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Un deuxième journaliste tué au Pérou depuis le début de l’année

Un journaliste péruvien, animateur d’une radio dans la région de Loreto, à la frontière avec le Brésil, a été tué mercredi par des hommes armés au moment où il arrivait sur son lieu de travail, a annoncé le principal syndicat de journalistes du Pérou.Il s’agit du deuxième journaliste tué au Pérou depuis le début de …

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Autour de Trump, une chambre d’écho médiatique de plus en plus vaste

Images générées par intelligence artificielle, briefings réservés aux influenceurs sympathisants, “agence de presse” officielle… La Maison Blanche, en guerre avec les journalistes, construit autour de Donald Trump une chambre d’écho médiatique de plus en plus vaste.”Je suis totalement d’accord avec le raisonnement qui sous-tend votre question”, lance la porte-parole de l’exécutif américain Karoline Leavitt à un influenceur d’extrême droite, Jack Posobiec, qui vient de s’inquiéter auprès d’elle de la “violence d’extrême gauche” aux Etats-Unis.L’échange se déroule le 30 avril, pendant une conférence de presse d’un nouveau genre, réservée à des podcasteurs et créateurs de contenu, presque toujours partisans déclarés de Donald Trump.La porte-parole du président leur a consacré trois séances d’échanges à l’occasion des cent premiers jours du second mandat du républicain, à chaque fois une vingtaine de minutes au ton complice.Ces rencontres sont le dernier exemple de l’écosystème médiatique parallèle que met en place l’exécutif américain, tout en attaquant sur plusieurs fronts la presse qu’il qualifie de “traditionnelle”: procédures judiciaires, restrictions d’accès, coupes budgétaires.Un “aspect unique” de la présidence Trump “est l’utilisation des technologies telles que les réseaux sociaux, les contenus gérés par algorithmes, les images générées par l’intelligence artificielle et le recours direct à des influenceurs partisans”, souligne la professeure de droit Sonia Gipson Rankin, de l’université du Nouveau-Mexique.- “Réalité alternative” -“Cela a créé un espace de réalité alternative”, estime-t-elle.La Maison Blanche vient de lancer ce qu’elle décrit comme son propre “fil” d’agence, censé imiter la production en continu de dépêches d’agences de presse telles que l’Agence France-Presse (AFP) ou Reuters, ou encore Associated Press (AP), lesquelles ont vu leur accès au président américain réduit si ce n’est complètement supprimé dans le cas d’AP.Le “fil” en question est une compilation de titres accrocheurs rassemblés sur une page web et renvoyant à des déclarations du président américain ou à des articles de médias majoritairement rangés dans le camp conservateur.Les trois principales agences de presse mondiales, l’AFP, Associated Press et Reuters, sont par ailleurs dans le viseur de la patronne de l’organisme fédéral supervisant plusieurs médias publics américains à l’étranger (USAGM), Kari Lake, qui a annoncé mi-mars avoir annulé les contrats publics avec ces trois agences.Cette figure de la droite radicale vient par ailleurs d’annoncer une collaboration de son agence avec OANN, une chaîne de télévision qui relaie les idées de Donald Trump.Rares sont les dirigeants qui échappent à ce phénomène de chambre d’écho, mais “ce qui distingue le président Trump c’est à quel point il brouille, ouvertement, la frontière entre la fonction et lui-même”, note encore Sonia Gipson Rankin.L’exécutif américain partage sans hésitation des images mi-avantageuses mi-provocatrices du président, générées par l’intelligence artificielle et à la provenance obscure.Cela a été le cas par exemple pour un étonnant portrait de Donald Trump en pape, diffusé vendredi par le milliardaire de 78 ans sur son réseau Truth Social, puis par le compte officiel de la Maison Blanche sur X.- Sabre laser -“Il n’y a rien d’intelligent ou d’amusant dans cette image, Monsieur le Président”, a protesté la Conférence catholique de l’Etat de New York.”Les catholiques ont adoré” cette image, a pourtant affirmé lundi le président américain, en reprochant aux “médias menteurs” de “n’avoir pas le sens de l’humour.”Dimanche, la Maison Blanche a publié une autre image visiblement élaborée grâce à l’IA générative.On y voit un Donald Trump musculeux en tunique de Jedi et armé d’un sabre laser, pour marquer le 4 mai.Cette date est chère aux fans de “Star Wars”, parce qu’en anglais elle se prononce comme la devise des héros de la saga, “Que la force soit avec toi” (“May the force be with you”).Des internautes ont toutefois observé que la lame aux mains du président américain était rouge, la couleur non pas des armes des chevaliers Jedi, mais des sabres des combattants du “côté obscur” tels que Dark Vador.

Autour de Trump, une chambre d’écho médiatique de plus en plus vaste

Images générées par intelligence artificielle, briefings réservés aux influenceurs sympathisants, “agence de presse” officielle… La Maison Blanche, en guerre avec les journalistes, construit autour de Donald Trump une chambre d’écho médiatique de plus en plus vaste.”Je suis totalement d’accord avec le raisonnement qui sous-tend votre question”, lance la porte-parole de l’exécutif américain Karoline Leavitt à …

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Dati annonce un retour en juin au Parlement de la réforme de l’audiovisuel public

La ministre de la Culture Rachida Dati a annoncé mercredi un retour en juin devant le Parlement du projet de réforme de l’audiovisuel public.”La détermination du président de la République et du Premier ministre sont intactes”, a déclaré Mme Dati sur France Inter. “Je suis déterminée sur cette réforme” et n’y “renoncerai sûrement pas”, a-t-elle averti.Selon …

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Dati annonce un retour en juin au Parlement de la réforme de l’audiovisuel public

La ministre de la Culture Rachida Dati a annoncé mercredi un retour en juin devant le Parlement du projet de réforme de l’audiovisuel public.”La détermination du président de la République et du Premier ministre sont intactes”, a déclaré Mme Dati sur France Inter. “Je suis déterminée sur cette réforme” et n’y “renoncerai sûrement pas”, a-t-elle averti.Selon la ministre, le rapprochement des entreprises de l’audiovisuel public, Radio France et France Télévisions en tête, avec une présidence et un conseil d’administration uniques, doit permettre de protéger le service public face aux “groupes privés qui se constituent (et) peuvent être aussi des enjeux d’influence” et de “résister (aux) plateformes par des investissements massifs”.Mme Dati a aussi étrillé un service public qui ne toucherait, selon elle, “plus les jeunes (ni) les classes populaires”. “Ça devient un club pour les CSP+ (les catégories socioprofessionnelles les plus aisées, NDLR) et plus âgés”, a-t-elle jugé.Selon la direction des études de Radio France, qui s’appuie sur les données de Médiamétrie, le groupe public a toutefois gagné plus de 400.000 auditeurs de moins de 25 ans dans les dix dernières années et est le deuxième groupe le plus écouté par les CSP- (actifs et retraités), derrière le groupe NRJ.L’examen du projet de réforme, décrié par les syndicats qui y voient une attaque contre l’audiovisuel public, avait connu en avril un nouveau coup de frein, son examen dans l’hémicycle ayant été reporté sine die, quelques jours après un incident opposant Mme Dati à une fonctionnaire de l’Assemblée.Cette réforme “commence à faire consensus malgré aussi la caricature qu’on en fait”, a assuré la ministre mercredi. “Il faut arrêter de caricaturer cette réforme en disant que c’est une réforme d’extrême droite, voilà la manière dont Madame (Sibyle) Veil (la) présente”, a-t-elle ajouté, ciblant la patronne de Radio France.Accuser les opposants au projet de le caricaturer est “un comble venant d’une ministre qui utilise des arguments simplistes et parfois de purs mensonges”, a rétorqué le SNJ (Syndicat national des journalistes) de Radio France dans un communiqué.”Il est très inquiétant d’entendre Rachida Dati rabaisser les résultats de Radio France et donner libre cours à une rancÅ“ur personnelle”, a poursuivi le syndicat, en appelant la ministre à “retirer” son projet de réforme.Il vise à créer une holding, France Médias, chapeautant France Télévisions, Radio France et l’INA (Institut national de l’audiovisuel), sous l’autorité d’un ou d’une présidente. Le texte a été validé en première lecture au Sénat en 2023.Serpent de mer relancé par Mme Dati à son arrivée au ministère début 2024, le projet d’origine prévoyait une fusion des sociétés, dans une sorte de BBC à la française, mais il a été interrompu par la dissolution de l’Assemblée à l’été.

Une esplanade au nom d’Arman Soldin, journaliste de l’AFP tué en Ukraine, inaugurée à Vichy

“Un homme juste”: une esplanade au nom d’Arman Soldin, journaliste de l’AFP tué en Ukraine en mai 2023 alors qu’il couvrait le conflit, a été inaugurée mercredi à Vichy, ville natale de l’illustre reporter Albert Londres.”Il y a des hommes dont la lumière ne s’éteint jamais, Arman Soldin était de ceux-là. (…) Il a choisi d’aller là où d’autres fuient (…) d’arracher à l’obscurité des éclats de vérité”, a déclaré le maire de Vichy Frédéric Aguilera lors de la cérémonie.L’élu avait auparavant dévoilé une plaque commémorative rappelant qu’Arman Soldin était un “reporter et héros du quotidien engagé, au péril de sa vie, pour nous informer et donner la parole à ceux qui n’en ont pas”.”Votre fils était un homme juste, un homme debout”, a-t-il ajouté en s’adressant à la mère du journaliste, entourée de son frère et de sa soeur, lors d’une cérémonie à laquelle ont également participé des étudiants en journalisme.Cette inauguration était doublement symbolique: ville natale d’Albert Londres qui a donné son nom au prix récompensant chaque année les meilleurs reportages francophones, Vichy propose sur cette esplanade un Bachelors universitaire de technologie (BUT), diplôme en trois ans d’information-communication parcours journalisme.Vichy “mesure le prix de la vérité: c’est la ville d’Albert Londres” qui souhaitait “porter la plume dans la plaie” et “c’est aussi tragiquement la ville où la République fut enterrée le 10 juillet 1940, nous n’oublions pas” et “nous savons que les régimes autoritaires commencent par museler la presse”, a encore dit le maire.”Tu as pensé que tu pouvais sauver le monde de son interminable et illégitime soif d’auto-sabotage, tu as couru ce jour-là avec ta caméra bien devant les autres, en train de filmer les horreurs d’autrui”, a déclaré sa mère Oksana très émue.”Personne ne sourit comme toi” et “depuis, je n’arrête pas de t’attendre”, a-t-elle ajouté, poursuivant: “Arman est beaucoup plus qu’un journaliste: Arman est un fils dévoué, Arman est un jeune garçon qui cuisine à merveille, Arman est un joueur de foot très compétitif”.En octobre 2015, le Club de la presse Auvergne et les étudiants en journalisme ont planté sur cette esplanade un arbre de la liberté de la presse.Arman Soldin, qui était le coordinateur vidéo de l’AFP en Ukraine, est mort le 9 mai 2023 à 32 ans lors d’une attaque de roquettes, lors d’un reportage à Tchassiv Iar, près du front dans la région de Donetsk (est), avec des soldats ukrainiens.

Une esplanade au nom d’Arman Soldin, journaliste de l’AFP tué en Ukraine, inaugurée à Vichy

“Un homme juste”: une esplanade au nom d’Arman Soldin, journaliste de l’AFP tué en Ukraine en mai 2023 alors qu’il couvrait le conflit, a été inaugurée mercredi à Vichy, ville natale de l’illustre reporter Albert Londres.”Il y a des hommes dont la lumière ne s’éteint jamais, Arman Soldin était de ceux-là. (…) Il a choisi …

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Disney va ouvrir un parc d’attraction aux Emirats arabes unis, à Abou Dhabi

Disney prévoit d’ouvrir son septième parc d’attraction, sur l’île de Yas, à Abou Dhabi, via un accord de licence avec le groupe émirati Miral, qui va bâtir et gérer le site, ont indiqué les deux sociétés dans un communiqué publié mercredi.Le septième parc Disney, qui en compte déjà deux aux Etats-Unis, deux en Chine, un au Japon et un en France, comprendra lui aussi hôtels, restaurants et boutiques.”La région est suffisamment distante des autres parcs pour que nous craignions pas de cannibaliser les sites existants”, a expliqué mercredi, depuis Abou Dhabi, le patron de Disney, Bob Iger, lors d’une conférence téléphonique de présentation des résultats, sans donner de date prévue pour l’ouverture du parc.Bob Iger a justifié l’implantation d’un parc à Abu Dhabi par le développement touristique déjà entamé par les Emirats arabes unis depuis plusieurs années. Il a mentionné l’antenne du Louvre, inaugurée en 2017, et celle du Guggenheim, qui devrait ouvrir ses portes début 2026.Yas Island est située à une centaine de kilomètres au sud de Dubaï, autre place commerciale et financière des Emirats, et premier aéroport au monde pour les passagers internationaux. Sur cette île, Miral opère déjà, par ailleurs, plusieurs attractions, parmi lesquelles le Warner Bros World et Ferrari World.Troisième ville des Emirats arabes unis, Abou Dhabi ambitionne d’accueillir environ 39 millions de touristes en 2030.L’accord passé avec Miral permet à Disney de n’engager aucun investissement dans le projet, qui va être intégralement financé par le groupe émirati. Le géant américain du divertissement supervisera les plans du site et fournira à son partenaire une “expertise opérationnelle”.En échange de son soutien et de l’utilisation de l’univers Disney, Miral lui versera des royalties et des commissions. Le site d'”Abou Dhabi aura à la fois l’authenticité de Disney et le caractère distinctif émirati”, a décrit Bob Iger.L’annonce intervient avant la visite officielle au Moyen-Orient de Donald Trump, qui doit notamment se rendre aux Emirats arabes unis.Le projet va “mélanger les histoires et les personnages formidables de Disney avec la culture et le goût de ce pays et de cette région”, a poursuivi Bob Inger.L’ajout de ce nouveau parc au portefeuille du groupe “nous permet de toucher la population mondiale plus efficacement qu’auparavant”, a-t-il déclaré.Interrogé sur la possibilité d’un huitième parc, le patron du groupe de Burbank (Californie) a répondu que rien n’était à l’étude pour l’instant.

Disney va ouvrir un parc d’attraction aux Emirats arabes unis, à Abou Dhabi

Disney prévoit d’ouvrir son septième parc d’attraction, sur l’île de Yas, à Abou Dhabi, via un accord de licence avec le groupe émirati Miral, qui va bâtir et gérer le site, ont indiqué les deux sociétés dans un communiqué publié mercredi.Le septième parc Disney, qui en compte déjà deux aux Etats-Unis, deux en Chine, un …

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Netflix teste un chatbot pour trouver le programme qui convient

Netflix teste une interface d’intelligence artificielle (IA) générative à son menu pour permettre aux abonnés de décrire le programme qu’ils cherchent en langage courant, une première qui pourrait faire école.”Nous voulons que vous puissiez découvrir des émissions ou des films en utilisant des phrases de conversation”, a expliqué, lors d’un point de presse, Elizabeth Stone, responsable technique du géant du streaming.”Par exemple: je veux (voir) quelque chose de drôle et rythmé”, a-t-elle pris comme exemple d’une requête, “ou quelque chose d’effrayant, mais pas trop, et un peu drôle aussi, mais pas au point d’éclater de rire.”Tout comme c’est le cas pour les assistants IA tels ChatGPT ou Gemini, “cette phrase va générer des résultats” sur la plateforme, a indiqué la responsable au sujet de cette nouvelle fonctionnalité, en cours de test et qui va être proposée à davantage d’utilisateurs dès “cette semaine”.Jusqu’ici, un abonné ne pouvait effectuer de recherche qu’avec le titre d’un programme ou en tapant une information comme le nom d’un acteur ou d’un réalisateur, voire le genre du contenu.Cette nouveauté, n’est pour l’instant disponible en version test optionnelle que sur le système d’exploitation d’Apple, l’iOS. “Il n’est pas prévu de la déployer plus largement pour le moment”, a précisé le groupe.Elle s’inscrit dans la refonte du menu d’accueil de la plateforme, dévoilée mercredi, qui rend la navigation plus facile, notamment l’accès à la recherche, mais aussi plus réactive.Netflix va notamment interpréter “plus de signaux comme les bandes-annonces que vous regardez (ce jour-là), ou ce que vous avez mentionné dans une recherche” pour personnaliser en temps réel les contenus suggérés dans le menu, a détaillé Elizabeth Stone.A “plus long terme”, les conversations intervenues dans le chatbot “seront utilisées” comme outil de personnalisation, “mais ce n’est pas le cas actuellement”, a décrit la société de Los Gatos (Californie).L’utilisation de l’IA générative va tirer profit de l’immense catalogue de Netflix, de nature à trouver un film, une série ou un programme de non fiction susceptible de répondre aux attentes des utilisateurs.Une enquête réalisée en 2021 par le cabinet Horowitz Research avait montré que 44% des sondés avaient “souvent du mal à trouver quelque chose à regarder” sur les plateformes de streaming.A ce jour, aucun des autres grands services de vidéo en ligne ne dispose d’une interface de recherche de contenu en langage courant.