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Google lutte en justice contre le démantèlement de son empire publicitaire

Google a commencé lundi à affronter les avocats du gouvernement américain qui réclament à la justice d’ordonner le démantèlement de l’activité publicitaire du géant technologique, pour mettre un terme à son monopole récemment jugé illégal.Il s’agit du deuxième procès fédéral majeur pour Google cette année, après celui où le groupe de Mountain View (Californie, ouest) s’est vu sanctionné début septembre pour sa domination sans partage dans la recherche en ligne tout en échappant au pire, c’est-à-dire à l’obligation de se séparer de son navigateur Chrome.L’affaire examinée à partir de lundi devant une cour fédérale de Virginie, près de Washington, pour environ une semaine, porte cette fois sur la plateforme publicitaire de Google, c’est-à-dire l’interface utilisée par les éditeurs de sites web pour vendre des espaces publicitaires et par les annonceurs pour les acheter.Dans une décision marquante il y a quelques mois, la juge Leonie Brinkema a donné raison au ministère américain de la Justice en reconnaissant que Google s’était maintenu illégalement dans une situation de monopole sur la publicité numérique.Les audiences débutées lundi visent à déterminer les sanctions et les remèdes anti-monopole à imposer à la filiale d’Alphabet.Le gouvernement américain veut voir le juge ordonner à Google de céder sa principale plateforme publicitaire, de réformer ses pratiques commerciales et de se soumettre à une supervision judiciaire serrée dans les prochaines années.”La loi exige de la cour qu’elle mette son poids dans la balance” pour rééquilibrer et mettre fin aux “préjudices profonds et persistants” causés par Google à ses concurrents potentiels, a déclaré Julia Tarver Wood, avocate du ministère américain de la Justice, dans son propos liminaire.- “va-tout” -Pour l’avocate de Google, Karen Dunne, le ministère “joue son va-tout” avec des propositions “radicales et inconsidérées”, alors que la décision rendue par la juge Brinkema sur le fonds du dossier “était empreinte de prudence”.Le remède réclamé par le gouvernement est, selon le conseil de Google, techniquement irréalisable, elle perturbera fortement le secteur et “elle échouera en pratique”.Comme attendu, elle a invoqué la décision récente dans l’affaire antitrust sur les activités de recherche de Google, dans laquelle un autre juge a conclu que la vente de Chrome serait “compliquée et très risquée”.Le gouvernement américain avait réclamé cette cession, arguant que le navigateur constituait une passerelle cruciale vers Internet et générait un tiers de toutes les recherches en ligne sur Google.La décision, largement décrite comme une grande victoire pour le géant de la tech, lui impose à la place de partager des données avec ses concurrents, entre autres mesures correctives.Lundi, l’avocate de Google a réclamé la même prudence, présentant les engagements de l’entreprise à changer ses pratiques commerciales pour satisfaire le juge sans en passer par une cession considérée comme trop radicale. En face, le ministère de la Justice a estimé que les correctifs avancés étaient insuffisants et permettraient au géant technologique de retrouver rapidement son monopole sur la publicité en ligne.Les audiences devraient durer environ une semaine, avant des plaidoiries finales quelques semaines plus tard et une décision dans plusieurs mois.- amende de l’UE -Dans une affaire similaire, la Commission européenne, en revêtant sa casquette d’autorité antitrust de l’UE, a infligé début septembre une amende de 2,95 milliards d’euros (3,47 milliards de dollars) à Google pour son emprise sur le marché publicitaire.Bruxelles a exigé des changements de pratiques mais renoncé à son intention initiale d’ordonner un démantèlement, récoltant des critiques pour cette décision jugée trop indulgente.Ces affaires s’inscrivent dans une série de poursuites récentes, entamées aussi bien sous l’administration démocrate que sous celle républicaine, pour limiter la domination sans partage de plusieurs grandes entreprises comme Google, Amazon ou Apple, après des années de mansuétude gouvernementale.

TikTok Etats-Unis utilisera une copie de l’algorithme, contrôlée par Oracle

La version américaine de TikTok, qui va devenir indépendante de sa maison mère ByteDance, utilisera une copie de l’algorithme actuel de la plateforme, dont les données seront inaccessibles au groupe chinois et gérées par la société américaine Oracle, a indiqué lundi un haut responsable américain.Cette formule permet de satisfaire aux conditions fixées par le Congrès, qui craignait de voir les autorités chinoises accéder aux données des utilisateurs américains ou modifier l’algorithme pour les influencer.Ce fameux algorithme est considéré comme la clef du succès, aux Etats-Unis, du réseau social, car ses recommandations incitent les internautes à passer, en moyenne, beaucoup plus de temps sur TikTok que sur Instagram ou Snapchat, selon les données du cabinet Emarketer.L’application de courtes vidéos compte plus de 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis.Géant de l’informatique à distance (cloud) et des systèmes d’information, Oracle héberge déjà les données des usagers américains de TikTok sur ses serveurs aux États-Unis.La copie de l’algorithme va être “inspectée”, testée, puis fera l’objet d’une “surveillance continue pour s’assurer qu’elle fonctionne normalement et n’est pas utilisée à des fins malveillantes, ou influencée sans autorisation”, a indiqué le haut responsable.Selon ce dernier, Donald Trump va prendre “plus tard cette semaine” un décret établissant que “les termes de l’accord” passé avec ByteDance “satisfont aux impératifs de sécurité nationale”.”Nous avons toute confiance dans le fait que cette proposition (…) est en conformité avec la loi”, a insisté le responsable.La filiale de TikTok aux États-Unis va changer de statuts et devenir une société commune, a indiqué le haut responsable, avec, à son capital, “une majorité d’investisseurs américains”, et à son conseil, “une majorité” d’administrateurs issus des États-Unis.Le détail du nouvel actionnariat n’est pas encore arrêté, selon le gouvernement américain, qui a néanmoins précisé qu’Oracle et la société de capital-investissement Silver Lake détiendraient des part du futur ensemble.- Pas de participation pour l’Etat -Mi-septembre, États-Unis et Chine ont annoncé être parvenu à un accord cadre sur l’avenir du TikTok américain, après plusieurs mois de discussions.Il prévoit que la participation de ByteDance descende légèrement en deçà de 20%, a confirmé le haut responsable, et que la majorité du capital soit détenue par des investisseurs américains.La porte-parole de la Maison-Blanche Karoline Leavitt a déclaré samedi que six des sept membres du conseil d’administration de la société commune seraient américains.En vertu d’une loi votée en avril 2024, le Congrès américain mettait en demeure ByteDance de céder le contrôle de TikTok aux États-Unis, sous peine d’interdiction.Selon le haut responsable, l’Etat américain n’aura pas de participation dans TikTok Etats-Unis ni d’action préférentielle (“golden share”) qui lui permettrait d’opposer son veto en cas de désaccord.Le gouvernement n’aura pas non plus de présence au conseil d’administration, a-t-il ajouté.Donald Trump a affirmé jeudi que l’Etat américain recevrait une commission “énorme” des investisseurs de TikTok Etats-Unis, en contrepartie de son intervention pour trouver une issue au dossier.Décidé à ne pas laisser la plateforme disparaître aux Etats-Unis, le chef de l’Etat a repoussé à quatre reprises la date butoir pour la cession du TikTok américain, l’échéance étant désormais fixée au 16 décembre.Selon le haut responsable, le TikTok américain nouvelle version aura une valorisation de “plusieurs milliards de dollars”.Wall Street a salué la montée en puissance d’Oracle dans le projet. Vers 16H25 GMT, le titre gagnait près de 5% à la Bourse de New York.Le marché réagissait aussi favorablement à la désignation par le groupe texan de deux co-directeurs généraux, qui vont succéder à Safra Catz, aux commandes depuis 2014.Des questions demeurent sur une possible baisse de qualité des résultats de l’algorithme, qui ne serait plus alimenté que par des données d’utilisateurs américains.Pour Jasmine Enberg, du cabinet Emarketer, les annonceurs pourraient ralentir ou suspendre leurs dépenses publicitaires sur la plateforme le temps d’évaluer les performances du nouveau TikTok Etats-Unis.

TikTok Etats-Unis utilisera une copie de l’algorithme, contrôlée par Oracle

La version américaine de TikTok, qui va devenir indépendante de sa maison mère ByteDance, utilisera une copie de l’algorithme actuel de la plateforme, dont les données seront inaccessibles au groupe chinois et gérées par la société américaine Oracle, a indiqué lundi un haut responsable américain.Cette formule permet de satisfaire aux conditions fixées par le Congrès, …

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Google à la barre pour éviter le démantèlement de son empire publicitaire

Google débute lundi une série d’audiences judiciaires qui vont permettre à un juge fédéral de statuer sur le démantèlement de l’activité publicitaire du géant technologique, réclamé par le gouvernement américain pour mettre fin à son monopole récemment jugé illégal.Il s’agit du deuxième procès fédéral majeur pour Google cette année, après celui où le groupe de Mountain View (Californie, ouest) s’est vu sanctionné pour sa domination sans partage dans la recherche en ligne.Sauf que dans ce cas, la demande du gouvernement américain de contraindre Google à vendre son navigateur Chrome a été rejetée par le juge début septembre.L’affaire de lundi porte, elle, sur la plateforme publicitaire de Google, c’est-à-dire l’interface utilisée par les éditeurs de sites web pour vendre des espaces publicitaires et par les annonceurs pour les acheter.Dans une décision importante il y a quelques mois, la juge Leonie Brinkema a donné raison au ministère américain de la Justice en reconnaissant que Google s’était maintenu illégalement dans une situation de monopole sur la publicité numérique.Reste à déterminer les sanctions et les remèdes anti-monopoles à imposer à la filiale d’Alphabet, ce qui est l’objet des audiences qui débutent lundi.Selon les documents judiciaires, le gouvernement américain fera valoir que Google doit se séparer de sa plateforme d’échange publicitaire et qu’il devrait se voir interdit d’en exploiter une pendant 10 ans.En défense, Google devrait plaider qu’un tel démantèlement est excessif au vu des conclusions du tribunal sur le fond de l’affaire, qu’il est techniquement irréalisable et nuira à l’ensemble du marché, en particulier aux petites entreprises.”Nous avons dit, dès le début, que le dossier du ministère de la Justice méconnaissait le fonctionnement de la publicité numérique et ignorait l’évolution spectaculaire du paysage, avec une concurrence accrue et l’arrivée de nouveaux acteurs”, a déclaré Lee-Anne Mulholland, vice-présidente des affaires réglementaires chez Google.- Amende de l’UE -Dans une affaire similaire, la Commission européenne, en revêtant sa casquette d’autorité antitrust de l’UE, a infligé début septembre une amende de 2,95 milliards d’euros (3,47 milliards de dollars) à Google pour son emprise sur le marché publicitaire.Bruxelles a exigé des changements de pratiques mais a renoncé à son intention initiale d’ordonner un démantèlement, récoltant des critiques pour cette décision jugée trop indulgente.L’audience qui débute lundi devant une cour fédérale de Virginie, près de Washington, devrait durer environ une semaine, avant des plaidoiries finales quelques semaines plus tard.Dans l’autre dossier, sur le monopole de la recherche en ligne, Google a échappé début septembre à l’obligation de vendre Chrome. La décision, largement décrite comme une grande victoire pour le géant de la tech, lui impose à la place de partager des données avec ses concurrents, entre autres mesures correctives.Le gouvernement américain avait fait pression pour que Chrome soit cédé, arguant que le navigateur constituait une passerelle cruciale vers Internet et générait un tiers de toutes les recherches en ligne sur Google.Depuis cette décision, les actions de la société mère de Google, Alphabet, ont grimpé en flèche de plus de 20%.La juge Brinkema a déclaré, lors des audiences préliminaires, qu’elle examinerait attentivement l’issue de l’autre procès, sur la recherche en ligne, avant de décider de la suite à donner à sa propre affaire sur la publicité.Ces affaires s’inscrivent dans une série de poursuites récentes, entamées aussi bien sous l’administration démocrate que républicaine, pour limiter la domination sans partage de plusieurs grandes entreprises des technologies, telles que Google, Amazon ou Apple, après des années de mansuétude gouvernementale.

Des Américains domineront le conseil d’administration de TikTok aux Etats-Unis, affirme la Maison Blanche

Les négociations en cours avec Pékin prévoient que six des sept membres du conseil d’administration de l’application de vidéos TikTok aux Etats-Unis soient Américains, a affirmé samedi la Maison Blanche.”TikTok sera majoritairement détenue par des Américains aux Etats-Unis. Il y aura sept membres au conseil d’administration, dont six seront Américains”, a déclaré la porte-parole de la présidence Karoline Leavitt à la chaîne de télévision Fox News.Elle a ajouté que “les données et la confidentialité seront supervisées par une des meilleures entreprises technologiques américaines, Oracle, et l’algorithme sera aussi contrôlé par les Etats-Unis”. Selon Mme Leavitt, “tous ces éléments font déjà l’objet d’un accord” entre les parties, qui ne reste plus qu’à “être finalisé”. “Je pense que cela arrivera dans les prochains jours”, a-t-elle poursuivi.”Nous avons de grands patriotes américains qui vont l’acheter, des gens très importants, des gens qui aiment notre pays, qui sont très doués en technologie”, a déclaré de son côté le président Donald Trump à la presse, dans la soirée.Il avait dit la veille, après un appel avec son homologue Xi Jinping, que la signature d’un accord sur TikTok pouvait désormais être une “simple formalité”.Pékin n’a pas donné d’indication en ce sens après la conversation entre les deux chefs d’Etat.A propos de TikTok, le dirigeant chinois a simplement appelé les Etats-Unis à “offrir un environnement des affaires ouvert, équitable et non discriminatoire aux entreprises chinoises investissant aux États-Unis.”Ces tractations ont lieu alors qu’une loi américaine prévoyait d’interdire la plateforme aux Etats-Unis, au nom de la sécurité nationale.Mais depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a cherché à trouver une voie pour la maintenir en place, via la cession des activités de TikTok aux Etats-Unis à un consortium d’investisseurs américains, dont son allié Larry Ellison, à la tête d’Oracle.Donald Trump estime que TikTok l’a aidé à doper sa popularité auprès des jeunes Américains pendant la dernière campagne présidentielle.Selon des informations du Wall Street Journal vendredi soir, le gouvernement américain compte obtenir une commission de plusieurs milliards de dollars pour son rôle d’intermédiaire dans les négociations.

Des Américains domineront le conseil d’administration de TikTok aux Etats-Unis, affirme la Maison Blanche

Les négociations en cours avec Pékin prévoient que six des sept membres du conseil d’administration de l’application de vidéos TikTok aux Etats-Unis soient Américains, a affirmé samedi la Maison Blanche.”TikTok sera majoritairement détenue par des Américains aux Etats-Unis. Il y aura sept membres au conseil d’administration, dont six seront Américains”, a déclaré la porte-parole de …

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Trump impose des frais de 100.000 dollars par an pour un visa emblématique de la tech

La principale association professionnelle indienne a fait part samedi de sa “préocupation” concernant l’annonce par le président américain Donald Trump de frais annuels de 100.000 dollars pour des visas de travail très utilisés dans le secteur technologique, avec des conséquences potentiellement majeures pour ces entreprises recrutant beaucoup en Asie.Cette mesure entre en vigueur dimanche. Les visas H-1B permettent à des travailleurs étrangers aux qualifications précises (scientifiques, ingénieurs et programmateurs informatiques entre autres) de venir travailler aux Etats-Unis. Ces permis de travail sont à durée déterminée, d’une période initiale de trois ans, prolongeable à six ans, pour des étrangers parrainés par un employeur.Donald Trump affiche depuis son premier mandat sa volonté de les limiter afin de donner la priorité aux travailleurs américains. “L’idée générale, c’est que ces grandes entreprises de la tech ou d’autres secteurs ne formeront plus de travailleurs étrangers”, a expliqué le ministre du Commerce Howard Lutnick, aux côtés du président américain dans le Bureau ovale, en assurant que “toutes les grandes entreprises sont partantes”.Si elles recourent à des travailleurs étrangers, “elles doivent payer 100.000 dollars au gouvernement et, ensuite, payer leur employé, ce n’est pas rentable”, a-t-il poursuivi. “Si vous voulez former quelqu’un, vous allez former un jeune diplômé d’une des grandes universités de notre pays, former des Américains, et arrêter de faire venir des gens pour prendre nos emplois.”La Nasscom, a exprimé samedi sa “préoccupation”, craignant de possibles conséquences sur les “continuité” de certains projets.Elle s’est aussi inquiétée du court délai d’un jour, qui “crée une incertitude considérable pour les entreprises, les professionnels et les étudiants du monde entier”, a-t-elle déclaré dans un communiqué.Elle a ajouté que des changements de politique de cette ampleur devraient être introduits “avec des périodes de transition adéquates, permettant aux organisations et aux particuliers de pouvoir s’organiser efficacement et de minimiser les perturbations”.Le nombre de demandes de visas H-1B aux Etats-Unis a nettement progressé ces dernières années, avec un pic d’acceptations en 2022 sous la présidence du démocrate Joe Biden. A l’opposé, le pic de refus a été enregistré en 2018, pendant le premier passage de Donald Trump à la Maison Blanche.- Nombreux Indiens -Les Etats-Unis ont approuvé environ 400.000 visas H-1B en 2024, dont les deux tiers étaient des renouvellements.Les trois quarts des candidats approuvés au visa H-1B sont des ressortissants indiens.Les grandes entreprises technologiques emploient un grand nombre de salariés indiens qui se rendent aux Etats-Unis ou font des allers-retours entre les deux pays. Les entrepreneurs de la tech – y compris l’ancien allié de Trump, Elon Musk – ont mis en garde précédemment contre les ciblage des visas H-1B, affirmant que les Etats-Unis n’ont pas suffisamment de main d’oeuvre qualifiée sur place pour les besoins du secteur.Selon une copie du décret signé par Donald Trump, des frais seront exigés pour ceux qui cherchent à entrer dans le pays à partir de dimanche, la ministre à la Sécurité intérieure Kristi Noem pouvant exempter des individus, des entreprises ou des secteurs entiers.Cette annonce s’ajoute à un arsenal de mesures anti-immigration prises par le président américain et son gouvernement, qui procède par ailleurs à des expulsions massives d’immigrants en situation irrégulière.Donald Trump a également signé un décret créant une carte de séjour “dorée” à un million de dollars, en référence à la célèbre “carte verte” qui permet de vivre et travailler aux Etats-Unis.”Cela va être un immense succès”, a-t-il prédit à propos de ce nouveau système, qui doit permettre à des citoyens étrangers aux “qualités exceptionnelles” de se procurer une “carte dorée”.”Contre le paiement d’un million de dollars au Trésor américain, ou, si une entreprise les parraine, deux millions de dollars”, les candidats à cette “carte dorée” “bénéficieront d’un traitement accéléré de la procédure de visa”, a précisé un conseiller de Donald Trump.

Trump impose des frais de 100.000 dollars par an pour un visa emblématique de la tech

La principale association professionnelle indienne a fait part samedi de sa “préocupation” concernant l’annonce par le président américain Donald Trump de frais annuels de 100.000 dollars pour des visas de travail très utilisés dans le secteur technologique, avec des conséquences potentiellement majeures pour ces entreprises recrutant beaucoup en Asie.Cette mesure entre en vigueur dimanche. Les …

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Trump évoque des progrès sur TikTok et annonce qu’il ira en Chine

Donald Trump a jugé vendredi après un appel avec Xi Jinping que la signature d’un accord sur TikTok pouvait désormais être une “simple formalité” et assuré qu’il se rendrait en Chine, Pékin publiant un compte-rendu bien plus mesuré des discussions.Le président américain avait dit jeudi vouloir, grâce à cette conversation téléphonique, “finaliser” la cession des activités aux Etats-Unis de la très populaire application de vidéos à un consortium d’investisseurs américains.TikTok est la propriété du groupe chinois ByteDance.”Nous avons fait des progrès sur beaucoup de sujets très importants dont le commerce, le fentanyl, la nécessité de mettre fin à la guerre entre l’Ukraine et la Russie et le feu vert à l’accord sur TikTok”, a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social.Le locataire de la Maison Blanche a ensuite déclaré devant la presse que l’accord concernant la plateforme était “en bonne voie”. Il a toutefois précisé qu’il n’était pas certain que la transaction ait été entièrement approuvée. “Nous devons la faire signer”, a-t-il déclaré. “Je suppose que cela pourrait être une simple formalité.”Sur une tonalité bien plus neutre, le président chinois a demandé à son homologue d’éviter les restrictions commerciales “unilatérales”, selon un compte-rendu de l’agence de presse officielle Chine nouvelle.Xi Jinping a appelé Donald Trump à préserver un climat “ouvert, équitable et non discriminatoire” pour les entreprises chinoises comme TikTok au cours de cet appel téléphonique jugé “constructif”.- Visite en 2026? -Les deux hommes ont convenu de se voir en marge du sommet de l’Apec (Coopération économique Asie-Pacifique), prévu le 31 octobre et le 1er novembre en Corée du Sud, a assuré M. Trump. Il a ajouté qu’ils se reparleraient aussi par téléphone.Le républicain de 79 ans a ajouté, après un échange qualifié de “très productif” avec son homologue chinois, qu’il irait en Chine “tôt l’année prochaine” et que Xi Jinping viendrait aux Etats-Unis “au moment qui conviendra”.Il s’agissait du second entretien téléphonique entre les deux hommes depuis l’investiture de Donald Trump le 20 janvier, et du troisième depuis le début de l’année, en comptant un appel en date du 17 janvier.Le président américain avait déjà assuré mardi, sans beaucoup de précisions, qu’un accord avait été trouvé avec Pékin pour la reprise des activités américaines de TikTok.Le Wall Street Journal a évoqué un consortium comprenant le géant technologique Oracle et les fonds d’investissement californiens Silver Lake et Andreessen Horowitz.En attendant, Donald Trump a encore repoussé l’entrée en vigueur de l’interdiction de la plateforme aux Etats-Unis, prévue initialement en janvier par une loi du Congrès.Cette interdiction, au nom de la sécurité nationale, avait été décidée pendant le mandat de son prédécesseur démocrate Joe Biden.Donald Trump estime que TikTok l’a aidé à doper sa popularité auprès des jeunes Américains pendant la dernière campagne présidentielle.- “Continuer à servir” -Après l’appel entre les deux présidents, ByteDance les a remercié samedi pour “l’attention” qu’ils portaient à la plateforme. “ByteDance poursuivra les travaux concernés conformément aux exigences de la législation chinoise, afin que la branche américaine de TikTok puisse continuer à servir ses nombreux utilisateurs aux Etats-Unis”, a-t-elle sobrement indiqué dans un communiqué.Les tensions commerciales sino-américaines ont connu des hauts et des bas en 2025. Au cours de l’année, les droits de douane entre les Etats-Unis et la Chine ont atteint des niveaux trois fois supérieurs à la normale des deux côtés, perturbant les chaînes d’approvisionnement.Depuis, Washington et Pékin ont conclu un accord visant à désamorcer les tensions, abaissant temporairement les droits de douane à 30% pour les produits chinois importés aux Etats-Unis et à 10% pour les biens américains importés en Chine. Cette trêve commerciale doit durer jusqu’au 10 novembre.Sur la guerre en Ukraine, Donald Trump a appelé à plusieurs reprises les pays européens à sanctionner la Chine pour ses achats de pétrole russe.”S’ils faisaient cela je pense que la guerre (en Ukraine) s’arrêterait peut-être”, a-t-il déclaré jeudi sur Fox News.Donald Trump a imposé des droits de douane punitifs à l’Inde à cause de ses achats d’or noir auprès de Moscou, mais n’a pas pris la même mesure contre la Chine.

Trump évoque des progrès sur TikTok et annonce qu’il ira en Chine

Donald Trump a jugé vendredi après un appel avec Xi Jinping que la signature d’un accord sur TikTok pouvait désormais être une “simple formalité” et assuré qu’il se rendrait en Chine, Pékin publiant un compte-rendu bien plus mesuré des discussions.Le président américain avait dit jeudi vouloir, grâce à cette conversation téléphonique, “finaliser” la cession des …

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