AFP Tech

Mark Zuckerberg de retour à la barre pour défendre Meta

Mark Zuckerberg est revenu à la barre d’un tribunal de Washington mardi, au deuxième jour du procès de son entreprise Meta, la maison-mère de Facebook, accusée d’avoir acheté Instagram et WhatsApp pour étouffer des concurrents potentiels.Après avoir évoqué lundi les débuts de Facebook, le patron du géant californien, qui avait tout fait pour éviter ce procès fédéral, a assuré mardi que les deux applications n’auraient pas autant prospéré sans les investissements du groupe.”L’intégration d’Instagram s’est très bien passée, au final”, a-t-il déclaré. “Nous avons réussi à ajouter beaucoup plus de valeur au service que je n’aurais initialement pensé.”Après cette acquisition, “nous avons gagné en confiance dans notre capacité à identifier des applis à fort potentiel que nous pourrions faire croître plus rapidement en les rachetant”, a-t-il ajouté.Le procès a lieu cinq ans après la plainte déposée sous le premier gouvernement Trump. Le juge a huit semaines d’audience pour déterminer si le géant des réseaux sociaux a enfreint le droit de la concurrence et devrait être forcé de se séparer de ses deux plateformes phares.L’agence de protection des consommateurs, la FTC, estime que Meta, alors Facebook, a abusé de sa position dominante lors du rachat d’Instagram en 2012, pour un milliard de dollars, et de WhatsApp en 2014, pour 19 milliards.- “Eliminer des menaces” -Ces achats ont permis à Meta “d’éliminer des menaces immédiates”, a accusé lundi le représentant de la FTC. Ils ont à l’inverse été “des réussites” pour les consommateurs, a plaidé de son côté un avocat de Meta.Daniel Matheson, l’avocat de la FTC, a montré mardi à Mark Zuckerberg des courriels de 2012, où l’ancien directeur financier de Facebook évoque des raisons possibles d’acheter des start-up comme Instagram, y compris “neutraliser un concurrent”.Dans sa réponse à l’époque, le dirigeant avait reconnu ce facteur de décision, parmi d’autres. “Je ne sais pas ce que je pensais exactement à ce moment-là”, a-t-il éludé mardi. Il a expliqué que ses équipes avaient pesé le pour et le contre de développer une application photo pour Facebook, un projet qui était en cours. “J’ai trouvé qu’Instagram était meilleur dans ce domaine, donc je me suis dit qu’il valait mieux l’acheter”.Mark Zuckerberg a multiplié les avances à l’égard de Donald Trump depuis la seconde élection de ce dernier en novembre, dans l’espoir notamment de régler cette procédure à l’amiable.Mais la FTC, même sous présidence républicaine, semble décidée à poursuivre les différentes grandes actions antitrust lancées ces dernières années par le gouvernement américain dans le secteur des technologies.Google a été reconnu coupable d’abus de position dominante sur le marché de la recherche en ligne en août dernier, tandis qu’Apple et Amazon font également l’objet de poursuites.- “Minutes d’attention” -Le procès de Meta va se jouer en partie sur la définition du marché concerné. Pour le gouvernement américain, les services de Meta relèvent des “réseaux sociaux personnels”, qui permettent de rester en contact avec la famille et les amis. Les autres grandes plateformes telles que les très populaires TikTok et YouTube n’appartiennent pas à la même catégorie.Une perspective que la firme de Menlo Park (Silicon Valley) rejette comme périmée.Selon Mark Zuckerberg, TikTok et YouTube sont les principaux concurrents de Facebook et Instagram, “parce que la vidéo est le médium le plus prisé des gens pour partager des contenus”. “Et ils sont bien plus gros, nous avons du retard à rattraper”, a-t-il déclaré mardi.La défense de Meta va également insister sur la compétition existante entre ses applications et leurs concurrentes, qui innovent et ajoutent régulièrement des fonctionnalités pour “gagner en minutes d’attention des utilisateurs”.Instagram compte aujourd’hui 2 milliards d’utilisateurs à travers le monde. Un succès que l’entrepreneur milliardaire attribue aux investissements substantiels du groupe.Il a même assuré que si Snap avait accepté de rejoindre Facebook, “nous aurions certainement accéléré leur croissance”.”Je me souviens que j’avais dit: +Avec nous, Snapchat aurait des milliards d’utilisateurs+. Et je crois qu’ils n’y sont toujours pas arrivés, 10 ans plus tard”.La FTC va chercher à l’inverse à démontrer que le monopole de Meta sur le marché des “réseaux sociaux personnels” se traduit par un usage dégradé pour les usagers, contraints de tolérer trop de publicités et de changements abrupts.

Hanouna a mis le cap vers M6, ses dirigeants saluent un “joueur d’équipe”

Le projet de Cyril Hanouna pour septembre chez M6 devient plus concret. “La collaboration se passe très bien” avec l’animateur star, un “joueur d’équipe”, ont assuré ses dirigeants à des représentants des journalistes, qui restent sur leurs gardes.Les présidents des sociétés de journalistes de RTL et M6 avaient demandé cette rencontre au plus haut niveau, inquiets de “déclarations souvent vindicatives et parfois méprisantes” à l’égard de leur groupe par Cyril Hanouna. Le roi du clash officiait jusque fin février sur la chaîne C8 puis en mars en ligne. Il avait promis avant septembre une “diète médiatique” et n’est plus présent que sur les ondes. “Le travail a officiellement commencé” autour de ses deux futures émissions quotidiennes de divertissement, pour Fun Radio et la chaîne W9, dans le groupe M6, rapportent les représentants du personnel mardi dans un message interne qu’a pu consulter l’AFP. Si “le choix des chroniqueurs n’est pas encore arrêté”, “les discussions ont débuté autour des aspects concrets: décors, lieux de tournage, ligne éditoriale” notamment, leur ont précisé mercredi dernier David Larramendy, président du groupe, et Hervé Béroud, directeur de l’information.”Les fondamentaux du projet restent inchangés depuis le départ: apolitique et sans conflits (…) La collaboration se passe très bien, dans le même esprit que celui défendu initialement”, leur a-t-il été souligné. Ainsi “il y a deux postures, croire ou ne pas croire” et “il faudra juger sur pièce”.Cyril Hanouna a “une volonté affirmée de changer de discours” et “l’animateur s’affiche aujourd’hui clairement comme un joueur d’équipe”, estiment ainsi David Larramendy et Hervé Béroud, selon ces propos rapportés.Son recrutement constitue “une opportunité stratégique majeure, malgré les critiques externes”, “notamment de TF1 ou des partisans de Bolloré” dont il s’est séparé, est-il ajouté.”Des garde-fous sont en place, contractualisés (mais confidentiels), et des outils de protection sont prévus pour encadrer le projet”, qui a vocation à “générer de l’audience”, ont-ils insisté. – sous haute surveillance -Les journalistes du groupe M6 s’étaient prononcés fin janvier à une vaste majorité contre son arrivée, puis ont dit leur “vigilance”. Figure de la chaîne, Karine Le Marchand a dit aussi rester “vigilante”, après avoir menacé de quitter le groupe.Début mars, Cyril Hanouna s’est déjà fait recadrer par son futur employeur après avoir égratigné un de ses animateurs vedettes, Bruno Guillon. “Ils m’ont supplié pour que j’aille sur Fun Radio (…) pour avoir quelqu’un qui porte un peu la station (…) Il n’a qu’à partir Bruno Guillon”, avait-il lancé.Fin mars lors du festival Séries Mania à Lille, M. Larramendy avait assuré avoir “toute confiance” en Cyril Hanouna, “un talent comme il n’en existe quasiment plus en télé”. “C’est une personne qui parle à tous les publics”, avait expliqué le patron, qui refuse de faire de la télé “un quant-à-soi qui ne parle plus à certaines catégories de population”. Dans le passé, “il y a eu des dérapages, des choses pour lesquelles nous sommes en désaccord total” et “on le lui a dit”, avait-il ajouté. Les écarts de l’animateur ont valu un total de 7,6 millions d’euros d’amende à C8. La chaîne, dans le giron du milliardaire ultraconservateur Vincent Bolloré, a cessé d’émettre fin février après le non-renouvellement inédit de sa fréquence par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel. Au fil des années, l’émission “Touche pas à mon poste” (TPMP), animée par Cyril Hanouna, avait pris une tournure de plus en plus politique. Soutenu à droite et à l’extrême droite, boycotté à gauche, Cyril Hanouna lui-même n’écarte pas une candidature à l’Elysée en 2027.Selon un sondage Toluna-Harris Interactive sur les “outsiders” potentiels publié lundi par L’Opinion, 11% des Français indiquent qu’ils pourraient voter pour lui si l’élection présidentielle avait lieu dimanche prochain. “Ma grande fierté est d’être devant Clémence Guetté” de LFI, créditée d’un score de 9%, a taclé lundi Cyril Hanouna sur Europe 1, où il présente une émission les après-midis jusque fin juin. 

Hanouna a mis le cap vers M6, ses dirigeants saluent un “joueur d’équipe”

Le projet de Cyril Hanouna pour septembre chez M6 devient plus concret. “La collaboration se passe très bien” avec l’animateur star, un “joueur d’équipe”, ont assuré ses dirigeants à des représentants des journalistes, qui restent sur leurs gardes.Les présidents des sociétés de journalistes de RTL et M6 avaient demandé cette rencontre au plus haut niveau, …

Hanouna a mis le cap vers M6, ses dirigeants saluent un “joueur d’équipe” Read More »

Sébastien Cauet va faire son retour à la radio, sur Europe 2

L’animateur Sébastien Cauet, mis en examen pour des viols qu’il conteste fermement, a retrouvé un employeur, Europe 2, qui lui confie quatre heures quotidiennes, a annoncé cette radio dans un communiqué mardi.Cauet doit animer la matinale, de 7H à 11H, à partir du 28 avril, le jour de ses 53 ans.Il succède sur cette tranche horaire à Benjamin Castaldi, qui a réalisé des audiences insatisfaisantes.Sébastien Cauet est mis en examen depuis mai 2024 pour des viols et une agression sexuelle dont l’accusent quatre femmes, dont trois qui étaient alors adolescentes, entre 1997 et 2014.Suspendu en novembre 2023 par NRJ, qui a rompu son contrat en janvier 2024, l’animateur a obtenu ensuite le droit de travailler, à condition qu’il n’y ait pas de public dans son studio.Pour Europe 2, l’une des radios du groupe Lagardère, l’enjeu est de redresser rapidement une audience tombée à des niveaux inquiétants. D’après Médiamétrie, entre janvier et mars, l’audience cumulée est descendue à 1,5%, en baisse d’un demi-point sur un an.”On a repositionné Europe 2 en janvier 2023, avec un changement de positionnement musical en juin, un changement de matinale en septembre. On n’a pas de bons résultats sur cette vague. La matinale animée par Benjamin Castaldi n’a pas pris”, a expliqué à l’AFP la directrice générale de Lagardère Radio, Constance Benqué.Le directeur général des radios musicales de Lagardère, Alain Liberty, a salué un “véritable artiste populaire en parfaite adéquation avec le projet et les ambitions que nous affichons pour Europe 2”.

Sébastien Cauet va faire son retour à la radio, sur Europe 2

L’animateur Sébastien Cauet, mis en examen pour des viols qu’il conteste fermement, a retrouvé un employeur, Europe 2, qui lui confie quatre heures quotidiennes, a annoncé cette radio dans un communiqué mardi.Cauet doit animer la matinale, de 7H à 11H, à partir du 28 avril, le jour de ses 53 ans.Il succède sur cette tranche …

Sébastien Cauet va faire son retour à la radio, sur Europe 2 Read More »

Foot/Droits TV: fin de la médiation entre la LFP et DAZN, pour quelle solution ?

La médiation dans le litige financier sur les droits TV de la Ligue 1 entre son diffuseur principal, DAZN, et la Ligue de football professionnel (LFP) prend fin mardi, avec l’objectif de sortir le football français de l’impasse, sans certitude d’y parvenir.Plusieurs scénarios sont sur la table mais si les deux parties ne se sont pas mises d’accord, le conflit pourrait se régler devant la justice. Selon une source proche du dossier, une solution à court terme portée par DAZN est un accord pour un retrait dès la fin de l’actuelle saison avec “des conditions à définir” (en l’état, le contrat liant DAZN au football français court jusqu’en 2029, avec une possibilité de sortie à la fin de la saison 2025-26). Une solution à long terme également proposée par la plateforme de streaming permettrait la poursuite de son partenariat avec la LFP, mais en “revoyant totalement le contrat” avec l’exclusivité de la diffusion (y compris le 9e match actuellement diffusé à chaque journée de L1 par beIN Sport), une amélioration du produit et de meilleurs accès aux acteurs du championnat. L’idée est d’inclure une part variable très conséquente dans le montant des droits versés par la plateforme, avec un contrat s’achevant comme prévu initialement dans quatre ans, précise cette même source.De son côté, la LFP voudrait que l’association entre les deux parties se poursuive pour deux saisons en repoussant d’un an la clause de sortie actuelle (en l’état, le contrat initial permet à l’une ou l’autre des parties d’en sortir à la fin de la saison 2025-26).  Sur ce sujet, un conseil d’administration de la Ligue en visioconférence est prévu mardi à 16h00. Cette réunion est précédée par un collège des clubs de Ligue 1 puis de Ligue 2, qui a débuté à 14h00, a indiqué une autre source proche des discussions.- Inquiétude des clubs -Contactés par l’AFP, la Ligue et DAZN n’ont pas souhaité faire de commentaires dans l’immédiat.Depuis plus d’un mois, un médiateur mandaté par le tribunal de commerce de Paris tente de trouver un terrain d’entente entre les deux parties. Sa mission était censée initialement se terminer le 31 mars.Le foot français continue d’évoluer dans un contexte brûlant sur fond de tensions de plus en plus vives entre la LFP et DAZN, détenteur des droits de huit des neuf rencontres de Ligue 1 par journée pour 400 millions d’euros annuels jusqu’en 2029. La plateforme britannique de streaming sportif réclame en justice à la LFP 573 millions d’euros “pour manquement observé” et “tromperie sur la marchandise”.La plateforme, qui se plaint notamment des conditions d’exploitation difficiles liées au piratage et du manque de coopération de certains clubs pour mettre en valeur le “produit Ligue 1”, a finalement versé à la LFP une partie de son échéance du mois de janvier (35 millions d’euros) qu’elle avait refusé dans un premier temps de payer. Ce conflit amplifie l’inquiétude des équipes les plus fragiles sur le plan financier et ravive les dissensions entre les présidents de clubs au sujet de la stratégie de la Ligue et de son président, Vincent Labrune, dans le dossier des droits TV.

Foot/Droits TV: fin de la médiation entre la LFP et DAZN, pour quelle solution ?

La médiation dans le litige financier sur les droits TV de la Ligue 1 entre son diffuseur principal, DAZN, et la Ligue de football professionnel (LFP) prend fin mardi, avec l’objectif de sortir le football français de l’impasse, sans certitude d’y parvenir.Plusieurs scénarios sont sur la table mais si les deux parties ne se sont …

Foot/Droits TV: fin de la médiation entre la LFP et DAZN, pour quelle solution ? Read More »

Le Japon ordonne à Google de cesser la violation présumée des règles de concurrence

Le Japon a annoncé mardi avoir ordonné au géant technologique Google de cesser des pratiques liées aux fonctions de recherche sur ses smartphones Android, présumées violer les lois nationales sur la concurrence.C’est la première fois que les autorités japonaises émettent une telle injonction dite de cessation et désistement à l’encontre d’un mastodonte de l’internet, selon les médias japonais, après des mesures similaires prises en Europe et aux États-Unis. Aucune sanction financière n’a été annoncée à ce stade.”Nous avons conclu que le comportement de Google LLC menace d’entraver une concurrence équitable”, a déclaré Saiko Nakajima, de la Commission japonaise pour la concurrence (JFTC).Les pratiques “déloyales” fustigées par le régulateur sont “liées à la mise en Å“uvre des fonctions de recherche pour les smartphones Android, en violation de la loi de concurrence”, a-t-il expliqué. La JFTC accuse Google d’avoir imposé des conditions contraignantes aux fabricants de smartphones Android au Japon -et plus précisément de s’être assuré que sa boutique d’applications en ligne Google Play soit installée dans le cadre d’un paquet avec l’application de recherche de son navigateur Chrome.Or, Google Play est si largement utilisé que sans lui, “les appareils Android sont quasiment invendables”, avait déclaré une source gouvernementale à l’AFP en décembre sous couvert d’anonymat.La JFTC estime par ailleurs que Google a fait miroiter des incitations financières pour pousser ces fabricants de smartphones à exclure les applications de recherche concurrentes, avait ajouté cette source.Google Japon s’est déclaré “déçu” par les conclusions de la JFTC: “Nos accords avec nos partenaires japonais contribuent à promouvoir la concurrence et ont indéniablement renforcé leur capacité à investir dans des innovations offrant un plus grand choix aux consommateurs”, a-t-il affirmé dans un communiqué.”Nous examinerons attentivement cette ordonnance afin de déterminer les prochaines étapes”, a-t-il indiqué.- Rôle “dominant” d’Android -Cette décision s’inscrit dans le cadre de mesures similaires ciblant Google ailleurs dans le monde.En novembre, le gouvernement américain a demandé à un juge d’ordonner le démantèlement de Google en vendant son navigateur Chrome, très utilisé de par le monde. L’entreprise a fait ses contre-propositions à la justice pour l’éviter.De son côté, la Commission européenne a recommandé l’année dernière à Google de vendre une partie de ses activités, sous peine d’amendes pouvant atteindre 10% de son chiffre d’affaires mondial en cas de non-respect.Avant cela, l’UE avait infligé en 2018 à Google une amende record de 4,34 milliards d’euros pour avoir abusé de la position dominante d’Android, son système d’exploitation pour smartphone (alors utilisé dans 80% des appareils dans le monde), en vue d’asseoir la suprématie de son service de recherche en ligne. L’amende a été confirmée en 2022 par la justice européenne.Et selon les nouvelles législations numériques de l’UE, afin de remettre en cause la domination du moteur de recherche Google, le groupe doit désormais proposer aux consommateurs européens des alternatives avec l’ouverture d’un menu automatique pour paramétrer leur application par défaut.Dans la foulée, Google pourrait aussi se voir appliquer des règles spéciales au Royaume-Uni en raison de sa position dominante: Londres a annoncé mi-janvier l’ouverture d’une enquête sur son moteur de recherche et son impact “sur les consommateurs et les entreprises”.Enfin, en février, la Chine a ouvert une enquête contre Google, qu’elle dit soupçonner d’avoir enfreint sa réglementation anti-monopole en arrêtant ses transactions avec des entreprises chinoises.- Amazon aussi visé au Japon -Au Japon, la JFTC exerce une forte pression sur d’autres géants technologiques américains qu’elle soupçonne de ne pas respecter les règles de concurrence.En novembre 2024, l’agence a ainsi mené une inspection dans la filiale japonaise d’Amazon à Tokyo, soupçonnant le géant du commerce électronique d’abuser de sa position dominante pour forcer ses vendeurs à abaisser leurs prix.Selon une source interrogée alors par l’AFP, la JFTC soupçonne que l’entreprise a utilisé au détriment des vendeurs sa “buy box, un emplacement très convoité sur le site Amazon.co.jp qui permet aux produits d’être mis en évidence.Amazon aurait poussé ses vendeurs à baisser leurs prix… au risque, s’ils refusent, de devoir renoncer à apparaître dans la “Buy Box” tant convoitée, et de voir ainsi leurs ventes décrocher. Cette pratique aurait permis à Amazon de maintenir un avantage concurrentiel face aux autres plateformes d’e-commerce.

Le Japon ordonne à Google de cesser la violation présumée des règles de concurrence

Le Japon a annoncé mardi avoir ordonné au géant technologique Google de cesser des pratiques liées aux fonctions de recherche sur ses smartphones Android, présumées violer les lois nationales sur la concurrence.C’est la première fois que les autorités japonaises émettent une telle injonction dite de cessation et désistement à l’encontre d’un mastodonte de l’internet, selon …

Le Japon ordonne à Google de cesser la violation présumée des règles de concurrence Read More »

Audiences radio: France Inter toujours devant, RTL repasse devant franceinfo

France Inter caracole toujours en tête des audiences radio de janvier à mars, avec quelque 7,3 millions d’auditeurs quotidiens, tandis que RTL a repris la place de numéro 2 à franceinfo, selon les chiffres publiés mardi par Médiamétrie.La station publique a gagné 76.000 nouveaux auditeurs par rapport à début 2024, pour une audience cumulée (AC) de 12,8%. “France Inter n’a jamais été aussi haut. Sa matinale aussi. Les trois dernières vagues sont les trois meilleures enregistrées depuis la mise en place de la mesure Médiamétrie en 2002”, s’est félicitée Adèle Van Reeth, directrice de France Inter, dans une déclaration transmise à l’AFP.Un record avait été atteint lors de la dernière vague, avec 7,5 millions d’auditeurs quotidiens en novembre et décembre.Pour ce début 2025, RTL a regagné la deuxième marche du podium que lui avait ravi franceinfo depuis la rentrée. La station privée généraliste du groupe M6 compte 5 millions d’auditeurs (8,9% d’audience cumulée).La radio publique d’information en continu compte pour sa part 4,9 millions d’auditeurs quotidiens (8,7% d’audience cumulée). Sibyle Veil, patronne de Radio France, a noté “la prouesse de Radio France qui, vague après vague, parvient à se maintenir à de très hauts niveaux”.Arrivée quatrième, RMC est en léger recul sur un an (de 5,6% à 5,4% d’audience cumulée) mais progresse depuis le début de la saison, comptabilisant 3 millions d’auditeurs.De son côté, Europe 1, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, poursuit sa remontée en gagnant 269.000 auditeurs en un an, soit 2,7 millions au total (4,7% en audience cumulée). “La durée d’écoute quotidienne explose (+18 minutes en un an), signe de la fidélisation des auditeurs”, a relevé auprès de l’AFP Constance Benqué, directrice générale de sa maison mère Lagardère Radio.Europe 1 va perdre au profit de Fun Radio en septembre prochain Cyril Hanouna, qui anime la tranche 16h-18h et a “largement contribué à la +remontada+ d’Europe 1”, selon sa responsable. Le concept de son émission devrait demeurer. Enfin, “Ici” (ex-France Bleu), le réseau d’antennes locales de Radio France rebaptisé en début d’année, chute de 4,9% à 4,2% d’audience cumulée en un an, perdant 422.000 auditeurs.L’actualité internationale forte “ne nous a pas été favorable” et “le média radio est en difficulté”, particulièrement “la radio populaire”, explique-t-on chez “Ici”. Le média radio dans son ensemble décline, avec une perte de près de 264.000 auditeurs sur an, pour un total de 38,5 millions d’adeptes quotidiens de janvier à mars.