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Décès de Daniel Bilalian, ex-présentateur des JT de France Télévisions, à 78 ans

Daniel Bilalian, ex-présentateur des journaux télévisés d’Antenne 2 puis France 2, est décédé mercredi à 78 ans des suites d’une maladie, a annoncé jeudi sa famille à l’AFP.Figure de l’audiovisuel bien connue des téléspectateurs pendant plus de 40 ans, il avait aussi été patron du service des sports de France Télévisions. Il avait pris sa retraite à l’automne 2016, à presque 70 ans, et avait depuis disparu des écrans.Le journaliste a été successivement grand reporter, présentateur et rédacteur en chef des journaux de 13h00 et de 20h00, et a également produit les magazines “Star à la barre” et “Mardi soir”. Né le 10 avril 1947 à Paris d’un père arménien et d’une mère originaire du Pas-de-Calais, Daniel Bilalian avait débuté sa carrière au quotidien l’Union de Reims en 1968. Il était entré à l’ORTF au bureau régional d’information de Reims en 1971, puis de Lille en 1972.Daniel Bilalian avait ensuite rejoint la direction nationale d’Antenne 2 au service de politique intérieure, une “maison” qu’il ne quittera pas jusqu’à sa retraite.

France Télévisions: Ernotte Cunci décroche un troisième mandat aussi inédit qu’incertain

Première présidente de France Télévisions à avoir effectué deux mandats, Delphine Ernotte Cunci a été reconduite mercredi pour un troisième, sur lequel plane toutefois une incertitude en cas de création d’une holding chapeautant tout l’audiovisuel public.Nommée pour cinq ans par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, Mme Ernotte Cunci a été préférée à trois autres candidats. En 2015, elle avait été la première femme promue à la tête de France Télévisions, puis, cinq ans plus tard, était devenue la première dirigeante renouvelée pour un deuxième mandat.En la reconduisant à nouveau, l’Arcom “a fait le choix de privilégier la continuité à la tête du groupe, dans un contexte marqué par des incertitudes majeures”, a souligné le régulateur dans sa décision.”C’est un grand honneur qui m’est fait, je remercie l’Arcom de sa confiance”, a déclaré Mme Ernotte Cunci à l’AFP. Son nouveau mandat débutera le 22 août.La dirigeante de 58 ans faisait figure de favorite face aux autres prétendants: Frédérique Dumas, productrice et ex-députée macroniste, Irène Grenet, ancienne directrice générale adjointe de FranceTV Publicité, et Jean-Philippe Lefèvre, ex-directeur de l’antenne de Public Sénat.Tous quatre avaient été entendus lundi et mardi par l’Arcom.- Pro-réforme -Dans son projet, Mme Ernotte Cunci avait notamment souligné qu’elle souhaitait donner la priorité à la plateforme france.tv et repenser l’organisation du groupe public autour de cette dernière.Par ailleurs, la dirigeante soutient ardemment le projet gouvernemental de holding commune pour l’audiovisuel public, plusieurs fois repoussé. C’est selon elle une “arme de dissuasion contre la privatisation”.Outre France Télévisions, la holding chapeauterait également Radio France (dont la présidente, Sibyle Veil, a été reconduite fin 2022), l’Institut national de l’audiovisuel (INA) et peut-être France Médias Monde (France 24 et RFI).En l’état, la proposition de loi stipule que le futur PDG de la holding présidera les conseils d’administration de ses filiales.Le nouveau mandat de la présidente de France Télévisions pourrait donc être écourté, même si le texte peut évoluer jusqu’à son éventuelle adoption définitive.Si cette réforme arrive à son terme, malgré l’opposition des syndicats des entreprises concernées et de la gauche, Mme Ernotte Cunci fait figure de prétendante logique à la présidence de la holding.Interrogée par l’AFP sur ces éventualités, elle a répondu: “Je ne me projette pas du tout, mon sujet c’est France Télévisions (…). La vie, on ne sait jamais comment ça va se dérouler.”La ministre de la Culture Rachida Dati, qui porte le projet de réforme, a récemment annoncé qu’il serait de retour en juin devant le Parlement.”Je suis déterminée sur cette réforme”, a-t-elle martelé le 7 mai sur France Inter.L’année dernière, Mme Dati défendait carrément une fusion des entreprises de l’audiovisuel public, mais ce projet avait été suspendu par la dissolution de l’Assemblée.- “Maîtrise des dépenses” -France Télévisions comprend les chaînes France 2, France 3 et ses 24 antennes régionales, France 4, France 5, franceinfo et le réseau Outre-mer La Première. Le groupe compte quelque 8.800 salariés (équivalent temps plein) et bénéficie d’un financement par l’Etat de 2,5 milliards d’euros pour 2025.En reconduisant Mme Ernotte Cunci, l’Arcom dit avoir “tenu compte des transformations engagées ces dernières années”, des “résultats d’audience sur les antennes et la plateforme france.tv” ainsi que “des engagements de la candidate”, dont sa “stratégie numérique”.L’Arcom a également mis en exergue “les engagements pris pour viser l’équilibre budgétaire par la maîtrise des dépenses”.A l’actif de Mme Ernotte Cunci figurent le lancement en 2016 de la chaîne franceinfo (dont les audiences restent toutefois faibles) et le récent rapprochement de France 3 et France Bleu sous la marque “Ici”. Elle a également mis sur pied plusieurs plateformes, Okoo, Lumni, france.tv.La dirigeante a toutefois fait l’objet de critiques des syndicats. “Le climat social s’est considérablement dégradé”, estime la CGT de France Télévisions, en déplorant “une réduction nette de près de 1.000 emplois sur 10.000 en dix ans”, sur fond d’austérité budgétaire.

France Télévisions: Ernotte Cunci décroche un troisième mandat aussi inédit qu’incertain

Première présidente de France Télévisions à avoir effectué deux mandats, Delphine Ernotte Cunci a été reconduite mercredi pour un troisième, sur lequel plane toutefois une incertitude en cas de création d’une holding chapeautant tout l’audiovisuel public.Nommée pour cinq ans par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, Mme Ernotte Cunci a été préférée à trois autres candidats. …

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Ubisoft termine son année dans le rouge malgré le succès d'”Assassin’s Creed”

L’éditeur de jeux vidéo Ubisoft a basculé de nouveau dans le rouge sur son année fiscale 2024-2025 malgré le succès du dernier “Assassin’s Creed” en fin d’exercice.Le géant français du secteur, qui a dévoilé fin mars la création d’une nouvelle filiale, termine ainsi son année sur une perte nette de 159 millions d’euros, plombée par …

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Ubisoft termine son année dans le rouge malgré le succès d'”Assassin’s Creed”

L’éditeur de jeux vidéo Ubisoft a basculé de nouveau dans le rouge sur son année fiscale 2024-2025 malgré le succès du dernier “Assassin’s Creed” en fin d’exercice.Le géant français du secteur, qui a dévoilé fin mars la création d’une nouvelle filiale, termine ainsi son année sur une perte nette de 159 millions d’euros, plombée par le lancement en demi-teinte de “Star Wars Outlaws” l’été dernier, l’arrêt prématuré de son jeu de tir en ligne “XDefiant” et une dégringolade boursière.”Ubisoft a fait face à des défis cette année, avec des dynamiques contrastées au sein de notre portefeuille dans un environnement fortement concurrentiel”, a indiqué le PDG d’Ubisoft Yves Guillemot.Habitué à des résultats en dents de scie ces dernières années, l’éditeur français a toutefois sorti la tête de l’eau au dernier trimestre grâce au succès d'”Assassin’s Creed Shadows”.Sorti le 20 mars, cet nouvel opus de sa saga phare a comptabilisé plus de trois millions de joueurs en une semaine et s’est placé à la deuxième place des jeux les plus vendus de l’année aux Etats-Unis, selon le cabinet Circana.Sur l’année, le chiffre d’affaires d’Ubisoft s’établit à 1,9 milliard d’euros, en baisse de 17,5% sur un an.- Nouvelle organisation -Indicateur privilégié par l’entreprise, les réservations nettes (net bookings, soit les ventes hors revenus différés), reculent nettement de 20,5% sur l’année, à 1,8 milliard d’euros.Celles-ci sont annoncées stables pour 2025-2026 par le groupe, qui anticipe un résultat opérationel non-IFRS proche de l’équilibre.D’ici fin mars, le groupe prévoit la sortie du remake “Prince of Persia: Les Sables du temps”, l’un de ses plus gros succès, du jeu de gestion “Anno 117: Pax Romana” et de deux titres pour mobiles: “Rainbow Six Mobile” et “The Division Resurgence”.D’autres jeux seront annoncés ultérieurement, et le groupe promet “l’arrivée de contenus significatifs provenant de ses principales franchises” d’ici 2028.Ubisoft a églement annoncé une nouvelle organisation de son modèle opérationnel pour “assurer une qualité supérieure” de ses jeux et “une allocation disciplinée du capital”, dont les détails devraient être connus d’ici la fin de l’année. Le groupe compte poursuivre son plan de réduction des coûts, initié début 2023, d’au moins 100 millions d’euros supplémentaires sur les deux prochaines années.Ubisoft, qui a fermé plusieurs de ses studios à l’étranger ces derniers mois, ne procède plus qu’à un remplacement sur trois en cas de départ.Près de 3.000 salariés ont quitté le groupe depuis septembre 2022, pour un effectif total de 17.782 employés à fin mars 2025.- “Garder la main” -Surtout, le groupe a lancé fin mars la création d’une nouvelle filiale – qui n’a pas encore de nom – regroupant ses trois sagas phares: “Assassin’s Creed”, “Far Cry” et “Rainbow Six”.Selon Yves Guillemot, elle réunira environ 3.000 salariés du groupe dans le monde. Elle ne détiendra pas directement ces marques mais paiera des royalties à sa maison mère Ubisoft pour leur exploitation.Valorisée à plus de 4 milliards d’euros (plus de deux fois la valorisation boursière actuelle d’Ubisoft), cette nouvelle entité sera détenue à environ 25% par le géant chinois Tencent, qui apportera 1,16 milliard d’euros d’argent frais.Pour Martin Szumski, analyste chez Morningstar, “c’était la solution la moins engageante possible, sans pour autant retourner les mains vides devant les actionnaires”, alors qu’un fonds d’investissement minoritaire tente de fédérer une partie d’entre eux pour demander un virage stratégique.Cette transaction permettra aussi à Tencent, entré au capital d’Ubisoft en 2018, d’affirmer encore un peu plus sa position au sein de l’entreprise française, même si le PDG du groupe a assuré devant les sénateurs qu’il comptait bien “garder la main” sur cette filiale.Mais, “si Ubisoft n’utilise pas l’argent investi par Tencent de manière significative”, le groupe chinois pourrait “chercher à racheter l’entreprise directement”, avertit l’analyste de Morningstar, malgré l’opposition affichée des frères Guillemot, qui en tiennent les rênes.

Delphine Ernotte Cunci, femme de télé et de pouvoir

Novice dans l’audiovisuel il y a dix ans, Delphine Ernotte Cunci s’est imposée dans le monde impitoyable du petit écran, faisant avancer parfois à marche forcée le paquebot France Télévisions et marquant ses ambitions pour la suite.A 58 ans, elle vient d’être portée mercredi pour la troisième fois à la tête du groupe public, un record. En 2015, débarquant du secteur des télécoms, elle avait été la première femme à accéder à la présidence de France Télé.Elle a promis que son nouveau mandat de cinq ans, jusqu’en 2030, serait synonyme de “passage de témoin à une nouvelle génération”.Ses débuts n’avaient pas été évidents, avec sa nomination attaquée par plusieurs syndicats du groupe. Son franc-parler avait aussi froissé: “on a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans” et “il va falloir que ça change”. Plusieurs figures avaient pris la porte: David Pujadas, Julien Lepers, Patrick Sébastien, William Leymergie…”Il y avait seulement 25% de femmes sur nos antennes et nous sommes aujourd’hui à 50/50″, se félicite désormais celle pour qui “être féministe, ce n’est pas un gros mot”.Au début, “on m’a aussi fait un procès en illégitimité car je n’étais pas du sérail”, rembobinait récemment la quinqua fine et discrète, dans La Tribune Dimanche.Avant la télévision, cette ingénieure diplômée de Centrale avait passé l’essentiel de sa carrière chez Orange, jusqu’à devenir directrice exécutive d’Orange France et ses 80.000 salariés.”J’ai appris ce qu’est le journalisme, la fiction, le cinéma, le divertissement”, reconnaît cette fille de médecins, petite-fille d’un ancien maire de Bayonne.Mère de deux enfants, elle goûtait déjà au théâtre, avec son mari comédien Marc Ernotte.- “Air du temps” -Pragmatique, elle s’est fondue dans la culture France Télé, défendant “la représentation de tous les Français et tous les territoires”.En 2024, elle avait déclaré que sur les antennes, “on ne représente pas la France telle qu’elle est”, mais “on essaie de représenter la France telle qu’on voudrait qu’elle soit”.Dans un univers médiatique polarisé, ces propos lui avaient valu de vives critiques. Elle s’était ensuite défendue de vouloir “déformer la réalité”, assurant qu’il s’agissait d'”inciter à une plus grande mixité”.Elle reste honnie par les médias du milliardaire ultra-conservateur Vincent Bolloré.Ainsi pour Pascal Praud, tête d’affiche de CNews, “Mme Ernotte a wokisé France TV”, telle “l’Eva Peron du camp du Bien”, en référence à la pasionaria argentine.De son côté, l’ancien patron de M6 Nicolas de Tavernost admet qu'”elle épouse parfois un peu trop l’air du temps”. Mais “elle est une des meilleures dirigeantes du service public qu’on ait connues”, salue-t-il auprès de l’AFP, évoquant “une femme de parole” qui a “du caractère”.”Un tank oui”, mais “c’est pas l’imagination au pouvoir”, tacle un autre dirigeant de média privé, pointant une gestion trop “administrative” et une reconduction “entre gens du public”.- La politique? “Pas mon truc” -A l’actif de Delphine Ernotte Cunci figurent le lancement en 2016 de la chaîne franceinfo (dont les audiences restent toutefois faibles), puis plus récemment le rapprochement de France 3 et France Bleu sous la marque “Ici”.Elle a également mis sur pied plusieurs plateformes: Okoo, Lumni, france.tv promue comme la “première plateforme gratuite” dans l’Hexagone. Mais France Télévisions “doit accélérer sa transformation numérique” pour s’adapter aux nouveaux usages et aux jeunes audiences, a pressé en 2024 l’Inspection générale des finances.Le cheval de bataille actuel de la patronne de France Télé est une holding commune pour l’audiovisuel public – sans cesse retardée. Elle devrait logiquement se positionner pour en prendre les rênes.Ce projet, poussé par la ministre de la Culture Rachida Dati, lui a valu une série de grèves internes, et des inimitiés à Radio France, où est crainte une suprématie de la télévision.Autre contentieux: avec les syndicats. “Le climat social s’est considérablement dégradé”, estime la CGT de France TV, qui relève “une réduction nette de près de 1.000 emplois sur 10.000 en dix ans”, sur fond d’austérité budgétaire. Femme de réseau, Delphine Ernotte Cunci sait manÅ“uvrer. La politique? “ce n’est pas mon truc”, assure cependant la présidente, dont la sÅ“ur Marie-Christine Lemardeley est adjointe de la maire de Paris.Elle avait déclaré l’année dernière au magazine Causeur: “Je suis une patronne d’entreprise et rien d’autre. Ce que j’aime, c’est manager et décider.”

Delphine Ernotte Cunci, femme de télé et de pouvoir

Novice dans l’audiovisuel il y a dix ans, Delphine Ernotte Cunci s’est imposée dans le monde impitoyable du petit écran, faisant avancer parfois à marche forcée le paquebot France Télévisions et marquant ses ambitions pour la suite.A 58 ans, elle vient d’être portée mercredi pour la troisième fois à la tête du groupe public, un …

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Médias: conforté à la tête de Prisa, Oughourlian veut la fin des “guerres intestines”

L’homme d’affaires franco-libanais Joseph Oughourlian a appelé mercredi à mettre fin aux “guerres intestines” qui agitent le géant des médias Prisa, après avoir été conforté à une très large majorité à la tête du groupe espagnol, dont il est le principal actionnaire.Ces derniers mois, “nous avons subi des attaques médiatiques, financières et même personnelles”, a assuré M. Oughourlian à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires du groupe de médias, propriétaire du quotidien El Pais, du journal sportif AS et de la radio Cadena Ser.Disant s’adresser au “groupe d’actionnaires qui remet en question l’intégrité de l’entreprise”, l’homme d’affaires d’origine arménienne, qui possède 29,57% de Prisa via son fonds d’investissement Amber Capital, a assuré vouloir “tendre la main” à ses adversaires.”Nous sommes cotés en bourse, nous opérons dans 22 pays et nous employons plus de 7.000 personnes… Ce groupe n’est pas un jouet et nous ne pouvons pas nous laisser distraire par des batailles internes”, ni “tolérer que des intérêts particuliers cherchent à s’imposer à l’intérêt commun”, a-t-il insisté.Lors de cette assemblée générale, 99,5% des actionnaires ont apporté leur soutien à la gestion de l’homme d’affaires, président depuis 2021 de Prisa, également propriétaire de l’éditeur de livres scolaires Santillana.Le groupe de médias espagnol traverse une période agitée depuis la démission de son directeur général Carlos Núñez fin février après le rejet par son conseil d’administration d’un projet de chaîne de télévision source de divisions en interne.Il s’agissait d'”un projet impossible à défendre d’un point de vue financier et très douteux du point de vue du marché”, a insisté Joseph Oughourlian, qui s’était déjà opposé frontalement fin février à ce projet, soutenu selon des médias espagnols par le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez.La démission de Carlos Núñez a mis en lumière la rivalité existant entre les actionnaires fidèles à l’homme d’affaires d’origine arménienne, également président du RC Lens, et ceux qui lui sont hostiles.Selon l’hebdomadaire Le Point, le ministre espagnol de la Transformation numérique Oscar Lopez et le patron du groupe Telefonica, tous deux proches de M. Sánchez, auraient ainsi tenté de faire pression sur Arnaud de Puyfontaine, le patron du groupe Vivendi, qui possède 11% de Prisa.L’objectif aurait été de pousser Vivendi à vendre ses parts, en le menaçant d’une suspension du budget publicitaire confié par Telefonica à Havas, filiale du groupe français, pour provoquer un changement à la tête de Prisa et s’assurer du maintien d’El Pais sur une ligne proche du Parti socialiste.Disant être “las des guerres intestines”, Joseph Oughourlian a assuré mercredi travailler “au bénéfice de tous les actionnaires”, et insisté sur les efforts du groupe pour réduire sa dette, qui a atteint 664 millions d’euros fin mars contre 781 millions deux ans plus tôt.L’homme d’affaires a toutefois démenti des rumeurs lui prêtant la volonté de vendre le groupe d’édition Santillana pour accélérer ce désendettement. “Santillana est une branche essentielle de Prisa, une branche à laquelle on ne peut pas renoncer”, a-t-il assuré.

Médias: conforté à la tête de Prisa, Oughourlian veut la fin des “guerres intestines”

L’homme d’affaires franco-libanais Joseph Oughourlian a appelé mercredi à mettre fin aux “guerres intestines” qui agitent le géant des médias Prisa, après avoir été conforté à une très large majorité à la tête du groupe espagnol, dont il est le principal actionnaire.Ces derniers mois, “nous avons subi des attaques médiatiques, financières et même personnelles”, a …

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Près de 5 millions de téléspectateurs en moyenne pour Macron sur TF1

Près de 5 millions de téléspectateurs en moyenne ont regardé mardi soir l’intervention d’Emmanuel Macron lors d’une émission spéciale sur TF1, format traditionnellement moins suivi que les allocutions solennelles lors d’événements exceptionnels, selon les chiffres publiés par la chaîne mercredi.Entre 20H15 et 23H25, 4,9 millions de téléspectateurs en moyenne ont regardé TF1, leader de la soirée avec une part d’audience (PDA) de 27,8%, selon les données de Médiamétrie. Dans le détail, 5,8 millions (29,7% de PDA) de personnes en moyenne étaient branchées sur la Une pour la première partie de l’émission jusqu’à 21h50 environ, et 3,9 millions (25,2% de PDA) pour la seconde.C’est bien en-deçà de la précédente intervention présidentielle du 5 mars, consacrée à la situation internationale et suivie par plus de 15 millions de téléspectateurs sur TF1, France 2, M6, TMC, LCP et les quatre chaînes info (BFMTV, CNews, LCI et franceinfo), pour une PDA de 71,6%, toutes chaînes confondues. Mais c’est mieux que le score enregistré par TF1 la semaine précédente, le même jour en soirée, avec “Koh-Lanta”.Déprogrammé mardi soir au profit du président, le jeu de TF1 avait séduit le 6 mai 2,8 millions d’adeptes (14,4% de PDA) pour sa première partie et 2,4 millions (15,1%) pour la seconde. Pendant plus de trois heures, Emmanuel Macron a répondu aux questions du présentateur Gilles Bouleau, de personnalités issues de la société civile et de Français.Le président a longuement abordé de nombreux aspects de la politique française, évoquant des pistes de référendums en cas de blocage parlementaire et défendant âprement son bilan, notamment la réforme des retraites.D’après TF1, en cumulé, 17,7 millions de téléspectateurs ont suivi au moins 10 secondes consécutives de l’émission durant la soirée.