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Le Figaro fêtera en janvier ses 200 ans, une longévité rare

Le Figaro, l’un des plus vieux quotidiens au monde, fêtera ses 200 ans lors de trois journées d’exposition et de conférences au Grand Palais à Paris du 14 au 16 janvier 2026, après de nombreuses parutions spéciales dès ce vendredi, a-t-il annoncé jeudi.”C’est un anniversaire exceptionnel pour un grand quotidien d’information, car nous sommes très peu dans le monde à pouvoir le célébrer”, s’est réjoui Marc Feuillée, directeur général du Groupe Figaro, lors d’une conférence de presse.Selon lui, seuls The Times au Royaume-Uni, la NZZ (journal suisse germanophone) ou quelques titres locaux sont plus anciens que le quotidien français de droite, nommé d’après le personnage de théâtre créé par Beaumarchais.Le Figaro est né en 1826 sous la forme d’une feuille littéraire et satirique opposée au roi Charles X. Il est devenu un quotidien sous l’impulsion de son directeur Hippolyte de Villemessant dans les années 1860.Son histoire sera célébrée au Grand Palais du 14 au 16 janvier à travers une exposition, des conférences et des débats.L’entrée sera gratuite, sur inscription en ligne. Le Figaro espère 10.000 visiteurs par jour, et prévoit ensuite une version réduite dans de grandes villes de province.Trois soirées auront lieu dès le 13 janvier, sur invitation. Le comédien Fabrice Luchini y lira des textes d’écrivains qui ont signé dans le Figaro, dont Baudelaire, Proust ou Houellebecq.Avant cela, les festivités démarrent dès ce vendredi avec le lancement d’une page hebdomadaire consacrée au bicentenaire dans le quotidien. Des cahiers spéciaux, un hors-série ou un numéro collector du Figaro Magazine suivront d’ici janvier, et un livre sortira le 15 novembre.”Le fil rouge” de l’histoire du journal, “c’est la liberté”, a estimé le directeur des rédactions, Alexis Brézet.Il a rappelé que le Figaro s’était “engagé pour Alfred Dreyfus” et que l’un de ses directeurs, Pierre Brisson, avait “préféré le saborder” pendant l’Occupation “plutôt que le faire paraître sous le joug allemand”.Cette vaste opération de communication représente un coût de 3 millions d’euros. “On a mis le paquet”, a souligné M. Feuillée.Entre juillet 2024 et juin 2025, le Figaro s’est vendu à 375.000 exemplaires en moyenne par jour, selon l’ACPM (Alliance pour les chiffres de la presse et des médias).Le groupe, qui appartient à la famille Dassault, revendique 410.000 abonnés sur l’ensemble de ses formules et s’est diversifié en lançant sa chaîne de télévision Le Figaro TV en 2023.

Le Figaro fêtera en janvier ses 200 ans, une longévité rare

Le Figaro, l’un des plus vieux quotidiens au monde, fêtera ses 200 ans lors de trois journées d’exposition et de conférences au Grand Palais à Paris du 14 au 16 janvier 2026, après de nombreuses parutions spéciales dès ce vendredi, a-t-il annoncé jeudi.”C’est un anniversaire exceptionnel pour un grand quotidien d’information, car nous sommes très …

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L’humoriste américain Jimmy Kimmel défend la liberté d’expression

L’humoriste américain Jimmy Kimmel, dont le talk-show a été temporairement suspendu le mois dernier après ses attaques contre la droite américaine, a souhaité que sa mésaventure serve de “ligne rouge” pour la liberté d’expression.”J’espère que nous, en tant qu’Américains, avons tracé une ligne rouge vraiment, vraiment audacieuse sur ce que nous accepterons et ce que …

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L’humoriste américain Jimmy Kimmel défend la liberté d’expression

L’humoriste américain Jimmy Kimmel, dont le talk-show a été temporairement suspendu le mois dernier après ses attaques contre la droite américaine, a souhaité que sa mésaventure serve de “ligne rouge” pour la liberté d’expression.”J’espère que nous, en tant qu’Américains, avons tracé une ligne rouge vraiment, vraiment audacieuse sur ce que nous accepterons et ce que nous n’accepterons pas”, a déclaré l’animateur au cours d’une conférence sur les médias à Los Angeles.”J’espère vraiment que c’est ce qui ressortira de tout cela”.Kimmel, une des grandes stars des émissions américaines de débats de la nuit ou “late night shows”, avait accusé la droite américaine d’exploiter politiquement l’assassinat de l’influenceur pro-Trump, Charlie Kirk. La chaîne ABC, propriété de Disney, avait dès lors suspendu d’antenne l’animateur le 18 septembre lorsque les groupes Sinclair et Nexstar ont annoncé qu’ils ne diffuseraient plus son programme sur les dizaines de chaînes locales qu’ils possèdent.Face au tollé provoqué par sa disparition de l’antenne et les accusations de censure, ABC a fait revenir M. Kimmel une semaine après son éviction, avant que les deux groupes ne mettent fin à leur tour à leur boycott. Donald Trump avait salué la suspension de l’humoriste comme une “grande nouvelle pour l’Amérique”, avant de dénoncer son retour sur “ABC fake news”.Pas rancunier, Jimmy Kimmel a indiqué qu’il adorerait “avoir Trump comme invité” dans l’avenir. “Je ne serais pas nécessairement intéressé d’avoir Brendan Carr”, a-t-il en revanche ajouté, épinglant le patron du gendarme américain de l’audiovisuel (FCC) qui avait dénoncé son “comportement scandaleux” à l’antenne juste avant sa suspension.Kimmel a par ailleurs reconnu avoir craint, après son boycott initial, la fin définitive de son talk-show. “J’ai dit à ma femme: +C’est fini. C’est terminé+”, a-t-il expliqué.Bien au contraire, le retour de Kimmel sur ABC s’est avéré un énorme succès d’audience. Il est désormais visible partout aux Etats-Unis.

Près de 7 millions de téléspectateurs pour l’interview de Lecornu sur France 2

Près de sept millions de téléspectateurs ont regardé l’interview du Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, mercredi au JT de 20H00 de France 2, qui a largement distancé celui de TF1, selon les chiffres de Médiamétrie publiés jeudi.Très attendue en pleine crise politique, l’interview de près de 30 minutes a réuni 6,8 millions de téléspectateurs en …

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Près de 7 millions de téléspectateurs pour l’interview de Lecornu sur France 2

Près de sept millions de téléspectateurs ont regardé l’interview du Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, mercredi au JT de 20H00 de France 2, qui a largement distancé celui de TF1, selon les chiffres de Médiamétrie publiés jeudi.Très attendue en pleine crise politique, l’interview de près de 30 minutes a réuni 6,8 millions de téléspectateurs en moyenne (avec un pic à sept millions), ce qui représente 32,4% de part d’audience (PDA). Cela veut dire que près d’un tiers des personnes devant leur poste de télévision à ce moment-là la regardaient.En moyenne, le nombre de téléspectateurs du JT du 20H00 depuis que Léa Salamé en a pris les rênes début septembre s’établit à 3,9 millions (pour la première partie de journal), a indiqué la chaîne à l’AFP.En face, le 20H00 de TF1, qui distance traditionnellement celui de France 2, a rassemblé mercredi soir 4,7 millions de téléspectateurs en moyenne (22,7% de PDA).Selon France 2, qui a salué un record “historique”, il s’agit du plus grand nombre de téléspectateurs pour un de ses JT de 20H00 depuis trois ans. Début septembre, l’interview de François Bayrou, alors encore Premier ministre, au 20H00 de France 2 avait attiré 3,36 millions de téléspectateurs, soit 17,8% de PDA.

Trump préside une réunion qui tourne au déchaînement contre la presse

“Ordures”: une réunion de commentateurs et créateurs de contenus ultraconservateurs à la Maison Blanche a tourné mercredi au déchaînement contre les médias traditionnels, avec les encouragements de Donald Trump.Le président américain avait invité celles et ceux qu’il présente comme des “journalistes indépendants” à témoigner contre les violences qu’ils disent avoir subies de la part de …

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Trump préside une réunion qui tourne au déchaînement contre la presse

“Ordures”: une réunion de commentateurs et créateurs de contenus ultraconservateurs à la Maison Blanche a tourné mercredi au déchaînement contre les médias traditionnels, avec les encouragements de Donald Trump.Le président américain avait invité celles et ceux qu’il présente comme des “journalistes indépendants” à témoigner contre les violences qu’ils disent avoir subies de la part de la mouvance “antifa”, considérée par l’exécutif comme une menace majeure contre la sécurité des Etats-Unis.Mais, autant que cette nébuleuse de groupes se réclamant de l’antifascisme et généralement associés à une frange de l’extrême gauche radicale, ce sont les reporters de télévision, presse écrite, agences de presse et radio présents, parmi eux une journaliste et un photographe de l’AFP, qui ont été pris pour cible.L’influenceur conservateur Nick Sortor a accusé la presse de mentir sur la politique anti-immigration du gouvernement Trump, que lui soutient ouvertement sur son compte X aux 1,2 million d’abonnés, alors que des associations de défense des libertés en dénoncent la brutalité.”Les gens croient sincèrement, sur la base de ce que produisent les ordures qui sont debout là, que vous arrêtez des citoyens américains”, accuse-t-il, pointant les journalistes alignés derrière un cordon de velours rouge.Lui est assis, comme les autres invités, autour d’une grande table en U, aux côtés de Donald Trump et de plusieurs membres de son gouvernement.Les ministres et les “journalistes indépendants” ne font aucun mystère de leurs affinités idéologiques.- “Je m’en fiche” -Le même Nick Sortor exhibe un drapeau américain en partie calciné, qu’il dit avoir récupéré à Portland (nord-ouest), théâtre de manifestations contre la politique anti-immigration du président américain, qui veut y envoyer l’armée.Cette ville démocrate est devenue l’un des symboles de l’offensive de son gouvernement contre la mouvance “antifa”.Donald Trump demande alors à l’influenceur de communiquer l’identité de l’homme qui brûlait le drapeau à la ministre de la Justice Pam Bondi, afin qu’elle engage des poursuites.”Je me fiche complètement de ce que vous pourrez bien dire de cette réunion”, lance Brandi Kruse, une autre créatrice de contenus affiliée au mouvement MAGA (Make America Great Again), en s’adressant à la presse.”Les mêmes journalistes qui sont dans cette salle nous ont décrits comme des nazis et des fascistes et ils le font depuis des années. Voilà pourquoi +les antifas+ se sentent autorisés à nous attaquer”, attaque Savanah Hernandez.Elle représente l’organisation de jeunes conservateurs Turning Point USA, dont le fondateur et proche allié du président, Charlie Kirk, a été assassiné.”Je pense qu’ils travaillent en coordination avec certains médias”, déclare Donald Trump, à propos de la mouvance antifa.- “La pire chaîne” -“Quelle est la pire chaîne de télévision?” demande aussi le président américain à l’un de ses invités, dans les rires.Puis le républicain de 79 ans, qui multiplie les attaques en justice contre des médias, dresse lui-même une liste, qualifiant la chaîne MSNBC, appréciée des progressistes, de “malade”, les chaînes ABC et NBC de “très mauvaises”.Il dit “avoir de l’espoir” pour CBS, où une figure du journalisme “anti-woke”, Bari Weiss, vient d’être nommée rédactrice en chef.Pendant une séance de questions-réponses, Donald Trump s’en prend à une journaliste qui tente de l’interroger sur le Moyen-Orient: “Voilà CNN, d’ailleurs. C’est l’une des pires journalistes … Je ne veux même pas prendre cette question.”Le président américain s’est beaucoup appuyé pendant sa campagne sur des personnalités des réseaux sociaux acquises à ses idées, et qui ont relayé ses déclarations parfois mensongères.Une fois revenu à la Maison Blanche, il leur a ménagé de nombreux accès, en les invitant à assister à ses prises de parole dans le Bureau ovale et pour certains à voyager dans l’avion présidentiel.L’un d’eux, Nick Shirley, dont la chaîne YouTube compte 865.000 abonnés, a commenté la rencontre à la Maison Blanche sur un ton revanchard.”La presse traditionnelle a échoué. Elle a tellement échoué que les journalistes indépendants sont maintenant devenus la source de la vérité”, a-t-il écrit sur X.

Protection des enfants ou de la vie privée? L’UE relance un débat explosif

La protection des enfants justifie-t-elle de donner accès à ses messages privés? Cette question particulièrement délicate sera débattue mercredi par les 27 Etats membres de l’Union européenne, qui peinent à s’accorder sur un texte pour lutter contre la diffusion d’images pédopornographiques.Cette réunion à Bruxelles devrait déterminer l’avenir d’une initiative qui nourrit des débats enflammés depuis …

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Protection des enfants ou de la vie privée? L’UE relance un débat explosif

La protection des enfants justifie-t-elle de donner accès à ses messages privés? Cette question particulièrement délicate sera débattue mercredi par les 27 Etats membres de l’Union européenne, qui peinent à s’accorder sur un texte pour lutter contre la diffusion d’images pédopornographiques.Cette réunion à Bruxelles devrait déterminer l’avenir d’une initiative qui nourrit des débats enflammés depuis plusieurs années.Présentée en mai 2022 par la Commission européenne, la proposition vise à lutter contre la prolifération d’images et vidéos d’abus sexuels sur des enfants, et contre la sollicitation d’enfants par des pédocriminels.Soutenue par plusieurs associations de protection de l’enfance, elle permet d’obliger les plateformes et services de messagerie en ligne à détecter puis signaler de tels contenus.- “Stop Chat Control” -Mais les autorités européennes chargées de la protection des données, des eurodéputés et certains pays – dont l’Allemagne – estiment qu’elle constitue une atteinte “disproportionnée” au respect de la vie privée.Ces acteurs s’inquiètent tout particulièrement de l’utilisation d’une technologie qui permettrait de scanner les conversations privées d’utilisateurs, y compris sur des messageries cryptées comme Signal ou WhatsApp, à la recherche de matériel pédopornographique.Ce à quoi les messageries cryptées s’opposent fermement.”C’est la fin du secret de la correspondance, qui est essentiel pour les lanceurs d’alertes”, s’alarme le militant allemand Patrick Breyer, auprès de l’AFP. L’ancien eurodéputé craint qu’un tel texte soit, à terme, utilisé par des régimes autoritaires pour “réprimer des opposants politiques” en lisant leurs conversations.Les détracteurs du texte ont lancé une énorme campagne sur les réseaux sociaux pour tenter de bloquer son adoption. Sous la bannière “Stop Chat Control”, le surnom qu’ils ont donné au texte, ils inondent les responsables européens de messages en espérant peser sur les débats.”Je n’ai jamais vu ça sur aucun dossier”, confie un diplomate européen à l’AFP. “On reçoit des milliers de mails chaque jour”, affirme-t-il, sous couvert d’anonymat.Le Danemark, qui occupe la présidence de l’Union européenne et a confectionné la dernière mouture du texte, soutient qu’il est accompagné d’une série de garde-fous. A commencer par le fait que seules les images et les liens, pas les messages textes, pourraient être scannés par ce système. Et qu’il ne serait activé que par décision d’une autorité judiciaire ou administrative indépendante.- “Aucune surveillance généralisée” -“Soyons très clairs, il n’y a aucune surveillance généralisée des communications en ligne dans le cadre de cette proposition”, défend aussi un porte-parole de l’exécutif européen, Markus Lammert. “Il s’agit de protéger nos enfants contre un crime terrible, qui se répand en ligne”, affirme-t-il.Un rapport de l’organisation britannique Internet Watch Foundation (IWF) publié en 2024 estimait que 62% des contenus pédopornographiques étaient hébergés sur des serveurs situés dans l’UE.La détection de ces contenus par les plateformes se fait sur une base volontaire, ce que Bruxelles juge largement insuffisant étant donné l’ampleur du problème. Ces règles en vigueur courent jusqu’en avril 2026, en attendant l’adoption d’un nouveau texte qui ferait donc de cette détection une obligation légale pour tous.Quel avenir pour cette proposition? Deux pistes se dessineront à l’issue de la réunion de mercredi. – Soit l’Allemagne, dont le soutien est quasiment indispensable en raison de règles de majorité qualifiée, s’aligne sur la mesure. Ce qui permettrait aux Etats membres de l’adopter formellement lors d’une réunion à Luxembourg, prévue le 14 octobre.- Soit l’Allemagne s’abstient ou continue à s’opposer au texte, ce qui relancerait, une nouvelle fois, les tractations sur cet épineux dossier.Selon plusieurs responsables européens participant aux discussions, Berlin pourrait clarifier sa position au cours des prochaines heures.