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L’heure de vérité pour les amoureux du sauna de KAJ en demi-finale de l’Eurovision

La première demi-finale du Concours Eurovision de la Chanson, mardi soir, sera une épreuve de vérité pour la Suède et les amoureux du sauna de KAJ. Ils sont donnés grands favoris par les parieurs, mais les spectateurs qui voteront auront le dernier mot.Les chanteurs finlandais issus de la minorité suédophone caracolent très largement en tête des paris compilés par les bookmakers avec 41% de chances de victoire et leur avance n’a fait que se renforcer ces derniers jours. Mais c’est leur performance sur scène, devant 6.500 spectateurs à Bâle, en Suisse, et des dizaines de millions de téléspectateurs, qui déterminera leurs chances. Ils seront aidés, comme les autres concurrents, par une scène permettant des prouesses visuelles époustouflantes comme l’a révélé la générale lundi soir, devant un public enflammé.  Les artistes représentant 15 pays seront en lice mardi à partir de 21H00 (19H00 GMT) et une fois les feux de la rampe éteints, il en restera dix qui iront en finale du plus grand télé-crochet du monde le 17 mai.KAJ, pour Kevin Holmstrom, Axel Ahman et Jakob Norrgard, espère que leur chanson “Bara bada bastu” (“Prenez un sauna”) fera rire le public.”Nous sommes ravis que cette équipe de sauna soit appréciée. Nous avons vu beaucoup de gens apprendre la danse” de leur chorégraphie, explique Kevin Holmstrom. L’Autrichien JJ arrive en deuxième position dans les pronostics avec son “Wasted Love”. Il est donné avec 19% de chances de l’emporter, selon Eurovision odds.Ce morceau s’inscrit dans la veine de “The Code” de Nemo qui a remporté le concours l’année dernière, alternant entre voix lyriques et rythmes modernes. Lundi, le chanteur a fait une apparition surprise dans le Village Eurovision avec la drag queen barbue Conchita Wurst, qui avait emporté le trophée pour l’Autriche en 2014.- “Un peu d’amour” -Les demi-finales ont été introduites en 2004 et permettent aux artistes de se faire connaître du public avant l’apothéose. Seize artistes participeront à la deuxième demi-finale de jeudi, dont dix seront qualifiés. Aux côtés des cinq principaux bailleurs de fonds de l’Eurovision (la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne), la Suisse, pays hôte, accède automatiquement à la finale. Ils seront donc 26 à se succéder samedi soir.Parmi les “Big 5”, c’est la Française Louane qui est la mieux placée avec sa chanson “Maman”. En troisième position avec 6% de chances de gagner, selon les “bookies”.”Il y a 37 artistes incroyablement enthousiastes et pourtant calmes dans l’arène, qui ont eu d’excellentes répétitions et qui sont impatients”, a déclaré Martin Green, directeur de l’Eurovision.”Partageons un peu d’amour cette semaine. Je pense que notre meilleure arme est probablement un peu d’amour”, a ajouté le vétéran du concours.Pour la première fois mardi, les téléspectateurs verront la réaction des artistes au moment précis où ils sauront qu’ils ont été choisis. Les dix pays qui iront en finale ne connaîtront pas leur score, tout comme le public, ce qui rend d’autant plus difficiles les pronostics.Les bookmakers placent la Suède, l’Estonie, l’Ukraine, les Pays-Bas, l’Albanie et Chypre parmi les favoris pour la qualification de cette première manche.- “Espresso Macchiato” -Le groupe islandais VAEB – les frères Matthias et Halfdan Matthiasson – espère se qualifier pour la finale avec sa chanson “ROA”. Il résume son titre: “On est sur le bateau de la vie. On est un bateau, les vagues arrivent, et on continue à ramer, quoi qu’il arrive”. Mardi, parmi les concurrents, on retrouve aussi la Polonaise Justyna Steczkowska, 52 ans, qui a participé à l’Eurovision 1995, et l’Estonien Tommy Cash, avec la chanson “Espresso Macchiato”. “J’aime tous les cafés du monde. Le café nous unit. On peut en boire partout avec tout le monde”, clame le chanteur, qui a irrité en Italie avec ses stéréotypes. La semaine de l’Eurovision a débuté dimanche avec un défilé d’ouverture marqué par des manifestations contre la participation d’Israël.Les organisateurs ont estimé que 100.000 personnes se sont rassemblées le long du parcours de 1,3 kilomètre du “tapis turquoise” pour assister au défilé des concurrents, qui ont traversé le centre-ville historique de Bâle à bord de tramways d’époque. La radio-télévision publique israélienne a porté plainte auprès de la police concernant un manifestant qui semblait avoir fait un geste de gorge tranchée en direction du tramway dans lequel se trouvait la concurrente israélienne Yuval Raphael. Elle est classée 4ème dans les pronostics des parieurs.

Dans les coulisses de la nouvelle série Canal+ “Plaine orientale” tournée en Corse

Derrière le stade de Furiani (Haute-Corse) git un 4×4 carbonisé. Des policiers s’affairent. Un énième  fait divers corse? Plutôt une séquence de “Plaine orientale”, la nouvelle série sur la mafia insulaire de Canal+, diffusée à partir du 26 mai.”J’avais envie de raconter quelque chose de nouveau sur le banditisme en Corse qui est en train de changer”, explique à l’AFP Pierre Leccia, le réalisateur, scénariste avec Aurélie Teisseire et showrunner de cette série, entre deux prises sur le tournage en juillet 2023 en Corse.”Je voulais raconter l’histoire d’un mec à cheval sur deux communautés. Comment trouver sa place quand on a un père corse et une mère kabyle et qu’on est trop corse pour les arabes et trop arabe pour les Corses”, ajoute le réalisateur avant d’échanger avec sa scripte, Lara Gallouët.”Je suis là pour éviter à Pierre de se perdre parce que huit fois 52 minutes tournés dans le désordre sur six mois, il faut beaucoup de mémoire pour pouvoir se souvenir de chaque scène”, explique cette vigie du tournage qui s’assure de la cohérence de chaque scène tournée.Raphaël Acloque interprète un jeune braqueur qui sort de dix ans de prison sans avoir lâché ses complices. Le visage faussement tuméfié, il se prépare pour un échange tendu avec le parrain de la série joué par Eric Fraticelli.- “Réapprivoiser la vie” -“Moi aussi je suis à cheval entre deux cultures, j’ai un père corse et une mère algérienne comme Reda”, son personnage, glisse l’acteur, vu également dans la série “66-5”.Pour lui, “trouver sa place est quelque chose d’universel. C’est une série sur l’identité, un drame familial, comment tu arrives à négocier l’acceptation et le rejet des différentes communautés. Il sort de dix ans de prison, la série porte aussi sur ça, comment tu réapprivoises la vie”.Eric Fraticelli, qui multiplie les comédies (“Permis de construire”, “Le Clan”, “Inestimables”) en tant qu’acteur-scénariste-réalisateur, ne cache pas son plaisir d’interpréter le sombre parrain de cette série, un personnage “froid, calculateur, tout le contraire de ce que je suis dans la vie”. “L’ambition c’est de faire aussi bien que +Mafiosa+”, lance, en papillonnant, Nicole Collet, la productrice d’Image et Compagnie déjà à l’origine de cette autre série Canal+ qui plongeait pendant cinq saisons au cÅ“ur d’une bande criminelle corse et de sa cheffe.Elle pointe les “parentés entre les deux séries”: “le même auteur-réalisateur que les deux dernières saisons de Mafiosa, le même diffuseur, la même productrice, la Corse, des flics, des voyous”.Dans l’intrigue de cette nouvelle création, “on a inventé un pôle antimafia qui n’existe pas mais que les juges réclament”, explique-t-elle, insistant: “on n’a aucune leçon à donner mais un souci de faire juste”.”Je pense que ce pôle va arriver”, renchérit Pierre Leccia qui s’est inspiré de l’ancienne juge d’instruction Eva Joly pour créer le personnage de la juge à la tête du pôle antimafia, interprétée par la Belge Veerle Baetens (“Alabama Monroe”).A l’aise dans ce rôle de femme puissante, “un bourreau de travail et d’adrénaline qui se cache derrière son boulot pour éviter la vraie vie, les émotions”, l’actrice vient d’écrire et réaliser son premier film, “Débâcle”.Elle confie à l’AFP apprécier d’avoir incarné, avant l’ère MeToo, “des personnages profonds et complexes, pas juste des saintes qui devaient être sauvées ou des putes”: “je suis contente de faire partie de cette époque mais aussi d’avoir connu avant et de pouvoir voir la différence”.Des bandits, des juges puissantes, un trafic d’ordures plus rentable que la drogue, “c’est tout ça +Plaine orientale+ mais aussi un hommage à la Corse que l’on voit sous toutes ses coutures, la mer, le stade, la prison… même ses pamplemousses”, s’enthousiasme Nicole Collet qui glisse, malicieuse: “si on arrive à faire trois saisons, ça serait bien”.

Dans les coulisses de la nouvelle série Canal+ “Plaine orientale” tournée en Corse

Derrière le stade de Furiani (Haute-Corse) git un 4×4 carbonisé. Des policiers s’affairent. Un énième  fait divers corse? Plutôt une séquence de “Plaine orientale”, la nouvelle série sur la mafia insulaire de Canal+, diffusée à partir du 26 mai.”J’avais envie de raconter quelque chose de nouveau sur le banditisme en Corse qui est en train …

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Léon XIV demande la libération des journalistes emprisonnés

Le pape Léon XIV a appelé à la libération des journalistes emprisonnés “pour avoir cherché et raconté la vérité”, à qui il a exprimé “la solidarité de l’Eglise”, lundi lors d’une audience avec des représentants des médias.”L’Eglise reconnaît dans ces témoins — je pense à ceux qui relatent la guerre même au péril de leur vie — le courage de ceux qui défendent la dignité, la justice et le droit des peuples à être informés”, a-t-il affirmé, estimant que “seuls les peuples informés peuvent faire des choix libres”.Le chef de l’Eglise catholique a estimé que “la souffrance de ces journalistes emprisonnés interpelle la conscience des nations et de la communauté internationale, nous appelant tous à protéger le précieux bien de la liberté d’expression et de la presse”.”Vous êtes en première ligne pour narrer les conflits et les espoirs de paix, les situations d’injustice et de pauvreté, et le travail silencieux de nombreux pour un monde meilleur. C’est pourquoi je vous demande de choisir avec conscience et courage le chemin d’une communication de paix”, a affirmé le pape de 69 ans élu jeudi, après deux jours de conclave.Robert Francis Prevost avait déjà exhorté les “grands de ce monde” à la paix dimanche, lors de sa première prière dominicale depuis le balcon de la basilique saint-Pierre.Soulignant les “défis” qu’il y a à “parcourir et raconter” des temps “difficiles”, il a appelé à “ne jamais céder à la médiocrité”.Le chef spirituel de 1,4 milliard de catholiques a aussi estimé que “l’un des défis les plus importants est de promouvoir une communication capable de nous faire sortir de la +tour de Babel+ où nous nous trouvons parfois”.Il a aussi souligné le défi de “l’intelligence artificielle”, un thème qu’il a déjà abordé samedi devant des cardinaux, qui selon lui nécessite “responsabilité et discernement”.”Une communication bruyante, musclée, n’est pas nécessaire”, a-t-il ajouté, appelant à privilégier “plutôt une communication capable d’écoute, de recueillir la voix des faibles qui n’ont pas de voix”.

Léon XIV demande la libération des journalistes emprisonnés

Le pape Léon XIV a appelé à la libération des journalistes emprisonnés “pour avoir cherché et raconté la vérité”, à qui il a exprimé “la solidarité de l’Eglise”, lundi lors d’une audience avec des représentants des médias.”L’Eglise reconnaît dans ces témoins — je pense à ceux qui relatent la guerre même au péril de leur …

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Tollé du Crif et de la Licra après des propos d’Ardisson sur la situation à Gaza

La Licra et le Crif ont condamné dimanche les propos tenus la veille par l’animateur et producteur Thierry Ardisson sur France 2 comparant Gaza à Auschwitz, des propos pour lesquels il a demandé pardon, dimanche, auprès de “ses amis juifs”. Gaza, “c’est Auschwitz, voilà, c’est tout ce qu’il y a dire”, a déclaré Thierry Ardisson samedi soir dans l’émission “Quelle Epoque!” présentée par Léa Salamé, faisant référence au camp de concentration et d’extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau en Pologne.”On nous dira +mais vous saviez+, c’est ça qui est fou”, a-t-il ajouté, en évoquant la situation dans la bande de Gaza.Dimanche, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a “condamné une nouvelle fois la banalisation des comparaisons outrancières et le confusionnisme ambiant. Le nazisme et la Shoah ne sont pas l’alpha et l’oméga de toutes les crises nationales et internationales. Gaza n’est pas Auschwitz”, a-t-elle écrit sur le réseau social X.Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi, a lui aussi lancé: “Non, Thierry Ardisson, Gaza n’est pas Auschwitz !”, sur le même réseau.”La Mémoire de la Shoah n’est jamais autant convoquée dans le débat public que par ceux qui veulent la retourner contre les Juifs”, a déclaré M. Arfi. “Je déplore depuis le 7 Octobre (2023, ndlr) la détresse de toutes les populations civiles, israéliennes et palestiniennes. Mais pour quel autre conflit utilise-t-on ces comparaisons avec la Shoah ? Aucune critique d’Israël ne justifie de le nazifier”, a-t-il encore écrit.Selon lui, “la situation au Proche-Orient est suffisamment compliquée et difficile pour ne pas avoir besoin de ces confusions coupables”.Dans un communiqué transmis à l’AFP dimanche, M. Ardisson est revenu sur ses déclarations. “L’émotion était sans doute trop forte et mon propos exagéré”. “Je prie mes amis juifs de bien vouloir me pardonner”, ajoute-t-il, rappelant avoir à plusieurs reprises pris position publiquement contre l’antisémitisme.Il a notamment exemple pris part à la “marche contre l’antisémitisme”, qui a eu lieu le 12 novembre 2023.L’équipe de l’émission a également tenu “à exprimer sa compréhension devant les réactions et l’indignation suscitées par les propos tenus par Thierry Ardisson”, sur X, rappelant que ce dernier avait présenté ses excuses.”Quelle Époque a consacré de nombreuses émissions aux massacres du 7 octobre, à la montée de l’antisémitisme et à la Shoah. Et nous tenons à réaffirmer qu’en aucune manière la Shoah ne saurait être banalisée”, ajoute l’équipe. Elle souligne en outre que la “séquence en question venait (…) après un long développement sur l’horreur de l’antisémitisme en France”.En guerre contre le Hamas depuis l’attaque sans précédent perpétrée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023, Israël bloque depuis le 2 mars l’entrée de toute aide humanitaire dans la bande de Gaza, où celle-ci est vitale pour les 2,4 millions d’habitants.Depuis des semaines, des responsables de l’ONU et d’ONG multiplient les avertissements sur la pénurie de nourriture, de médicaments et de carburant dans le territoire palestinien assiégé.Affirmant qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza, Israël dit que le blocus mis en place le 2 mars, vise à contraindre le Hamas à libérer les otages qui y sont toujours retenus depuis l’attaque du 7 octobre 2023.

Tollé du Crif et de la Licra après des propos d’Ardisson sur la situation à Gaza

La Licra et le Crif ont condamné dimanche les propos tenus la veille par l’animateur et producteur Thierry Ardisson sur France 2 comparant Gaza à Auschwitz, des propos pour lesquels il a demandé pardon, dimanche, auprès de “ses amis juifs”. Gaza, “c’est Auschwitz, voilà, c’est tout ce qu’il y a dire”, a déclaré Thierry Ardisson samedi …

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Un documentaire affirme identifier le meurtrier de Shireen Abu Akleh

Qui a tué Shireen Abu Akleh ? Un nouveau documentaire affirme lever enfin le voile sur l’identité du soldat israélien soupçonné de la mort de la reporter vedette de la chaîne Al-Jazeera, trois ans après cet événement qui avait endeuillé le Moyen-Orient. Retour en arrière. Le 11 mai 2022, une “alerte” crépite sur les chaînes d’info du monde entier. La reporter américano-palestinienne Shireen Abu Akleh, connue pour sa couverture du conflit israélo-palestinien, vient d’être abattue à l’entrée du camp de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Elle portait pourtant un casque et son gilet pare-balles siglé du mot “Press”.Al-Jazeera et des témoins blâment aussitôt l’armée israélienne. Le Premier ministre israélien de l’époque, Naftali Bennett, juge plutôt probable que les tirs proviennent de combattants palestiniens. Dans les semaines qui suivent, les enquêtes journalistiques s’accumulent et pointent toutes dans la même direction: des tirs israéliens.Quelques mois plus tard, l’armée publie les “conclusions” de son enquête interne: “Il y a une forte possibilité que madame Abu Akleh ait été touchée accidentellement par un tir de l’armée israélienne qui visait des suspects identifiés comme des hommes armés palestiniens”.Qui a tiré ? Et était-ce vraiment un “accident” ? Le documentaire “Who killed Shireen ?” (“Qui a tué Shireen ?”) diffusé par le site indépendant Zeteo pointe pour la première fois un suspect: le soldat d’élite Alon Scaggio.”Israël a tout fait pour cacher l’identité du soldat. Ils ne voulaient pas transmettre cette information aux Etats-Unis, ne voulaient pas laisser les Américains l’interroger, ne voulaient leur transmettre son témoignage, ils ne voulaient pas leur donner son nom”, explique à l’AFP Dion Nissenbaum, journaliste à l’origine du film.- Israël vs USA -Aidé notamment de la reporter Fatima AbdulKarim, qui travaille pour le New York Times en Cisjordanie occupée, et du producteur Conor Powell, cet ex-correspondant du Wall Street Journal au Moyen-Orient a eu accès aux témoignages de deux soldats israéliens présents à Jénine le 11 mai 2022 et à de hauts responsables américains.Alon Scaggio, alors âgé de 20 ans, avait terminé trois mois plus tôt une formation dans les Duvdevan, unité d’élite de l’armée israélienne, selon le documentaire.”Il l’a tuée de façon intentionnelle. Il n’y a pas de doute la-dessus. La question est de savoir s’il savait qu’il s’agissait d’une journaliste et plus précisément de Shireen Abu Akleh ? Est-ce que les ordres venaient d’en haut ? Personnellement, je ne pense pas qu’il y a eu d’ordre. Je ne pense pas qu’il savait qu’il s’agissait de Shireen (…) mais elle avait un gilet pare-balles tagué +Press+”, explique M. Nissenbaum.”Les preuves indiquent (…) un meurtre intentionnel de Shireen Abu Akleh. Savaient-ils ou non que c’était elle ? Cela peut faire l’objet d’un débat, mais ils devaient savoir absolument qu’il s’agissait d’une personne des médias ou, au minimum, pas d’un combattant”, témoigne dans le documentaire un haut responsable de l’ex-administration Biden sous couvert d’anonymat.Les Etats-Unis n’ont pas fait pression outre mesure pour creuser cette affaire afin de ne pas entacher leur relation avec leur allié, soutient le documentaire.”Ce n’était pas un sujet dans les échanges entre le président (Joe Biden) et le Premier ministre”, y déclare le conseiller à la sécurité nationale de M. Bennett, Eyal Hulata.Le sénateur américain Chris Van Hollen (démocrate) témoigne avoir demandé à Joe Biden, avec des collègues, qu’un rapport détaillé sur cette affaire soit “déclassifié”. En vain.- Impunité -Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), dont les données remontent à 1992, “il s’agit de la première fois qu’un suspect potentiel est nommé en lien avec le meurtre d’un journaliste par un Israélien”.L’impunité de ce “meurtre” a “donné concrètement à Israël la permission d’en taire des centaines d’autres”, indique cette organisation basée à New York. Selon Reporters sans frontières environ 200 journalistes ont été tués en 18 mois de frappes israéliennes à Gaza.Un porte-parole de l’armée israélienne a dénoncé la divulgation non autorisée “par la famille” du nom d’un soldat alors “qu’il n’y a pas de conclusion définitive” quant à l’identité du tireur.Mais Alon Scaggio ne pourra jamais répondre aux questions: l’armée souligne qu’il “est tombé lors d’une opération”.Au début de son enquête, l’équipe de Dion Nissenbaum pensait que le soldat avait été tué à Gaza, pour en arriver à la conclusion que sa mort est plutôt survenue à Jénine. Le 27 juin 2024, près de deux ans après celle de Shireen Abu Akleh.

Un documentaire affirme identifier le meurtrier de Shireen Abu Akleh

Qui a tué Shireen Abu Akleh ? Un nouveau documentaire affirme lever enfin le voile sur l’identité du soldat israélien soupçonné de la mort de la reporter vedette de la chaîne Al-Jazeera, trois ans après cet événement qui avait endeuillé le Moyen-Orient. Retour en arrière. Le 11 mai 2022, une “alerte” crépite sur les chaînes d’info …

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Squeezie annonce une 3e édition de course GP Explorer en octobre

Le Youtubeur et streamer Squeezie a annoncé une troisième édition du GP Explorer de course de Formule 4, qui se déroulera au Mans sur trois jours en octobre, et à laquelle participeront personnalités d’internet ainsi que les rappeurs SCH et PLK.Cette troisième édition se déroulera du 3 au 5 octobre sur le circuit Bugatti du Mans, a-t-il annoncé sur Twitch, précisant qu’il s’agirait de la dernière.Une jauge de 40.000 spectateurs est prévue pour le vendredi et 80.000 pour chacune des journées du samedi et du dimanche, “la capacité maximale du circuit”, soit au total “200.000 tickets”, s’est enthousiasmé Squeezie, deuxième Youtubeur le plus suivi en France (19,5 millions d’abonnés). “C’est trois fois plus que lors du GP2”, a-t-il souligné.Le vendredi sera marqué par la présentation des 24 pilotes, le samedi et dimanche par les courses (dont un sprint le samedi). Deux concerts sont prévus les vendredi soir et samedi soir, mais le nom des artistes n’a pas été révélé.Toutefois, seul le dimanche sera retransmis en ligne, a-t-il prévenu, suscitant le mécontentement de plusieurs fans suivant l’annonce en direct sur Twitch.Parmi les pilotes, Squeezie concourrera avec le streamer Amine. Le youtubeur Mister V fera équipe avec le rappeur PLK, le streameur Billy avec SCH. Une autre écurie rassemblera les streameuses Kaatsup et Ana. Sont également conviés les Youtubeurs espagnol Ander et Karchez, et le streamer américain Ludwig. Les billets, au prix de 69 à 85 euros le samedi et le dimanche (selon que l’on est assis en tribune ou pas) seront mis en vente le 4 juin.En octobre 2023, la 2e édition de cette course avait été un record d’audience sur Twitch en France. Les 60.000 places avaient été vendues en 30 minutes.Pour autant, le résultat de la course avait été éclipsé par la vague de messages haineux à l’encontre de Manon Lanza, surfeuse et Youtubeuse qui pilotait une Formule 4, après un carambolage entre sa voiture et celle d’un autre Youtubeur, qui avait entrainé une vague de cyberharcèlement.Squeezie avait mis trois jours avant de réagir dans une vidéo, s’emportant contre les auteurs des messages haineux.La première édition de la course, en octobre 2022? avait réuni près de 40.000 spectateurs.