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La fonctionnalité d’achat TikTok Shop arrive lundi en France, en Allemagne et en Italie

Le réseau social TikTok prend d’assaut le e-commerce et lance lundi en France, en Allemagne et en Italie sa nouvelle fonctionnalité, baptisée TikTok Shop, qui permet de faire des achats directement dans l’application, a annoncé jeudi l’entreprise. TikTok Shop est déjà présent en Espagne et en Irlande depuis décembre 2024.Concrètement, cela permettra aux utilisateurs d’acheter des produits grâce à des liens d’achats présents dans des vidéos et des contenus en direct mais aussi à travers une boutique en ligne, sans jamais quitter l’application.Sur l’onglet boutique, les clients pourront chercher “des produits spécifiques, découvrir les promotions en cours et gérer leurs commandes, tout en accédant à des recommandations personnalisées sous forme de listes et de contenu interactif avec fonctionnalité d’achat intégrée”, a précisé TikTok. Au-delà de l’Union européenne, TikTok Shop est déjà présent dans une dizaine de pays, du Royaume-Uni à la Thaïlande en passant par l’Arabie saoudite et les Etats-Unis. En France, plusieurs marques accompagnent le lancement de TikTok Shop comme le fabricant de sacs Cabaïa ou le lunetier Izipizi. Les personnes de moins de 18 ans n’auront pas accès “au contenu comportant des liens vers des produits TikTok Shop”, a détaillé la plateforme à l’AFP, ajoutant que la boutique TikTok bénéficierait d’une “modération proactive”.Pour rappel, une commission d’enquête a été créée par des députés français sur les effets psychologiques de TikTok sur les enfants et adolescents, le réseau social étant particulièrement populaire chez les jeunes.L’arrivée de TikTok, dont la maison-mère est chinoise, dans le e-commerce inquiète par ailleurs de nombreux commerçants français.Les grandes fédérations du commerce ont demandé la semaine dernière au gouvernement que “des mesures immédiates” soient prises pour protéger les entreprises françaises face aux plateformes Temu, Shein, et TikTok Shop, accusées d’exercer “une concurrence déloyale” dans le contexte de pression douanière exercée par les Etats-Unis.   

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La BBC lance un vaste sondage auprès de son public sur son avenir

La BBC va interroger son public sur son avenir dans ce qu’elle décrit comme “le plus grand sondage jamais entrepris” depuis sa création, a annoncé jeudi le groupe audiovisuel public britannique.Ce dernier a été sous le feu des critiques ces dernières années pour sa gestion de plusieurs scandales à caractère sexuel, qui ont choqué le pays.Plus récemment, il a dû présenter des excuses après la publication d’un reportage dans la bande de Gaza, narré par le fils d’un membre du gouvernement du Hamas palestinien. La BBC a reconnu de “graves manquements”.Jeudi, le groupe a annoncé la diffusion à ses utilisateurs d’un questionnaire “Our BBC, our future”, afin de son sonder le public vivant au Royaume-Uni sur ses attentes, actuelles et futures.”En participant à ce court questionnaire, les gens pourront nous dire ce qu’ils veulent que la BBC offre, ce que nous faisons bien, ce que nous pourrions améliorer et sur quoi ils veulent que nous nous concentrions dans les années à venir”, a déclaré son directeur général Tim Davie, cité dans un communiqué.La BBC espère recevoir “au moins un million” de réponses. Les résultats du questionnaire seront publiés dans le courant de l’année.Cette enquête est lancée avant la révision prochaine de la Charte royale de la société. Elle définit les objectifs et le cahier des charges de la BBC et détermine la redevance, principale source de financement de la BBC et garantie de son indépendance. La charte actuelle est valable jusqu’en 2027.La BBC est confrontée à la concurrence croissante des plateformes numériques ainsi qu’à une remise en question grandissante de son mode de financement. Elle a pâti notamment de la forte inflation et du gel pendant deux ans de la redevance.Le gouvernement s’est engagé à augmenter cette redevance en fonction de l’inflation chaque année jusqu’en 2027, en commençant par une hausse de 169,50 livres (200 euros) à 174,50 livres (208 euros) le mois prochain.La BBC, premier média au Royaume-Uni (TV, radio et web), indique toucher en moyenne quelque 85% des adultes au Royaume-Uni par semaine, et 95% par mois.

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La BBC va interroger son public sur son avenir dans ce qu’elle décrit comme “le plus grand sondage jamais entrepris” depuis sa création, a annoncé jeudi le groupe audiovisuel public britannique.Ce dernier a été sous le feu des critiques ces dernières années pour sa gestion de plusieurs scandales à caractère sexuel, qui ont choqué le …

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Le mensuel de BD Charlotte, avec Bastien Vivès, menacé faute d’agrément

Le mensuel de bande dessinée Charlotte, lancé entre autres avec Bastien Vivès en octobre, est menacé de disparition faute d’obtenir l’agrément de la Commission paritaire des publications, a indiqué son fondateur à l’AFP jeudi.Charlotte s’est vu refuser le statut de magazine d’information par la Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPAP) en …

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Le mensuel de BD Charlotte, avec Bastien Vivès, menacé faute d’agrément

Le mensuel de bande dessinée Charlotte, lancé entre autres avec Bastien Vivès en octobre, est menacé de disparition faute d’obtenir l’agrément de la Commission paritaire des publications, a indiqué son fondateur à l’AFP jeudi.Charlotte s’est vu refuser le statut de magazine d’information par la Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPAP) en octobre, puis a introduit un recours gracieux, qui a été rejeté en février.”Le contenu de la publication, consacrée à la bande dessinée, est majoritairement constitué d’articles à caractère intemporel et d’information dépourvues de lien direct à l’actualité”, a justifié cette commission dans un courrier du 12 février.Cette décision prive le magazine des avantages du régime économique de la presse, un taux réduit de TVA à 2,1% et des tarifs postaux privilégiés.”C’est condamner à mort un journal. Nous faisons l’objet d’une tentative de censure déguisée”, a affirmé à l’AFP le directeur de publication, Vincent Bernière.Les textes prévoient, pour les périodiques de bande dessinée, deux critères: des histoires qui ne doivent pas dépasser chacune la moitié de la pagination et au moins 10% du périodique pour “des rubriques d’actualité” (parutions, entretiens, critiques, etc.).Dans le numéro 1, daté d’octobre, après des BD signées d’auteurs comme Florence Cestac, Chris Ware, Bastien Vivès ou Florent Ruppert, 12 pages d’articles évoquent des histoires en rapport avec la BD et la culture populaire remontant au siècle dernier.En première instance, la CPAP avait relevé “la présence de plusieurs illustrations à caractère pornographique”, reproche qui a été formulé d’une autre manière lors du recours.”La commission a de nouveau constaté la présence de plusieurs illustrations (…) susceptibles de porter atteinte à la décence et ne présentant pas un caractère d’intérêt général quant à la diffusion de la pensée”, écrit-elle en février.Parmi les dessins visés, certains sont l’Å“uvre de l’Italien Andrea Pazienza (1956-1988), l’une des influences revendiquées de Bastien Vivès.”Je trouve ça scandaleux, je n’ai pas d’autre mot, d’écrire cela d’Andrea Pazienza en 2025, l’un des plus grands auteurs de BD italiens. On nous jette ça à la figure: on ne peut pas le publier aujourd’hui”, a dit ce dernier à l’AFP.”C’est vicieux: on ne nous interdit pas, on nous en empêche. Surtout Pazienza, qui a combattu les censeurs et la vision bourgeoise de l’art. On va tenir encore un peu, on a encore la maison d’édition à côté. Mais ça nous met dans une position très délicate”, a-t-il ajouté.M. Bernière, connu pour avoir relancé le magazine Métal Hurlant en 2021, a indiqué qu’il comptait porter l’affaire devant la justice administrative.La presse BD, florissante en France dans les années 1950-1970 et qui était le média de lancement de séries comme Astérix, a vu peu à peu le nombre de titres se réduire, en raison entre autres du vieillissement du lectorat et de la désaffection des points de vente.Parmi les dernières publications en date à avoir perdu l’agrément de la CPAP, on trouve l’ancien quotidien France-Soir, en 2024, à qui la commission reprochait de la désinformation, et l’hebdomadaire Rivarol, en 2022, pour ses incitations à la haine raciale.

ChatGPT désormais capable de créer des images inspirées du Studio Ghibli, sans accord de licence

La version actualisée de l’interface d’intelligence artificielle (IA) générative ChatGPT d’OpenAI permet désormais de produire une image inspirée du style du célèbre créateur japonais de films d’animation Studio Ghibli sans accord de licence, ce qui a relancé le débat sur l’utilisation de contenus pour développer ces logiciels.Il était déjà possible de générer des images grâce …

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Fuites de données: l’inquiétude croît chez les Français

Les consultations au sujet des fuites de données personnelles ont bondi sur la plateforme gouvernementale cybermalveillance.gouv.fr en 2024, révèle le rapport annuel de l’organisation, publié jeudi. Sur le site, dédié à l’assistance face aux menaces et actes malveillants en ligne, les demandes de particuliers liées à des fuites de données ont bondi de 82%, pour atteindre un total de 12.400. “Il y a eu beaucoup de fuites de données personnelles et bancaires”, explique Jérôme Notin, directeur général de la plateforme.Dans son rapport annuel, cybermalveillance.gouv.fr pointe également les potentielles conséquences importantes de ces fuites de données. Les éléments volés peuvent en effet être utilisés pour des actes de hameçonnage en ligne, de piratage ou de tentative d’escroquerie. En parallèle, le hameçonnage, qui consiste à piéger un utilisateur en ligne en l’incitant à cliquer sur un lien frauduleux ou à livrer des données personnelles, reste “la première menace pour tous les publics”. Ce type de menace a fait l’objet de 64.000 recherches d’assistance sur la plateforme, soit une hausse de 22%. Ces tentatives de hameçonnage très répandues prennent notamment la forme de faux mails de contravention, de SMS concernant la livraison de colis ou de messages d’une personne se faisant passer pour un enfant qui cherche à contacter ses parents. Le piratage de compte et l’arnaque au faux support technique font également partie des demandes d’assistance en ligne les plus fréquentes de la part des particuliers. S’agissant des entreprises et associations, le hameçonnage, le piratage de compte et les rançongiciels sont les trois motifs les plus fréquents de consultation de la plateforme. Il en va de même pour les collectivités et les administrations, pour qui les rançongiciels restent néanmoins plus élevés que les piratages de compte.Pour la première fois, “le cyber harcèlement, même s’il reste très bas, apparait pour les publics professionnels” dans les dix motifs les plus courants de demande d’assistance, souligne Jérôme Notin.Quant à l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA), le directeur général de la plateforme a tenu à relativiser la menace actuelle. “Ca reste un outil qui peut augmenter la capacité des attaquants (…) par contre, sauf cas très particuliers, on n’a pas encore d’utilisation massive démontré de l’IA” dans des cas de cybermalveillance. Au total, la plateforme en ligne a vu le nombre de demandes d’assistance augmenter de près de 50% en un an, à plus de 423.000 en 2024.

Fuites de données: l’inquiétude croît chez les Français

Les consultations au sujet des fuites de données personnelles ont bondi sur la plateforme gouvernementale cybermalveillance.gouv.fr en 2024, révèle le rapport annuel de l’organisation, publié jeudi. Sur le site, dédié à l’assistance face aux menaces et actes malveillants en ligne, les demandes de particuliers liées à des fuites de données ont bondi de 82%, pour atteindre un …

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Turquie: libération de huit journalistes, dont un de l’AFP

La justice turque a ordonné jeudi la libération du photographe de l’Agence France-Presse Yasin Akgül, arrêté lundi par les autorités qui l’accusaient d’avoir participé à une manifestation interdite qu’il couvrait en tant que journaliste à Istanbul, ainsi que celles de sept autres journalistes arrêtés au même motif, ont annoncé leurs avocats.Parmi ces journalistes figurent le photographe Bülent Kiliç, ancien salarié de l’AFP dont le travail a été récompensé par de nombreux prix internationaux et un journaliste d’Izmir (ouest), la troisième ville du pays où deux journalistes sont toujours en garde à vue jeudi selon l’association turque de défense des droits humains MLSA.La libération des journalistes incarcérés à Istanbul sera effective dans les prochaines heures, selon leurs avocats.Un autre journaliste arrêté lundi à Istanbul avait été libéré sous contrôle judiciaire mercredi à l’issue de sa garde à vue, avait indiqué MLSA.Les autres journalistes arrêtés à Istanbul avaient tous été placés en détention provisoire.Ils avaient été interpellés lundi à l’aube à leur domicile, accusés d’avoir participé à des rassemblements interdits par les autorités, confrontées à une vague de manifestations déclenchée par l’arrestation le 19 mars du maire d’opposition d’Istanbul, Ekrem Imamoglu.Leur arrestation a suscité de nombreuses condamnations internationales.L’ONG Reporters sans Frontières (RSF) s’est dite “soulagée” par l’annonce de la libération des journalistes, exigeant celle des deux autres encore aux mains des autorités à Izmir.Les autorités turques, qui ont interdit les rassemblements dans plusieurs grandes villes du pays, ont annoncé avoir arrêté plus de 1.400 manifestants depuis la début de la vague de contestation, d’une ampleur inédite depuis les grandes manifestations du mouvement de Gezi, parties de la place Taksim d’Istanbul en 2013.