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Après la caricature d’Hanouna, LFI condamnée pour atteinte au “droit à l’image”

L’affaire de la caricature de Cyril Hanouna sur une affiche de la France insoumise (LFI) se poursuit devant les tribunaux: le mouvement, qui fait l’objet d’accusations d’antisémitisme, a été condamné vendredi à verser 3.500 euros à l’animateur pour atteinte au “droit à l’image”.”Je suis très content”, a sobrement commenté l’intéressé dans son émission “Touche pas …

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Après la caricature d’Hanouna, LFI condamnée pour atteinte au “droit à l’image”

L’affaire de la caricature de Cyril Hanouna sur une affiche de la France insoumise (LFI) se poursuit devant les tribunaux: le mouvement, qui fait l’objet d’accusations d’antisémitisme, a été condamné vendredi à verser 3.500 euros à l’animateur pour atteinte au “droit à l’image”.”Je suis très content”, a sobrement commenté l’intéressé dans son émission “Touche pas à mon poste”  (TPMP) dans la soirée, en précisant que cette somme serait reversée à une association luttant contre l’antisémitisme.Il a également annoncé que la dernière de TPMP en format webtélé aura lieu mercredi. “Maintenant, on va se concentrer sur notre projet”, a précisé l’animateur qui doit rejoindre le groupe M6 en septembre sur la chaîné W9 et Fun Radio.LFI, qui a indiqué faire appel, répond depuis plusieurs jours aux interpellations après la publication de ce visuel battant le rappel pour participer aux manifestations contre le racisme samedi en France. Le tribunal judiciaire de Nanterre a condamné le parti de gauche radicale à verser une provision de 3.500 euros à Cyril Hanouna au titre du préjudice moral pour atteinte au “droit à l’image”.Se prononçant en référé au civil, il a aussi interdit la reproduction sur tout support de l’affiche, initialement postée sur les réseaux sociaux de LFI, puis retirée.Cyril Hanouna, dont la plainte a été examinée mercredi, a également prévu une action au pénal, selon son avocat Stéphane Hasbanian. Il a pointé auprès de l’AFP un “photomontage choquant”, dont le caractère “antisémite” devra faire l’objet de cette nouvelle procédure. Faute de ce grief, le juge des référés s’est borné vendredi à constater “que l’image reproduite ne le présente pas à son avantage”.On y voyait Cyril Hanouna, d’origine juive tunisienne et proche du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, en noir et blanc, sourcils froncés et grimace agressive. Une image vue par de nombreux responsables politiques comme reprenant l’iconographie des caricatures antisémites des années 1930 et de l’Allemagne nazie.LFI récuse toute “signification antisémite”.Mais M. Hanouna l’a martelé: “c’est une caricature qui nous ramène aux heures les plus sombres” et “c’est fait sciemment”.Ses relations avec LFI se sont tendues ces dernières années, alors que plusieurs figures du mouvement apparaissaient auparavant régulièrement dans ses émissions.Les tensions ont culminé en novembre 2022, quand l’animateur a injurié en direct le député LFI Louis Boyard, qui avait critiqué Vincent Bolloré, dans “TPMP” sur C8 (groupe Canal+, dans le giron de M. Bolloré). – “positif” selon LFI -Il y a une dizaine de jours, le parti avait remplacé momentanément la caricature de l’animateur par une simple photographie issue de “TPMP”. C’est un juge au fond qui devra se prononcer sur une éventuelle atteinte au droit à l’image sur cette affiche-là.”Manifestations contre l’extrême droite, ses idées… et ses relais !”, est-il écrit sur ces affiches. Or M. Hanouna affirme n’avoir jamais manifesté un quelconque soutien à un mouvement politique. L’animateur demandait également l’interdiction de l’utilisation de son image pour toute affiche de LFI, point sur lequel le juge des référés l’a débouté.Dans un communiqué, le parti et ses avocats ont considéré que la décision en référé est “positive” car, notamment, elle “estime comme légitime le débat sur les liens entre M. Hanouna et l’extrême droite, et souligne la liberté d’expression dont bénéficie La France Insoumise dans le cadre de ses campagnes visuelles”.Au sujet de la caricature, divers responsables LFI ont admis une “erreur” ou une “maladresse”, reconnaissant qu’elle avait été générée par l’intelligence artificielle. Mais pas Jean-Luc Mélenchon qui a balayé l’accusation d’antisémitisme d’un tonitruant “taisez-vous” à un journaliste qui l’interrogeait dimanche.Mercredi, le leader LFI a de nouveau repoussé ces critiques. “Ça fait sept jours qu’on nous tire dessus: ça passe à travers, ou presque”, a-t-il lancé.Représenté sur une autre affiche portant les mots “dégageons les racistes !”, Éric Ciotti, patron des députés UDR, a lui annoncé vendredi “avoir déposé une plainte pour injure publique”.Dans les manifestations prévues samedi, les associations de lutte contre l’antisémitisme seront en tête de cortège avec les syndicats, a assuré la leader de la CGT Sophie Binet vendredi.”On ne peut pas lutter contre le racisme sans lutter contre l’antisémitisme et vice versa”, a-t-elle souligné sur RTL, en rappelant que la CGT avait jugé “inacceptables” les affiches représentant Cyril Hanouna. ac-gbh-reb-mdv/pel/mpm/ab/swi

La peine de Jean-Marc Morandini pour corruption de mineurs alourdie en appel

La justice a alourdi vendredi en appel la condamnation de l’animateur de télévision Jean-Marc Morandini en prononçant contre lui une peine de deux ans de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende pour corruption de mineurs sur trois adolescents entre 2009 et 2016.La cour d’appel de Paris a en outre prononcé contre M. Morandini une interdiction …

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La peine de Jean-Marc Morandini pour corruption de mineurs alourdie en appel

La justice a alourdi vendredi en appel la condamnation de l’animateur de télévision Jean-Marc Morandini en prononçant contre lui une peine de deux ans de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende pour corruption de mineurs sur trois adolescents entre 2009 et 2016.La cour d’appel de Paris a en outre prononcé contre M. Morandini une interdiction définitive d’exercer une profession en contact avec des mineurs et confirmé son inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.L’animateur, qui apparaît quotidiennement à l’antenne dans l’émission “Morandini Live” sur CNews, chaîne du groupe Bolloré, n’était pas présent lors du délibéré.Dans un communiqué, Jean-Marc Morandini a dit “(prendre) acte de la décision”. L’animateur, qui “s’interroge sur la sévérité dont il est l’objet”, a également annoncé qu’il allait “se pourvoir en cassation”. En première instance en décembre 2022, le tribunal correctionnel de Paris l’avait condamné à un an de prison assorti d’une période de sursis probatoire de deux ans. Il avait fait appel et a de nouveau comparu le 27 novembre dernier.Dans cette affaire, il lui était reproché d’avoir envoyé des messages à deux jeunes de 15 ans, en 2013 et en 2015-2016, qui consistaient pour l’un à évoquer des scénarios sexuels et, pour le second, à lui demander d’envoyer une photo de lui dénudé.L’animateur de 59 ans avait aussi demandé en 2009 à un adolescent de 16 ans de se dénuder et de se masturber lors d’une audition pour le remake d’un film qui n’a jamais vu le jour.Après l’énoncé de la décision de la cour d’appel vendredi, l’avocat de l’une des parties civiles, Me Anthony Mottais, a souligné l’aggravation de la peine par rapport à la première instance et évoqué le “soulagement” de la reconnaissance par la justice du fait que M. Morandini a “fait du mal à des mineurs”.”Quand on a suivi le procès, on sait aussi que son aura médiatique a été le moyen d’alpaguer et d’attirer ces mineurs”, “ce qui est dommage, c’est que ce moyen lui soit aujourd’hui toujours laissé”, a-t-il ajouté.- Qu’il “n’apparaisse plus” -“La Voix de l’enfant s’interroge sur la présence de M. Morandini, qui devient une insulte pour les victimes”, a déclaré la présidente de l’association, Martine Brousse.”Quels signes envoyons-nous aux victimes ? Quels signes envoyons-nous à notre société pour protéger les enfants ?”, s’est-elle interrogée.”Donc aujourd’hui, nous, ce que nous demandons, c’est que M. Morandini n’apparaisse plus sur les chaînes” de télévision, a-t-elle ajouté.Les motivations de la décision de la cour n’étaient pas disponibles vendredi.”Malgré le temps écoulé, aucune remise en question n'(a) été amorcée” par M. Morandini sur ces “passages à l’acte transgressifs”, avait estimé la présidente du tribunal correctionnel en rendant son jugement en décembre 2022, soulignant néanmoins qu’il ne ressortait “ni du dossier, ni des débats, que l’on puisse qualifier M. Morandini de prédateur ou de pédophile”.Cette figure du paysage audiovisuel français a par ailleurs été condamnée en appel fin janvier à 18 mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel à l’encontre d’un jeune comédien, aggravant de six mois la peine prononcée en première instance. Dans ce dossier, il était poursuivi pour avoir encouragé entre juin et septembre 2015 des comédiens, âgés de 19 à 26 ans au moment des faits, à s’exhiber nus pour les castings d’une web-série intitulée “Les Faucons”, dont il était le producteur. Il a aussi été reconnu coupable de travail dissimulé concernant quatre comédiens. La cour d’appel a condamné la société “Ne zappez pas ! Production” (NZPP), dont il est l’unique gérant, à une amende de 10.000 euros.Dans ce dossier, ses avocates avaient annoncé qu’elles allaient se pourvoir en cassation.

Première en italie: un journal publie une édition générée par l’IA

Première mondiale en Italie, où un journal publie depuis mardi une édition entièrement générée par l’IA durant un mois, une expérience destinée selon son directeur à “revitaliser le journalisme, pas à le tuer”.Il Foglio, un quotidien au ton irrévérencieux avec un tirage d’environ 29.000 exemplaires, affirme être le premier journal au monde à imprimer des …

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Première en italie: un journal publie une édition générée par l’IA

Première mondiale en Italie, où un journal publie depuis mardi une édition entièrement générée par l’IA durant un mois, une expérience destinée selon son directeur à “revitaliser le journalisme, pas à le tuer”.Il Foglio, un quotidien au ton irrévérencieux avec un tirage d’environ 29.000 exemplaires, affirme être le premier journal au monde à imprimer des éditions entières créées grâce à l’intelligence artificielle, une technologie émergente qui change rapidement la façon dont les rédactions fonctionnent. Chaque édition version IA, composée de quatre pages, inclut environ 22 articles allant de la politique à la finance ainsi que trois éditoriaux. Concrètement, la vingtaine de journalistes du quotidien demandent à une version du chatbot ChatGPT d’OpenAI de rédiger un article sur un sujet spécifique avec un ton particulier, et celui-ci produit un texte en utilisant des informations récoltées sur internet.Parmi les articles signés IA cette semaine: une analyse des discours de la Première ministre Giorgia Meloni, un éditorial sur l’appel téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, et un article sur la mode. Claudio Cerasa, directeur de Il Foglio, a expliqué à l’AFP ce projet d’une durée d’un mois. –  Quel est le but de cette expérience?D’une part, passer de la théorie à la pratique. D’autre part, c’est pour nous tester et donc comprendre quelles sont les limites de l’intelligence artificielle, mais aussi ses opportunités. Les frontières qui doivent être franchies et celles qui ne peuvent pas être franchies. Tout cela peut naître dans un journal particulier comme le nôtre, car notre journal a une écriture irrévérencieuse, ironique, créative. Nous faisons des choses qui ne sont pas facilement reproductibles par une machine. Notre volonté était d’afficher notre particularité et d’expérimenter quelque chose que personne au monde n’a expérimenté, en créant un débat, mais surtout en essayant de comprendre nous-mêmes comment l’intelligence artificielle peut être intégrée à l’intelligence naturelle.- Comment cela fonctionne-t-il en pratique?Lors de la réunion de rédaction, de nombreux thèmes émergent. Certains de ces thèmes sont ensuite traités non seulement par le journal normal, mais aussi par le journal artificiel. Chaque question posée à l’intelligence artificielle contient une demande de sujet, une demande de ton, qu’il soit respectueux, irrévérencieux, scandaleux, provocateur, et donc nous lui demandons d’avoir le style du journal. S’il y a trop d’erreurs, nous changeons d’article, s’il y en a peu, nous les laissons, car nous voulons montrer quelles sont les limites. Cela ne sert pas à montrer à quel point c’est beau. – Quelles premières leçons avez-vous pu tirer de cette expérience?L’intelligence artificielle dépasse toutes les attentes. Nous avons appris qu’elle peut faire des choses qui peuvent concurrencer ce que produit un être humain.L’innovation doit être acceptée, car elle ne peut être arrêtée. Elle doit être comprise, elle doit être maîtrisée et transformée en une opportunité de croissance, car s’il existe un jour une demande d’articles uniquement écrits par l’intelligence artificielle, il faut l’accepter, mais cette demande devra accroître la créativité des journalistes, car les journalistes devront commencer à s’habituer à ne jamais faire ce qu’une machine pourrait faire. Donc c’est un moyen de revitaliser le journalisme, pas de le tuer.- Les journalistes de votre rédaction sont-ils inquiets?Non, tout le monde se divertit, tout le monde est curieux. Et d’ailleurs il est intéressant de noter que grâce à cette expérience nous atteignons un public bien large. Il y a beaucoup de personnes qui, grâce à l’intelligence artificielle, découvrent le journal traditionnel. Le premier jour, nous avons eu une augmentation de 60 % des ventes. Ce n’est pas un hasard si aucun grand journal n’y a pensé, car cela fait évidemment peur. Seul un journal comme le nôtre, qui est un peu un cas unique, peut se permettre de faire une telle expérience.- Avez-vous mis côte à côte un article écrit par un journaliste et un autre écrit par l’IA pour voir la différence?Nous l’avons fait, et bien sûr les articles écrits par les êtres humains sont meilleurs, car ils ont toujours quelque chose en plus, ils ont toujours un élément de créativité, de connexion, de lien imprévisible que l’intelligence artificielle n’a pas.- Comment réagissent vos lecteurs?90% des lecteurs sont amusés, 10% s’inquiètent et disent “N’abandonnez jamais votre intelligence naturelle parce que vous êtes meilleurs”. Mais personne ne dit que l’opération est stupide et n’a pas de sens. Tout le monde comprend l’esprit de cette initiative.

La tech américaine et Trump alignés sur la dérégulation de l’IA, le reste du monde prend acte

Les géants américains de l’intelligence artificielle (IA), sollicités par le gouvernement Trump, l’encouragent à poursuivre la dérégulation de l’IA, donnant le la au monde entier dans un contexte ultra-concurrentiel.Dès sa prise de fonctions, le nouveau président américain a annulé un décret pris par son prédécesseur qui imposait aux entreprises du secteur de communiquer leurs données …

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La tech américaine et Trump alignés sur la dérégulation de l’IA, le reste du monde prend acte

Les géants américains de l’intelligence artificielle (IA), sollicités par le gouvernement Trump, l’encouragent à poursuivre la dérégulation de l’IA, donnant le la au monde entier dans un contexte ultra-concurrentiel.Dès sa prise de fonctions, le nouveau président américain a annulé un décret pris par son prédécesseur qui imposait aux entreprises du secteur de communiquer leurs données lorsque leurs programmes présentaient des “risques sérieux”.Donald Trump a aussi enjoint toutes les agences publiques fédérales de ne plus suivre les recommandations de bonnes pratiques introduites par Joe Biden.”Le président Trump a fait une priorité du positionnement des Etats-Unis aux avant-postes de l’IA”, précise l’un des décrets pris fin janvier.Ces textes ne font pas mention des risques associés à l’IA, relevés par de nombreux observateurs, telles les menaces que peuvent présenter les interfaces d’intelligence artificielle générative en cas de détournement ou de perte de contrôle.”On ne gagnera pas dans l’IA de demain si on se fait des noeuds au cerveau avec la sécurité”, a martelé le vice-président JD Vance lors du sommet de l’IA à Paris.Ce revirement américain résonne bien au-delà des Etats-Unis.”On va voir un ralentissement marqué des initiatives en matière de régulation, dans le monde entier”, annonce David Danks, professeur d’analyse de données et de philosophie à l’université de Californie à San Diego.”On le voit même en Europe”, dit-il, où l’accent est davantage mis sur l’accompagnement de l’IA et les investissements que sur les contraintes imposées par l’Union européenne avec son règlement IA Act, en application depuis août.La Commission européenne a décidé, en février, de reporter sine die les discussions sur une nouvelle directive qui instaurerait un régime de responsabilité pour les dommages éventuels causés par l’IA.”On s’éloigne clairement de l’idée d’une approche cohérente et globale de la régulation de l’IA”, abonde Karen Silverman, du cabinet de conseil Cantellus Group.- “Course contre la Chine” -Le gouvernement Trump a lancé un appel à contributions sur le sujet, dans lequel se sont engouffrés promptement les grands acteurs de l’IA, en premier lieu OpenAI.Tout comme le chef de l’Etat, la start-up fait de l’IA un enjeu de souveraineté, pour “empêcher d’abandonner à la Chine notre position de leader”.La montée en puissance de la République populaire sur ce créneau a été illustrée par l’arrivée de la start-up chinoise DeepSeek, dont l’interface R1, lancée en janvier, a démontré des performances similaires aux grands modèles bien qu’ayant été conçu avec des moyens financiers et techniques nettement moindres.Pour résister à la Chine, selon OpenAI, l’intelligence artificielle “made in America” devrait être “protégée des régimes autoritaires qui pourraient priver les gens de libertés et de couches de réglementation et de bureaucratie qui l’empêcheraient” de rendre l’IA la plus avancée disponible pour le plus grand nombre.OpenAI affirme même qu'”avoir à se conformer à des législations excessivement lourdes des Etats” ferait aussi le jeu des Chinois.Selon Karen Silverman, “au moins 30 Etats (américains) ont une forme de régulation” de l’IA en place.OpenAI suggère aussi aux autorités américaines d’assouplir les règles d’utilisation de contenu soumis au droit de la propriété intellectuelle pour développer les modèles d’IA générative tels ChatGPT ou Gemini de Google.”Sans accès raisonné” à ce matériau, “les Etats-Unis seront perdants, tout comme l’IA démocratique”, selon la jeune entreprise, alors que de nombreux artistes ont saisi la justice pour faire valoir leurs droits face à l’utilisation indue de leur production.Meta a aussi mis en avant “la course contre la Chine” et la nécessité de “s’assurer de la domination de l’IA américaine”.La plupart des grands noms de cette technologie émergente assurent avoir mis en place, en interne, de puissants garde-fous, à même d’éviter qu’un modèle ne dérape ou soit utilisé de façon nocive.”Je n’ai jamais vu une société qui investisse autant dans la sécurité et l’intégrité (de ses produits) avant tout lancement”, a martelé le responsable produit d’OpenAI Kevin Weil lors de la conférence sur l’IA HumanX.Pour David Danks, les vedettes de l’IA redoutent “la mauvaise presse”, “et si votre technologie entraîne des catastrophes, l’opinion publique va vous tomber dessus”.Pour autant, si l’auto-régulation peut produire des résultats, reconnaît l’universitaire, “elle n’inclut pas les retours extérieurs, qui sont vraiment très importants”.

Sans les contenus de presse, Google gagne autant d’argent, selon un test

Google gagnerait toujours autant de revenus publicitaires s’il n’affichait plus de contenus de presse dans ses résultats, même si son moteur de recherche serait un peu moins consulté, montre un test dont le géant américain a dévoilé les conclusions vendredi.Ce test a été mené dans huit pays européens, mais pas en France, car les magazines …

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Sans les contenus de presse, Google gagne autant d’argent, selon un test

Google gagnerait toujours autant de revenus publicitaires s’il n’affichait plus de contenus de presse dans ses résultats, même si son moteur de recherche serait un peu moins consulté, montre un test dont le géant américain a dévoilé les conclusions vendredi.Ce test a été mené dans huit pays européens, mais pas en France, car les magazines hexagonaux l’ont contesté devant la justice.Selon ses résultats, “les contenus d’information dans Search (le moteur de recherche, NDLR) n’ont pas d’impact mesurable sur les revenus publicitaires de Google”, a indiqué ce dernier sur son blog officiel.Pour parvenir à cette conclusion, Google a retiré de ses résultats de recherche les contenus des journaux européens chez 1% de ses utilisateurs, dans huit pays (Belgique, Croatie, Danemark, Grèce, Italie, Pays-Bas, Pologne et Espagne), de mi-novembre à fin janvier.L’entreprise a comparé les comportements de ce 1% d’utilisateurs privés de contenus de presse à celui de la même proportion d’internautes qui y avaient encore accès.Le retrait des contenus de presse a certes entraîné une baisse de 0,8% de l’utilisation du moteur de recherche (mesurée en “utilisateurs actifs quotidiens”). Mais, dans le même temps, “il n’y a pas eu de changement dans les revenus publicitaires de Search”.Cela montre que l’utilisation perdue correspond à “des requêtes qui généraient des revenus minimes, voire nuls”, analyse Paul Liu, le responsable de Google qui a supervisé le test.”Qu’il s’agisse de trouver un fleuriste, de consulter la météo ou de réserver un vol, les utilisateurs consultent Google pour de nombreuses raisons. Cette étude montre que les utilisateurs continuent de consulter Google pour ces nombreuses autres tâches, même lorsque Google est moins utile pour l’actualité”, commente M. Liu.”Nous continuerons de collaborer avec les éditeurs (de presse) pour les aider à atteindre leur public dans un monde où les technologies évoluent rapidement”, assure-t-il toutefois.En France, le Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) a contesté ce test en justice. Le 20 février, cette dernière lui a donné raison en ordonnant à Google de ne pas procéder au test, en attendant que l’Autorité de la concurrence se prononce.Le SEPM voit dans ce test un moyen de “dévaluer” les contenus de presse et “d’amoindrir” la rémunération versée aux journaux par Google en contrepartie de l’affichage de ces contenus, dans le cadre du système des “droits voisins”.