Sebag, associé chez EY, auprès de l’AFP. La start-up, qui compte plus de 350 employés répartis entre six bureaux de Londres à Singapour, s’attend à générer plus de 100 millions de dollars de revenus par an, a confié son patron au Wall Street Journal en juin.

Les iPhone et l’IA, probables vedettes des nouveautés d’Apple

La présentation de la nouvelle gamme d’iPhone est attendue mardi dans la Silicon Valley, à l’heure où la guerre commerciale sino-américaine renchérit les coûts de production d’Apple, sous pression pour rattraper son retard dans l’intelligence artificielle (IA).Comme à son habitude, le constructeur californien est resté silencieux sur le contenu de l’événement organisé à son siège de Cupertino, au moment où il dévoile sa nouvelle génération d’iPhone, moteur de ses revenus.Malgré la position dominante des iPhone dans le haut de gamme, Apple doit encore prouver qu’il peut suivre le rythme dans la course à l’IA générative.”Apple est vu comme étant un retardataire dans la grande fête de l’IA, ce qui représente un défi majeur” pour le géant technologique, notent les analystes de l’agence Canalys.Les smartphones rivaux, dotés du système Android soutenu par Google, “ont massivement amélioré l’intégration de l’IA” tandis que “le déploiement plus lent d’Apple” a poussé des consommateurs à retarder l’achat d’un nouvel iPhone, poursuit la note.Il y a moins d’un an, Apple a lancé ses fonctionnalités d’IA, “Apple Intelligence”, qui ont déçu les utilisateurs, notamment les améliorations de l’assistant vocal, Siri, jugées trop minimes.Selon certains médias, l’entreprise prévoirait d’intégrer l’IA dans la recherche en ligne en 2026, en parallèle d’une refonte de Siri, mais ces affirmations n’ont pas été confirmées. Apple travaillerait aussi sur un partenariat avec Google pour améliorer son expertise en recherche et IA, selon d’autres articles de presse.”Je serai surpris s’il y a une annonce majeure sur la stratégie IA d’Apple”, prévient Thomas Husson, analyste chez Forrester. “J’ai peur que l’approche d’innovation incrémentale d’Apple avec l’iPhone 17 commence à atteindre ses limites – surtout pour ceux qui ont soif de plus d’innovation”, estime-t-il dans une note.- Ultra-fin -L’attraction principale mardi devrait être les nouveaux modèles d’iPhone, en particulier une variante ultra-fine nommée “Air”.La plupart des observateurs y voient un pivot stratégique: Apple mise sur la finesse plutôt que sur la taille d’écran pour garder la main sur le marché haut de gamme. Un iPhone ultra-fin pourrait aussi préparer le terrain à une version pliable, dans les années à venir. Qui devrait toutefois affronter deux défis: une surcoût de production pour la prouesse technique et la réduction de l’espace pour la batterie.Les prix des nouveaux iPhone devraient augmenter aux Etats-Unis en raison des droits de douane imposés par le président Donald Trump, qui alourdissent les coûts de production en Chine, toujours le principal centre de fabrication de la marque à la pomme.”Apple navigue dans un équilibre délicat entre ses deux plus grands marchés – les États-Unis et la Chine – au milieu de tensions commerciales croissantes”, souligne Canalys.L’impact financier de cette guerre commerciale est déjà considérable: le PDG Tim Cook a dévoilé que les droits de douane ont coûté 800 millions de dollars à Apple au dernier trimestre, avec un manque à gagner estimé à 1,1 milliard de dollars pour le trimestre en cours.

L’empire de Rupert Murdoch promis à son fils aîné, aligné politiquement

Fin de la saga ayant inspiré la série “Succession”? Les héritiers de Rupert Murdoch ont trouvé un accord permettant au fils aîné du magnat des médias, proche des opinions conservatrices de son père, de contrôler son empire après son décès.Trois de ses enfants s’opposaient jusque-là aux ambitions du patriarche, âgé de 94 ans, pour Lachlan, …

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L’empire de Rupert Murdoch promis à son fils aîné, aligné politiquement

Fin de la saga ayant inspiré la série “Succession”? Les héritiers de Rupert Murdoch ont trouvé un accord permettant au fils aîné du magnat des médias, proche des opinions conservatrices de son père, de contrôler son empire après son décès.Trois de ses enfants s’opposaient jusque-là aux ambitions du patriarche, âgé de 94 ans, pour Lachlan, 54 ans.Prudence MacLeod, Elisabeth et James Murdoch “vont cesser de détenir des participations” dans les groupes News Corporation (Wall Street Journal, New York Post aux Etats-Unis, The Sun au Royaume-Uni, The Australian) et Fox Corporation (Fox News) en échange de liquidités, selon un communiqué de presse.D’après le New York Times et le Washington Post, tous trois se partageront 3,3 milliards de dollars.Lachlan Murdoch, ainsi que ses jeunes soeurs Grace et Chloe, demeurent eux bénéficiaires du trust familial (un mécanisme juridique, commun au Etats-Unis, utilisé notamment pour organiser une succession ou protéger un patrimoine).En décembre, la justice américaine, saisie à l’initiative de Prudence, Elisabeth et James, s’était opposée à la volonté du milliardaire australo-américain de garantir que Lachlan, qui dirige actuellement Fox News et News Corp, soit le seul décisionnaire après sa mort, tous ses enfants gardant leurs avantages financiers.Dans sa décision, un tribunal du Nevada avait estimé que le père et le fils avaient agi de “mauvaise foi” en essayant de réécrire les règles, rapportait le New York Times, citant une copie du document judiciaire.Si la fille aînée, Prudence, 67 ans, s’est peu impliquée dans l’entreprise familiale, les trois autres – Lachlan, James, 52 ans, et Elisabeth, 57 ans – ont tous été considérés comme des successeurs potentiels.- Ancrages de droite -Le trust prévoyait à l’origine des droits de vote égaux pour les quatre descendants. Mais, ces dernières années, Murdoch senior aurait commencé à craindre que la chaîne américaine Fox News – le joyau de la couronne – ne s’éloigne, après son décès, de son ancrage à droite pour refléter les opinions plus centristes de James et d’Elisabeth. James, qui a quitté News Corp en 2020, avait par exemple officiellement apporté son soutien à Kamala Harris, la rivale de Donald Trump lors de l’élection présidentielle de 2024.Pour beaucoup d’observateurs, l’affaire aurait pu avoir de lourdes implications sur l’avenir de l’empire laissé par Rupert Murdoch. Le nouveau trust expirant en 2050, selon le New York Times et le Washington Post, il garantit que Lachlan en conserve le contrôle au moins jusqu’à cette date.L’empire médiatique de Rupert Murdoch est accusé d’avoir, via certains de ses journaux et de ses télévisions, favorisé la montée des populismes dans les pays anglo-saxons, qu’illustrent le Brexit au Royaume-Uni et l’ascension de Trump aux Etats-Unis.Il a été plus particulièrement reproché à Fox News, aux avant-postes des batailles idéologiques des conservateurs américains, de nourrir la désinformation sur les vaccins anti-Covid et d’avoir amplifié les allégations d’élection présidentielle supposément truquée en 2020 aux Etats-Unis au détriment de Donald Trump.Fox Corporation a déclaré 2,263 milliards de dollars de bénéfice net et 16,300 milliards de chiffre d’affaires sur l’année fiscale se terminant au 30 juin 2025.News Corporation, pour sa part, a enregistré 1,180 milliard de dollars de bénéfice net et 8,452 milliards de chiffre d’affaires.

OpenAI soutient un film d’animation IA avec sortie prévue à Cannes

OpenAI collabore avec une société de production et un studio de création spécialisé pour réaliser un long métrage d’animation, baptisé “Critterz”, qui doit constituer une démonstration des nouvelles capacités de l’intelligence artificielle (IA) générative.Les partenaires du projet ambitionnent une première projection en marge du prochain festival de Cannes, a indiqué lundi la maison de production britannique Vertigo Films, filiale de la société Federation Studios, basée à Paris.Sollicités par l’AFP, les organisateurs du festival de Cannes n’ont pas donné suite dans l’immédiat. Une sortie mondiale est prévue, en 2026 également.”Critterz” s’appuie sur l’univers du court-métrage du même nom, sorti en avril 2023 et conçu avec de l’IA par Chad Nelson, qui a depuis intégré OpenAI en tant que spécialiste créatif.Le script du long métrage a été écrit par deux des scénaristes du film “Paddington au Pérou”, sorti en début d’année et qui a rencontré le succès avec 171 millions de dollars de recettes au box-office mondial, selon le site Box Office Mojo.Federation Studios assure le financement du projet, qui réunira une trentaine de personnes, avec un budget de “moins de 30 millions de dollars”, a indiqué Vertigo, soit “beaucoup moins que ce que coûtent les films d’animation en moyenne”.A titre d’exemple, le studio Pixar, filiale de Disney, a déboursé 200 millions de dollars pour “Vice-Versa 2″, n°1 du box-office 2024 dans le monde (1,7 milliard de dollars de recettes).”OpenAI veut prouver que l’intelligence artificielle générative peut faire des films plus vite et moins cher qu’Hollywood ne le fait aujourd’hui”, selon le communiqué.OpenAI met à disposition de l’équipe ses “outils et ressources informatiques”.Connu du grand public surtout pour son interface ChatGPT, la start-up a aussi lancé des logiciels de génération d’images grâce à l’IA, d’abord Dall-E en 2021 (texte à image), puis Sora en 2024 (texte à vidéo).Les partenaires visent à réaliser un long métrage animé en neuf mois “au lieu des trois ans qui sont habituellement nécessaires”, a expliqué James Richardson, co-fondateur de Vertigo Films.La production va embaucher des artistes pour réaliser des dessins qui serviront à alimenter des modèles d’intelligence artificielle générative. Le film sera “en grande partie conçu avec de l’IA”, selon Vertigo.Critterz ne sera pas le premier long métrage d’animation fabriqué avec de l’IA générative.En 2024, sont sortis “DreadClub: Vampire’s Verdict”, considéré comme le premier long métrage d’animation IA et réalisé avec un budget de 405 dollars, ainsi que “Where the Robots Grow”.Les deux films, de même que le court-métrage “Critterz”, ont reçu un accueil critique et public plutôt frais, tancés tant pour leur graphisme que pour leur narration.

OpenAI soutient un film d’animation IA avec sortie prévue à Cannes

OpenAI collabore avec une société de production et un studio de création spécialisé pour réaliser un long métrage d’animation, baptisé “Critterz”, qui doit constituer une démonstration des nouvelles capacités de l’intelligence artificielle (IA) générative.Les partenaires du projet ambitionnent une première projection en marge du prochain festival de Cannes, a indiqué lundi la maison de production …

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Népal: la police ouvre le feu sur une manifestation contre le blocage des réseaux sociaux: 19 morts et 400 blessés

La police népalaise a ouvert le feu lundi sur des manifestants dénonçant le blocage des réseaux sociaux et la corruption, selon des journalistes de l’AFP et des témoins, faisant au moins 19 morts et plus de 400 blessés.La semaine dernière, le gouvernement a ordonné le blocage de 26 plateformes, dont Facebook, Youtube, X et Linkedin, qui ne s’étaient pas enregistrées auprès de lui dans les délais, provoquant la colère et la frustration de millions de leurs usagers.Lundi matin, des milliers de jeunes se sont rassemblés dans les rues de Katmandou et d’autres villes du Népal pour exiger le rétablissement de leur réseau favori et dénoncer le fléau de la corruption qui, selon eux, mine le petit pays himalayen.A Katmandou, la situation a dérapé lorsque les forces de l’ordre ont empêché le cortège de s’approcher du parlement, en utilisant gaz lacrymogènes, canons à eau, matraques, balles en caoutchouc et tirs à balles réelles, selon des journalistes de l’AFP et des témoins.”Les gens jetaient des pierres quand, soudain, j’ai été touché par une balle”, a raconté Ronish Regmi, un étudiant de 20 ans. “Quand j’ai repris mes esprits, j’étais dans une ambulance”.”Le gouvernement n’a pas hésité à recourir à la force”, a pour sa part rapporté Iman Magar, 20 ans. “Ce n’était pas une balle en caoutchouc mais une balle en métal et elle a emporté une partie de ma main”, a-t-il ajouté en exhibant sa blessure.Sollicité par l’AFP, un porte-parole de la police, Shekhar Khanal, n’a fait état que de tirs de “gaz lacrymogènes et de canons à eau quand les manifestants ont pénétré dans la zone interdite”.Selon le dernier bilan publié en soirée, “17 personnes sont mortes” à Katmandou, a indiqué M. Khanal, faisant également état de 400 blessés dont une centaine de policiers. Deux autres personnes ont été tuées dans le district de Sunsari, dans l’est du Népal, selon des médias locaux.- “Chaos à l’hôpital” -Au moins trois victimes ont succombé à leurs blessures à l’Hôpital civil de Katmandou qui a accueilli plus de 150 blessés, selon une porte-parole de l’établissement, Ranjana Nepal. “Je n’ai jamais vu un tel chaos à l’hôpital”, a-t-elle déclaré à l’AFP. “Les gaz lacrymogènes se sont propagés dans les locaux et ont rendu difficile le travail des médecins”.Le ministre de l’Intérieur Ramesh Lekhak a présenté lundi soir sa démission lors d’une réunion d’urgence du gouvernement autour du Premier ministre KP Sharma Oli, selon les médias locaux.Les autorités de la capitale ont imposé un couvre-feu dans plusieurs quartiers, dont ceux qui abritent le Parlement et les résidences du président et du chef du gouvernement.Amnesty International a exigé “une enquête complète, indépendante et impartiale” sur les circonstances de l’intervention de la police.La porte-parole du bureau des droits de l’Homme de l’ONU, Ravina Shamdasani, a fait de même, se déclarant “choquée par les morts et les blessés”.Le ministère népalais de la Communication et des Technologies de l’information avait annoncé jeudi le blocage de nombreuses plateformes en application d’un arrêt rendu en 2023 par la Cour suprême exigeant qu’elles nomment un représentant local et une personne chargée de réguler leurs contenus.Le blocage a continué lundi à perturber de nombreuses activités et nourri la colère des usagers.- “Que ça change” -“Nous sommes là pour dénoncer le blocage des réseaux sociaux”, a déclaré à l’AFP un étudiant, Yujan Rajbhandari, 24 ans, et “nous dénonçons aussi la corruption institutionnalisée au Népal”.”Cette décision traduit les pratiques autoritaires du gouvernement et nous voulons que ça change”, a renchéri un autre, Ikshama Tumrok, 20 ans.Depuis l’entrée en vigueur du blocage, les plateformes encore en service, comme Tik Tok, sont inondées de vidéos mettant en cause la vie luxueuse des enfants de responsables politiques.”Il y a eu des mobilisations contre la corruption partout dans le monde, ils (nos dirigeants, ndlr) redoutent qu’il en soit de même ici”, a commenté un autre protestataire, Bhumika Bharati.Dans une déclaration dimanche, le gouvernement a démenti vouloir grignoter les libertés et expliqué souhaiter créer “un environnement destiné à leur protection et à leur libre exercice”.Il a répété que le fonctionnement des plateformes visées serait rétabli sitôt reçu le dépôt de leur demande d’enregistrement.Le blocage décrété jeudi n’est pas inédit.En juillet dernier, le gouvernement avait déjà suspendu la messagerie Telegram en raison, selon lui, d’une hausse des fraudes en ligne.

Guinée: le régulateur des médias rétablit un site privé d’informations suspendu

Le régulateur des médias en Guinée a levé la suspension décrétée début septembre du site privé d’informations “Guinée360.com”, après avoir examiné un recours déposé par la direction du site, a-t-on appris lundi auprès de la Haute Autorité de la Communication (HAC). Le site “Guinee360.com” avait été suspendu par la HAC le 1er septembre pour trois mois “pour insuffisance professionnelle et manipulation de l’information”.Cette suspension a été levée à la suite d’une décision prise lundi par la HAC lors de sa session plénière ordinaire, a-t-on appris auprès de cette instance de régulation des médias. La HAC a statué après avoir examiné un “recours gracieux” déposé par la direction de “Guinée360.com”. Selon les termes de la décision de la HAC, le directeur général de “Guinée360.com”, Abdrahmane Diallo, s’est engagé à “veiller avec plus d’attention encore au traitement équilibré, objectif et professionnel de l’information”.Réagissant à cette levée de suspension, Malick Diallo, rédacteur en chef du site privé d’information, a fait part de sa “satisfaction”. “Cette décision fait suite aux négociations entre l’administration générale et la HAC, qui ont permis de dénouer la crise”, a-t-il déclaré à l’AFP. “L’administration générale s’est engagée à veiller à un traitement équilibré de l’information. Aucun autre engagement spécifique n’a été pris concernant un changement dans le traitement des informations. Guinee360.com a toujours été indépendant et le restera”, a-t-il ajouté. La Guinée doit organiser le 21 septembre un référendum convoqué par le général Mamadi Doumbouya et censé ouvrir la voie à un retour à l’ordre constitutionnel, alors que l’opposition l’accuse de vouloir se servir de ce référendum pour confisquer le pouvoir.La junte au pouvoir est accusée de restreindre la liberté des médias, en les bloquant ou les suspendant. Elle a, selon les professionnels, fait arrêter puis libérer plusieurs journalistes. L’un d’eux, Habib Marouane Camara, qui dirige le site Lerevelateur224, est porté disparu depuis décembre.Par ailleurs, la HAC a récemment indiqué avoir sanctionné “jusqu’à nouvel ordre” le site d’information guineematin.com pour “non respect des principes d’égalité, de neutralité et d’équilibre de l’actualité en période de campagne référendaire et pour violation de la réglementation en vigueur”, selon un communiqué publié samedi soir.Et le régulateur des médias a également décidé de “l’interdiction” de la web TV guineematintv pour “activité illégale et non conforme”.