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Jeu vidéo: Nintendo va en dire davantage sur la console Switch 2, la date de sortie espérée

Comment succéder à la console la plus vendue de ces dernières années? Le géant japonais des jeux vidéo Nintendo va tenter mercredi de répondre à cette question en donnant des détails sur la Switch 2, version plus puissante de sa machine vieillissante.Date de sortie, prix, titres disponibles au lancement… Le voile doit être levé à 13H00 GMT (15H00 à Paris) dans une vidéo d’une heure diffusée sur internet, après de premières brèves images dévoilées mi-janvier.Très similaire à sa grande sÅ“ur, cette Switch 2 dispose d’un écran plus grand, d’un support plus large et conserve des manettes amovibles, les “joy-con”. Elle sera également plus puissante que son aînée, sortie en 2017, et conservera son concept de machine hybride jouable aussi bien en déplacement que connectée à une télévision qui a fait le succès de la première Switch, avec 150 millions d’exemplaires vendus dans le monde.Pas de révolution à l’horizon donc avec cette Switch 2, comme ce fut le cas en 2006, avec la reconnaissance des mouvements introduite par la Wii, ou, dans une moindre mesure, la manette-écran de la Wii U en 2012.- Sortie en juin ? -“Je pense que ce que (les joueurs) désirent avant tout, c’est simplement une meilleure performance”, assure Hideki Yasuda, analyste pour l’entreprise japonaise Toyo Securities.Pour Piers Harding-Rolls, expert pour le cabinet britannique Ampere Analysis, réussir ce lancement est “fondamental” pour la survie du constructeur qui, malgré une stratégie de diversification ces dernières années dans le cinéma et les parcs d’attractions, repose encore essentiellement sur son activité de jeux vidéo.Les rumeurs de la presse spécialisée font état d’une possible sortie en juin et M. Yasuda estime que 6 millions de consoles seront disponibles dès le lancement. A terme, Nintendo pourrait écouler 19 millions d’unités sur l’exercice fiscal 2025 et 21 millions l’année suivante, selon Toyo Securities.L’autre donnée cruciale concerne son prix, qui se situerait entre 400 et 500 euros selon les experts. L’incertitude autour des tarifs douaniers américains inquiète, même si Nintendo a récemment renforcé sa production au Vietnam, dont les exportations vers les Etats-Unis sont soumis à des droits de douanes minimes.- “Mario Kart” sous le capot -Alors que l’industrie du jeu vidéo connait une crise de croissance à travers le monde, marquée par des vagues de licenciements, l’arrivée de la Switch 2 devrait redonner un coup de fouet aux ventes de consoles, en perte de vitesse à travers le monde.Celles-ci ont reculé de 35% en 2024 en France et aux Etats-Unis, selon les chiffres fournis par le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (Sell) et le cabinet spécialisé américain Circana.Mais le nerf de la guerre au lancement reste avant tout l’offre de jeux: “Ils sont essentiels pour attirer les premiers clients”, affirme Piers Harding-Rolls, alors que les fans espèrent que des titres spécifiques à la nouvelle console seront révélés.En dévoilant quelques images d’un “Mario Kart” lors de sa courte présentation en janvier, Nintendo a montré qu’il en avait sous le capot en remettant au goût du jour une de ses séries les plus populaires.Avec plus de 75 millions d’exemplaires écoulés sur Wii U et Switch, “Mario Kart 8” est en effet le deuxième jeu le plus vendu de son histoire, s’approchant du record établi par Wii Sports (82 millions).L’annonce récente par la marque de la possibilité de prêter les versions numériques des titres Switch à son entourage via des “cartes de jeu virtuelles” pourrait également être un moyen d’inciter les consommateurs à investir dans une deuxième console en facilitant les échanges.Dès vendredi, de premiers joueurs tirés au sort pourront tester la nouvelle console au Grand Palais à Paris, dans le cadre d’une série d’événements organisés dans plusieurs villes à travers le monde, comme New York et Tokyo.

Réforme de l’audiovisuel public: examen par les députés suspendu après un accrochage avec Dati

Le projet de rapprochement des entreprises de l’audiovisuel public, Radio France et France Télévisions en tête, a connu mardi soir un nouveau coup de frein. Son examen par les députés en commission a été suspendu après un accrochage avec Rachida Dati.Des députés de gauche ont dénoncé un “grave” incident entre la ministre de la Culture et une fonctionnaire, ce que Mme Dati conteste.”Il y a eu un échange vif avec une administratrice”, hors caméras, selon l’entourage de la ministre, qui récuse toute insulte. La décision de suspendre l’examen du texte est “politique” car la gauche n’obtenait pas les votes voulus, a-t-on ajouté de même source à l’AFP.De son côté, la présidente de la commission des Affaires culturelles, la socialiste Fatiha Keloua Hachi, a évoqué la “prise à partie” d’une fonctionnaire durant cette pause. “Je ne peux tolérer ce type de comportement” et “ai décidé de suspendre l’examen de ce texte” de réforme de la gouvernance de l’audiovisuel public, a-t-elle annoncé, alors que les débats avaient démarré dans l’après-midi et qu’un millier d’amendements restent au menu.Le gouvernement venait de déposer des amendements de dernière minute, pratique contre laquelle la gauche s’était élevée. Mais selon l’entourage de la ministre, ceux-ci étaient justement “une réponse à l’obstruction massive de la gauche”.La reprise des débats mercredi matin, comme initialement prévu, est incertaine.  “Si cette réforme n’intervient pas, l’affaiblissement sera inévitable” face à la concurrence des plateformes notamment, avait martelé la ministre en ouvrant les échanges.Déjà validée en première lecture au Sénat en 2023, la proposition de loi portant la réforme prévoit de créer une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France, l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), sous l’autorité d’un(e) président(e).Contrairement aux plans initiaux, France Médias Monde, branche internationale de l’audiovisuel public français (RFI, France 24), pourrait être exclue de cette holding. C’est ce que préconise finalement le gouvernement, dans une évaluation de la réforme consultée par l’AFP, et c’est ce qui a été voté par amendement avant l’arrêt de la réunion.- grève et rassemblement -Serpent de mer, le projet d’origine prévoyait carrément une fusion des sociétés, dans une sorte de BBC à la française, mais il a été interrompu par la dissolution de l’Assemblée mi-2024.Aujourd’hui, “cette réforme n’est pas un projet de fusion” et elle “ne se fera pas contre l’intérêt des salariés”, a affirmé Mme Dati, 15 à 16.000 postes étant concernés.Mardi en début d’après-midi, plusieurs centaines d’opposants au projet se sont rassemblés près du Palais Bourbon.”La holding ressemble furieusement à une fusion. Ça nous promet des années et des années de souffrance”, a lancé au micro Matthieu Darriet, du SNJ (Syndicat national des journalistes) de Radio France.”L’objectif est de faire des économies”, a renchéri Pierre Mouchel, délégué central CGT à France Télévisions.Comme la première lundi, une deuxième journée de grève dans les entreprises concernées a surtout eu des conséquences à Radio France.Selon le SNJ, 72% des journalistes étaient en grève.A France Télévisions, dont la présidente Delphine Ernotte Cunci soutient le projet, le taux de grévistes était de 9% sur la journée, d’après la direction. Des préavis avaient également été déposés à France Médias Monde et l’Ina.L’arrivée de la réforme dans l’hémicycle de l’Assemblée est programmée le 10 avril mais elle pourrait être décalée en raison de l’examen préalable d’un autre texte sur la simplification de la vie économique.Début mars, Mme Dati a confié à Laurence Bloch, ex-directrice des antennes de Radio France, une “mission d’accompagnement” sur le projet, dont les conclusions sont attendues dans les prochaines semaines.La note d’évaluation de la réforme par le gouvernement évoque la création de nouvelles filiales par la société mère France Médias: franceinfo pour des coopérations plus poussées entre radio et télé et Ici pour réunir les réseaux régionaux.Rachida Dati espère une adoption définitive à l’été.Le calendrier est serré pour ce texte soutenu par les macronistes et la droite. Le Rassemblement national souhaite lui, à terme, une privatisation pure et simple de l’audiovisuel public.

Réforme de l’audiovisuel public: examen par les députés suspendu après un accrochage avec Dati

Le projet de rapprochement des entreprises de l’audiovisuel public, Radio France et France Télévisions en tête, a connu mardi soir un nouveau coup de frein. Son examen par les députés en commission a été suspendu après un accrochage avec Rachida Dati.Des députés de gauche ont dénoncé un “grave” incident entre la ministre de la Culture …

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Forum InCyber: une nouvelle édition à la “dimension internationale”

La 17e édition du Forum InCyber, dédié au secteur de la cybersécurité, a débuté mardi à Lille (nord de la France) pour trois jours de rencontres qui mêlent entreprises, écoles spécialisées, personnalités politiques et institutions internationales. Quelque 18.000 participants ainsi que 700 entreprises et institutions publiques sont attendus, selon les organisateurs. L’événement, axé sur le thème de la “confiance”, accueille plusieurs tables rondes, dont une session inaugurale réunissant plusieurs personnalités politiques et institutionnelles françaises et européennes. Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné et l’ancien ambassadeur de France aux États-Unis Gérard Araud ont confirmé leur participation, de même que le ministre de la Justice et de la Sécurité des Pays-Bas, David van Weel, la directrice d’Europol, Catherine De Bolle, et l’ancien Premier ministre belge Yves Leterme.Un temps annoncé, le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ne sera finalement pas présent mais le gouvernement sera tout de même représenté par François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur.L’organisation gouvernementale Cybermalveillance, dédiée à l’assistance aux victimes d’actes malveillants et de menaces en ligne, a profité de ce forum pour dévoiler un premier bilan positif de sa plateforme 17Cyber, lancée en décembre. Depuis sa mise en ligne, elle a accueilli quelque 140.000 parcours d’utilisateurs, a annoncé le directeur général de Cybermalveillance, Jérôme Notin.Le président du Forum InCyber, Guillaume Tissier, met l’accent sur la “dimension internationale qui se développe” autour de cet événement. Plus d’une centaine de pays sont représentés, a-t-il ainsi précisé. Pour la première fois, le salon organise un événement, baptisé “Invest In Cyber”, dont le but est d’attirer des investissements dans des entreprises et de faire émerger “quelques champions de taille un peu plus importante”. Parmi les priorités du secteur, le président du salon désigne le “passage à l’échelle”. “Aujourd’hui, l’insécurité numérique touche tout le monde. On a fait des progrès dans les dernières années, notamment sur les grandes organisations, et donc les attaques se sont déportées et le risque s’est déporté vers des PME, des TPE, vers les particuliers”, a-t-il expliqué.Le Forum renoue par ailleurs pour cette édition avec l'”European Cyber Cup”, compétition de cybersécurité qui réunira 25 équipes et 250 participants, issus d’entreprises ou de formations spécialisées, qui s’affronteront autour de sept épreuves de mardi à mercredi.

Forum InCyber: une nouvelle édition à la “dimension internationale”

La 17e édition du Forum InCyber, dédié au secteur de la cybersécurité, a débuté mardi à Lille (nord de la France) pour trois jours de rencontres qui mêlent entreprises, écoles spécialisées, personnalités politiques et institutions internationales. Quelque 18.000 participants ainsi que 700 entreprises et institutions publiques sont attendus, selon les organisateurs. L’événement, axé sur le thème de …

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Les députés commencent à se pencher sur la réforme contestée de l’audiovisuel public

Le projet de rapprochement des entreprises de l’audiovisuel public, Radio France et France Télévisions en tête, a commencé mardi à être examiné en commission à l’Assemblée nationale, au deuxième jour d’une grève pour s’y opposer.”Si cette réforme n’intervient pas, l’affaiblissement sera inévitable” face à la concurrence des plateformes notamment, a martelé la ministre de la Culture Rachida Dati, en ouvrant les débats devant la commission des Affaires culturelles.Déjà validée en première lecture au Sénat en 2023, la proposition de loi portant la réforme est au menu jusqu’à mercredi, avec plus d’un millier d’amendements à la clé.Elle prévoit de créer une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France, l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), sous l’autorité d’un(e) président(e).Contrairement aux plans initiaux, France Médias Monde, branche internationale de l’audiovisuel public français (RFI, France 24), pourrait être exclue de cette holding. C’est ce que préconise finalement le gouvernement, dans une évaluation de la réforme consultée par l’AFP.Serpent de mer, le projet d’origine prévoyait carrément une fusion des sociétés, dans une sorte de BBC à la française, mais il a été interrompu par la dissolution de l’Assemblée mi-2024.Aujourd’hui, “cette réforme n’est pas un projet de fusion” et elle “ne se fera pas contre l’intérêt des salariés”, a affirmé Mme Dati, 15 à 16.000 étant concernés.- Manifestation à l’Assemblée -Mardi en début d’après-midi, plusieurs centaines d’opposants au projet se sont rassemblés près du Palais Bourbon.”La holding ressemble furieusement à une fusion. Ça nous promet des années et des années de souffrance”, a lancé au micro Matthieu Darriet, du SNJ (Syndicat national des journalistes) de Radio France.”L’objectif est de faire des économies”, a renchéri Pierre Mouchel, délégué central CGT à France Télévisions.Présent au rassemblement comme d’autres députés de gauche, le LFI Aurélien Saintoul a promis d'”empiler des amendements et des discussions” en commission, pour “épuiser” les promoteurs du projet.”Nous allons pleinement nous mobiliser pour le dénoncer et y faire obstacle (…) dès le stade de la commission”, avait également assuré un peu plus tôt le député PS Emmanuel Grégoire lors du point presse de son groupe.Comme la première lundi, la deuxième journée de grève dans les entreprises concernées a surtout eu des conséquences à Radio France.De nombreuses matinales ont été perturbées, remplacées par de la musique sur les radios France Inter, franceinfo, France Culture, Ici (ex-France Bleu) ou RFI.Selon le SNJ, 72% des journalistes étaient en grève.A France Télévisions, dont la présidente Delphine Ernotte Cunci soutient le projet, le taux de grévistes était de 9% sur la journée, d’après la direction. Des préavis avaient également été déposés à France Médias Monde et l’Ina.- Calendrier serré -L’arrivée de la réforme dans l’hémicycle de l’Assemblée est programmée le 10 avril mais elle pourrait être décalée en raison de l’examen préalable d’un autre texte sur la simplification de la vie économique.Début mars, Mme Dati a confié à Laurence Bloch, ex-directrice des antennes de Radio France, une “mission d’accompagnement” sur le projet, dont les conclusions sont attendues dans les prochaines semaines.La note d’évaluation de la réforme par le gouvernement évoque la création de nouvelles filiales par la société mère France Médias: franceinfo pour des coopérations plus poussées entre radio et télé et Ici pour réunir les réseaux régionaux.Rachida Dati espère une adoption définitive de la proposition de loi à l’été.Mardi, elle a étrillé la gauche qui voudrait, selon elle, “torpiller cette réforme” et réserver l’audiovisuel public à “un club de CSP+ de plus en plus vieillissant”, et non à “tous les Français”.Le calendrier est serré et réunir une majorité des voix des députés n’est pas acquis. Si les macronistes et la droite soutiennent le projet de holding, la gauche est vent debout et le Rassemblement national peut se poser en arbitre. Il souhaite à terme une privatisation pure et simple.

Grève dans l’audiovisuel public, rapprochement des sociétés au menu des députés

Radio France et France Télévisions en tête, les personnels de l’audiovisuel public se mobilisent de nouveau mardi contre le projet de rapprochement de leurs entreprises, sur lequel les députés vont ferrailler en commission dans la soirée.De nombreuses matinales ont été perturbées, remplacées par de la musique sur les radios France Inter, franceinfo, France Culture, Ici (ex-France Bleu), RFI, ou encore par des dessins animés sur France 3.Les syndicats de France Télévisions (CGT, CFDT, SNJ, FO, SUD) dénoncent “un carnage que prépare le projet de holding de l’audiovisuel public”, soutenu par la ministre de la Culture, Rachida Dati.Chez Radio France, les syndicats (CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD, Unsa) redoutent notamment une remise en cause de “l’indépendance éditoriale et budgétaire”, ainsi qu’une “tutelle de France Télévisions”, dont la présidente Delphine Ernotte Cunci milite pour la réforme.Des préavis ont également été déposés dans les deux autres entreprises publiques potentiellement concernées, France Médias Monde (RFI, France 24) et l’Ina (Institut national de l’audiovisuel), alors que le texte passe en commission des Affaires culturelles à l’Assemblée nationale.La proposition de loi, déjà validée en première lecture au Sénat en 2023, prévoit de créer une holding, France Médias, qui chapeauterait les entreprises concernées, sous l’autorité d’un(e) président(e). Vieux serpent de mer, le projet d’origine prévoyait une fusion des sociétés, dans une sorte de BBC à la française, mais il avait été interrompu par la dissolution de l’Assemblée mi-2024. Les salariés s’étaient alors déjà mobilisés, alors qu’ils étaient potentiellement 16.000 à être concernés.Contrairement aux plans initiaux, France Médias Monde, branche internationale de l’audiovisuel public français, pourrait toutefois être exclue de cette holding. C’est ce que préconise finalement le gouvernement, dans une évaluation de la réforme consultée par l’AFP.Ce document évoque aussi la création de nouvelles filiales par la société mère France Médias: franceinfo pour des coopérations plus poussées entre radio et télé et Ici pour réunir les réseaux régionaux.- Calendrier serré -Une première journée de grève lundi a été relativement peu suivie – à l’appel de la seule CGT pour Radio France et de l’intersyndicale pour France Télé. Elle a donné lieu à une “soirée festive”, organisée à la Bourse de travail à Paris par la CGT, dont la secrétaire générale, Sophie Binet, a invoqué “une question d’intérêt général”. Le fondateur de Mediapart, Edwy Plenel, y a également alerté sur “l’affaiblissement progressif du service public”. Le mouvement s’annonce plus vigoureux mardi et les opposants au projet prévoient un rassemblement près du Palais Bourbon dès 14H00.Un millier d’amendements ont été déposés. Les députés vont-ils avoir le temps d’en venir à bout d’ici mercredi midi, échéance fixée ? L’arrivée de la réforme dans l’hémicycle de l’Assemblée est programmée le 10 avril mais elle pourrait être décalée en raison de l’examen préalable d’un autre texte sur la simplification de la vie économique.Début mars, Mme Dati a confié à Laurence Bloch, ex-directrice des antennes de Radio France, une “mission d’accompagnement” sur la réforme, dont les conclusions sont attendues dans les prochaines semaines.La holding proposée “préserve l’indépendance, les identités de chaque entité et leurs spécificités”, et “tient compte des nombreuses consultations des syndicats et des collectifs de journalistes”, a assuré la ministre dimanche au Parisien.Mais, “dans un contexte très concurrentiel”, il est “urgent de préserver l’audiovisuel public en rassemblant ses forces aujourd’hui dispersées et éviter son affaiblissement déjà en cours”, a-t-elle plaidé, en affirmant qu’il nétait pas question d’économies.La ministre espère une adoption définitive de la réforme à l’été.Le calendrier est cependant serré et réunir une majorité des voix des députés n’est pas acquis. Si les macronistes et la droite soutiennent le projet de holding, la gauche est vent debout et le Rassemblement national peut se poser en arbitre.

“Minecraft”: le jeu vidéo phénomène qui veut casser des briques au cinéma

Jeu vidéo le plus vendu de l’histoire, devenu phénomène culturel, “Minecraft” arrive au cinéma avec ses graphismes à base de cubes, dans une superproduction qui espère convaincre le grand public sans décevoir les fans.”Minecraft, le film”, avec Jack Black (les nouveaux “Jumanji”, “Les voyages de Gulliver”, “Tonnerre sous les tropiques”), Jason Momoa (“Aquaman”, “Conan”), Danielle Brooks (le série “Orange is the New Black”) ou Emma Myers (la série “Mercredi”), sort mercredi en France et vendredi aux États-Unis.Le film, mélange de décors numériques et de prises de vues réelles, suit les aventures de quatre personnages propulsés dans cet univers de briques et de blocs. Les éléments familiers des joueurs promettent d’être au rendez-vous, dont Steve (Jack Black), avatar principal du jeu, et les “creepers”, ennemis au potentiel explosif.Destinée à tous les publics, cette production aurait coûté 150 millions de dollars, selon la presse américaine. C’est l’une des plus importantes sorties du premier semestre, avant le dernier volet de “Mission: Impossible”, en mai.”Minecraft”, licence d’origine suédoise tombée dans l’escarcelle du géant de l’informatique Microsoft, espère marcher dans les pas de “Super Mario Bros, le film”, sorti il y a deux ans et devenu l’adaptation de jeu vidéo la plus rentable de l’histoire avec 1,3 milliard de dollars engrangés.C’est un enjeu aussi pour le producteur Warner: il a cultivé le secret autour du film jusqu’à sa sortie, comme c’est désormais souvent le cas avec les grosses productions américaines, contrôlant ainsi la communication, à l’abri des critiques de cinéma.- “Un gros truc en plus” -“Pour les salles, on espère que ça va être un gros truc en plus, en France et dans le monde, où le marché est un peu en pause actuellement”, explique à l’AFP Eric Marti, directeur chez Comscore, société spécialiste du box-office.Sur le papier, le long-métrage a de quoi séduire: “Minecraft”, lancé il y a seize ans, est le jeu vidéo le plus vendu de l’histoire avec plus de 300 millions d’exemplaires écoulés, et les silhouettes cubiques de ses personnages sont devenues des incontournables de la pop culture.Preuve que son univers a largement débordé celui des gamers, de nombreux utilisateurs l’ont utilisé pour des projets éducatifs ou d’architecture, pour former des communautés ou combattre la censure.Restait la conquête du grand écran. Un défi sur lequel de nombreux jeux vidéo se sont déjà cassé les dents. Si, “avec Mario, un jeu très transgénérationnel, le plafond de verre semble avoir sauté pour les jeux vidéo au cinéma, (…) Minecraft n’a pas forcément la même capacité à devenir universel”, prévient Eric Marti.”Certaines adaptations de jeux vidéo au cinéma ont connu de sacrés bides, comme +Street Fighter+ ou +Mortal Kombat+”, ajoute Julien Pillot, spécialiste des cultures numériques. “D’autres ont connu un succès commercial à défaut d’avoir un succès d’estime auprès des joueurs”.Mais “Minecraft” est différent: ni jeu de combat, ni jeu de plateforme, c’est un immense “bac à sable” sans scénario prédéterminé, dans lequel les joueurs peuvent créer leurs objets et leur univers.Le succès du film pourrait donc se jouer “sur sa capacité à raconter une bonne histoire”, souligne Julien Pillot, qui compare plutôt l’enjeu à celui qui entourait les films Lego, une marque “très grand public, avec un positionnement graphique affirmé”.Le succès ou l’échec du film sera scruté, alors que ce type d’adaptations est en vogue, de “Sonic” au film en prises de vue réelles tiré de l’univers du jeu vidéo “The Legend of Zelda”, déjà annoncé pour le 26 mars 2027.Sans compter les séries comme “The Last of Us”, avec Pedro Pascal plongé dans un univers post-apocalyptique, qui a connu un succès phénoménal et dont la nouvelle saison arrive mi-avril.

“Minecraft”: le jeu vidéo phénomène qui veut casser des briques au cinéma

Jeu vidéo le plus vendu de l’histoire, devenu phénomène culturel, “Minecraft” arrive au cinéma avec ses graphismes à base de cubes, dans une superproduction qui espère convaincre le grand public sans décevoir les fans.”Minecraft, le film”, avec Jack Black (les nouveaux “Jumanji”, “Les voyages de Gulliver”, “Tonnerre sous les tropiques”), Jason Momoa (“Aquaman”, “Conan”), Danielle …

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OpenAI va lever 40 milliards de dollars, l’entreprise valorisée 300 milliards

OpenAI s’est entendu avec des investisseurs pour lever 40 milliards de dollars, a annoncé lundi la start-up, un nouveau tour de table gigantesque qui valorise la société californienne 300 milliards de dollars.La société d’investissement japonaise SoftBank sera le principal participant à cette levée de fonds du fleuron de l’intelligence artificielle (IA), la plus importante jamais vue pour une société non cotée dans le secteur technologique.Cette valorisation inscrit OpenAI parmi les plus importantes sociétés non cotées du monde, avec l’entreprise aérospatiale SpaceX d’Elon Musk (350 milliards) ou le chinois ByteDance (plus de 400), maison mère de TikTok.SoftBank, déjà actionnaire, va mettre au pot 30 milliards de dollars, le solde étant amené par d’autres investisseurs, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.L’accord prévoit un décaissement immédiat de 10 milliards de dollars, le reste étant étalé jusqu’à la fin de l’année.Dix des quarante milliards de cette levée de fonds ne seront versés qu’à la condition qu’OpenAI modifie ses statuts, pour passer d’une société à but non lucratif à une entreprise classique.Ce changement de forme juridique est un point de friction entre certains co-fondateurs d’OpenAI, dont Elon Musk, et les investisseurs existants, qui veulent pouvoir rentabiliser leur mise.Les critiques de cette modification de statuts craignent qu’OpenAI ne privilégie davantage les bénéfices à la fiabilité et la sécurité de ses programmes.Elon Musk a assigné le groupe en justice pour l’en empêcher, estimant que cela le ferait dévier de sa mission originelle.Pour tenter de reprendre la main, le milliardaire a également soumis une offre de 97,4 milliards de dollars pour racheter les actifs détenus par l’organisation à but non lucratif, proposition rejétée par le conseil d’administration d’OpenAI.En phase de croissance accélérée, OpenAI a un besoin impérieux de liquidités, car elle engloutit des milliards dans les puces, serveurs et centres de données qui lui permettent de développer ses programmes d’IA générative.Bien que tablant sur un triplement de son chiffre d’affaires en 2025, à 12,7 milliards de dollars, OpenAI ne prévoit pas d’atteindre la rentabilité avant 2029, selon des documents internes cités par des médias américains.- 500 millions d’utilisateurs -La levée de fonds révélée lundi va “nous permettre de repousser encore plus loin les frontières de la recherche sur l’IA”, a commenté OpenAI sur son site.Le groupe a, au passage, affirmé compter désormais 500 millions d’utilisateurs hebdomadaires de ChatGPT, son assistant IA phare, mis en ligne en novembre 2022.Il y a à peine plus d’un mois, OpenAI n’avait fait état que de 400 millions d’utilisateurs, ce qui constituait déjà un doublement par rapport à septembre.Le groupe de San Francisco s’est offert un nouveau coup marketing avec le déploiement la semaine dernière de nouvelles capacités de génération d’images sur ChatGPT.Des internautes ont découvert que l’assistant était désormais à même de produire un dessin dans le style très reconnaissable du Studio Ghibli, le créateur japonais de films animés à succès comme “Mon voisin Totoro”, “Porco Rosso” ou “Princesse Mononoké”.Le nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre et a encore renforcé la popularité de l’application, au point qu’OpenAI a dû limiter, jusqu’à nouvel ordre, ces nouvelles fonctionnalités à ses formules payantes, alors qu’il prévoyait initialement de les rendre accessibles à tous.L’épisode a relancé les critiques liées à l’utilisation par les grands acteurs de l’IA générative de contenus sans accord de licence ou autorisation, le Studio Ghibli n’ayant jamais consenti à alimenter les modèles d’OpenAI avec ses oeuvres.L’injection de SoftBank annoncée lundi va “aider” OpenAI à “accélérer les découvertes scientifiques, rendre possible l’éducation personnalisée, démultiplier la créativité humaine et ouvrir la voie à l’intelligence artificielle générale qui bénéfice à l’humanité toute entière”, selon la société.L’intelligence artificielle générale, ou intelligence générale, est un stade de l’IA au-delà duquel un logiciel sera capable de fonctionner de manière autonome, sans instructions, d’une façon similaire à ce que ferait un humain.Pour SoftBank, qui avait déjà investi précédemment 2,2 milliards de dollars au capital d’OpenAI, la start-up californienne est “la plus proche” d’atteindre l’intelligence générale, selon un communiqué publié lundi.OpenAI et SoftBank sont également partenaires, avec le spécialiste de l’informatique à distance (cloud) Oracle, du projet privé d’infrastructures Stargate, qui prévoit d’engager au moins 500 milliards de dollars dans des centres de stockage de données aux États-Unis.