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Forte audience mais pas de record pour les adieux de la série phénomène HPI

L’ultime épisode de HPI, jeudi soir sur TF1, a attiré 5,6 millions de téléspectateurs, un très bon score d’audience mais qui reste toutefois loin des records atteints par la série phénomène à ses débuts, selon les chiffres de Médiamétrie publiés vendredi.Diffusé de 21h15 à 22h30, l’épisode intitulé “Supernova” a réalisé 31,7% de part d’audience. Cela …

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Forte audience mais pas de record pour les adieux de la série phénomène HPI

L’ultime épisode de HPI, jeudi soir sur TF1, a attiré 5,6 millions de téléspectateurs, un très bon score d’audience mais qui reste toutefois loin des records atteints par la série phénomène à ses débuts, selon les chiffres de Médiamétrie publiés vendredi.Diffusé de 21h15 à 22h30, l’épisode intitulé “Supernova” a réalisé 31,7% de part d’audience. Cela signifie que près d’un tiers des téléspectateurs le regardait, ce qui place TF1 largement en tête des chaînes à cette heure-là.Cet épisode marquait les adieux Morgane Alvaro, jouée par Audrey Fleurot, l’héroïne de cette série qui a marqué l’histoire récente de la télé. Lancée en 2021, HPI a atteint des sommets d’audience: l’un des épisodes de la première saison avait dépassé les 12 millions de téléspectateurs (replay inclus), record pour une série depuis 2005.Au fil des saisons, les audiences ont baissé, tout en restant à un niveau très élevé. Diffusée en 2024, la quatrième saison a attiré en moyenne 8,3 millions de téléspectateurs par épisode (replay inclus).La cinquième et dernière saison a été programmée cette année en deux salves: les quatre premiers épisodes ont été diffusés en mai et en juin, et les quatre derniers l’ont été en septembre, jusqu’à jeudi. Elle s’est située aux alentours de 5 millions de téléspectateurs par épisode.Dans la série, Morgane Alvaro est une femme de ménage à la personnalité extravertie et aux tenues voyantes (couleurs fluo et imprimé panthère), qui est recrutée pour aider la police grâce à son haut potentiel intellectuel (HPI). “Beaucoup de gens s’identifient à Morgane, elle fait et dit beaucoup de choses qu’on n’oserait pas”, avait déclaré en mai à l’AFP la cocréatrice de HPI, Alice Chegaray-Breugnot, pour expliquer son succès.Mettre un terme à la série est “une décision très collective”, avait-elle ajouté. “Dès le départ, on n’avait pas vocation à faire mille saisons. Cinq, ça nous paraissait bien car on n’était pas lassé, on avait encore des choses à dire.”Des remakes sont nés dans une dizaine de pays, dont les Etats-Unis (sous le titre “High Potential”).

Les riches soutiens de Trump vont prendre les rênes de TikTok aux Etats-Unis

Donald Trump a signé jeudi un décret définissant les contours de la cession des activités américaines de TikTok à plusieurs de ses riches soutiens, tandis que la maison mère de la plateforme chinoise ne conservera qu’une participation minoritaire.Depuis le Bureau ovale, le président des Etats-Unis a assuré que la version américaine de la plateforme serait gérée par des investisseurs “très sophistiqués”, à l’instar de Larry Ellison, à la tête du géant technologique Oracle, de Michael Dell, fondateur du groupe Dell, et du magnat des médias Rupert Murdoch.Selon plusieurs médias, la société d’investissement Silver Lake Partners et le géant de la Silicon Valley Andreessen Horowitz feraient également partie de l’accord.Selon le décret publié jeudi soir par la Maison Blanche, ByteDance, la maison mère de TikTok, conservera une participation de “moins de 20%”.Les nouveaux arrivants au capital sont tous des alliés de Donald Trump et partagent ses opinions politiques, mais le président américain a insisté sur le fait que l’application ne serait soumise à aucune orientation partisane.”Chaque groupe, chaque philosophie, chaque politique sera traité de manière très équitable”, a assuré Donald Trump, concédant toutefois que s’il avait pu, il aurait rendu le réseau social “100% MAGA” (“Make America Great Again”, Rendre sa grandeur à l’Amérique), référence au mouvement qu’il a créé.Le président a confirmé que la version américaine de TikTok serait dotée d’une copie de l’algorithme de l’application, considéré comme la clé de son succès.”Notre objectif fondamental était de maintenir le fonctionnement de TikTok, tout en veillant à protéger la confidentialité des données des Américains, conformément à la loi”, a assuré jeudi le vice-président américain JD Vance.- “Soutien de la Chine” -Le Congrès, qui craignait de voir les autorités chinoises accéder aux données des utilisateurs américains ou modifier l’algorithme pour les influencer, a adopté en 2024 une loi contraignant TikTok à s’émanciper de ByteDance, sous peine d’interdiction.Donald Trump a plusieurs fois prolongé la date butoir afin de trouver un accord de reprise. Selon le décret publié jeudi, elle court désormais jusqu’au 23 janvier 2026.JD Vance, ancien capital-risqueur qui a dirigé l’équipe chargée de trouver une solution pour TikTok, a déclaré que l’entité américaine serait évaluée à environ 14 milliards de dollars, tout en ajoutant que le dernier mot reviendrait aux investisseurs.Interrogé sur une validation de cet accord par les autorités chinoises, Donald Trump a assuré que le président Xi Jinping avait donné son feu vert lors d’un appel téléphonique la semaine dernière. “J’ai beaucoup de respect pour le président Xi, et j’apprécie énormément qu’il ait approuvé l’accord, car pour le mener à bien, nous avions vraiment besoin du soutien de la Chine”, a-t-il déclaré.Lors de l’appel téléphonique entre les deux présidents, Xi Jinping avait demandé à son homologue américain d’éviter les restrictions commerciales “unilatérales” et de préserver un climat “non discriminatoire” pour les entreprises chinoises, avait rapporté la chaîne d’Etat chinoise CCTV.”Nous espérons que les États-Unis proposeront un environnement commercial ouvert, équitable et non discriminatoire pour les entreprises chinoises investissant aux États-Unis”, a réagi vendredi Guo Jiakun, porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Pékin, aux journalistes, après le décret signé par Donald Trump.Contactés par l’AFP, ByteDance et TikTok n’ont pas répondu dans l’immédiat.

Les riches soutiens de Trump vont prendre les rênes de TikTok aux Etats-Unis

Donald Trump a signé jeudi un décret définissant les contours de la cession des activités américaines de TikTok à plusieurs de ses riches soutiens, tandis que la maison mère de la plateforme chinoise ne conservera qu’une participation minoritaire.Depuis le Bureau ovale, le président des Etats-Unis a assuré que la version américaine de la plateforme serait …

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Cyberarnaques sentimentales et sextorsion: 260 arrestations en Afrique, annonce Interpol

Arnaques sentimentales et sextorsion en ligne sont en “forte augmentation” en provenance d’Afrique où 260 suspects ont été arrêtés durant l’été dans 14 pays et 81 réseaux cybercriminels démantelés, a annoncé Interpol vendredi.Dans une Operation Contender 3.0, que l’on peut traduire par “Opération Soupirant 3.0” ou “Prétendant 3.0” dans un contexte amoureux, les polices africaines se …

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Cyberarnaques sentimentales et sextorsion: 260 arrestations en Afrique, annonce Interpol

Arnaques sentimentales et sextorsion en ligne sont en “forte augmentation” en provenance d’Afrique où 260 suspects ont été arrêtés durant l’été dans 14 pays et 81 réseaux cybercriminels démantelés, a annoncé Interpol vendredi.Dans une Operation Contender 3.0, que l’on peut traduire par “Opération Soupirant 3.0” ou “Prétendant 3.0” dans un contexte amoureux, les polices africaines se sont principalement “concentrées” sur deux secteurs, écrit Interpol qui a coordonné leurs enquêtes et interventions, menées sur deux semaines entre juillet et août. Le premier concerne “les escroqueries sentimentales”, quand les arnaqueurs nouent et “entretiennent des relations (amoureuses) en ligne” avec des “personnes vulnérables” pour leur extorquer de l’argent, en utilisant des “faux profils” ou des “identités usurpées”. En “imitant des célébrités”, cite par exemple sans détailler l’Organisation internationale de police criminelle à propos d’un réseau au Sénégal, démantelé avec 22 arrestations.L’autre secteur est le chantage sexuel suivi d’extorsion (“sextorsion”) quand, au Ghana par exemple, “point marquant de l’opération” avec 68 arrestations, ou en Côte d’Ivoire (24 interpellations), les escrocs ont “secrètement enregistré des vidéos intimes lors de discussions en ligne”, puis exigé des paiements pour ne pas les diffuser publiquement.Les enquêteurs d’Operation Contender 3.0 ont identifié 1.463 victimes, “en majorité en Afrique mais aussi dans le reste du monde”, a expliqué un responsable d’Interpol à l’AFP. Pour un préjudice de près de 2,8 millions de dollars US (environ 2,4 millions d’euros) au total.Les unités de police spécialisée en Afrique “signalent une forte augmentation” des cybercrimes, notamment “le chantage à caractère sexuel et les escroqueries sentimentales”, insiste Interpol.Les 14 pays compris dans Operation Contender 3.0 sont l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Kenya, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, l’Afrique du Sud, l’Ouganda et la Zambie.  

Condamnation de Sarkozy: la presse réagit à un “jugement historique”

“Putain cinq ans!”, “Le coup de grâce”: la presse française et internationale relève que la condamnation jeudi de l’ex-président Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison marque une “première historique” dans un pays en plein flottement politique.”Nicolas Sarkozy a dirigé la France de mai 2007 à mai 2012. Maintenant, il doit aller en prison pour …

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Condamnation de Sarkozy: la presse réagit à un “jugement historique”

“Putain cinq ans!”, “Le coup de grâce”: la presse française et internationale relève que la condamnation jeudi de l’ex-président Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison marque une “première historique” dans un pays en plein flottement politique.”Nicolas Sarkozy a dirigé la France de mai 2007 à mai 2012. Maintenant, il doit aller en prison pour la même durée”, note le quotidien à grand tirage allemand Bild, soulignant qu'”un ex-président français en taule, ça n’a encore jamais existé”.Sous le titre “Un président en prison”, La Croix publie en Une une photo de Nicolas Sarkozy sortant du tribunal les traits tirés.”Exceptionnellement lourd”, ce jugement marque “une étape de plus du mouvement de fond de moralisation de la vie politique”, relève l’éditorialiste du quotidien catholique français Séverin Husson, qui rappelle que “l’ancien président a montré qu’il était prêt à beaucoup pour conquérir le pouvoir. Il a d’ailleurs déjà été définitivement condamné pour +corruption+ et +trafic d’influence+”.Un jugement qui pour Cécile Cornudet des Echos “constitue un énième épisode de la désacralisation du pouvoir”.”Un chef de l’Etat français pouvait déjà voir son effigie brûlée, perdre une dissolution incomprise, ne pas pouvoir se représenter, être visé par une procédure de destitution, être condamné sitôt son mandat terminé, il va désormais aller en prison. C’est le coup de grâce”, estime-t-elle.Titrant en Une “Le séisme”, le quotidien conservateur Le Figaro dénonce dans un éditorial d’Yves Thréard une décision “absurde et incompréhensible”, rendue en l’absence de “preuves tangibles” et reflétant “l’hubris de la magistrature”.”Nicolas Sarkozy ferait-il les frais de ses mots naguère peu aimables pour la corporation des magistrats? Paye-t-il un règlement de comptes politique ?”, s’interroge l’éditorialiste, jugeant que “l’image de la patrie des droits de l’homme n’en sort pas grandie.”Dans le quotidien de centre gauche Libération, qui met en Une le visage de Nicolas Sarkozy barré des mots “LA TAULE”, Paul Quinio, dans un billet jouxtant le titre “Procès Sarkozy Putain cinq ans!” assure: “certains s’en réjouissent. Pas nous”.Car cette affaire creuse “le fossé entre les Français et leurs représentants. Fossé dans lequel la démocratie française s’embourbe avec, à terme, un seul gagnant: l’extrême droite, qui n’a jamais été aussi proche du pouvoir”.- “Fini le bling bling” -Le quotidien conservateur allemand FAZ, qui énumère toutes les affaires judiciaires auxquelles Nicolas Sarkozy a été mêlé, qualifie l’ex-dirigeant de “poison pour la démocratie”, l’accusant d’avoir “sapé les principes républicains” en ayant notamment instauré des peines planchers et voulu supprimer les juges d’instruction. “Fini le bling bling”, cingle le journal.Pour le quotidien italien d’inspiration catholique Avvenire, “cette condamnation ternit encore davantage la crédibilité de la classe politique, déjà au plus bas selon tous les sondages”.”Bien qu’il n’occupe plus de fonction officielle, (Nicolas Sarkozy) a continué à jouer un rôle d’inspirateur et de conseiller dans l’ombre du camp conservateur (…). A tel point que même l’actuel nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu (…) avait pris son petit-déjeuner avec l’ancien président dès les premières heures suivant sa nomination”, rappelle le quotidien.Outre-Atlantique, le média argentin Clarin pointe “une condamnation délicate” dans un contexte de “sentiment croissant des électeurs français que le processus démocratique du pays est corrompu et peu fiable”.Pour la BBC, la justice a condamné en la personne de Nicolas Sarkozy un “homme politique égocentrique et très influent qui n’a cessé de repousser les limites de la loi pour arriver à ses fins”. “Nicolas Sarkozy est de retour là où il était autrefois: il domine l’actualité et divise la nation”, écrit encore la BBC avant de porter l’estocade: “les débats autour de cette affaire résonnent dans les ruines de la politique française”.

Google optimiste sur le développement de l’IA en Amérique latine, malgré le manque de formation

Le développement de l’intelligence artificielle (IA) en Amérique latine est prometteur mais bute sur un “manque de formation”, a estimé jeudi auprès de l’AFP Adriana Noreña, l’une des responsables de Google dans la région.En visite au Mexique à l’occasion des 20 ans de Google dans le pays, la vice-présidente de Google pour l’Amérique hispanophone Adriana …

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Google optimiste sur le développement de l’IA en Amérique latine, malgré le manque de formation

Le développement de l’intelligence artificielle (IA) en Amérique latine est prometteur mais bute sur un “manque de formation”, a estimé jeudi auprès de l’AFP Adriana Noreña, l’une des responsables de Google dans la région.En visite au Mexique à l’occasion des 20 ans de Google dans le pays, la vice-présidente de Google pour l’Amérique hispanophone Adriana Noreña relève que le niveau d’adoption de l’IA en Amérique latine est “proche des Etats-Unis (..) et équivalent à celui de l’Europe”. Mais le “manque de formation, de personnes prêtes à travailler avec l’IA” représente un obstacle à son essor, a-t-elle ajouté, évoquant “une pénurie de talents impressionnante” et listant les initiatives de Google dans la région pour permettre aux gens de se former.En Amérique latine comme ailleurs dans le monde, les outils d’intelligence artificielle rognent sur la recherche classique en ligne et privent les sites d’information d’une partie de leur trafic et de leurs recettes publicitaires, un dur coup porté à un modèle déjà mal en point.Interrogée à ce sujet, Mme Noreña affirme que Google “n’a pas observé de baisse de trafic” vers les sites internet des médias, qui “est resté équilibré”. La responsable estime que l’IA agit comme un filtre, envoyant “un trafic de meilleure qualité” vers ces sites.Après un début chaotique dans son parcours avec l’IA, Google a réussi un redressement notable. Alphabet, sa maison mère, a dévoilé en juillet un bénéfice net de 28,2 milliards de dollars pour le deuxième trimestre, en grande partie tiré par l’IA. La course à l’intelligence artificielle a incité Google et d’autres géants de la tech à construire des centres de données abritant d’immenses serveurs pour stocker la masse de données aspirées à partir de milliards de smartphones et autres appareils connectés. En Amérique latine, la consommation massive d’eau par ces centres a suscité des résistances. L’année dernière, un tribunal environnemental au Chili a ordonné à Google de revoir son projet de centre de données représentant un investissement initial de 200 millions de dollars (171 millions d’euros), dont le système de refroidissement aurait consommé des milliards de litres d’eau par an. En Uruguay, la société a également été obligée de revoir les plans d’un centre qui aurait nécessité 2,7 milliards de litres par an. Dans les deux cas, l’entreprise a accepté une technologie de refroidissement par air plus coûteuse mais réduisant considérablement l’utilisation d’eau. “Notre objectif est qu’ils soient bientôt autosuffisants et sans émissions”, a indiqué Mme Noreña. Google et l’AFP ont signé en 2021 un accord sur les “droits voisins”, qui rémunère l’agence pendant cinq ans pour ses contenus réutilisés sur internet, ainsi que deux contrats commerciaux. Leur montant est confidentiel.