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TV: lancement de la chaîne T18, grand chambardement sur les télécommandes

“T18, c’est parti”: Laurent Ruquier a lancé vendredi soir la nouvelle chaîne de la TNT, une première en neuf ans, au terme d’une journée de grand remue-ménage sur les télécommandes, marquée par le changement de numéros de nombreuses chaînes.”T18, c’est deux fois neuf, c’est tout neuf”, a plaisanté sur le plateau bleu et blanc — …

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TV: lancement de la chaîne T18, grand chambardement sur les télécommandes

“T18, c’est parti”: Laurent Ruquier a lancé vendredi soir la nouvelle chaîne de la TNT, une première en neuf ans, au terme d’une journée de grand remue-ménage sur les télécommandes, marquée par le changement de numéros de nombreuses chaînes.”T18, c’est deux fois neuf, c’est tout neuf”, a plaisanté sur le plateau bleu et blanc — aux couleurs du logo de la chaîne — l’ex-star de France 2 aux côtés de Matthieu Croissandeau, venu de BFMTV, et Ava Djamshidi, rédactrice en chef du magazine ELLE. Ils animeront les trois émissions produites par la chaîne. “Il faudra pardonner les erreurs, les imperfections qu’il y aura forcément tout au cours de cette émission et des premières journées”, a-t-il ajouté, en accueillant Christopher Baldelli, le dirigeant de T18, Valérie Salomon et Denis Olivennes, respectivement présidente et président du conseil de surveillance de CMI France, le groupe de presse propriétaire de cette nouvelle chaîne détenu par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.Elle sera essentiellement tournée vers la culture et le documentaire, et présentera “des positions objectives auxquelles les gens peuvent croire et qui peuvent les aider à s’orienter dans la complexité du monde d’aujourd’hui”, a affirmé M. Kretinsky lors d’un entretien enregistré.La création de T18 a été permise après la décision en décembre de l’Arcom d’écarter C8 et NRJ12 de la TNT. Le gendarme de l’audiovisuel avait alors sélectionné deux nouvelles chaînes: celle créée par CMI France et une autre par le groupe régional Ouest-France. Baptisée NOVO19, elle arrivera le 1er septembre sur le canal 19.- Bloc info -Ce lancement s’accompagne d’un grand chambardement des télécommandes, de nombreuses chaînes ayant changé de numéro dans la nuit de jeudi à vendredi.La grande majorité des téléviseurs a effectué automatiquement la mise à jour dans la nuit ou la propose à l’allumage. Dans de rares cas, il faut procéder manuellement à une recherche automatiqueCe changement général constitue une première depuis la création de la TNT en 2005 car, jusque-là, les derniers arrivés prenaient les derniers numéros.Les chaînes “historiques” (TF1, France 2, France 3, France 5, M6…) ne sont pas touchées.La modification la plus notable est la constitution d’un bloc info. Les leaders BFMTV et CNews, jusqu’alors numéros 15 et 16, avancent en 13 et 14. LCI (canal 26) et franceinfo (27) s’installent en 15 et 16.Ce bloc info est permis par le bond au numéro 8 des chaînes publiques LCP et Public Sénat, qui se partageaient le canal 13.Et France 4, chaîne jeunesse et culturelle de France Télévisions, quitte le 14 pour remplacer Canal+ sur le 4. Ainsi France 2, France 3, France 4 et France 5 se suivent désormais.- Audiences scrutées -Le canal 4 a été libéré par le groupe Canal+, qui a retiré ses quatre chaînes payantes de la TNT (Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Planète), en réaction notamment au non-renouvellement de la fréquence de sa chaîne C8.Ce départ va permettre au groupe de “faire des économies” de quelque 20 millions d’euros par an en supprimant les coûts techniques de diffusion, ont indiqué son président, Maxime Saada, et sa directrice financière, Amandine Ferré, lors de son assemblée générale dans la matinée à Paris.Enfin, Gulli, la chaîne pour enfants du groupe M6, troque le numéro 18 contre le 12, laissé vacant par NRJ12.La numérotation reste un enjeu capital, malgré un visionnage croissant via les plateformes des chaînes. Être dans les premiers est considéré comme un avantage: plus un numéro est bas, plus vite on tombe dessus, de nombreux téléspectateurs faisant défiler les chaînes au lieu de taper le numéro souhaité. Les premières vagues d’audiences seront donc scrutées de près.C8, où officiait l’animateur controversé Cyril Hanouna, ainsi que NRJ12, ont contesté leur exclusion devant le Conseil d’État, en vain. Propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, C8 avait cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages du présentateur de l’émission TPMP. Cyril Hanouna animera à partir du 1er septembre deux nouvelles quotidiennes, “Tout beau tout 9” sur W9 et “Tout beau tout Fun” sur Fun Radio, deux médias du groupe M6.reb-ls-pr-ac-mdv/mch/nth

Yamê, porté par le flow

Dans un salon de thé en Chine, un chanteur de rue reprend des paroles venues d’ailleurs. “J’sors la bécane/j’fume la beuh”, entonne-t-il dans une vidéo aux 6 millions de likes, reproduisant le flow haut perché de Yamê, artiste franco-camerounais en plein envol.”C’est incroyable, le gars a ramené ça là-bas ! Je pense pas qu’ils comprennent …

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Yamê, porté par le flow

Dans un salon de thé en Chine, un chanteur de rue reprend des paroles venues d’ailleurs. “J’sors la bécane/j’fume la beuh”, entonne-t-il dans une vidéo aux 6 millions de likes, reproduisant le flow haut perché de Yamê, artiste franco-camerounais en plein envol.”C’est incroyable, le gars a ramené ça là-bas ! Je pense pas qu’ils comprennent les paroles mais l’émotion circule”, s’amuse le chanteur-pianiste de 32 ans, rencontré par l’AFP avant la sortie le 13 juin de son premier album “Ébêm”, dont le single “Solo” a été mis en ligne vendredi.Artiste hybride soul-rap-pop, fan d’Aznavour ou de trap, Yamê, fines tresses et dentition à trous, n’en est pas à sa première conquête. Sur TikTok, le producteur-star américain Timbaland, qui a travaillé avec Madonna, Jay-Z ou Drake, avait succombé à une des envolées piano-voix qui ont fait sa renommée et illuminaient son EP (mini-album) “Elowi”. Une copieuse tournée et une Victoire de la musique en 2024 avaient suivi. Plus récemment, le chanteur-guitariste français -M- a convié, pour son nouveau “Lamomali”, celui dont il partage la tessiture, une voix de tête qui fait vibrer l’échine. “Il est acrobatique dans les aigus et en même temps assez jazz”, disait récemment -M- à l’AFP, saluant un artiste “très doué”.Bel hommage à ce multidiplômé (histoire, informatique) qui, il y a quelques années à peine, trainait son spleen dans une entreprise de data et éclusait les jams parisiennes derrière un anonyme piano électrique.”Le charbon (le travail, ndlr) a changé de niveau, si bien que tu vois pas qu’on vient d’en bas”, chante Yamê dans “Quête”, résumant son ascension.- “Travailler sa patte” -En 2021, la fin du confinement et la perspective d’un retour au bureau ont été, dit-il, “la petite goutte de trop” qui l’a décidé à se lancer. “Il fallait que j’y aille, j’aurais eu trop de regrets”, rembobine le natif de banlieue parisienne, porté par un double héritage familial.Au Cameroun, où il a passé une partie de son enfance, son père guitariste avait fait construire un studio de musique. L’accès lui en était interdit mais un piano trainait à l’extérieur. “C’est peut-être pour ça que c’est l’instrument que j’ai choisi”, observe-t-il.De son côté, sa mère informaticienne avait transformé le salon familial en QG où une dizaine d’ordinateurs étaient reliés en réseau.”On peut dire que j’ai fini pile entre les deux”, résume Yamê, qui se revendique autant musicien que “geek”. “Geeker, ça veut juste dire être à fond sur quelque chose, dénicher la moindre info sur un truc précis, être le premier au courant des dernières innovations”, précise cet explorateur d’intelligence artificielle et de motos high-tech.Musicalement aussi, l’artiste a beaucoup creusé, ou “charbonné” comme il le dit: “Le charbon se fait tout le temps pour trouver les choses qui me stimulent artistiquement. Le charbon pour moi, c’est travailler sa patte”. La patte Yamê ? Une voix haut perchée donc, un clavier soyeux, des arrangements sophistiqués portés par une basse-batterie au cordeau et un métalangage poétique qui, de son propre aveu, requiert parfois des sous-titres. “Je pense que c’est en affirmant ce qui fait qu’on est unique qu’on réussit à toucher les gens”, affirme le chanteur qui continue sur “Ébêm” à cultiver sa singularité, loin des sentiers battus du rap.”Pour moi, le rap, ça reste un genre de niche dont on doit sortir pour toucher le plus de personnes”, estime celui qui n’a pas “du tout peur” de s’aventurer dans la pop ou la variété. “Pourquoi faudrait-il refuser de peindre avec certaines couleurs quand tu fais un tableau ?”, s’interroge-t-il.En tant qu’artiste, Yamê revendique aussi de ne pas avoir le regard braqué en permanence vers les États-Unis. “Il y a beaucoup de rappeurs qui s’inspirent des États-Unis et c’est pas un problème en soi, remarque-t-il. Mais le défi, c’est de voir à quel point tu te réappropries les choses à ta façon pour proposer quelque chose de nouveau.”

TV: chamboulement effectif sur les télécommandes et coup d’envoi imminent de T18

Les téléspectateurs vont devoir s’habituer, après ce bingo des chaînes: plusieurs ont changé de numéro dans la nuit de jeudi à vendredi, dont celles d’info qui ont été regroupées, et une nouvelle va être lancée dans la soirée, T18.Cette petite révolution sur la TNT (télévision numérique terrestre) est inédite depuis vingt ans. La grande majorité des téléviseurs a effectué automatiquement la mise à jour dans la nuit ou la propose à l’allumage. Dans de rares cas, il faut procéder manuellement à une recherche automatique.Le seul retard a été observé chez Free, où le basculement n’a pas eu lieu instantanément, contrairement aux autres opérateurs, mais plus tard dans la journée.Ce bouleversement sur la zapette découle de l’arrêt fin février des chaînes C8 et NRJ12. Cela a ouvert la possibilité d’une remise en ordre plus logique des canaux, décidée par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.Les chaînes “historiques” (TF1, France 2, France 3, France 5, M6…) ne sont pas touchées.La modification la plus notable est la constitution d’un bloc info. Les leaders BFMTV et CNews, jusqu’alors numéros 15 et 16, avancent en 13 et 14. LCI (canal 26) et franceinfo (27) s’installent en 15 et 16.”Ce qui nous a motivés, c’est la lisibilité et le pluralisme”, a justifié le président de l’Arcom, Martin Ajdari, vendredi sur franceinfo.Une concurrence accrue se profile, au grand dam de BFMTV qui perd sa position établie et a déjà été détrônée l’année dernière en audience par CNews. “BFMTV retrouvera son leadership, j’en suis convaincu”, a assuré son directeur général, Fabien Namias, au Figaro. Une cinquantaine de départs de journalistes ont été enregistrés depuis octobre. Ce bloc info est permis par le bond au numéro 8 des chaînes publiques LCP et Public Sénat, qui se partageaient le canal 13.Et France 4, chaîne jeunesse et culturelle de France Télévisions, quitte le 14 pour remplacer Canal+ sur le 4. Ainsi France 2, France 3, France 4 et France 5 se suivent désormais.- Audiences scrutées -Le canal 4 a été libéré par le groupe Canal+, qui a retiré ses quatre chaînes payantes de la TNT (Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Planète), en réaction notamment au non-renouvellement de la fréquence de sa chaîne C8.Ce départ va permettre au groupe de “faire des économies” de quelque 20 millions d’euros par an en supprimant les coûts techniques de diffusion, ont indiqué son président, Maxime Saada, et sa directrice financière, Amandine Ferré, lors de son assemblée générale dans la matinée à Paris.Enfin, Gulli, la chaîne pour enfants du groupe M6, troque le numéro 18 contre le 12, laissé vacant par NRJ12.En décembre, l’Arcom avait écarté C8 et NRJ12 de la TNT et sélectionné deux nouvelles chaînes: l’une créée par le groupe CMI France, du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, l’autre par le groupe régional Ouest-France.La première, baptisée T18, sera lancée en fanfare à 19H45 sur le canal 18, avec l’ex-star de France 2 Laurent Ruquier qui présentera la grille. La nouvelle chaîne, qui diffuse pour l’heure des extraits de films et documentaires avec un compte-à-rebours, promet d’être “la télé qui s’amuse à réfléchir”. La seconde, NOVO19, arrivera le 1er septembre sur le canal 19.Ce changement général constitue une première depuis la création de la TNT en 2005 car, jusque-là, les derniers arrivés prenaient les derniers numéros.La numérotation reste un enjeu capital, malgré un visionnage croissant via les plateformes des chaînes. Être dans les premiers est considéré comme un avantage: plus un numéro est bas, plus vite on tombe dessus, de nombreux téléspectateurs faisant défiler les chaînes au lieu de taper le numéro souhaité. Les premières vagues d’audiences seront donc scrutées de près.C8, où officiait l’animateur controversé Cyril Hanouna, ainsi que NRJ12, ont contesté leur exclusion devant le Conseil d’État, en vain. Propriété du groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, C8 avait cumulé 7,6 millions d’euros d’amende en raison des dérapages du présentateur de l’émission TPMP. Cyril Hanouna animera à partir du 1er septembre deux nouvelles quotidiennes, “Tout beau tout 9” sur W9 et “Tout beau tout Fun” sur Fun Radio, deux médias du groupe M6.reb-ls-pr-ac/pel/sla

UE: la France et la Grèce à l’offensive pour éloigner les enfants des réseaux sociaux

Cyberharcèlement, désinformation, discours de haine… Les contenus dangereux pour les enfants prolifèrent en ligne, au point de pousser plusieurs pays européens, dont la France, à vouloir limiter l’accès des mineurs aux réseaux sociaux.L’Union européenne dispose déjà d’un arsenal législatif parmi les plus stricts au monde pour encadrer les géants du numérique.Mais les appels à aller …

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UE: la France et la Grèce à l’offensive pour éloigner les enfants des réseaux sociaux

Cyberharcèlement, désinformation, discours de haine… Les contenus dangereux pour les enfants prolifèrent en ligne, au point de pousser plusieurs pays européens, dont la France, à vouloir limiter l’accès des mineurs aux réseaux sociaux.L’Union européenne dispose déjà d’un arsenal législatif parmi les plus stricts au monde pour encadrer les géants du numérique.Mais les appels à aller plus loin se multiplient parmi les Vingt-Sept, alors que des études démontrent les effets négatifs des réseaux sociaux sur la santé mentale et physique.Soutenue par la France et l’Espagne, la Grèce a proposé d’encadrer l’utilisation des plateformes en ligne par les enfants, face aux inquiétudes concernant leur caractère addictif.Ces pays présentent ces mesures vendredi lors d’une réunion ministérielle à Luxembourg.”On a une opportunité à ne pas manquer, et c’est ce que je suis aussi venue dire à la Commission européenne aujourd’hui”, a déclaré la ministre chargée du Numérique, Clara Chappaz.La proposition inclut la fixation d’un âge de majorité numérique à l’échelle de l’UE, en-deçà duquel les enfants ne pourraient pas accéder aux réseaux sociaux sans consentement parental.”La vérification de l’âge, c’est possible. C’est d’ailleurs déjà en cours en France pour les sites pornographiques, on veut la même chose pour les réseaux sociaux”, a affirmé la ministre.La France s’est placée à l’avant-garde de la régulation des plateformes, avec une loi adoptée en 2023 qui oblige ces dernières à obtenir le consentement parental de leurs utilisateurs de moins de 15 ans. La mesure n’a pas encore reçu l’aval nécessaire de l’UE.La France a également introduit cette année l’obligation pour les sites pornographiques de vérifier l’âge des utilisateurs afin d’empêcher l’accès des enfants. Cette mesure a conduit trois d’entre eux – Youporn, Pornhub et Redtube – à se mettre hors ligne cette semaine en signe de protestation.Sous la pression du gouvernement français, TikTok a par ailleurs interdit dimanche le hashtag #SkinnyTok qui promeut la maigreur extrême.- Vérification de l’âge -La France, la Grèce et l’Espagne dénoncent des algorithmes qui exposent les enfants à des contenus addictifs qui peuvent aggraver les problèmes d’anxiété, de dépression et d’estime de soi.Ces pays s’inquiètent aussi de l’exposition aux écrans dès le plus jeune âge, soupçonnée d’entraver le développement des compétences relationnelles des mineurs ainsi que d’autres apprentissages essentiels.D’autres Etats membres de l’Union européenne ont exprimé leur soutien à cette initiative, dont le Danemark qui assurera pendant six mois la présidence tournante du conseil de l’UE à partir de juillet et a promis de faire de cette question une priorité.Les auteurs de la proposition réclament “une application à l’échelle de l’UE qui soutienne les mécanismes de contrôle parental, permette une vérification correcte de l’âge et limite l’utilisation de certaines applications par les mineurs”.Ils souhaiteraient que des appareils comme les smartphones intègrent un système de vérification de l’âge.La Commission européenne, gendarme du numérique dans l’UE, souhaite lancer une application de vérification de l’âge dès le mois prochain, en assurant que cela n’impliquerait pas la divulgation de données personnelles.L’UE a publié en mai des lignes directrices provisoires à destination des plateformes pour mieux protéger les mineurs. Elles doivent être finalisées ce mois-ci à l’issue d’une consultation publique.Ces lignes directrices non contraignantes incluent pour l’instant le paramétrage par défaut des comptes d’enfants en mode privé, ainsi qu’une simplification des options de blocage et de mise en sourdine.Bruxelles mène actuellement des enquêtes sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram du groupe américain Meta, ainsi que sur TikTok, dans le cadre de son nouveau Règlement sur les services numériques (DSA). Ces plateformes sont soupçonnées de ne pas suffisamment protéger les enfants des contenus nuisibles.La semaine dernière, la Commission a également ouvert une enquête sur quatre sites pornographiques (Pornhub, Stripchat, XNXX, et XVideos) soupçonnés de ne pas empêcher l’accès des enfants aux contenus pour adultes.

Le divorce entre Trump et Musk étalé en place publique

Les Américains s’interrogent vendredi sur les conséquences de la rupture publique spectaculaire entre Donald Trump et Elon Musk, le président des Etats-Unis ayant notamment menacé de rompre les contrats publics conclus avec les entreprises de l’homme le plus riche du monde.Les sites américains Politico et Axios ont cru percevoir un signal d’apaisement dans la nuit …

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Le divorce entre Trump et Musk étalé en place publique

Les Américains s’interrogent vendredi sur les conséquences de la rupture publique spectaculaire entre Donald Trump et Elon Musk, le président des Etats-Unis ayant notamment menacé de rompre les contrats publics conclus avec les entreprises de l’homme le plus riche du monde.Les sites américains Politico et Axios ont cru percevoir un signal d’apaisement dans la nuit de jeudi à vendredi, après un court entretien accordé par le président républicain au premier média.”Oh, ce n’est pas grave”, a déclaré Donald Trump à Politico qui l’a interrogé sur la dispute. Toujours selon le site, un appel est prévu vendredi entre les deux anciens amis pour tenter de faire la paix.Les échanges acrimonieux entre les deux anciens amis se sont emballés jeudi. Le président américain a assuré sur son réseau Truth Social qu’Elon Musk était “devenu fou” à cause d’une décision défavorable aux véhicules électriques.”Le plus simple pour économiser des milliards et des milliards de dollars dans notre budget serait d’annuler les subventions et contrats gouvernementaux” du patron de Tesla et SpaceX, a menacé le président, en difficultés sur un projet de vaste loi budgétaire. Sur son réseau X, Elon Musk a déclaré en réponse que SpaceX “commencera immédiatement à mettre hors service son vaisseau spatial Dragon”, utilisé notamment par la Nasa pour acheminer des astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS).Il a semblé, quelques heures plus tard, faire marche arrière, écrivant: “Bon, nous n’allons pas mettre Dragon hors service.”Entre-temps, la capitalisation de Tesla a fondu de dizaines de milliards de dollars de capitalisation à Wall Street, l’action clôturant jeudi à -14,26%.Depuis qu’Elon Musk a lancé la semaine dernière un tir de barrage contre le projet de loi budgétaire au coeur du début de mandat de Donald Trump, ce n’était sans doute qu’une question de temps avant que le divorce ne soit consommé.C’est pendant une réunion dans le Bureau ovale avec le chancelier allemand Friedrich Merz, réduit au rôle de figurant muet, que le président a acté jeudi la rupture.Pendant un échange avec les journalistes, retransmis en direct, Donald Trump s’est dit “très déçu”. “Elon et moi avions une bonne relation. Je ne sais pas si c’est encore le cas”, a-t-il lancé à propos de son ancien “conseiller spécial”, qui a quitté vendredi dernier la mission de réduction des dépenses publiques qu’il menait à la Maison Blanche.- “N’importe quoi” -“N’importe quoi”, écrit Elon Musk en commentaire d’une vidéo de Donald Trump affirmant, déjà, que sa colère était due à la perte de subventions pour les véhicules électriques.”Faux”, poste-t-il ensuite au-dessus d’un extrait dans lequel le président américain assure que l’entrepreneur connaissait par avance le contenu du texte. Une “grande et belle loi” selon Donald Trump, une “abomination” pour les finances publiques selon Elon Musk, dont l’adoption n’est pas garantie au Congrès. Le multimilliardaire, qui a très généreusement financé la campagne du républicain en 2024, assure que “Trump aurait perdu l’élection” sans lui et l’accuse d'”ingratitude”.Il a aussi affirmé, sans apporter de preuve, que le nom du président se trouvait dans le dossier Jeffrey Epstein, ce financier américain au coeur d’un vaste scandale de crimes et d’exploitation sexuels qui s’est suicidé en prison avant d’être jugé; des accusations “regrettables” pour la Maison Blanche.Dans le Bureau ovale, Donald Trump a dépeint son ancien allié en amoureux éconduit: “Il disait les choses les plus belles à mon propos”.  – “Nouveau parti politique” -Dès l’entrée tonitruante d’Elon Musk dans la campagne de Donald Trump l’an dernier, les doutes ont surgi sur la longévité de leur relation. Donald Trump avait défendu son allié face aux critiques et a même organisé une opération de promotion pour la marque Tesla à la Maison Blanche. Elon Musk avait lui qualifié le président de “roi” le jour de son investiture. Mais les tensions ont grandi entre le multimilliardaire et l’entourage du président. “Il faudrait lancer une enquête formelle sur son statut migratoire, car je crois fortement que c’est un étranger illégal et qu’il devrait être expulsé immédiatement”, a déclaré jeudi soir au New York Times l’ex-conseiller de Donald Trump et idéologue d’extrême droite Steve Bannon. Elon Musk est né en Afrique du Sud et a été naturalisé américain. Pour certains experts, ce qui pourrait avoir scellé le sort d’Elon Musk ne s’est pas passé à Washington, mais dans le Wisconsin, où il s’est fortement engagé, financièrement et personnellement, en faveur d’un juge conservateur candidat à la Cour suprême locale, qui a été battu.Donald Trump, qui déteste être associé à la défaite, aurait suivi avec attention cette première aventure politique en solo d’Elon Musk.Lequel n’a visiblement pas été dégoûté. Celui qui ne peut devenir président puisqu’il a été naturalisé, a demandé jeudi sur X s’il n’était pas “temps de créer un nouveau parti politique” aux Etats-Unis.

Trump et Musk se déchirent en public

Leur alliance était spectaculaire et intense, leur rupture l’est tout autant: Donald Trump et Elon Musk se sont déchirés publiquement jeudi, s’accusant de “folie” pour l’un, “d’ingratitude” pour l’autre.Le président américain a assuré sur son réseau Truth Social qu’il avait mis fin à la mission budgétaire d’Elon Musk, selon lui “devenu fou” à cause d’une décision défavorable aux véhicules électriques.”Le plus simple pour économiser des milliards et des milliards de dollars dans notre budget serait d’annuler les subventions et contrats gouvernementaux” du patron de Tesla et SpaceX, a-t-il menacé dans un autre message.Sur son réseau X, Elon Musk a déclaré en réponse que SpaceX “commencera immédiatement à mettre hors service son vaisseau spatial Dragon”, utilisé notamment par la Nasa pour acheminer des astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS).Il a semblé, quelques heures plus tard, faire marche arrière, écrivant: “Bon, nous n’allons pas mettre Dragon hors service.”Entre-temps, la joute a envoyé par le fond l’action Tesla, qui a perdu des dizaines de milliards de dollars de capitalisation à Wall Street, clôturant à -14,26%.Depuis que l’homme le plus riche du monde a lancé la semaine dernière un tir de barrage contre un mégaprojet de loi budgétaire de Donald Trump, ce n’était sans doute qu’une question de temps avant que le divorce ne soit véritablement consommé.C’est pendant une réunion dans le Bureau ovale avec le chancelier allemand Friedrich Merz, réduit au rôle de figurant muet, que le président a acté jeudi la rupture.Pendant un échange avec les journalistes, retransmis en direct, Donald Trump s’est dit “très déçu”. “Elon et moi avions une bonne relation. Je ne sais pas si c’est encore le cas”, a-t-il lancé à propos de son ancien “conseiller spécial”, qui a quitté vendredi dernier la mission de réduction des dépenses publiques qu’il menait à la Maison Blanche.- “N’importe quoi” -“N’importe quoi”, a écrit Elon Musk en commentaire d’une vidéo de Donald Trump affirmant, déjà, que sa colère était due à la perte de subventions pour les véhicules électriques.”Faux”, poste-t-il ensuite au-dessus d’un extrait dans lequel le président américain assure que l’entrepreneur connaissait par avance le contenu du texte. Une “grande et belle loi” selon Donald Trump, une “abomination” pour les finances publiques selon Elon Musk.Le multimilliardaire, qui a très généreusement financé la campagne du républicain en 2024, assure que “Trump aurait perdu l’élection” sans lui et l’accuse d'”ingratitude”.Il n’a pas hésité à frapper sous la ceinture, affirmant, sans apporter de preuve, que le nom du président se trouvait dans le dossier Jeffrey Epstein, ce financier américain au coeur d’un vaste scandale de crimes et d’exploitation sexuels qui s’est suicidé en prison avant d’être jugé. En réponse, la Maison Blanche s’est contentée de qualifier ces attaques de “regrettables”.Dans le Bureau ovale, Donald Trump a dépeint son ancien allié en amoureux éconduit: “Il disait les choses les plus belles à mon propos”.”Les gens quittent notre gouvernement, ils nous aiment, et à un certain moment cela leur manque tellement… Et certains d’entre eux deviennent hostiles”, a poursuivi le républicain.- “Nouveau parti politique” -Dès l’entrée tonitruante d’Elon Musk dans la campagne de Donald Trump l’an dernier, les doutes ont surgi sur la longévité de la relation entre ces deux hommes impulsifs et affamés d’attention.L’idylle a d’abord semblé parfaite. Donald Trump avait défendu son allié face aux critiques et a même organisé une opération de promotion pour la marque Tesla à la Maison Blanche.Elon Musk avait lui qualifié le président de “roi” le jour de son investiture, et porté une casquette siglée “Trump avait raison sur tout” au conseil des ministres.Mais les tensions ont grandi entre le multimilliardaire très impopulaire et les ministres ou conseillers du président.Pour certains experts, ce qui pourrait avoir scellé le sort d’Elon Musk ne s’est pourtant pas passé à Washington, mais dans le Wisconsin, où il a fortement soutenu un juge conservateur dans une élection récente à la Cour suprême locale. Mais c’est la candidate des démocrates qui l’a emporté, largement.Donald Trump, qui déteste être associé à la défaite, a forcément suivi avec attention cette première aventure politique en solo d’Elon Musk.Lequel n’a visiblement pas été dégoûté. Le natif d’Afrique du Sud, qui ne peut devenir président puisqu’il a été naturalisé, a demandé jeudi s’il n’était pas “temps de créer un nouveau parti politique” aux Etats-Unis.