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Afghanistan: coupure des télécommunications à l’échelle nationale

Les autorités talibanes ont imposé lundi une coupure nationale des communications, quelques semaines après avoir commencé à couper les connexions par fibre optique afin de “prévenir le vice”.L’AFP a perdu le contact avec son bureau dans la capitale Kaboul vers 17H45 (13H15 GMT).Netblocks, une organisation chargée de la cybersécurité et de la gouvernance d’internet, a …

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Sur TikTok ou Instagram, pilotes et personnel de bord dévoilent les coulisses des vols

Pourquoi faut-il remonter son cache-hublot à l’atterrissage? A quoi ressemble un décollage vu du cockpit? Sur TikTok ou Instagram, stewards, hôtesses de l’air et pilotes montrent les coulisses des vols et des escales dans des vidéos parfois filmées à bord et attirant des millions de vues.”Fly with Manon”, “Matpilote”, “Clara l’hôtesse en jet”, “Mina dans les airs” ou “Mathieu le steward” partagent leur quotidien, détaillent les grandes étapes de leur planning mensuel et répondent à des questions récurrentes sur le contenu de leur valise ou la nécessité ou non d’un visa à chaque escale…”Bienvenue dans le cockpit du Boeing 737, aujourd’hui nous allons atterrir piste 31″, annonce “Matpilote” dans une séquence filmée juste avant son arrivée à Marseille.Entre la désactivation du pilotage automatique, des explications sur la numérotation des pistes et sur ses manœuvres, il montre à ses plus de 163.000 abonnés les étapes cruciales ponctuant les derniers kilomètres de son itinéraire.Une approche didactique revendiquée par le pilote de ligne de 30 ans aux 2.800 heures de vol, qui a décidé de partager en images son quotidien professionnel après le succès inattendu, pendant sa formation, de ses premières vidéos YouTube filmées à bord de petits avions, destinées à sa famille.”L’idée, c’est d’apporter de la connaissance sur une réalité qui fascine le public et lui fait peur en même temps”, explique-t-il, convaincu que ses vidéos rassurent en montrant que le pilotage d’un avion est “rationnel, maîtrisé, un peu comme la conduite d’une voiture”.Mathieu Allouch, alias “Mathieu le steward”, raconte, lui, à ses plus de 235.000 abonnés le quotidien des hôtesses et stewards dans des sketchs, des vidéos pédagogiques ou d’escales à l’étranger.Il reçoit aussi “tous les jours” des questions sur la sécurité des vols.”Les gens ont peur des turbulences, donc je leur explique qu’elles sont surprenantes mais pas dangereuses pour l’avion, ni pour les passagers tant qu’ils ont attaché leur ceinture”, raconte le trentenaire, ancien animateur radio et TV.- Une image contrôlée -S’il arrive souvent aux deux vidéastes d’être reconnus sur terre par des collègues ou des passagers, ils redoublent de précautions pour préserver l’anonymat de leur compagnie aérienne. Mathieu Allouch enfile un faux costume de steward pour ses tournages, jamais réalisés à bord. Son employeur connaît l’existence de ses vidéos, mais il préfère le garder secret pour “garder une certaine liberté” dans son contenu, estimant qu’il représente “sa corporation en général”.Pour “Matpilote”, qui s’assure de flouter l’immatriculation de son appareil et ne souhaite pas divulguer son vrai nom, ne “pas associer son image à celle de la compagnie” est un prérequis pour pouvoir partager son contenu filmé en vol.Les pratiques varient selon les compagnies, certaines interdisant les prises de vue des pilotes dans l’avion, quand d’autres peuvent l’autoriser à condition d’une demande préalable, pointe le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL).”Très favorable” à ce que des pilotes expliquent leur métier, le SNPL juge toutefois préférable qu’ils se filment hors des avions pour “des raisons de sécurité”: risque de distraction aux commandes, de divulgation d’informations sensibles du cockpit…De son côté, le Syndicat national du personnel navigant commercial (SNPNC) rappelle qu’à bord, l’image appartient “en grande partie à l’entreprise”.En conséquence, s’y filmer en uniforme pour une diffusion publique “nécessite en principe l’accord de la compagnie” au risque de sanctions disciplinaires – même si, en pratique, les compagnies peuvent “tolérer” des publications qui les valorisent. Voire les mettre en avant sur leur propre compte TikTok, comme l’a fait Air Caraïbes avec une vidéo de “Fly with Manon”, une salariée à l’uniforme identifiable sur son profil.Tout en défendant “la liberté d’expression” des navigants, le syndicat juge que la priorité à bord reste “la sécurité et la confidentialité”.En ligne, le succès de ces vidéos repose sur la curiosité du public pour la vie hors norme de l’équipage, selon Mathieu Allouch.”Ce métier est un peu énigmatique, il fascine parce qu’il n’est pas normal. Je ne vais pas au bureau du lundi au vendredi, je change de collègues toutes les semaines, on est au-dessus des nuages”, estime le steward. 

Sur TikTok ou Instagram, pilotes et personnel de bord dévoilent les coulisses des vols

Pourquoi faut-il remonter son cache-hublot à l’atterrissage? A quoi ressemble un décollage vu du cockpit? Sur TikTok ou Instagram, stewards, hôtesses de l’air et pilotes montrent les coulisses des vols et des escales dans des vidéos parfois filmées à bord et attirant des millions de vues.”Fly with Manon”, “Matpilote”, “Clara l’hôtesse en jet”, “Mina dans …

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Au Pakistan, la désinformation sape la campagne de vaccination contre le HPV

Au Pakistan, où la vaccination suscite une méfiance généralisée, la dernière campagne contre le papillomavirus n’a atteint que la moitié de son objectif, sapée par un flot de désinformation qui a découragé parents et adolescentes. Dans la très conservatrice société pakistanaise, la dernière campagne anti-HPV, visant les jeunes filles pour prévenir les infections dues aux souches …

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Au Pakistan, la désinformation sape la campagne de vaccination contre le HPV

Au Pakistan, où la vaccination suscite une méfiance généralisée, la dernière campagne contre le papillomavirus n’a atteint que la moitié de son objectif, sapée par un flot de désinformation qui a découragé parents et adolescentes. Dans la très conservatrice société pakistanaise, la dernière campagne anti-HPV, visant les jeunes filles pour prévenir les infections dues aux souches sexuellement transmissibles du papillomavirus humain (HPV), responsable de plus de 90% des cas de cancer du col de l’utérus, a été l’objet de nombreuses rumeurs infondées.A Karachi, la grande ville du sud, Maryam Bibi, 30 ans, a refusé de faire vacciner ses trois filles.”Mon mari me l’a interdit, car on entend que ce vaccin va les rendre stériles et sert à contrôler la population”, dit-elle à l’AFP, relayant une légende urbaine tenace selon laquelle les vaccins seraient un complot occidental pour réduire les populations musulmanes.De son côté, Humna Saleem n’en voit pas l’utilité: “le cancer du col de l’utérus est terrible mais pourquoi ne pas dire à nos garçons d’être fidèles plutôt que de dire à nos filles de se faire vacciner?”, interroge cette mère de 42 ans qui habite à Lahore, grande ville frontalière de l’Inde. Car beaucoup sont persuadés que seul un grand nombre de partenaires sexuels induit des infections sexuellement transmissibles, dans un pays où les relations hors mariage sont illégales. D’autres soutiennent que l’injection entraîne un dysfonctionnement hormonal et augmente la libido des vaccinées.”Certaines personnes ont refusé le vaccin, nous ont claqué la porte au nez ou ont même menti sur l’âge de leur fille”, se désole auprès de l’AFP Ambreen Zehra, vaccinateur à Karachi. Lors de cette campagne deux semaines qui s’est achevée samedi, les autorités espéraient vacciner 11 millions de Pakistanaises de 9 à 14 ans. Mais seulement six millions de doses ont été injectées, rapporte un responsable du ministère de la Santé sous le couvert de l’anonymat.”De nombreuses jeunes filles en âge d’être vaccinées n’ont pas pu l’être, mais nous veillerons à ce que des doses restent disponibles pour elles même après la fin de la campagne”, assure cette même source.- Méfiance généralisée -Au Pakistan, la confiance dans les vaccins a été ébranlée par une fausse campagne de vaccination par la CIA pour localiser le chef d’Al-Qaïda et cerveau du 11-Septembre Oussama ben Laden, tué en 2011 dans le nord du pays.La mission des vaccinateurs n’est pas sans risque: les soignants et les policiers qui les protègent sont régulièrement la cible d’attaques.Face à ces obstacles, la polio, qui n’est plus endémique qu’au Pakistan et en Afghanistan, a connu une recrudescence de cas avec 27 enfants pakistanais infectés en 2025. C’est beaucoup plus que les trois années précédentes, quand le Pakistan a cru en avoir presque fini avec la maladie.Inlassablement, les vaccinateurs tentent de répondre aux fausses informations, faisant du porte à porte ou ciblant les établissements scolaires, notamment pour le vaccin anti-HPV qui s’adresse principalement aux adolescentes.Au Pakistan, le cancer du col de l’utérus fait des ravages, avec environ 5.000 cas diagnostiques chaque année selon l’Unicef, un chiffre probablement sous-évalué. Les deux tiers des femmes atteintes succombent à la maladie.Malgré tout, les parents restent réfractaires. Dans une école de Rawalpindi, ville-jumelle d’Islamabad où la vaccination anti-HPV devait se dérouler, aucune dose n’a été administrée faute de consentement, raconte à l’AFP un professeur sous couvert d’anonymat, assurant que de nombreuses écoles rurales ont connu le même sort.- Montrer l’exemple -Dans la capitale Islamabad aussi, la campagne s’est heurtée aux refus successifs.”Le premier jour, nous avons atteint 29% de notre objectif, un chiffre décevant mais passable”, raconte Syeda Rashida Batool, responsable locale qui a lancé la campagne en vaccinant sa fille.”Mais le soir même, des vidéos ont circulé en ligne et ce chiffre a chuté”, regrette-t-elle.Les images virales montrent par exemple des jeunes écolières pliées en deux de douleur, les internautes assurant qu’elles ont été victimes d’effets secondaires du vaccin.En réalité, cette vidéo a été décontextualisée, et montre une salle de classe où des gaz lacrymogènes avaient été lancés lors d’une manifestation. Le vaccin contre le HPV, administré depuis des années dans plus de 150 pays, est jugé fiable par l’Organisation mondiale de la santé, et son efficacité est prouvée scientifiquement pour prévenir le cancer du col de l’utérus. Mais loin d’être cantonnés aux réseaux sociaux, ces rumeurs infondées sont aussi relayés par des responsables politiques.La semaine dernière, Rashid Mehmood Soomro, à la tête d’un parti religieux de droite à Karachi, a assuré que le vaccin, administré de manière volontaire, était pourtant “imposé aux filles” par le gouvernement et “les rendait stériles”.Alors, pour tenter de taire les rumeurs, le ministre pakistanais de la Santé, Syed Mustafa Kamal, a fait appel aux médias pour filmer la vaccination de sa fille adolescente. “En 30 ans de carrière, je n’ai jamais rendu ma vie de famille publique, mais ma fille, comme les filles de la nation, me sont chères donc c’était nécessaire”, a-t-il assuré.zz-stm-sma-nz-ecl/jma/roc 

Canteloup arrive sur RMC: “Rires” ou “gros malaise”, ce sont “des moments de radio”

Quatre ans après son éviction d’Europe 1, l’humoriste et imitateur Nicolas Canteloup revient lundi à la radio, sur RMC: “gourmand” avant ce retour sur les ondes, il se réjouit de faire “du trapèze sans filet” en improvisant des imitations de politiques, confie-t-il à l’AFP.R: “Gourmand! Je ne pensais pas revenir à la radio, j’avais tourné la page. Mais ces quatre ans d’arrêt ont finalement été assez positifs : cette petite jachère a entraîné beaucoup d’envie. Quand mon producteur (Jean-Marc Dumontet, ndlr) m’a appelé pour me dire que RMC avait envie que je vienne, je l’ai rappelé au bout de 48h pour lui dire que cette idée me plaisait bien.”R: “L’idée, c’est de faire une chronique de 7 minutes avec les voix des gens qui sont dans l’actualité. Mais le petit plus, c’est d’essayer de pasticher, de parodier l’interview menée par Apolline de Malherbe, qui se sera déroulée juste avant. Je l’ai déjà fait sur Europe 1, et c’est du trapèze sans filet: il y aura trois minutes de pub entre la fin de l’interview et mon intervention, et c’est le temps que j’aurai pour trouver un angle, une parodie.”R: “Pour moi, c’est du sans filet, et pour l’auditeur, c’est du produit extra-frais, non formaté, parce qu’on ne sait pas ce qui va se passer. L’invité peut se crisper, ça peut être glacial, mais ça fait des moments de radio, de vérité, et c’est ça qui est intéressant. Quand il y a des rires, c’est évidemment mieux, mais même quand il y a un gros malaise, il se passe quelque chose. C’est très casse-gueule pour moi, et j’espère que cette prise de risques sera appréciée par l’auditeur. Avec l’indulgence qui va avec, parce que ce sera imparfait, mais c’est le jeu.”R: “C’est la raison de ma venue. RMC voulait marquer le coup dans cette année pré-électorale. On a beau dire que les gens s’éloignent de la politique, ça les passionne quand même. C’est sûr que c’est un terrain de jeu sur lequel la matière première va être très forte.”R: “Je suis en plein dedans, avec des voix comme François Ruffin (député ex-LFI, ndlr), Olivier Faure (premier secrétaire du Parti socialiste, ndlr). Là, je travaille vraiment Jordan Bardella (président du RN, ndlr). Certaines voix sont plus compliquées que d’autres.”R: “Avec une moto-taxi, ça va être mon outil! Il va falloir jongler, car dès que j’aurai fini à la radio, il faudra que je parte à TF1 pour tourner l’émission. Donc ça va être un peu sportif, d’autant que j’arriverai très tôt à la radio pour écouter toute la matinale.”R: “C’était une décision du nouveau propriétaire, c’était effectivement Vincent Bolloré, le nouvel actionnaire. Mais si on est honnête, c’est une décision légitime: il achète un média, il y met ce qu’il veut. Il ne souhaitait pas avoir d’humoriste parce qu’il voulait changer de ligne éditoriale et ne pas avoir un trublion qui dit un peu ce qu’il veut. C’est respectable. La seule frustration, c’est qu’avec mon équipe, on était prêt pour la présidentielle (de 2022, ndlr) et qu’on s’est arrêté avant.”

Canteloup arrive sur RMC: “Rires” ou “gros malaise”, ce sont “des moments de radio”

Quatre ans après son éviction d’Europe 1, l’humoriste et imitateur Nicolas Canteloup revient lundi à la radio, sur RMC: “gourmand” avant ce retour sur les ondes, il se réjouit de faire “du trapèze sans filet” en improvisant des imitations de politiques, confie-t-il à l’AFP.R: “Gourmand! Je ne pensais pas revenir à la radio, j’avais tourné …

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Livre sur la DGSI: procès ordonné pour un journaliste et deux ex-policiers

Auteur en 2019 d’un livre sur la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le journaliste Alex Jordanov a été renvoyé en correctionnelle pour des atteintes au secret défense, tout comme deux ex-policiers présentés comme ses sources.Selon l’ordonnance de renvoi du 10 septembre dont l’AFP a eu connaissance vendredi, Alex Jordanov, 66 ans, et les deux anciens policiers des services de renseignement, âgés de 47 ans et 61 ans, seront jugés devant le tribunal correctionnel de Paris pour des infractions au secret défense, au secret professionnel, et pour révélation d’informations permettant l’identification d’une source, entre 2015 et 2022.La justice reproche au journaliste, brièvement otage en Irak en 2004, d’avoir dangereusement levé le voile, dans son livre “Les Guerres de l’ombre de la DGSI” (Nouveau Monde Editions), sur la cuisine interne du principal service de renseignement travaillant sur la sécurité intérieure de la France. Mais aussi d’avoir rendu possible l’identification de certaines sources humaines de la DGSI, ce qui les aurait mises en danger.Six mois après la publication de l’ouvrage, la DGSI avait signalé à la justice ce livre à cause du “préjudice important” qu’il aurait causé.L’enquête pénale s’est appuyée sur des éléments contenus dans un cahier de notes, retrouvé trois ans avant la publication du livre et qui aurait été égaré par M. Jordanov, et a tiré le fil d’anecdotes de l’ouvrage pour incriminer les trois protagonistes, mis en examen fin juin 2022.Le journaliste a alors reçu le soutien de Reporters sans frontières, du Syndicat national des journalistes ou de l’Association confraternelle de la presse judiciaire.Au cours de l’instruction, Alex Jordanov a défendu avoir voulu raconter une “aventure humaine d’agents du renseignement”, assuré qu’il ne s’était jamais servi de documents classifiés et que son travail était du journalisme d’investigation, d’intérêt public.Les juges d’instruction rappellent avoir dû “réaliser une balance des intérêts en présence”, sachant que “la protection du secret des sources des journalistes doit être tempérée par l’objectif de sécurité nationale (…) et ne constitue pas une cause d’irresponsabilité pénale”.Pour les magistrats, le contenu du livre a “porté une atteinte importante à la sécurité nationale” et n’avait pas “d’utilité publique”, car il porte surtout selon eux sur les “critiques” émises par d’ex-membres de ces services quant à leur évolution.- Une “victime collatérale” -Les avocats d’Alex Jordanov, Me Marie Cornanguer et Me William Bourdon, ont saisi la cour d’appel de Paris d’un recours.”Il est strictement nécessaire à la défense de pouvoir contrôler l’existence d’une décision préalable de classification d’une information ou d’un support” évoqués dans le livre “puisque, sans cela, le délit de divulgation d’informations couvertes par le secret de la défense nationale ne peut s’appliquer”, souligne Me Cornanguer. “En tout état de cause, la relaxe sera demandée”, ajoute Me Bourdon, car “Alex Jordanov est la victime collatérale d’une opération de la DGSI visant à intimider les journalistes d’investigation et les agents publics, dont l’indignation face à des graves illégalités les conduit à les révéler aux média.”Les juges reprochent aussi à M. Jordanov un passage du livre concernant une ancienne source syrienne des services de renseignement français, dans une opération appelée “Ratafia”, des informations pourtant déjà publiées précédemment par Le Monde. Ladite source aurait été “arrêtée, interrogée pour espionnage puis exécutée”, affirme l’ordonnance des juges.Selon les magistrats, cela a créé un “dysfonctionnement majeur sans précédent” et mis “à mal pour plusieurs années la relation de la DGSI avec un partenaire étranger”.”Des éléments en notre possession, nous n’avons aucune raison de valider une telle spéculation”, conteste Me Bourdon.Me Emmanuel Daoud indique lui que son client, le plus jeune des deux anciens policiers, “expliquera au tribunal l’état d’esprit qui était le sien à l’époque où il subissait un véritable harcèlement de la part de sa hiérarchie au sein de la DGSI, objet d’une instruction à Nanterre”. Son client n’avait pas “la volonté et l’intention de compromettre le secret de la défense nationale”, assure Me Daoud.L’avocate de l’autre policier n’a pas répondu à l’AFP.

Livre sur la DGSI: procès ordonné pour un journaliste et deux ex-policiers

Auteur en 2019 d’un livre sur la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le journaliste Alex Jordanov a été renvoyé en correctionnelle pour des atteintes au secret défense, tout comme deux ex-policiers présentés comme ses sources.Selon l’ordonnance de renvoi du 10 septembre dont l’AFP a eu connaissance vendredi, Alex Jordanov, 66 ans, et les deux …

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Eurovision : vote début novembre à l’UER sur la participation d’Israël

Les membres de l’Union Européenne de Radio-Télévision (UER) se réuniront début novembre pour voter sur la participation d’Israël à l’Eurovision, après les appels de plusieurs pays européens au boycott, a indiqué l’organisation vendredi.”Une lettre (…) a été envoyée aux directeurs généraux de tous nos membres pour les informer qu’un vote sur la participation au concours Eurovision de la Chanson 2026 aura lieu”, a indiqué à l’UER, à l’AFP.Ce vote se tiendra lors d’une “réunion extraordinaire de l’Assemblée générale de l’UER, qui se tiendra en ligne début novembre”, a précisé l’organisation, qui est la première alliance mondiale de médias de service public.Dans cette lettre, vue par l’AFP, la présidente de l’UER, Delphine Ernotte Cunci, explique que le Conseil exécutif de l’organisation “a reconnu qu’il existe une diversité de points de vue sans précédent concernant la participation de KAN”, le diffuseur israélien du concours.Le Conseil exécutif estime que l’UER défend “l’inclusion et un dialogue culturel ouvert” mais reconnaît l’impossibilité de parvenir à un consensus concernant la participation israélienne, indique-t-elle.”Étant donné que l’Union n’a jamais été confrontée à une situation de division comme celle-ci auparavant, le Conseil a convenu que cette question méritait une base démocratique plus large pour qu’une décision soit prise” afin que tous les membres puissent “avoir la possibilité de s’exprimer”, a-t-elle ajouté.Les pays européens sont divisés sur le sujet.L’Autriche, pays hôte de l’Eurovision en 2026, a regretté les appels de plusieurs pays européens au boycott si Israël participe à la prochaine édition. Le ministre allemand de la Culture Wolfram Weimer a également fustigé ces appels, affirmant qu'”exclure Israël aujourd’hui, c’est aller à l’encontre de cette idée fondamentale et transformer en tribunal une fête d’entente entre les peuples”.L’Espagne, l’Irlande, la Slovénie, l’Islande et les Pays-Bas ont annoncé qu’ils n’enverraient pas de représentant au concours à Vienne en mai prochain si Israël est autorisé à participer.D’autres pays comme la Belgique, la Suède et la Finlande réfléchissent également à un boycott.L’association de l’audiovisuel public néerlandaise Avrotros avait justifié sa décision par les “sérieuses violations de la liberté de la presse” commises par les Israéliens à Gaza. Elle accuse aussi Israël d’avoir commis “des interférences prouvées lors de la dernière édition, se livrant à une instrumentalisation politique de l’événement”. La chanteuse israélienne Yuval Raphael, survivante de l’attaque du 7 octobre, était arrivée seconde au concours 2025, portée par le vote du public.L’Eurovision est régulièrement le théâtre d’oppositions géopolitiques. La Russie a été exclue à la suite de l’invasion de l’Ukraine en 2022. Le Bélarus l’avait été un an plus tôt après la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko.