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Singapour donne 5 jours à Meta pour stopper les arnaques par usurpation d’identité

Singapour a donné jusqu’au 30 Septembre à Meta pour mettre fin aux arnaques usurpant l’identité de représentants du gouvernement, sous peine d’amendes, a annoncé jeudi le ministère de l’Intérieur.Facebook est la première plateforme utilisée par des escrocs pour déployer ces arnques qui ont déjà coûté des dizaines de millions de dollars aux victimes, selon le …

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Singapour donne 5 jours à Meta pour stopper les arnaques par usurpation d’identité

Singapour a donné jusqu’au 30 Septembre à Meta pour mettre fin aux arnaques usurpant l’identité de représentants du gouvernement, sous peine d’amendes, a annoncé jeudi le ministère de l’Intérieur.Facebook est la première plateforme utilisée par des escrocs pour déployer ces arnques qui ont déjà coûté des dizaines de millions de dollars aux victimes, selon le gouvernement.La police a donc adressé à Meta une assignation à mettre en place les mesures nécessaires pour faire barrage à ces arnaques d’ici au 30 septembre, a indiqué le ministère. Le non-respect de cette obligation, “sans excuse raisonnable”, expose Meta à une amende pouvant aller jusqu’à 1 million de dollars singapouriens (776.000 dollars américains), ont précisé les autorités. Passé le délai, une amende supplémentaire pouvant aller jusqu’à 100.000 dollars singapouriens “pour chaque jour ou partie de jour où l’infraction persiste après la condamnation”, pourra s’appliquer, a-t-il ajouté. Entre juin 2024 et juin 2025, le ministère a constaté une augmentation du nombre d’escrocs sur Facebook se faisant passer pour des fonctionnaires dans de fausses publicités, de faux comptes, de faux profils et de fausses pages professionnelles. La ministère a indiqué que Meta avait pris des mesures pour lutter contre le risque d’escroqueries par usurpation d’identité à l’échelle mondiale, notamment à Singapour, mais que les autorités restaient préoccupées par leur persistance. C’est la première fois que la police ordonne à une plateforme en ligne de mettre en place des mesures pour lutter contre ce problème. Au cours de la première moitié de l’année, les usurpations d’identité de représentants du gouvernement (GOIS) ont été multipliées par trois par rapport à l’année précédente, soit plus de 1.760 cas, avait souligné au début du mois Goh Pei Ming, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur de Singapour.Les pertes liées aux GOIS ont également augmenté d’environ 90% pour atteindre 126 millions de dollars singapouriens (83,9 millions d’euros).Des “deepfakes” ou des images du Premier ministre Lawrence Wong ont notamment été utilisés cette année pour vendre de faux schémas d’investissement en cryptomonnaies.

Enfants et écrans: exposition précoce, quotidienne, avec des inégalités sociales, selon une étude

La quasi-totalité des enfants de 3 à 11 ans avait une exposition précoce et quotidienne aux écrans en 2022, montre une vaste étude publiée mercredi par Santé publique France, qui souligne aussi le poids des inégalités sociales.Les enfants de 3 à 5 ans passaient en moyenne 1h22 par jour devant les écrans, ceux de 6-8 …

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Enfants et écrans: exposition précoce, quotidienne, avec des inégalités sociales, selon une étude

La quasi-totalité des enfants de 3 à 11 ans avait une exposition précoce et quotidienne aux écrans en 2022, montre une vaste étude publiée mercredi par Santé publique France, qui souligne aussi le poids des inégalités sociales.Les enfants de 3 à 5 ans passaient en moyenne 1h22 par jour devant les écrans, ceux de 6-8 ans 1h53 et ceux de 9-11 ans 2h33, selon cette publication exploitant les données de l’enquête Enabee (Etude nationale sur le bien-être des enfants), menée en 2022 auprès de 12.818 enfants de 3 à 11 ans scolarisés en maternelle et en élémentaire en France hexagonale.Les jours sans école – davantage propices à un usage des écrans -, leur temps d’utilisation était “deux fois plus important”, observe l’enquête.En 2022, près d’un enfant de 11 ans sur deux possédait un smartphone avant le collège, 15% des moins de 6 ans d’une tablette.La télévision reste cependant la plus présente: elle représentait 71% du temps d’écran total quotidien chez les 3-5 ans, et 60% chez les 6-8 ans.Le reste des usages diffère selon les sexes et l’âge: les garçons sont “davantage enclins à jouer aux consoles de jeux vidéos (à tous les âges)”, les filles “investissent davantage les smartphones” – à partir de 9 ans – et accèdent plus tôt aux réseaux sociaux.Alors que l’âge minimum pour s’inscrire sur les réseaux sociaux est de 13 ans en France, 25% des 9-11 ans les utilisaient déjà en 2022 et même 7% des 6-8 ans.Concernant la régulation parentale, 9 parents sur 10 ont déclaré encadrer le temps d’écran de leur enfant, mais le contrôle des contenus reste plus limité.Ainsi, seuls 52% des parents d’enfants de 3-5 ans et 45% de ceux de 6-8 ans ont dit empêcher “souvent” leur enfant de consulter certains contenus.”Si les écrans peuvent offrir de nombreuses opportunités”, note l’agence sanitaire, “leur utilisation excessive et leur impact sur la santé et le développement des enfants font l’objet de nombreuses préoccupations et recherches ces dernières années”.L’enquête confirme aussi le contraste des pratiques familiales et surtout le poids des inégalités socio-économiques.Les enfants issus de familles les moins diplômées passaient ainsi davantage de temps devant les écrans et disposaient plus souvent d’appareils personnels ou d’un écran dans leur chambre.”Ces écarts, observés dès la maternelle et qui se maintiennent avec l’âge, soulignent l’importance de renforcer les actions de promotion et de prévention en tenant compte des inégalités sociales”, souligne SpF, jugeant aussi nécessaire des données complémentaires.

Quand Paris prend des airs de village avec Ali Akbar, son dernier crieur de journaux

Tout le monde le connaît et il connaît tout le monde. Chaque jour, Ali Akbar slalome de terrasse en terrasse pour vendre ses journaux en plein coeur de Paris. A 73 ans, il est le dernier vendeur de journaux à la criée de la capitale.”Ça y est, Zemmour s’est converti à l’islam !”, “Bayrou est de retour !”, “La France va mieux !” : Ali invente des titres humoristiques et les déclame, sillonne les rues de Saint-Germain-des-Prés sous les regards amusés des habitants et touristes de ce Paris des intellectuels, des galeries d’art et des librairies.Avec lui, la capitale prend des airs de village.”Même les murs pourraient parler d’Ali”, dit en souriant Amina Qissi, serveuse dans un restaurant en face du marché Saint-Germain, qui connait le vendeur pakistanais depuis plus de 20 ans. Pour elle, ce “personnage” svelte et au visage fin, avec ses journaux sous le bras, est indissociable du quartier. “Même les touristes habitués nous demandent où il est, si jamais ils ne le voient pas !”Le président Emmanuel Macron a promis de le nommer prochainement au grade de chevalier dans l’ordre national du Mérite pour “son engagement au service de la France”.”Au début, je n’y croyais pas, c’est sûrement des amis qui lui ont demandé… ou peut-être que c’est lui qui a décidé tout seul, on se croisait souvent quand il était étudiant”, se souvient le vendeur, lunettes rondes, bleu de travail et casquette gavroche, qui vend désormais principalement le journal Le Monde.”Je crois que c’est par rapport à mon courage. Parce que j’ai beaucoup travaillé”, explique-t-il.Arrivé à 20 ans en France, dans l’espoir de sortir de la misère et d’envoyer de l’argent à sa famille restée au Pakistan, il a été marin puis plongeur dans un restaurant à Rouen avant de rencontrer à Paris Georges Bernier, dit “le professeur Choron”, qui lui propose de vendre ses journaux satiriques Hara-Kiri et Charlie Hebdo.Un temps sans domicile fixe, il raconte avoir été victime d’agressions, connu l’extrême pauvreté. Une vie de galères, mais il n’a jamais “laissé tomber”.”Emmanuel Macron va mettre un peu de Bétadine sur mes blessures”, a-t-il confié à Shahab, 30 ans, le benjamin de ses cinq enfants, qui se dit  “très admiratif” de son père. The New York Times, BBC, The Asia Business Daily, La Stampa : Shahab aime répertorier les multiples portraits consacrés à son père dans la presse étrangère.- Mettre de l’ambiance -A ses débuts de crieur dans les années 1970, Ali jette son dévolu sur le 6e arrondissement, qui était un quartier universitaire où à l’époque “on mangeait pour pas cher”. Il fréquente la rue Saint-Guillaume devant Sciences Po et raconte avoir appris le français au contact d’étudiants comme l’ancien Premier ministre Edouard Philippe et “plein d’autres qui sont devenus ministres ou députés”.Paris comptait alors une quarantaine de vendeurs de journaux à la criée, postés à des endroits stratégiques comme les bouches de métro. Il se démarque en choisissant de déambuler et choisit le quartier latin. C’est dans les années 1980 qu’il commence à inventer des titres racoleurs.”Moi je veux que les gens vivent dans la joie. Je fais ça pour mettre de l’ambiance, c’est tout”, explique-t-il, avant d’admettre “avoir de plus en plus de mal à trouver de bonnes blagues”, tellement “c’est le bordel”. Il perçoit 1.000 euros de retraite par mois mais continue à travailler de 15 à 22 heures. Cet après-midi-là les clients se font rares. Il écoule en moyenne une trentaine de journaux par jour, contre 150 à 200 à ses débuts. “Tant que j’ai de l’énergie je continue, je travaillerai jusqu’à la mort !”, plaisante-t-il.Il est “touchant”, affirme Amel Ghali, 36 ans, assise en terrasse, “à l’ère du numérique, c’est beau de voir ça… Nos enfants ne connaîtront malheureusement pas le plaisir de lire un journal avec son petit café”.

L’UE défend sa loi phare sur le numérique face aux critiques d’Apple

L’UE a rejeté jeudi les appels du groupe américain Apple à enterrer le règlement sur les marchés numériques (DMA), loi emblématique entrée en vigueur l’an dernier et qui vise à mettre fin aux abus de position dominante des géants technologiques.Apple, qui conteste depuis le début cette réglementation, a estimé qu’elle avait conduit à dégrader les services rendus aux utilisateurs de ses produits, et qu’elle les exposait à des risques dont ils étaient auparavant protégés.”Le DMA devrait être abrogé et remplacé par un texte législatif plus adapté”, a réclamé le groupe basé à Cupertino, en Californie, dans sa contribution officielle à une consultation lancée par la Commission européenne.A défaut d’une telle suppression, il propose une liste de changements en profondeur, à commencer par la création d’une agence de régulation distincte de la Commission européenne, qui serait chargée de faire respecter ces règles.L’UE a rejeté catégoriquement ces attaques, un porte-parole de la Commission européenne assurant qu’elle n’avait “aucune intention” de supprimer le DMA (Digital markets act).”Nous ne sommes pas étonnés par l’argumentaire de lobbying d’Apple nous demandant d’abroger le DMA”, parce que le groupe américain “n’a eu de cesse de contester le moindre bout du DMA depuis son entrée en vigueur”, a souligné ce porte-parole, Thomas Regnier.Le groupe américain, dont les critiques contre le DMA font écho aux attaques répétées de Donald Trump contre l’insistance de l’UE à réguler le numérique, accuse cette loi de tous les maux. Il affirme que cette réglementation l’oblige à priver les consommateurs européens de certaines fonctions à leur sortie, le temps que ses ingénieurs s’assurent qu’elles respectent les contraintes imposées par Bruxelles. Elle serait donc loin de favoriser l’innovation au bénéfice des consommateurs, son but officiel.- Ecouteurs bridés -Le groupe assure par exemple avoir dû brider dans l’UE ses nouveaux modèles d’écouteurs sans fil, les Airpods Pro 3, qui viennent juste d’être commercialisés, en retirant la fonction de traduction automatique “live”, alors qu’elle constitue pourtant l’un des principaux attraits pour ses clients. Raison invoquée : le DMA.Le groupe rappelle aussi son opposition à l’ouverture de ses appareils aux magasins d’applications et aux systèmes de paiement alternatifs, imposée par le DMA, alors même qu’ils “ne répondent pas aux mêmes normes élevées de confidentialité et de sécurité que l’App Store”, sa propre boutique d’applications.Et l’entreprise dirigée par Tim Cook rappelle aussi que le DMA a rendu des applications pornographiques accessibles sur les iPhones, “en dépit des risques qu’elles engendrent, en particulier pour les enfants”. Apple a construit son succès sur un écosystème fermé, dont il contrôle tous les paramètres, invoquant des impératifs de sécurité et le confort accru des utilisateurs – une philosophie en opposition frontale avec les règles européennes de concurrence qui ont été nettement renforcées avec le DMA (Digital Markets Act).Ce texte emblématique adopté en 2022 par l’UE et qui s’applique concrètement depuis mars 2024, prévoit des amendes pouvant aller jusqu’à 10% du chiffre d’affaires mondial de l’entreprise, et même 20% en cas de récidive.Apple en a déjà fait les frais: la Commission européenne lui a infligé en avril une amende de 500 millions d’euros pour des clauses abusives dans l’App Store. Cette sanction, dont le groupe a fait appel, était la toute première prononcée contre un géant de la tech dans le cadre de cette législation.Apple fait aussi l’objet d’une enquête de l’UE dans le cadre de son autre législation phare pour réguler les géants de la tech, le règlement sur les services numériques (DSA), qui impose des obligations aux plateformes pour protéger leurs utilisateurs contre les contenus illégaux et dangereux.

L’UE défend sa loi phare sur le numérique face aux critiques d’Apple

L’UE a rejeté jeudi les appels du groupe américain Apple à enterrer le règlement sur les marchés numériques (DMA), loi emblématique entrée en vigueur l’an dernier et qui vise à mettre fin aux abus de position dominante des géants technologiques.Apple, qui conteste depuis le début cette réglementation, a estimé qu’elle avait conduit à dégrader les …

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Taxe Gafa: le fisc sommé de rendre près de 24 millions d’euros à Amazon

La France devra rendre environ 24 millions d’euros à Amazon au titre des impôts versés en 2019, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise considérant jeudi que certaines activités du géant du commerce en ligne ne rentraient pas dans le champ de la taxe sur les services numériques.”Par une réclamation du 30 décembre 2021, (Amazon) a sollicité la restitution partielle de cette taxe au motif que certains des services fournis aux utilisateurs devaient être exclus de son champ d’application”, rappelle dans son jugement rendu jeudi le tribunal administratif.La somme demandée s’établissait à 23.874.646 euros.Le tribunal a ainsi donné raison à Amazon en considérant que “les programmes +Amazon Prime+ et +Expédié par Amazon+, non obligatoires, d’accès payant et poursuivant des objectifs propres, sont distincts du coeur de métier du groupe Amazon et de son activité d’interface numérique”, selon un communiqué du tribunal.L’Etat devra par ailleurs verser la somme de 5.000 euros au titre des frais de justice.”Nous accueillons positivement la décision du tribunal qui confirme que l’interprétation de l’administration fiscale va bien au-delà du cadre prévu par la législation en vigueur”, s’est félicité auprès de l’AFP Amazon, qui affirme par ailleurs que sa “contribution directe au financement des services publics se chiffre à plus de 900 millions d’euros par an”.La taxe sur les services numériques, également appelée taxe Gafa, équivaut à un impôt de 3% sur le chiffre d’affaires réalisé par les grandes entreprises de l’internet dans l’Hexagone, alors qu’elles sont pour la plupart basées aux Etats-Unis, où elles sont imposées sur leur bénéfice. Elle a rapporté environ 750 millions d’euros en 2024.

Taxe Gafa: le fisc sommé de rendre près de 24 millions d’euros à Amazon

La France devra rendre environ 24 millions d’euros à Amazon au titre des impôts versés en 2019, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise considérant jeudi que certaines activités du géant du commerce en ligne ne rentraient pas dans le champ de la taxe sur les services numériques.”Par une réclamation du 30 décembre 2021, (Amazon) a sollicité …

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