AFP Tech

Jeux vidéo: à Paris, la Switch 2 de Nintendo se laisse approcher

Quelques jours avant de présenter la Switch 2 au grand public, le géant japonais des jeux vidéo Nintendo a convié à Paris la presse européenne pour essayer en avant-première sa nouvelle console, lors d’un événement auquel l’AFP a pu assister.Comme en 2017 pour la première Switch, le constructeur a investi une aile du Grand Palais pour dévoiler son nouveau produit tout juste annoncé, et déjà très critiqué pour son prix élevé (469 euros), tout comme celui de ses jeux (entre 80 et 90 euros pour les versions physiques), au lancement prévu le 5 juin.Près d’une quinzaine d’entre eux – dont certains exclusifs à la Switch 2 – étaient accessibles sur des dizaines de bornes réparties sur deux étages.Plus imposante et dotée d’un plus grand écran LCD, la Switch 2 perpétue le concept de machine hybride jouable aussi bien en déplacement que connectée à une télévision, qui a fait son succès de son aînée.”La console est très agréable à prendre en main, très légère”, s’enthousiasme Nicolas Dixmier, du site jeuxvideo.com. Selon Nintendo, elle dispose aussi d’une plus grande batterie assurant “entre 2 et 6,5 heures” d’autonomie.- “Super Nintendo Switch” -Lors d’une table ronde avec les journalistes, les trois créateurs japonais de la console ont confié avoir planché dessus depuis 2019. Et beaucoup hésité sur son nom.Un temps envisagé, l’appellation “Super Nintendo Switch”, en référence à sa console phare du début des années 90, a été abandonnée au profit d’un nom reflétant davantage la continuité avec sa prédécesseur, selon eux.Toujours de la partie, les manettes amovibles – les “joy con” – sont désormais attachées magnétiquement à la console et se libèrent grâce à une gâchette. Détachées, elles peuvent s’utiliser comme une souris d’ordinateur, une fonctionnalité dont le potentiel se révèle avec les jeux de tir comme “Metroid Prime 4” ou de stratégie comme “Civilization VII”.”Nous avons fait en sorte qu’elle fonctionne même sur le pantalon”, s’est amusé Kouichi Kawamoto, l’un des créateurs, en référence à l’utilisation nomade de la console.Hormis ces petites nouveautés, les habitués de la première version, vendue à 150 millions d’exemplaires dans le monde, ne seront pas dépaysés.”On ne peut pas dire que je suis impressionné”, assène Alexander Bohn-Elias, du site spécialisé Eurogamer Germany.”Les nouvelles fonctionnalités sont intéressantes mais je ne suis pas sûr que ça en fasse un achat indispensable dès le premier jour”, abonde Paul Hinrich Aeils, du média allemand Gamestar, regrettant une offre de jeux au lancement “un peu mince”.- “Palier” franchi -Proposant des courses à 24 concurrents et la possibilité de se balader à sa guise entre les circuits, “Mario Kart World” avait les honneurs d’un étage entier pour ce nouvel épisode de l’une des séries les plus populaires de Nintendo, qui accompagnera la sortie de la console.Parmi les autres nouveautés: le jeu d’aventure en 3D “Donkey Kong Bananza”, qui met en scène le célèbre singe de la marque dans un monde où tout est destructible à coups de poings, et une version améliorée du jeu de l’oie version Nintendo “Mario Party Jamboree” exploitant la nouvelle fonctionnalité de chat vocal.Le constructeur japonais a également mis l’accent sur la possibilité d’améliorer les graphismes et les fonctionnalités de certains jeux de la première Switch.Mais un élément est venu troubler cette présentation: le prix de la console et de ses jeux, chaudement débattu dans les allées du Grand Palais alors que Nintendo s’est toujours placé comme un constructeur aux produits accessibles face à ses concurrents Sony et Microsoft.”Un palier a été franchi, c’est un peu inquiétant pour la suite”, estime Nicolas Dixmier.Vendredi, c’est au tour des fans tirés au sort par Nintendo de mettre la main sur la Switch 2 à Paris et à New York, premières étapes d’une série d’événements organisés dans plusieurs villes à travers le monde.

Jeux vidéo: à Paris, la Switch 2 de Nintendo se laisse approcher

Quelques jours avant de présenter la Switch 2 au grand public, le géant japonais des jeux vidéo Nintendo a convié à Paris la presse européenne pour essayer en avant-première sa nouvelle console, lors d’un événement auquel l’AFP a pu assister.Comme en 2017 pour la première Switch, le constructeur a investi une aile du Grand Palais …

Jeux vidéo: à Paris, la Switch 2 de Nintendo se laisse approcher Read More »

L’IA arrive dans l’anime mais Hayao Miyazaki est irremplaçable selon le fils

L’intelligence artificielle (IA) pourrait prendre le travail des artistes japonais d’animation, mais rien ne pourra remplacer le talent d’Hayao Miyazaki, l’âme créatrice du Studio Ghibli, affirme son fils Goro à l’AFP.Après la mise en ligne de la version actualisée de ChatGPT (GPT-4o), internet a été inondé d’images et de memes générés dans le style du fameux studio d’animation, à qui l’on doit notamment les films d’animation “Mon voisin Totoro”, “Porco Rosso” ou “Princesse Mononoké”.”Il ne serait pas surprenant que, dans deux ans, un film (d’animation) soit entièrement réalisé par l’IA”, affirme Goro Miyazaki, pour qui l’IA pourrait un jour “remplacer” les créateurs.Cette vague d’images virales générées par le programme de l’entreprise OpenAI a d’ailleurs ouvert un débat sur la violation potentielle des droits d’auteur et l’utilisation de contenus pour développer ces logiciels.Mais lors d’un entretien réalisé fin mars dans les locaux du Studio Ghibli, à l’ouest de Tokyo, Goro Miyazaki se demande tout de même si le public serait prêt à regarder un film d’animation entièrement généré par l’IA.Le réalisateur de 58 ans admet toutefois que les nouvelles technologies offrent “un fort potentiel pour l’émergence de talents inattendus.”Le Japon est confronté à une pénurie d’animateurs qualifiés, notamment parce que la plupart d’entre eux survivent d’abord avec des emplois mal rémunérés pendant des années pour apprendre les ficelles du métier.- La Gen Z et le dessin -Pour le fils Miyazaki, la Gen Z (nés entre fin 1990 et début 2010), très au fait des technologies numériques, pourrait également progressivement rejeter le travail manuel.”De nos jours, le monde regorge d’occasions de regarder n’importe quoi, n’importe quand, n’importe où”, ce qui rend plus difficile l’idée de vivre de l’acte physique de dessiner, ajoute-t-il.Le père de Goro, qui créait en dessinant, a fondé le Studio Ghibli avec Isao Takahata en 1985, un an après avoir réalisé le film d’animation post-apocalyptique “Nausicaa de la vallée du vent”.Après le décès de M. Takahata en 2018, Hayao Miyazaki, aujourd’hui âgé de 84 ans, a continué de réaliser des films d’animations avec le producteur Toshio Suzuki, 76 ans.”Si ces deux personnes ne peuvent plus faire d’animation ou ne peuvent plus bouger, alors que se passera-t-il ?”, s’interroge Goro Miyazaki, interrogé sur l’avenir du Studio Ghibli. “Ce n’est pas comme s’ils pouvaient être remplacés”.Malgré son âge, Hayao Miyazaki a remporté le deuxième Oscar de sa carrière l’an dernier avec son film “Le garçon et le héron”, qui sera probablement son dernier long métrage.Les dessins animés sont communément destinés aux enfants, mais Takahata et Hayao, issus “de la génération qui a connu la guerre”, ont inclus des éléments plus sombres qui plaisent aux adultes, selon Goro Miyazaki.”Il n’y a pas que de la douceur, mais aussi de l’amertume et d’autres choses qui s’entrelacent magnifiquement dans l’œuvre”, ajoute-t-il, décrivant une “odeur de mort” qui imprègne ces films. “C’est ce qui donne toute la profondeur de ce travail.”Pour les jeunes qui ont grandi en temps de paix, “il est impossible de créer quelque chose avec le même sens, la même approche et la même attitude que la génération de mon père”, affirme Goro Miyazaki.- “Une insulte à la vie” -Alors que les images générées par l’IA dans le style Ghibli se multiplient en ligne, une vidéo d’Hayao Miyazaki datant de 2016 a refait surface, témoignant pour certains de son aversion pour la technologie.”Je pense sincèrement que c’est une insulte à la vie même”, exprimait alors le co-fondateur du Studio Ghibli dans un documentaire de la télévision publique japonaise NHK. Il réagissait à une animation assistée par de l’IA d’une créature semblable à un zombie, qu’il a même qualifié d'”extrêmement désagréable”.Le fils d’Hayao Miyazaki a, quant à lui, rejoint le Studio Ghibli en 1998 et a réalisé deux films d’animations, dont “Les contes de terremer” en 2006 et “La colline aux coquelicots” en 2011.Il a également supervisé le développement du musée Ghibli dans le quartier de Kichijoji à Tokyo et le parc Ghibli qui a ouvert ses portes en novembre 2022 dans la région d’Aichi (centre du Japon). Enfant, Goro Miyazaki aimait dessiner et confie avoir beaucoup appris en regardant le travail de son père et de Takahata, même s’il ne “pensait pas pouvoir devenir un animateur” à la hauteur de leur talent.”Ma mère, qui était animatrice, m’a également dit de ne pas poursuivre cette carrière car c’est un travail difficile et très prenant”, raconte le réalisateur, ajoutant que son père Hayao était très rarement à la maison. “Mais j’ai toujours voulu faire quelque chose de créatif…et je pense que le métier de réalisateur me convient”, ajoute-t-il.

L’IA arrive dans l’anime mais Hayao Miyazaki est irremplaçable selon le fils

L’intelligence artificielle (IA) pourrait prendre le travail des artistes japonais d’animation, mais rien ne pourra remplacer le talent d’Hayao Miyazaki, l’âme créatrice du Studio Ghibli, affirme son fils Goro à l’AFP.Après la mise en ligne de la version actualisée de ChatGPT (GPT-4o), internet a été inondé d’images et de memes générés dans le style du …

L’IA arrive dans l’anime mais Hayao Miyazaki est irremplaçable selon le fils Read More »

Les climatosceptiques s’enthousiasment pour une étude…rédigée par l’IA d’Elon Musk

Un étude présentée comme entièrement rédigée par Grok 3, le chatbot d’intelligence artificielle (IA) d’Elon Musk, est brandie par les climatosceptiques sur les réseaux sociaux mais des chercheurs indépendants mettent en garde contre la crédibilité d’une telle méthode.Intitulé “Réévaluation critique de l’hypothèse du réchauffement planétaire lié aux émissions de CO2″, l’article rejette notamment les conclusions et projections des rapports des experts de l’ONU sur le climat (Giec), se fondant notamment sur des études largement contestées depuis des années dans le domaine scientifique.De nombreux comptes climatosceptiques ont partagé l’étude après sa publication fin mars, y compris le biochimiste américain Robert Malone, à l’origine de multiples fausses informations au sujet de la vaccination durant la pandémie de Covid-19.”L’utilisation de l’IA pour la recherche financée par l’Etat va se normaliser et des normes seront élaborées pour son utilisation dans les revues scientifiques”, a estimé M. Malone. L’étude sonne la fin de “l’escroquerie climatique”, a-t-il même clamé sur X, recueillant plus d’un million de vues.Il existe pourtant un consensus scientifique faisant un lien entre la consommation d’énergies fossiles et le réchauffement, ainsi que l’intensité grandissante de phénomènes météorologiques, comme les vagues de chaleur et les inondations.- “Pas la capacité de raisonner” -Des spécialistes mettent ainsi en garde contre un faux sens de neutralité sous couvert d’une intelligence artificielle présentée comme “auteure” d’un article scientifique.Ces “grands systèmes de langage n’ont pas la capacité de raisonner. Il s’agit de modèles statistiques qui prédisent des mots ou phrases sur la base de ce à quoi ils ont été formés. Ce n’est pas de la recherche”, rappelle Mark Neff, professeur en sciences de l’environnement.L’article soutient que Grok 3 a “rédigé l’intégralité du manuscrit”, avec l’aide de coauteurs qui ont “joué un rôle crucial dans l’orientation de son développement”.Parmi ces coauteurs figure l’astrophysicien Willie Soon, un climatosceptique notoire qui a reçu plus d’un million de dollars de fonds provenant du secteur des énergies fossiles à travers sa carrière.Certaines études référencées par Grok 3, pourtant remises en questions par des scientifiques lors de leur parution, ont été rajoutées dans l’analyse à la demande des coauteurs, selon l’article.”Nous ignorons tout de comment les auteurs ont demandé à l’IA d’analyser” les données et sources présentées dans l’article, souligne Elisabeth Bik, microbiologiste néerlandaise installée en Californie et spécialisée dans l’intégrité scientifique.- “Fausse impression de renouveau” -Pour Ashwinee Panda, expert en intelligence artificielle, il est impossible de vérifier si l’IA a procédé à une analyse sans interférence extérieure: “N’importe qui peut prétendre qu’une IA a écrit cela, seule, et que donc ce n’est pas biaisé”, dit-il.Ni le journal ni son éditeur ne semblent faire partie d’un comité d’éthique scientifique. L’article a aussi été soumis et approuvé pour publication en seulement 12 jours, un laps de temps très court, notent des experts.”Qu’une IA puisse plagier des articles bidons” n’est nullement une surprise pour Gavin Schmidt, climatologue de la Nasa. Et cette analyse présentée comme nouvelle “a aussi peu de crédibilité” que les références qu’elle utilise, affirme-t-il.”L’utilisation de l’IA n’est que le dernier stratagème pour donner une fausse impression de renouveau dans l’argument climatosceptique”, abonde Naomi Oreskes, historienne des sciences à l’université de Harvard.L’AFP a contacté les auteurs de l’article au sujet du processus de recherche et rédaction de l’étude mais n’a pas reçu de réponse immédiate.

Les climatosceptiques s’enthousiasment pour une étude…rédigée par l’IA d’Elon Musk

Un étude présentée comme entièrement rédigée par Grok 3, le chatbot d’intelligence artificielle (IA) d’Elon Musk, est brandie par les climatosceptiques sur les réseaux sociaux mais des chercheurs indépendants mettent en garde contre la crédibilité d’une telle méthode.Intitulé “Réévaluation critique de l’hypothèse du réchauffement planétaire lié aux émissions de CO2″, l’article rejette notamment les conclusions …

Les climatosceptiques s’enthousiasment pour une étude…rédigée par l’IA d’Elon Musk Read More »

Dans les forêts allemandes, un drône équipé d’IA pour traquer les incendies

A la lisière d’une forêt de l’est de l’Allemagne, un globe vert recèle une technologie de pointe conçue pour empêcher les incendies de forêt. Ils sont de plus en plus fréquents et destructeurs, y compris dans ce pays septentrional, à cause de l’augmentation des températures mondiales.Cette installation, semblable à une balle de golf géante recouverte de …

Dans les forêts allemandes, un drône équipé d’IA pour traquer les incendies Read More »

Dans les forêts allemandes, un drône équipé d’IA pour traquer les incendies

A la lisière d’une forêt de l’est de l’Allemagne, un globe vert recèle une technologie de pointe conçue pour empêcher les incendies de forêt. Ils sont de plus en plus fréquents et destructeurs, y compris dans ce pays septentrional, à cause de l’augmentation des températures mondiales.Cette installation, semblable à une balle de golf géante recouverte de panneaux solaires, abrite un drone doté d’une intelligence artificielle qui sera un jour capable, selon son créateur, de détecter et d’éteindre les feux de forêt en à peine quelques minutes.”Les incendies se propagent beaucoup plus rapidement et de manière plus agressive que par le passé. Cela signifie également que nous devons réagir plus rapidement”, assure à l’AFP Carsten Brinkschulte, PDG de l’entreprise allemande Dryad, lors d’une démonstration dans le Brandenbourg, la région qui entoure Berlin.Même la capitale allemande doit s’habituer à la propagation des incendies forestiers, où ils étaient auparavant rares. Les flammes ont ravagé une forêt à l’ouest de Berlin en 2022, au plus fort d’une vague de chaleur inédite responsable de plusieurs incendies dans le pays.Chaleur, sécheresse, vents violents: les ingrédients classiques des incendies se sont intensifiés avec le changement climatique.Et le phénomène a atteint un tel point qu’il est devenu pratiquement impossible de les arrêter, explique Lindon Pronto, expert en gestion des incendies de forêt à l’Institut forestier européen.C’est pourquoi il est nécessaire d’agir pour développer des outils permettant de “gérer les incendies dans la phase de prévention, pendant la phase opérationnelle et également après l’incendie”, ajoute M. Pronto.-“Eviter une catastrophe” -Comme 29 entreprises du monde entier, Dryad est en lice pour décrocher un prix de plusieurs millions de dollars, encourageant le développement de solutions pour éteindre les incendies de manière autonome en moins de 10 minutes.Au cours de la démonstration effectuée le 27 mars par Dryad – la première pour un drone de détection piloté par ordinateur, selon l’entreprise – un incendie factice a été lancé. Il est détecté par des capteurs disséminés dans la forêt à partir des produits chimiques présents dans la fuméeLes signaux sont ensuite transmis à l’entreprise, qui libère à distance le drone. L’appareil, d’environ 2 mètres de diamètre, s’est alors hissé au-dessus des arbres, traçant une trajectoire en zigzag pour repérer l’emplacement précis et l’étendue de l’incendie.Avec les informations collectées par le drone, les pompiers seraient en mesure de “réagir beaucoup plus efficacement et rapidement et d’éviter une catastrophe”, affirme M. Brinkschulte. Dryad n’a pas encore atteint l’étape finale : l’extinction du feu par le drone à l’aide d’un “canon sonique”, une nouvelle technologie projetant des ondes sonores à basse fréquence pour éteindre les petits incendies.Si elle marche, cette méthode expérimentale d’extinction acoustique éviterait au drone de transporter “de grandes quantités d’eau lourde”, ce qui rendrait l’unité plus agile et plus efficace, selon le PDG de la start-up.- Commercialisation en 2026 -Les technologies comme celles développés par Dryad constituent un pas en avant vers l’extinction des incendies “sans mettre en danger la vie des gens”, indique Lindon Pronto, originaire de Californie où les feux de forêt dévastateurs sont devenus légion.En janvier, de gigantesques incendies à Los Angeles ont tué 29 personnes, rasé plus de 10.000 maisons et causé quelque 231 milliards d’euros de dégâts, selon les estimations de la société privée de météorologie AccuWeather.C’est dans les zones où “la civilisation rencontre la nature” qu’un système autonome de prévention des incendies serait le plus avantageux, ajoute M. Brinkschulte.Car c’est “là où le risque pour la vie et l’intégrité physique est naturellement le plus élevé”.L’entreprise espère commercialiser le drone en 2026, avec une première utilisation probablement en dehors de l’Europe.”Ces systèmes doivent encore disposer d’un cadre réglementaire pour pouvoir fonctionner commercialement”, justifie le PDG, ajoutant que Dryad visait un déploiement en Europe dans les “années à venir”.Toutefois, quelques problèmes doivent encore être résolus d’ici là : la tentative de réponse à l’incendie factice du 27 mars a été retardée par un signal GPS défectueux.

L’édition 2025 de VivaTech ambitionne de rendre l’IA plus concrète

Les applications concrètes de l’intelligence artificielle dans le commerce, la santé ou la culture seront au coeur du salon VivaTech, plus grand événement européen de la tech qui aura lieu en juin à Paris, alors que le secteur est au coeur de vives tensions géopolitiques.  Pour sa 9e édition, le salon s’apprête à accueillir, du …

L’édition 2025 de VivaTech ambitionne de rendre l’IA plus concrète Read More »

L’édition 2025 de VivaTech ambitionne de rendre l’IA plus concrète

Les applications concrètes de l’intelligence artificielle dans le commerce, la santé ou la culture seront au coeur du salon VivaTech, plus grand événement européen de la tech qui aura lieu en juin à Paris, alors que le secteur est au coeur de vives tensions géopolitiques.  Pour sa 9e édition, le salon s’apprête à accueillir, du 11 au 14 juin à la Porte de Versailles,  14.000 start-up et plus de 3.000 investisseurs venus du monde entier, ont annoncé les organisateurs jeudi lors d’une conférence de presse.  VivaTech, qui s’attend à une affluence au moins égale à l’année précédente, soit 165.000 visiteurs, accueillera des représentants de 160 pays et 50 pavillons nationaux, avec le Canada comme pays mis à l’honneur. “Une sorte d’ONU de la tech”, a commenté Pierre Louette, PDG du groupe Les Echos – Le Parisien, co-organisateur de l’événement.Alors que le secteur se retrouve au coeur de la guerre commerciale amorcée par les Etats-Unis, des dirigeants européens ayant menacé jeudi de s’attaquer aux services numériques américains en réponse aux nouveaux droits de douane annoncés par Donald Trump, les organisateurs de VivaTech se sont voulus rassurants. “Malgré toutes les difficultés du monde, malgré les incertitudes et même les droits de douane, à VivaTech, on reste optimistes”, a déclaré son cofondateur Maurice Levy. “Au moment le plus violent de la crise entre la Chine et les Etats-Unis, où tout le monde considérait qu’il ne fallait pas inviter la Chine, nous avions invité les entreprises chinoises à s’exprimer”, a-t-il rappelé. “Il faut ouvrir le débat et être un lieu de discussion”. L’ambassadeur du Canada auprès de la France, Stéphane Dion, a lui souligné que, dans le contexte mondial actuel, le Canada entendait “redoubler d’efforts pour diversifier ses échanges économiques et être encore plus présent sur les marchés français et européens”. Plus d’une centaine d’entreprises canadiennes seront présentes, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) qui sera encore une fois la star du salon. Parmi les figures attendues se trouvent Mike Krieger de la start-up d’IA générative Anthropic, Alexandr Wang, de Scale AI, spécialisée dans l’annotation de données pour l’IA, et Arthur Mensh de la pépite française Mistral AI. Fidji Simo, patronne d’Instacart et membre du conseil d’administration d’OpenAI sera aussi présente tout comme Joe Tsai d’Alibaba, qui viendra parler des dernières innovations en termes d’IA du mastodonte chinois du e-commerce. Luxe, santé, commerce, industries créatives… “Les entreprises vont pouvoir voir de manière extrêmement concrète des solutions, des services qui vont transformer leur façon de travailler”, a détaillé pour l’AFP François Bitouzet, directeur général de VivaTech.Le programme comprend d’ailleurs des dirigeants français comme Bernard Arnault, patron du groupe de luxe LVMH, et Christel Heydemann, à la tête d’Orange.Â