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Nintendo dépoussière “Mario Kart” pour la sortie de la Switch 2

Monde ouvert, discussions en ligne…: pour l’épisode inédit de Mario Kart qui accompagne la sortie de la Switch 2 jeudi, le géant des jeux vidéo Nintendo a ajouté les ingrédients qui ont fait le succès de titres comme “Fortnite”.Principale nouveauté de “Mario Kart World”: un monde ouvert, entre montagnes enneigées et plages paradisiaques, à explorer librement au volant d’un bolide et qui sert également de terrain de course entre deux circuits.”Nous avons voulu changer complètement le concept pour le rendre jouable dans un monde plus vaste”, a expliqué le producteur du jeu, Yabuki Kosuke, dans une interview publiée sur le site du groupe japonais.Pour lui, le dernier opus en date, “Mario Kart 8”, avait “réussi à perfectionner la formule que nous suivions jusqu’alors dans la série, où les joueurs font la course sur des parcours individuels”.Développée depuis 2017 et initialement conçue pour la première Switch, cette nouvelle mouture a finalement basculé sur sa remplaçante pour bénéficier de ses avancées technologiques.En plus de son monde ouvert, le jeu propose un mode “battle royale”, où les joueurs sont éliminés les uns après les autres, un concept popularisé par des titres comme “Fortnite” et “Call of Duty: Warzone”.Les courses se font désormais à 24 joueurs, contre 12 jusqu’alors, affichent une alternance jour-nuit et des effets de météo dynamique (neige, pluie…) et multiplient les obstacles à l’écran.L’arrivée sur la Switch 2 permet également aux joueurs de discuter en direct. Ils peuvent aussi apparaître dans des bulles à l’écran, s’ils sont équipés d’une caméra vendue séparément.Locomotive d’une offre de jeux au lancement plutôt maigre, “Mario Kart World” prolonge une série lancée en 1992 sur Super Nintendo et qui puise une partie de son succès dans sa longévité, traversant plusieurs génération de joueurs.Ecoulé à plus de 76,6 millions d’exemplaires dans le monde, “Mario Kart 8”, sorti il y a plus de dix ans, figurait toujours à la 4e place des jeux les plus vendus en France en 2024, selon le bilan du Sell (marché physique uniquement, Nintendo ne donnant pas les chiffres de ventes de jeux en dématérialisé).Un jeu sur téléphone, “Mario Kart Tour”, a également vu le jour en 2018, ainsi qu’une version dotée de vraies voitures radiocommandées, “Mario Kart Live”, en 2020 sur Switch.

Nintendo dépoussière “Mario Kart” pour la sortie de la Switch 2

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Au campus Louis Braille à Paris, l’IA au service des aveugles et malvoyants

Repérer les places libres dans le bus, suivre un match de foot au plus près, lire le nom des enseignes dans la rue : au campus Louis-Braille à Paris, une quinzaine de startups planchent, à grand renfort d’IA, sur l’amélioration du quotidien des deux millions de personnes déficientes visuelles en France. “Notre objectif c’est de rendre la ville de demain accessible”, résume Robin Le Gal, cofondateur d’Ezymob, rencontré par l’AFP à l’Institut national des jeunes aveugles (Inja) qui abrite, dans le 7e arrondissement de la capitale, une partie du campus inauguré début décembre 2024. Déployée sur quatre territoires (Besançon, île de la Réunion, Rouen, Lyon), son application, qui compte aujourd’hui 12.000 utilisateurs, permet – entre autres – de détecter l’emplacement des portes des véhicules, les places libres ou encore de compter les arrêts en alertant les usagers au moment de la descente.”Concrètement, si une personne arrive dans un bus, elle sait exactement où s’asseoir ou elle sait s’il n’y a pas de place, l’application va émettre un bip et un signal vibratoire s’il y a une place de libre”, détaille Robin Le Gal. “On a intégré un algorithme d’IA (intelligence artificielle, ndlr) qui va permettre d’analyser l’image et localiser des infrastructures clefs des transports comme les tourniquets, les portes, les sièges. On est par exemple capable de dire +porte ouverte à cinq mètres dans cette direction+”.Au total, 17 startups sont hébergées sur le campus Louis-Braille, du nom de l’inventeur de l’écriture en relief, avec un objectif : “développer des solutions concrètes”, insiste son directeur Thibaut de Martimprey, lui-même déficient visuel. “On n’est pas un hôpital, la recherche ici porte sur l’amélioration de la vie des personnes malvoyantes et aveugles dans leur vie quotidienne : comment on va favoriser les déplacements, comment leur permettre d’acheter leur pain en toute autonomie, se rendre à une séance de cinéma ou suivre un match de foot. C’est toute la question de l’inclusion et de l’accessibilité”, ajoute-t-il, vingt ans après la loi Handicap de 2005 qui peine à être appliquée dans sa totalité, au grand dam des associations. – “Vivre au plus près” -Parmi les startups hébergées, certaines commencent à se faire un nom, à l’image d’Artha France. Son dispositif, qui reçu le prix Lépine 2024, se présente sous la forme d’une paire de lunettes équipées d’une mini-caméra transmettant les données visuelles en sensations tactiles via une ceinture lombaire.Concrètement, les images filmées par la caméra sont traduites, grâce à la ceinture lombaire, dans le dos de l’utilisateur par des impulsions qui permettent à la personne malvoyante ou non-voyante d’avoir une perception plus précise de son environnement, explique à l’AFP le cofondateur de la société Louis de Véron.”L’IA permet de reproduire tous les traitements d’images que le cerveau réalise”, ajoute-t-il. De la même manière, “on utilise également l’IA pour permettre la lecture de sigles d’enseignes dans la rue. S’il y a écrit +boulangerie+, le dispositif va lire +boulangerie+. C’est une fonctionnalité qui est très demandée par les personnes non-voyantes.”Améliorer le quotidien, mais également faciliter l’accès à la culture et aux loisirs. La startup britannique Givevision développe des casques à réalité augmentée qui permettent aux spectateurs malvoyants de “vivre au plus près” une rencontre sportive.”Il y a beaucoup de dispositifs en France qui existent mais qui sont faits pour les non-voyants, avec la tablette tactile, l’audiodescription mais jusqu’à présent rien pour les malvoyants”, dit à l’AFP Cissé Doucouré, responsable du développement commercial France de la startup, elle-même malvoyante.”Or, de notre place, si on n’a pas d’équipement, on va voir des personnes qui courent mais on ne pourra pas distinguer qui fait partie de telle équipe, si ce sont des hommes ou des femmes”, ajoute-t-elle. “C’est important qu’on soit tous sur le même pied d’égalité.”Selon les estimations officielles, près de 1,7 million de personnes sont atteintes d’un trouble de la vision en France, dont plus de 200.000 aveugles.

Au campus Louis Braille à Paris, l’IA au service des aveugles et malvoyants

Repérer les places libres dans le bus, suivre un match de foot au plus près, lire le nom des enseignes dans la rue : au campus Louis-Braille à Paris, une quinzaine de startups planchent, à grand renfort d’IA, sur l’amélioration du quotidien des deux millions de personnes déficientes visuelles en France. “Notre objectif c’est de rendre …

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Cuba: une nouvelle tarification téléphonique provoque le mécontentement

La nouvelle tarification pour les données internet mobile à Cuba, en vigueur depuis vendredi et qui implique une dollarisation partielle du service, a suscité une vague de mécontentement chez les clients. La compagnie nationale de télécommunications ETECSA, qui détient le monopole du service sur l’île, a imposé une très forte hausse des tarifs pour tout dépassement du forfait de base prépayé en monnaie nationale qui a été drastiquement limité à 6 GB mensuels, encourageant notamment les recharges en dollars. Cette annonce a suscité une vague de mécontentement, qui s’est notamment exprimée sur les réseaux sociaux. “D’où va sortir (l’argent) celui qui gagne 1.500 à 2.000 pesos” mensuels (équivalent à 12,5 à 16 dollars) pour “acheter la recharge” supplémentaire, critique un internaute. “Le réseau est vétuste. Les émetteurs ont besoin d’entretien. Ce qui défie toute logique, c’est qu’ils aient opté pour la solution la plus excluante” socialement, dénonce une autre, en référence aux Cubains qui ne peuvent pas faire face à la hausse des tarifs ni faire appel à des proches vivant à l’extérieur pour payer une recharge en dollars.Outre les particuliers, des organisations officielles ont également exprimé leur insatisfaction.La Fédération étudiante universitaire (FEU) de cinq facultés de l’Université de La Havane a dénoncé dans un communiqué sur Facebook, une mesure qui limite “de manière significative l’accès à internet pour la population étudiante et l’ensemble des citoyens”. “Ces mesures restreignent le droit fondamental à l’information, à l’éducation et à la communication, piliers essentiels pour le développement académique et personnel des étudiants”, dénonce le texte.Dans un autre communiqué, l’Association Hermanos Saiz, qui regroupe des jeunes artistes et intellectuels, a dénoncé ces mesures qui “font que l’accès fréquent à internet devient insoutenable pour de nombreux créateurs”, en réduisant notamment l’accès “aux opportunités de formation en ligne” et “la participation à des événements mondiaux”.Face à la bronca, le président Miguel Diaz-Canel a déclaré dimanche sur X être “attentif aux opinions, critiques et insatisfactions de notre peuple concernant les mesures annoncées par Etecsa”.Mettant en cause l’embargo américain contre l’île communiste –en vigueur depuis 1962 et renforcé depuis le premier mandat de Donald Trump (2017-2021)– pour justifier les difficultés de l’entreprise de télécommunications, le chef de l’Etat a indiqué que “des options sont étudiées pour les secteurs les plus vulnérables, parmi lesquels nos chers étudiants”.Ces annonces interviennent alors que le pays est secoué par une profonde crise économique, alimentée par un manque cruel de devises. Depuis plusieurs semaines, les coupures électriques se multiplient dans le pays. Les Cubains souffrent de délestages qui peuvent dépasser 22h quotidiennes en province et touchent la capitale plusieurs fois par jour, y compris la nuit. 

Cuba: une nouvelle tarification téléphonique provoque le mécontentement

La nouvelle tarification pour les données internet mobile à Cuba, en vigueur depuis vendredi et qui implique une dollarisation partielle du service, a suscité une vague de mécontentement chez les clients. La compagnie nationale de télécommunications ETECSA, qui détient le monopole du service sur l’île, a imposé une très forte hausse des tarifs pour tout dépassement …

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Poursuivi pour harcèlement sexuel et moral, Tommy François invoque “la culture Ubisoft”

Traiter ses collègues de “bitch”, “morue” ou contraindre une subordonnée à faire le poirier en jupe : Tommy François, ancien vice-président du service éditorial d’Ubisoft, a invoqué lundi “la culture Ubi” et s’est excusé à la barre, reconnaissant que “ça n’est pas normal”.Cette semaine, le tribunal correctionnel de Bobigny juge trois anciens hauts cadres de la société de jeux vidéo, accusés d’avoir mené et encouragé un harcèlement sexuel et moral systémique au cours de la décennie 2010. “Je n’ai pas réfléchi, c’était l’ambiance, la culture Ubi : je ne me posais pas la question,” a répété nerveusement Thomas dit “Tommy” François aux magistrats qui l’ont longuement interrogé après avoir recueilli les témoignages accablants de plusieurs plaignants.”Quand il venait vers mon bureau, j’avais peur,” se remémore une employée qui affirme que le quadragénaire l’avait pris “comme sa bête de foire”.Elle rappelle combien les propos graveleux se voulant drôles étaient quotidiens dans l’open-space où les hommes étaient très largement majoritaires. Plusieurs actes humiliants ont aussi marqué la jeune femme.La première fois que Tommy François lui ordonne de faire le poirier en public, elle s’exécute, “comme c’était mon supérieur hiérarchique”, dit-elle au tribunal.Alors qu’il exige qu’elle renouvelle la pose régulièrement au fil des semaines, elle choisit sciemment un jour de porter une jupe serrée. Une “stratégie d’évitement”, selon ses mots, qui n’aura cependant pas arrêté Tommy François.A ses débuts au studio, l’employée d’une vingtaine d’années est ligotée à une chaise et envoyée en ascenseur à l’étage supérieur, un “bizutage” mené par le vice-président qui jouissait d’une “aura et position hiérarchique élevée”, a rappelé le tribunal.Autre blague se voulant potache : il lui a été demandé publiquement de vernir de rose les ongles de pieds et mains de Tommy François, ce qu’elle a réalisé sans chercher à contester “pour me débarrasser au plus vite de ce qu’il m’imposait,” témoigne la plaignante.Avant elle, une ancienne assistante de direction d’Ubisoft a raconté au tribunal avoir “passé trois ans à essayer d’arrondir les angles dans un univers ou insultes, cris et accès de violence étaient quotidiens”.- “Presque affectif” -En réponse à ces déclarations accusatrices, Tommy François exprime rapidement des regrets.”J’étais content de m’amuser avec mes collègues”, se rappelle le prévenu, remontant les manches de sa chemise blanche jusqu’aux coudes, lui qui avait “à l’époque l’impression d’être dans le respect des gens”.Devant le tribunal, il répète à l’envi n’avoir pas été “l’instigateur de cette culture geek (…) : quand je suis arrivé à Ubisoft, j’ai trouvé une ambiance”.Son leitmoiv à l’époque: “Il faut être fun pour faire du fun”.Quand la présidente l’interroge sur ses insultes et propos sexistes incessants, Tommy François rétorque que “ça faisait partie du vocabulaire Ubisoft.”Il assure que ce harcèlement “n’était pas pour dégrader, c’était presque affectif.”Une décennie a passé depuis les faits qui sont débattus au tribunal et il a confessé lundi que cette “normalité à l’époque” n’était “pas acceptable.”Lui qui martèle avoir “manqué de recul” sur son mode toxique de management, responsabilité à laquelle il n’a jamais été formé, souligne aussi “n’avoir jamais été convoqué par les RH”, situées “à cinq mètres de mon bureau”.A l’issue des deux ans d’enquête sur ce dossier, le procureur n’a décidé de poursuivre ni l’entreprise Ubisoft ni ses responsables des ressources humaines, au grand dam des parties civiles et de la défense.Mardi, le tribunal interrogera Serge Hascoët, ancien numéro 2 du groupe en sa qualité de directeur créatif, accusé tant de harcèlement sexuel et moral que de complicité des actes de son ancien protégé Tommy François.

Poursuivi pour harcèlement sexuel et moral, Tommy François invoque “la culture Ubisoft”

Traiter ses collègues de “bitch”, “morue” ou contraindre une subordonnée à faire le poirier en jupe : Tommy François, ancien vice-président du service éditorial d’Ubisoft, a invoqué lundi “la culture Ubi” et s’est excusé à la barre, reconnaissant que “ça n’est pas normal”.Cette semaine, le tribunal correctionnel de Bobigny juge trois anciens hauts cadres de …

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Modération des contenus en ligne: le gouvernement rappelle à l’ordre les réseaux sociaux

Le gouvernement a exigé lundi que les réseaux sociaux lui présentent des “règles claires” concernant le bannissement des utilisateurs diffusant des contenus problématiques, leur rappelant leur obligation de modération et brandissant la menace de sanctions.Les plateformes Meta, Snapchat, Tiktok, Twitch, Youtube et X ont été “convoquées” par le gouvernement pour répondre notamment de leur obligation de modération de contenus.”Il y a une marge de progression significative et c’est la raison pour laquelle on va les revoir et on va continuer à y travailler collectivement”, a indiqué à la presse à l’issue de la réunion la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé.Elle a demandé aux plateformes de lui présenter “par écrit” des “règles précises” sur “combien d’infractions” faut-il commettre “pour être banni” de chaque réseau. Elle leur a également demandé de travailler “de manière beaucoup plus coordonnée entre elles” pour éviter qu’un utilisateur banni d’une plateforme puisse continuer à publier sur une autre.”Il faut que des comptes particulièrement problématiques, suivis par des millions et des millions de personnes (…) cessent”, a-t-elle martelé, évoquant la diffusion à large échelle de contenus haineux, violents, antisémites ou encore racistes.Les réseaux sociaux seront à nouveau convoquées “avant mi-juillet” pour voir les évolutions concernant les règles pour leurs utilisateurs. Le gouvernement veut également savoir si des comptes particulièrement problématiques qu’ils leur ont signalés seront “bannis” ou non, et “sur quels critères”. Soit les plateformes “font le ménage et elles le font vite et elles le font dans la durée, soit encore une fois, la loi se rappellera à elles et des sanctions seront prises”, a souligné Aurore Bergé. Outre les contenus problématiques, le gouvernement a épinglé certains “mécanismes” des réseaux sociaux, qui amènent les utilisateurs à ne voir plus qu’un certain type de contenu pouvant être problématique, comme la tendance #skinnytok qui regorge d’injonctions violentes, culpabilisantes et dangereuses, incitant à réduire drastiquement son alimentation.”Après un combat acharné”, Tiktok “a enfin décidé, hier soir, de retirer ce hashtag skinnytok de son moteur de recherche”, a indiqué à l’issue de la réunion également la ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, Clara Chappaz. “C’est un petit pas, ce n’est pas suffisant, mais ça montre bien qu’on ne lâchera rien”.La réunion de lundi après-midi s’est tenue en présence également de l’Arcom, gendarme de l’audiovisuel et du numérique, de la direction générale de la police nationale, de la direction de la gendarmerie nationale, ainsi que de la plateforme de signalement de contenus illicites Pharos.

Modération des contenus en ligne: le gouvernement rappelle à l’ordre les réseaux sociaux

Le gouvernement a exigé lundi que les réseaux sociaux lui présentent des “règles claires” concernant le bannissement des utilisateurs diffusant des contenus problématiques, leur rappelant leur obligation de modération et brandissant la menace de sanctions.Les plateformes Meta, Snapchat, Tiktok, Twitch, Youtube et X ont été “convoquées” par le gouvernement pour répondre notamment de leur obligation …

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