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VivaTech: la patronne de la start-up kényane Amini plaide pour une IA plus concrète

A contre-courant de la course à une superintelligence artificielle que se livrent les géants de la Silicon Valley, la start-up kényane Amini AI cherche à régler les problèmes concrets des pays émergents, a expliqué sa patronne à l’AFP, lors du salon VivaTech à Paris. Diminuer le coût d’assurance des récoltes pour les agriculteurs en Afrique grâce à la surveillance des conditions météo ou avertir les producteurs laitiers au Maroc des sources d’eau en danger en raison du changement climatique, voici quelques-uns des usages présentés sur le site web d’Amini. Et ce n’est qu’un aperçu de ce qui sera rendu possible par de meilleurs collecte, organisation et traitement des données en Afrique, Amérique latine ou Asie du Sud-Est pour Kate Kallot, directrice générale d’Amini. “Il y a une immense opportunité pour les économies émergentes de se tourner vers des innovations pratiques à base d’IA plutôt que vers de la recherche fondamentale, sur laquelle se concentrent beaucoup les Etats-Unis et l’Europe”, plaide-t-elle.   De taille modeste, avec 6 millions de dollars de financements et 25 employés, Amini bâtit l’infrastructure nécessaire pour que les entreprises construisent leurs propres applications d’intelligence artificielle (IA). La start-up a ainsi vocation à devenir dans les prochaines années “le système d’exploitation du Sud global”, selon Kate Kallot. “Il reste beaucoup de travail à faire pour construire une infrastructure de données qui peut aider les pays de ces régions à passer d’un système analogique à un système numérique et à se préparer pour l’IA”, ajoute-t-elle. Amini travaille déjà sur des projets avec la Barbade, l’Inde, le Népal et le Cambodge, et a signé un protocole d’accord avec la Côte d’Ivoire. – Manque “d’opportunités” -Beaucoup de géants américains de la tech s’appuient sur la main d’oeuvre bon marché de pays émergents comme le Kenya et les Philippines pour étiqueter et classer des masses de données indispensables au développement de l’intelligence artificielle.Ces pays ont “une population née avec le numérique, extrêmement jeune”, avec beaucoup de personnes qui ont étudié l’informatique, parlent anglais mais manquent “d’opportunités”, souligne Kate Kallot. “Ces régions sont encore perçues comme simplement consommatrices des technologies et pas comme un endroit où l’innovation prend place”, regrette-t-elle. Cela se reflète aussi dans la manière dont les données sont stockées et traitées. Seulement 1% des centres de données sont situés sur le continent africain alors que la région concentre près de 19% de la population mondiale, selon un rapport du cabinet américain Xalam Analytics publié en 2024. Et seulement 2% des données de l’Afrique sont traitées sur le continent, affirme Mme Kallot. “Nous sommes encore dans un environnement très pauvre en données et, tant que cela n’est pas réglé, nous ne serons pas capables d’adopter les nouveaux systèmes créés par les géants de la tech”, pointe-t-elle.   – Frugal et local -Les pays émergents sont toutefois devenus “un champ de bataille” pour les superpuissances qui investissent dans les infrastructures, comme le Chinois Huawei et l’Américain Microsoft.Kate Kallot souhaiterait plutôt voir les pays en développement se rassembler pour construire des centres de données locaux et partagés. “Avant, bâtir une infrastructure essentielle pour votre pays signifiait construire une route ou un hôpital. Maintenant, c’est construire un centre de données”, clame-t-elle. Le risque d’un traitement des données qui s’effectue à l’étranger est “un effacement de notre système de valeurs et de notre culture”, met en garde la dirigeante. Le nombre limité d’infrastructures et de capacité de calcul peut cependant favoriser des innovations moins énergivores. Les économies émergentes possèdent “des développeurs brillants qui créent des choses meilleures pour l’environnement et qui savent travailler dans un environnement très limité en ressources (…) nous devons mettre cela en avant et s’assurer de leur fournir la plateforme nécessaire”, conclut Kate Kallot. 

VivaTech: Emmanuel Macron salue le partenariat “historique” entre Mistral AI et Nvidia

Habitué de VivaTech, Emmanuel Macron a salué mercredi la conclusion d’un partenariat “historique” entre le groupe français Mistral AI et le géant américain des puces électroniques Nvidia, annoncé le jour même depuis le plus grand événement d’Europe consacré à la tech qui se tient à Paris.”Le partenariat annoncé aujourd’hui (…) est, à mes yeux, une alliance historique”, a déclaré le président français sur la scène principale de VivaTech en compagnie des patrons des deux entreprises, Arthur Mensch et Jensen Huang. Mistral AI, qui a conçu le chatbot Le Chat concurrent de ChatGPT, et Nvidia, qui produit des puces électroniques considérées comme indispensables au développement de l’intelligence artificielle (IA) générative, s’allient ainsi pour concevoir une plateforme de cloud (informatique à distance) où les modèles de la start-up tricolore seront disponibles. Baptisée “Mistral Compute”, elle sera dotée de “18.000 superpuces Blackwell”, parmi les plus avancées du géant américain. M. Mensch a vanté l’avènement d’une plateforme “complétement indépendante”, qui permettra aux utilisateurs de “ne plus s’appuyer pour (leur) utilisation de l’IA sur certains fournisseurs américains”. “C’est un changement de paradigme car cela augmentera notre souveraineté et nous permettra d’en faire bien davantage”, a appuyé Emmanuel Macron. Le président s’est aussi livré à une déambulation dans les allées animées du salon, qui a ouvert ses portes mercredi matin pour une neuvième édition avec 14.000 start-up présentes et 165.000 visiteurs attendus. – “Retard” technologique -Défenseur de la “start-up nation”, Emmanuel Macron a échangé pendant sa visite avec plusieurs jeunes entreprises européennes et s’est livré à une défense de la souveraineté technologique du continent. L’Europe “a perdu son autonomie parce qu’elle a mis en danger sa capacité à produire. Elle est devenue de plus en plus dépendante du reste du monde”, s’est inquiété le président, qui a défendu un accès aux marchés publics pour les start-up françaises et européennes. Quatre mois après l’organisation à Paris du sommet sur l’IA, qui avait vu affluer les promesses d’investissements dans cette technologie en France, le chef de l’État a répété son souhait de voir aboutir “une IA (…) soutenable, humaniste et sécurisée”. “Il faut qu’on se dote des capacités pour être au cÅ“ur de ce combat”, a-t-il martelé. Tandis que le président américain Donald Trump souffle le chaud et le froid sur l’économie mondiale au rythme de ses mesures sur les droits de douane, le débat sur la dépendance aux outils numériques américains s’est renforcé dans de nombreux domaines, dont l’IA.”Cette technologie n’a jamais été aussi politique qu’aujourd’hui”, a assuré la ministre française chargée du numérique et de l’intelligence artificielle, Clara Chappaz, en ouverture du salon. “Le sujet de la souveraineté, qui n’était pas aussi important dans les discussions il y a encore un an ou deux ans, est devenu une priorité absolument stratégique”, selon François Bitouzet, directeur général de VivaTech interrogé par l’AFP.- Les “milliards” de Nvidia -Les annonces de Nvidia, qui organisait pour la première fois sa propre conférence à Paris à l’occasion de VivaTech, se sont multipliées, alors que Jensen Huang a livré un discours inaugurale de plus d’une heure.”En deux ans, nous allons multiplier la capacité de calcul dédiée à l’intelligence artificielle en Europe par dix”, a-t-il promis devant une salle comble. Il a également indiqué au cours d’un échange avec la presse que son entreprise investirait “des milliards” de dollars sur le continent dans les années à venir. D’autres partenariats avec des entreprises européennes, comme le géant français des équipements électriques Schneider Electric et l’industriel allemand Siemens, seront quant à eux renforcés, a-t-il aussi souligné.Son entreprise prévoit par ailleurs d’aider au développement de centres technologiques dans plusieurs pays d’Europe.

VivaTech: Emmanuel Macron salue le partenariat “historique” entre Mistral AI et Nvidia

Habitué de VivaTech, Emmanuel Macron a salué mercredi la conclusion d’un partenariat “historique” entre le groupe français Mistral AI et le géant américain des puces électroniques Nvidia, annoncé le jour même depuis le plus grand événement d’Europe consacré à la tech qui se tient à Paris.”Le partenariat annoncé aujourd’hui (…) est, à mes yeux, une …

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VivaTech: Nvidia passe à l’offensive en Europe

Habitué du salon parisien, Emmanuel Macron est arrivé mercredi après-midi à VivaTech, au premier jour du plus grand événement européen dédié à la tech, marqué par l’offensive du géant américain des semi-conducteurs Nvidia sur le Vieux continent.”On veut une IA (…) soutenable, humaniste et sécurisée et il faut qu’on se dote des capacités pour être au coeur de ce combat”, a déclaré le président depuis les allées animées du salon, où il a entamé une déambulation pour rencontrer plusieurs start-up européennes.Il doit ensuite échanger avec les dirigeants de Nvidia, Jensen Huang, et de Mistral AI, Arthur Mensch, qui ont officialisé plus tôt dans la journée un partenariat.”En deux ans, nous allons multiplier la capacité de calcul dédiée à l’intelligence artificielle en Europe par dix”, a promis dans la matinée Jensen Huang devant une salle comble. Il a également indiqué au cours d’un échange avec la presse que son entreprise investirait “des milliards” de dollars sur ce continent dans les années à venir. – Partenariats -Les annonces à destination de l’Europe se sont multipliées lors de la première conférence de Nvidia à Paris. Le plus gros producteur de puces dites GPU (Graphics Processing Unit), considérées comme indispensables au développement de l’IA générative, concevra ainsi avec Mistral AI une plateforme cloud (informatique à distance). Baptisée “Mistral Compute”, elle sera dotée de “18.000 superpuces Blackwell”, parmi les plus avancées de groupe.  Cette plateforme, hébergée et gérée en Europe, offrira de la capacité de calcul aux entreprises et doit leur garantir “une autonomie stratégique” pour renforcer “le leadership technologique européen”, a indiqué Arthur Mensch à l’AFP. D’autres partenariats avec des entreprises européennes, telles que le géant français des équipements électriques Schneider Electric et l’industriel allemand Siemens, seront quant à eux renforcés, à annoncé Jensen Huang.  Son entreprise prévoit par ailleurs d’aider au développement de centres technologiques dans plusieurs pays d’Europe.Le continent accuse un retard important dans le domaine de la puissance de calcul, avec “moins de 5%” des capacités mondiales et “20% de la consommation”, a pointé l’Elysée lors d’un échange avec la presse en amont de VivaTech.  – Souveraineté technologique -Tandis que le président américain Donald Trump souffle le chaud et le froid sur l’économie mondiale au rythme de ses mesures sur les droits de douane, le secteur européen de la tech est secoué par des interrogations sur la souveraineté technologique. Le développement de l’IA est dans tous les esprits et “cette technologie n’a jamais été aussi politique qu’aujourd’hui”, a assuré la ministre chargée du numérique et de l’intelligence artificielle, Clara Chappaz, en ouverture du salon. “La France et l’Europe doivent (…) aujourd’hui investir, innover. C’est très important, on doit regagner en compétitivité”, a martelé Véronique Torner, présidente du syndicat professionnel des entreprises du numérique Numeum, sur Radio Classique mercredi matin.La question de la dépendance aux outils numériques américains est renforcée par un écart massif de financements entre le Vieux-Continent et les États-Unis, qui se maintient depuis les mesures protectionnistes de Donald Trump. “Le sujet de la souveraineté, qui n’était pas aussi important dans les discussions il y a encore un an ou deux ans, est devenu une priorité absolument stratégique”, selon François Bitouzet, directeur général de VivaTech interrogé par l’AFP.Avec 14.000 start-up, dont plus de la moitié sont françaises, et plus de 3.000 investisseurs venus du monde entier, les organisateurs du salon attendent une affluence d’au moins 165.000 visiteurs pour cette neuvième édition. 

Fayard recrute Sonia Mabrouk comme directrice de collection

Les Éditions Fayard ont annoncé mercredi l’arrivée de la journaliste Sonia Mabrouk comme directrice d’une collection “d’essais percutants qui nourriront les débats de notre temps”.Cette collection a été baptisée “Pensée libre”. Les premiers titres sont attendus à l’automne, a indiqué Fayard, sans divulguer de nom d’auteur.Âgée de 47 ans, Sonia Mabrouk est l’une des figures des antennes de CNews et Europe 1, deux médias qui sont – comme Fayard – dans le giron du milliardaire ultraconservateur Vincent Bolloré.Elle est aussi autrice et avait publié chez Fayard en septembre un roman, “Et si demain tout s’inversait”, fiction qui imagine “l’heure des décroisades”, à savoir l’inverse des croisades, où l’on partait d’Occident pour défendre la religion chrétienne en Orient.Elle imaginait le départ depuis les côtes françaises de la Méditerranée de “dizaines de milliers de réfugiés” fuyant une Europe minée par la violence, le brouillage des identités et les dérives de la permissivité morale.La nouvelle collection “offrira un espace d’expression à des personnalités qui osent interroger, provoquer et éclairer les enjeux politiques, sociaux et culturels contemporains”, a expliqué l’éditeur.”Nous perpétuons l’histoire de Fayard: donner la parole à celles et ceux qui prennent le risque d’une pensée forte, assumée, exigeante. Je suis très heureuse de confier cette mission à Sonia Mabrouk, dont l’indépendance, la rigueur et la hauteur de vue font une directrice de collection remarquable”, a affirmé la PDG de Fayard Lise Boëll, citée dans un communiqué.Celle-ci a pris, en juin 2024, la tête de cette maison d’édition parmi les plus anciennes encore en activité en France, fondée en 1857. Elle y a attiré des auteurs comme le président du Rassemblement national Jordan Bardella, l’ancien eurodéputé souverainiste Philippe de Villiers, le député Éric Ciotti ou l’essayiste d’extrême droite Alain de Benoist.

Fayard recrute Sonia Mabrouk comme directrice de collection

Les Éditions Fayard ont annoncé mercredi l’arrivée de la journaliste Sonia Mabrouk comme directrice d’une collection “d’essais percutants qui nourriront les débats de notre temps”.Cette collection a été baptisée “Pensée libre”. Les premiers titres sont attendus à l’automne, a indiqué Fayard, sans divulguer de nom d’auteur.Âgée de 47 ans, Sonia Mabrouk est l’une des figures …

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Fidji Simo, l’ovni français de la tech américaine à l’ascension fulgurante

Fidji Simo s’apprête, à 39 ans seulement, à devenir numéro deux d’OpenAI après avoir laissé sa marque dans deux bastions de la tech, dont Meta, nouvelle étape d’une trajectoire fulgurante qui l’a propulsée d’une famille de pêcheurs sétois au firmament de la Silicon Valley.Française en terre américaine, femme dans un monde d’hommes, arrivée d’école de …

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Fidji Simo, l’ovni français de la tech américaine à l’ascension fulgurante

Fidji Simo s’apprête, à 39 ans seulement, à devenir numéro deux d’OpenAI après avoir laissé sa marque dans deux bastions de la tech, dont Meta, nouvelle étape d’une trajectoire fulgurante qui l’a propulsée d’une famille de pêcheurs sétois au firmament de la Silicon Valley.Française en terre américaine, femme dans un monde d’hommes, arrivée d’école de commerce dans un univers d’ingénieurs, celle qui dirige actuellement la plateforme de livraison de courses Instacart se joue de tous les stéréotypes.”Je trouve ça toujours très impressionnant de voir des gens qui ne sont pas dans leur habitat naturel arriver tout en haut, dans le top 0,01% de la pyramide de la tech aux Etats-Unis”, observe Julien Codorniou, qui l’a côtoyée quand il était vice-président de Facebook.”Et ça s’explique parce qu’elle a cette capacité intellectuelle et aussi à connecter avec les gens et à faire en sorte que les gens ont envie de la suivre”, ajoute le Français, aujourd’hui associé au sein du fonds 20VC.”Chez Facebook (aujourd’hui Meta), elle revendiquait son côté français dans son style, sa façon de s’habiller, dans sa façon d’être”, se souvient David Marcus, passé par Meta en même temps que Fidji Simo et aujourd’hui patron de la société de paiement en ligne Lightspark.Le positionnement tranchait, raconte-t-il, avec “la plupart des étrangers, qu’ils soient français ou autres: quand ils viennent dans la Silicon Valley, ils essaient de s’assimiler à la culture locale”.”Je ne sais pas comment ne pas être moi-même”, expliquait l’intéressée, en février, à la chaîne CNBC. On lui a conseillé de se fondre dans la masse, de porter des sweats à capuche, et elle a pris, sans succès, des cours pour perdre son accent français.”Soit je consacre toute mon énergie à essayer d’être quelqu’un d’autre”, a conclu celle qui interviendra jeudi au salon VivaTech de Paris, “soit je reste moi-même et je mets tout ça dans ce que je crée”.Issue d’une lignée de pêcheurs, élevée dans le sud de la France à Sète, Fidji Simo est passée par HEC avant d’intégrer, en 2006, eBay, d’abord en France puis en Californie.”Les gens s’attendent à ce que je leur donne des raisons orientées business pour justifier mon départ aux Etats-Unis”, a-t-elle dit sur CNBC, “mais il n’y en a pas. J’ai vu, à travers la télé, le rêve américain, et ça m’a paru incroyablement attirant”.- “Jamais laissée intimider” -En 2011, elle intègre Facebook, où elle gravit les échelons jusqu’à se voire confier, en 2014, la vidéo et la monétisation, une promotion qu’elle définit aujourd’hui comme une “inflexion” dans sa carrière.”Elle a une ténacité, une capacité à exécuter, à aller au fond des choses qui est vraiment exceptionnelle”, explique David Marcus.Sur une plateforme basée sur le texte et les fils, Fidji Simo a réussi le pari de la vidéo, devenu un axe majeur de Meta, malgré des réserves en interne.”Elle ne s’est jamais laissée intimider”, décrit David Marcus. “Elle avait une capacité à challenger Mark (Zuckerberg) et à le pousser, alors que d’autres auraient hésité.”Fidji Simo parvient aussi à accélérer la monétisation de l’application mobile Facebook, démontrant une propension observée plus tard chez Instacart, qu’elle a rejoint en 2021.En 2022, après dix ans de pertes, la plateforme de livraison de courses passe dans le vert, aidée par une diversification accélérée sous l’ère Simo, avec la monétisation des données, une extension des partenariats avec la distribution et la montée en puissance de la publicité.Malgré un marché devenu très frileux et un contexte difficile en sortie de pandémie, elle parvient, en septembre 2023, à faire entrer Instacart en Bourse dans des conditions satisfaisantes.”Je n’aurais jamais imaginé que quelqu’un réussisse un tel retournement”, avance Julien Codorniou.Fidji Simo se prépare à intégrer OpenAI, où elle va occuper un nouveau poste de numéro deux, qui comprend notamment ChatGPT, pour laisser le patron Sam Altman se concentrer sur la recherche et les infrastructures.”Pour moi”, estime Julien Codorniou, “l’arrivée de Fidji, c’est un peu une déclaration d’ambition d’OpenAI. Ça veut dire qu’on veut développer des applications qui seront au cÅ“ur de la vie des gens. Ensuite, on va être créatif sur les monétisations et ça, elle sait faire”.

TF1 prévoit de proposer à terme des contenus payants à l’unité sur sa plateforme

Le groupe TF1 a signé un nouvel accord de financement avec la filière de la production audiovisuelle, qui prévoit que les utilisateurs de sa plateforme de streaming TF1+ puissent à terme acheter des contenus à l’unité, a-t-il annoncé mercredi.”Grâce à l’intégration de ces droits, les utilisateurs pourront bénéficier de nouvelles fonctionnalités permettant un accès à …

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TF1 prévoit de proposer à terme des contenus payants à l’unité sur sa plateforme

Le groupe TF1 a signé un nouvel accord de financement avec la filière de la production audiovisuelle, qui prévoit que les utilisateurs de sa plateforme de streaming TF1+ puissent à terme acheter des contenus à l’unité, a-t-il annoncé mercredi.”Grâce à l’intégration de ces droits, les utilisateurs pourront bénéficier de nouvelles fonctionnalités permettant un accès à la carte à une diversité d’Å“uvres et de contenus de haute qualité, disponibles en contrepartie d’un micropaiement”, c’est-à-dire le paiement d’une petite somme, a indiqué TF1 dans un communiqué.L’accord ouvre cette possibilité mais le dispositif n’est pas encore disponible sur TF1+. Lancée début 2024 et priorité stratégique du groupe, la plateforme est gratuite et propose une offre payante sans publicité, TF1+ Premium (5,99 euros par mois).L’achat à la carte “nous permettra d’avoir une offre payante plus large et plus en phase avec ce que recherchent les Français qui consultent TF1+”, a déclaré le PDG du groupe, Rodolphe Belmer, au journal Les Echos.Selon lui, cet accord est un “nouveau pas significatif” en raison du développement de cette “offre inédite par le micropaiement”.Selon les termes de l’accord, cela pourra concerner les “Å“uvres financées par le groupe TF1 de manière substantielle”.L’accord a été signé avec six syndicats de la production audiovisuelle (AnimFrance, SATEV, SPECT, SPI, USPA, SEDPA) et deux sociétés d’auteurs (SACD et Scam). Il se substitue à un précédent signé en décembre 2022.Plus largement que la seule question de l’achat de contenus à la carte, cet accord “pérennise jusqu’à fin 2028 les engagements pris par le groupe TF1” en termes d’investissement dans les fictions, les documentaires ou les dessins animés, a précisé ce dernier.L’accord offre à TF1 “un accès à l’ensemble des droits” pour la télé classique et le streaming “sur une durée de 48 mois, pour l’ensemble des Å“uvres indépendantes qu’il finance à un niveau substantiel”.Parmi les points de l’accord, “le Groupe TF1 amplifie son engagement en faveur de la création d’Å“uvres patrimoniales à hauteur de 12,57% de son chiffre d’affaires (contre 12,50% précédemment)”.