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Affaire Legrand/Cohen: les dirigeantes de France Télévisions et Radio France entendues par l’Arcom

Après la diffusion de vidéos montrant les journalistes du service public Thomas Legrand et Patrick Cohen avec des dirigeants du Parti socialiste, le régulateur de l’audiovisuel (Arcom) s’apprête à auditionner Delphine Ernotte Cunci et Sibyle Veil, respectivement présidentes de France Télévisions et Radio France.”Le collège de l’Arcom (…) a décidé de recevoir en audition successivement, …

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La commission TikTok presse pour interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans

Un “océan de contenus néfastes”, de la violence “sous toutes ses formes” : la commission d’enquête parlementaire sur TikTok préconise jeudi d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans et un “couvre-feu numérique” pour les 15-18 ans pour tenter d’endiguer un “piège algorithmique” dangereux pour les plus jeunes.Une telle interdiction, déjà souhaitée par l’Elysée, …

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La commission TikTok presse pour interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans

Un “océan de contenus néfastes”, de la violence “sous toutes ses formes” : la commission d’enquête parlementaire sur TikTok préconise jeudi d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans et un “couvre-feu numérique” pour les 15-18 ans pour tenter d’endiguer un “piège algorithmique” dangereux pour les plus jeunes.Une telle interdiction, déjà souhaitée par l’Elysée, permettrait “de donner un signal à la fois aux enfants et aux parents qu’avant 15 ans”, les réseaux sociaux, “ce n’est pas anodin”, a résumé auprès de l’AFP la députée Laure Miller (EPR), rapporteure de cette commission d’enquête parlementaire.Lancée en mars, la commission a auditionné pendant plusieurs mois des familles de victimes, des responsables de réseaux sociaux et des influenceurs pour décortiquer l’algorithme de TikTok, dont le design “a été copié par d’autres réseaux sociaux”, a rappelé Mme Miller.En se plongeant dans cette application ultrapopulaire chez les jeunes, les députés ont constaté “un océan de contenus néfastes”, mêlant des vidéos de “promotion du suicide, d’automutilation” et “une exposition à la violence sous toutes ses formes”, dopé par les programmes de recommandations puissants qui enferment les jeunes dans des bulles nocives, a-t-elle détaillé lors d’une conférence de presse.Pour le président de la commission d’enquête, Arthur Delaporte (PS), “TikTok a délibérément mis en danger la santé, la vie de ses utilisateurs”. Le député a saisi la procureure de la République de Paris pour ces possibles “infractions de nature pénale” et également pour “parjure” des dirigeants de l’application.Dans une réaction à l’AFP, TikTok a “catégoriquement” rejeté jeudi “la présentation trompeuse” de la commission, “qui cherche à faire de notre entreprise un bouc émissaire face à des enjeux qui concernent l’ensemble du secteur et de la société”. – “Soulagement” -L’avocate Laure Boutron-Marmion, fondatrice du collectif Algos Victima qui représente plusieurs familles ayant assigné TikTok en justice fin 2024, l’accusant d’avoir exposé leurs enfants à des contenus pouvant les pousser au suicide, a elle “salué” l’initiative.”C’est compliqué pour nous, parents, de modérer tout ça”, a expliqué à l’AFP Géraldine, 52 ans, qui fait partie des plaignants et souhaite rester anonyme.En février 2024, cette mère de famille a perdu sa fille, Pénélope, qui s’est suicidée à l’âge de 18 ans.Après son décès, elle avait découvert les vidéos de scarification que sa fille publiait et consultait sur TikTok.”Ce n’est pas TikTok qui a tué notre fille, parce que de toute façon, elle n’allait pas bien”, explique Géraldine à l’AFP, mais le réseau a “enfoncé” sa fille dans son mal-être.”C’est un soulagement pour les parents de se rendre compte qu’ils ne sont plus seuls à lutter contre ces phénomènes envahissants dans leur foyer”, a commenté Justine Atlan, directrice générale de l’association e-Enfance. TikTok assure pourtant mener “une politique exigeante en matière de sécurité et de protection de ses utilisateurs” avec “plus de 70 fonctionnalités et paramètres spécifiquement” conçus pour veiller au bien-être des adolescents et des familles, a ajouté le porte-parole de TikTok. Néanmoins, pour Laure Miller, l’application provoque aussi chez les mineurs: perte de l’attention et de la concentration, perturbation du sommeil ou problèmes d’estime de soi, en particulier pour les adolescentes.  – Proposition de loi  -Pour y remédier, le rapport propose l’instauration d’un “couvre-feu numérique” pour les 15-18 ans, rendant les réseaux sociaux inaccessibles de 22H00 à 08H00, ainsi qu’une vaste campagne d’information sur leurs risques, suivie de la création d’un “délit de négligence numérique” pour “les parents irresponsables”. L’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans est un cheval de bataille du président Emmanuel Macron.De récentes lignes directrices de la Commission européenne ont “ouvert la porte à une réglementation nationale”, dont “la clé est la mise en place d’un dispositif de vérification de l’âge à l’inscription”, selon Laure Miller.La France fait partie des pays testeront au printemps un outil européen de vérification de l’âge “labellisé et fiable”, a-t-elle souligné jeudi. Les députés de la commission souhaitent désormais porter “rapidement” une proposition de loi “transpartisane”, espérant qu’elle obtiendra un large soutien “quels que soient les gouvernements qui arrivent”. “La France peut être un exemple” et “pourquoi pas, le premier pays européen à légiférer sur ces sujets”, a espéré Me Boutron-Marmion. 

Charlie Kirk, l’assassinat en direct d’un allié de Trump

Il est tranquillement assis à l’ombre, sous un barnum, devant une foule acquise à sa cause, micro à la main, en train de haranguer la foule lorsqu’une balle le touche à la gorge.Les derniers instants de Charlie Kirk, fidèle allié de Donald Trump et porte-parole de la jeunesse conservatrice chrétienne américaine, ont inondé depuis mercredi les réseaux sociaux, sous de multiples angles.Si l’authenticité d’aucune de ces vidéos n’a été formellement vérifiée par l’AFP, elles montrent clairement le même évènement, le même son, le même instant tragique et ont bien été filmées sur le campus de l’Utah Valley University, comme le confirme une géolocalisation de l’AFP. Au moment du tir, Kirk est interrogé par un membre de l’assistance sur la violence par armes à feu aux Etats-Unis.”Savez-vous combien d’Américains transgenres ont commis de tueries de masse ces dix dernières années”, lui demande-t-on. “Trop”, répond Charlie Kirk, suscitant une vague d’applaudissements.”Savez-vous combien il y a eu d’auteurs de tueries de masse en Amérique ces dix dernières années ?”, poursuit la même personne. “En comptant la violence des gangs ?”, répond Kirk. Le dernier mot qu’il aura prononcé est “violence”. Une balle le touche au milieu du cou, côté gauche. Une seule détonation est entendue. La tête du militant est projetée en arrière avant qu’il ne tombe de sa chaise pendant que les hurlements jaillissent de la foule. Un épais filet de sang gicle sur son tee-shirt, où est inscrit le mot “Freedom” (liberté).- “Un monde tellement fou” -Des médias américains ont aussi diffusé une vidéo où on aperçoit l’ombre d’un homme sur l’un des toits environnants, présenté comme le tireur. Deux suspects ont été successivement arrêtés par les autorités, puis relâchés. Quelques minutes auparavant, des images, certifiées par l’AFP cette fois, montrent le militant défendre avec force ses convictions, sous les hourras des quelques milliers de spectateurs, tandis que des membres de l’organisation lancent des casquettes dans les tribunes.D’autres vidéos témoignent de la panique qui s’empare du campus juste après le tir, tandis que cinq membres de la sécurité évacuent Charlie Kirk dans un véhicule 4X4 pour l’emmener à l’hôpital. Le président Donald Trump annoncera son décès peu avant 17h00 locales (23h00 GMT).”Charlie était un patriote qui a consacré sa vie à la cause du débat ouvert et au pays qu’il aimait tant, les États-Unis d’Amérique”, déclare le président. “Il s’est battu pour la liberté, la démocratie, la justice et le peuple américain. C’est un martyr de la vérité et de la liberté, et il n’y a jamais eu quelqu’un d’aussi respecté par la jeunesse”. Interrogée par l’AFP dans la soirée, Kali Richards, une étudiante en sciences de l’aviation de 18 ans, dénonce les thèses anti-avortement de Charlie Kirk.”Pourquoi tuer quelqu’un pour ses idées ? Nous vivons dans un monde tellement fou”, se désole-t-elle pourtant. “Je suis en désaccord avec tout ce qu’il dit, mais j’ai juste choisi de ne pas venir l’écouter”, poursuit-elle. “On a besoin d’apprendre à se respecter, la haine ne nous mènera nulle part”.Depuis, les partisans du président ont multiplié les hommages, diffusant des photos plus ou moins récentes de Charlie Kirk. Dont l’une où il pose avec sa femme et un de leurs deux enfants, tous casquette rouge Maga (“Make America Great Again”, le slogan de Trump) vissée sur la tête. Ou une autre où il s’effondre en pleurs en apprenant, selon son diffuseur, la victoire de Trump à la dernière présidentielle. 

La médaille d’or 2025 du CNRS au mathématicien Stéphane Mallat

La médaille d’or 2025 du CNRS, l’une des plus prestigieuses récompenses scientifiques françaises, a distingué jeudi le mathématicien Stéphane Mallat pour ses travaux sur le stockage des données qui font de lui un acteur phare de l’intelligence artificielle.Professeur au Collège de France et membre du département d’informatique de l’Ecole normale supérieure (ENS), Stéphane Mallat est …

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La médaille d’or 2025 du CNRS au mathématicien Stéphane Mallat

La médaille d’or 2025 du CNRS, l’une des plus prestigieuses récompenses scientifiques françaises, a distingué jeudi le mathématicien Stéphane Mallat pour ses travaux sur le stockage des données qui font de lui un acteur phare de l’intelligence artificielle.Professeur au Collège de France et membre du département d’informatique de l’Ecole normale supérieure (ENS), Stéphane Mallat est âgé de 62 ans et travaille actuellement sur la modélisation mathématique des réseaux de neurones pour expliquer les fondements de l’intelligence artificielle (IA).Il est un spécialiste “mondialement reconnu pour ses travaux sur les ondelettes, une méthode qui permet de stocker des données avec peu de mémoire et de les analyser efficacement”, explique le CNRS dans un communiqué.Stéphane Mallat a développé des recherches pionnières et “des travaux autour des neurones, de l’apprentissage profond et de l’IA générative”, influençant considérablement “les domaines scientifiques des mathématiques et de l’informatique, amenant par exemple à des développements en physique et en chimie”.Le PDG du CNRS Antoine Petit a salué “les travaux novateurs de Stéphane Mallat (qui) ont profondément transformé le traitement du signal et de l’image, ainsi que l’IA moderne”. Partant de travaux théoriques originaux, il a développé leurs applications jusqu’au transfert industriel, en déposant notamment dix brevets internationaux, rappelle le CNRS.Il a fondé en 2001 la start-up +Let It Wave+ qu’il a dirigée jusqu’en 2007. Celle-ci transforme ses avancées théoriques majeures en technologies industrielles comme, par exemple, le développement des puces de super-résolution pour la vidéo haute définition.Né en 1962 à Suresnes (Hauts-de-Seine), Stéphane Mallat a été professeur de mathématiques et d’informatique à l’institut Courant de l’université de New York de 1995 à 1998. Il est revenu en France pour présider le département en mathématiques appliquées de l’Ecole Polytechnique de 1998 à 2001 et y a enseigné jusqu’en 2012 avant de rejoindre l’ENS puis le Collège de France en 2017.Il recevra sa médaille d’or lors d’une cérémonie le 17 décembre, avec une dotation de 50.000 euros de la Fondation CNRS.

Squeezie, Michou… les stars du web multiplient les superproductions

Course-poursuite dans un aéroport, compétition dans un train en marche… après le succès de “Kaizen”, documentaire sur l’ascension de l’Everest du vidéaste Inoxtag, les grosses productions se multiplient sur Youtube et concurrencent désormais les émissions télé, suscitant l’intérêt croissant des marques.La semaine dernière, 40.000 spectateurs ont assisté à la diffusion au cinéma du premier des …

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Squeezie, Michou… les stars du web multiplient les superproductions

Course-poursuite dans un aéroport, compétition dans un train en marche… après le succès de “Kaizen”, documentaire sur l’ascension de l’Everest du vidéaste Inoxtag, les grosses productions se multiplient sur Youtube et concurrencent désormais les émissions télé, suscitant l’intérêt croissant des marques.La semaine dernière, 40.000 spectateurs ont assisté à la diffusion au cinéma du premier des quatre épisodes de “”, une série hebdomadaire produite par le créateur de contenu Miguel Mattioli, alias Michou (10 millions d’abonnés), pour sa chaîne Youtube.Mise en ligne dimanche, cette première partie a cumulé plus de 4,3 millions de vues en trois jours.Tourné en Espagne, ce jeu de survie place une quinzaine de personnalités d’internet dans un aéroport abandonné où elles doivent échapper à des soldats.”C’est un projet à plus d’un million d’euros” qui a mobilisé 250 personnes, a détaillé à l’AFP le créateur de 23 ans, bien loin des premières pastilles filmées dans sa chambre il y a près de dix ans.S’il n’a pas atteint les 340.000 entrées de “Kaizen”, documentaire sorti en 2024 retraçant l’ascension de l’Everest d’Inoxtag – qui participe aussi à “Terminal” -, sa diffusion en salle démontre bien la nécessité de rentabiliser ces projets toujours plus ambitieux.Pour sa série, Michou s’est associé avec trois marques, qui apparaissent régulièrement à l’écran et bénéficient chacune d’un encart publicitaire animé par le créateur en échange de leur participation au financement.”Je vais mettre de l’argent de ma poche”, estime toutefois le jeune homme, “mais ce n’est pas grave. C’est un investissement à long terme”.- Divertissement – “Les créateurs se font un peu la compet’, à qui va faire le truc le plus dingue, le plus abouti”, observe Romain Cabrolier, directeur des partenariats chez Youtube.Une façon de tester de nouveaux concepts mais aussi “toucher un public toujours plus large”, affirme Adam Bensoussan, conseiller en communication de créateurs sur internet.Deuxième Youtubeur de France avec près de 20 millions d’abonnés, Lucas Hauchard, alias Squeezie, s’est fait le spécialiste de ces divertissements haut de gamme où se pressent stars et influenceurs, comme la série des “Qui est l’imposteur ?”.Samedi, il lance “Stop the Train”, nouvelle superproduction qui enferme dix Youtubeurs dans un train en marche pour une série d’épreuves.Avec un budget situé entre 700.000 et 800.000 euros et une centaine de personnes mobilisées, c’est le plus gros investissement jamais réalisé sur sa chaîne, indique-t-on dans l’entourage de la production.Là aussi, impossible de se passer des marques pour financer un tel projet, alors que les partenariats pour ce type de vidéo peuvent dépasser la centaine de milliers d’euros.D’où la nécessité d’alterner ces gros projets avec des vidéos plus simples, en décor fixe, et bien plus rentables.- “Maturité” -Car si Youtube rémunère les créateurs en fonction du nombre de vues, le montant varie selon la longueur, le nombre de publicités mais aussi le public ciblé.Face à ces budgets XXL, cette somme représente “un pourcentage pas négligeable, mais presque”, estime Adam Bensoussan, même si elle peut s’élever à plusieurs dizaines de milliers d’euros pour une vidéo avec plusieurs millions de vues.Ces blockbusters d’internet réunissent souvent plusieurs stars du web pour bénéficier d’une plus grande exposition, mais aussi se rendre plus désirables aux yeux des sponsors.”Beaucoup de marques veulent être associées à des créateurs” plutôt que de viser “une audience ou une démographie” précise Romain Cabrolier.Le succès de “Kaizen” au cinéma, suivi de sa diffusion sur TF1, a également montré de nouvelles pistes pour rentabiliser ces investissements et toucher un public au-delà de Youtube.”Il va y avoir de plus en plus de projets de cette échelle”, pronostique Bénédicte de Kersauson, déléguée générale de l’Union des métiers de l’influence et des créateurs de contenu (UMICC). “Ca montre une certaine maturité du secteur” qui, face à la télévision, “attire de plus en plus de talents et d’investissements”.

La liberté de la presse est au plus bas depuis 50 ans, selon un rapport

La liberté de la presse s’est considérablement dégradée depuis cinq ans dans le monde et a touché son point le plus bas en 50 ans, selon un rapport de référence sur la démocratie publié jeudi.”L’état actuel de la démocratie est inquiétant”, souligne auprès de l’AFP Kevin Casas-Zamora, secrétaire général du groupe de réflexion International Idea basé à Stockholm.Plus d’un pays sur deux dans le monde (54%) a enregistré entre 2019 et 2024 une baisse de l’un des cinq indicateurs clés de ce qui définit une démocratie, selon ce rapport.”La conclusion la plus importante de notre rapport est probablement la détérioration très grave de la liberté de la presse dans le monde”, ajoute M. Casas-Zamora.Entre 2019 et 2024, elle a connu “sa plus forte baisse enregistrée au cours des 50 dernières années”. “Nous n’avons jamais observé une détérioration aussi grave d’un indicateur clé de la santé démocratique”, précise le responsable.La liberté de la presse s’est dégradée dans 43 pays répartis sur tous les continents, dont 15 en Afrique et 15 en Europe.”Un mélange toxique se met en place, qui implique, d’une part, des interventions musclées de la part des gouvernements dont certaines sont l’héritage de la pandémie”, dit M. Casas-Zamora.D’autre part, “il y a l’impact très négatif de la désinformation, dont une partie est réelle et dont une autre est utilisée comme prétexte par les gouvernements pour restreindre la liberté de la presse”, ajoute-t-il.Idea s’inquiète en outre du phénomène mondial de concentration des médias traditionnels mais également de “la disparition dans de nombreux pays de médias locaux qui jouent un rôle très important dans le soutien au débat démocratique”, indique M. Casas-Zamora.Afghanistan, Burkina Faso et Birmanie, déjà mal classés, enregistrent les plus forts reculs à ce chapitre. Le quatrième plus fort déclin vient de la Corée du Sud, selon le rapport qui cite “la multiplication des procès en diffamation intentés par le gouvernement et ses alliés politiques contre des journalistes, et les perquisitions au domicile de journalistes”.Le rapport n’intègre pas les premiers effets du deuxième mandat de Donald Trump mais “certaines des choses que nous avons vues pendant les élections à la fin de l’année dernière et au cours des premiers mois de 2025 sont assez inquiétantes”, anticipe M. Casas-Zamora.”Comme ce qui se passe aux États-Unis a tendance à se propager à l’échelle mondiale, cela n’augure rien de bon pour la démocratie dans le monde”, conclut-il.